Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

La collection "Mirages" de Delcourt nous offre coup sur coup trois chefs- d'oeuvre, après "trois éclats blancs" et "la malle Sanderson", voici donc "elle ne pleure pas, elle chante", adapté d'un roman d'Amélie Sarn par un Corbeyran inattendu. Parfaitement mis en image par Thierry Murat, cette BD est un concentré de sensibilité, de non-dit, de haine, et d'amour. Les décors d'ailleurs minimalistes (dans le style d'Emmanuel Guibert) rendent le récit encore plus poignant en concentrant l'histoire sur Laura et son père. Un découpage parfaitement maîtrisé illustre le drame de Laura, victime d'inceste pendant son enfance. Un récit dur, très dur même, et on ne peut que saluer les auteurs d'avoir traiter ce sujet encore tabou sous forme de bande dessinée. Comme quoi, même en BD, les mauvais sentiments font de bons albums ! A découvrir d'urgence !
Un peu longuet, cette huitième aventure d'Alpha. Cet opus, en effet, ne sert qu'à mettre en scène un scénario machiavélique qui, certes, colle (un peu trop) à la réalité, mais qui oublie totalement Alpha et sa collègue Sheena. Nos deux héros n'apparaissent en tout et pour tout que sur sept pages (et encore je suis généreux). Ainsi mis au placard, l'intrigue se noue autour d'une mystérieuse et attirante femme, Scala, qui au passage sera le titre du prochain opus. Trop de détails inutiles viennent gâcher la lecture (dialogue entre Smith et Carrasquilla par exemple). Un très bon point tout de même : une couverture réussie.
"Les trois petits cochons" revisités à la sauce Marie et Vanderstraeten... quel délice ! Tout y est la maison en paille, la maison en bois et la maison en pierre, et quelques ajouts savamment distillés. J'ai toutefois regretté dès le début le peu de différence graphique entre les humains et les autres personnages (les porcs), alors que dans les albums précédents, les différences animaux/humains étaient tout de même plus flagrantes. Mais, hormis cette légère critique, l'album demeure néanmoins de très bonne qualité graphique et scénaristique. Je gage, devant le rythme de parution de la série, que nous n'aurons pas à attendre longtemps avant de connaitre la suite. Voilà donc un très bon western pour adulte tiré d'un conte pour enfant.
AAAAAh Sophia!!! Quelle femme! J'avoue avoir eu du mal à trouver l'intérêt de cette BD, mis à part son indéniable esthétisme. En effet sur 56 pages, on peut admirer cette "Largo Winch" au féminin, déambuler nue voire très peu vêtue sur plus du tiers de l'album. Loin des préoccupations matérielles (Madame est riche, Madame se rend à Venise comme on va à Montreuil, Madame possède un hors bord, Madame a son majordomme), Sophia promène son secret et sa beauté au bout du monde... Mention spéciale à Adriano de Vicentiis qui dessine admirablement les courbes avantageuses de son héroïne. Une petite critique pour le scénariste, Massimo Visavi, qui fait débuter la véritable histoire 2 pages avant la fin ; une bonne dizaine de pages étant, à mon avis parfaitement inutiles au déroulement l'histoire (notamment les doubles pages 12 et 13 ). Vivement la suite quant même !
Un peu déçu par ce second opus. Peut-être parce que le scénario est sans surprise : en résumé la violence ne résout rien, place à la sagesse. Après la bonne opinion et bonne surprise du premier volume, j'espère qu'il ne s'agit que d'un album de transition vers un troisième opus plus original. Le dessin par contre reste le même ; malgré le manque de rigueur dans les proportions des personnages, les dessins sont très agréables. En outre, le changement de coloriste n'affecte en rien la continuité de l'histoire. Véritable parabole sur la tolérance (les "mauvais" oscillent nazis et voyous du film "orange mécanique"), cette bande dessinée mérite tout de même le détour.
Loin d'être très original, le second volet des aventures de Lowen continue de m'enchanter. Le scénario exploite, en effet tout les filons de l'héroïc-fantaisy (une quête, une légende, des rois, des reines, une divine garce et une prude inconnue etc.) Pourtant, n'étant pas un fan particulier de l'H.F, j'adhère totalement à cette histoire grâce notamment au superbe dessin en couleurs directes, ce qui nous change des ersatz de "la quête de l'oiseau du temps" publié par les éditions Soleil. Même si les auteurs empruntent beaucoup d'idées à d'autres BD (en particulier Besraëlle qui ressemble à Kriss de Valnor), ce second opus se lit avec plaisir. Je conseille donc cette bande dessinnée aux déçus de l'héroïc-fantaisy. Un régal pour les yeux.
Après "les clichés -Beyrouth 1990" les Humanoïdes Associés nous offrent un second chef d'oeuvre dans la collection "Tohu bohu". Cette BD s'inscrit entre le road movie et "sur la route de Madison" de Clint Easwood. J'ai acheté ce "roman graphique" d'après les formidables dessins (admirez les superbes ombres chinoises pages 59, 86, 32 ; et le beau visage d'Helen tout au long de l'ouvrage). La scène de l'attente dans la gare - pages 91 à 97 - m'a fait penser au début (toute proportion gardée) du film "Il était une fois dans l'ouest" et en BD, il fallait oser !. Mais c'est le découpage scénaristique qu'il faut saluer : le scénario est si bien construit que l'on regrette d'être déjà à la dernière page. Un album sans scène racoleuse, sans violence, sans recours au fantastique. Nous sommes plongés dans les années 1940 d'une manière magistrale, par l'un des seuls média de l'époque, la radio ! Une histoire simple, des héros (non, plutôt des personnages) attachants et beaucoup d'émotion. Merci, Monsieur Malès.
Je fais partie de cette génération qui a grandi avec la guerre du Liban tout les soirs au journal télévisé : le célèbre passage du Musée, les milices de Walid Joumblatt, les frères Gemayel, le général Aoun, les druzes, les chiites, les enlèvements de journalistes francais (déjà) comme Seurat, Fontaine ou encore Kaufmann... Tout ceci, je l'ai vécu via la télévision. Alors ce livre des frères Ricard et de Gaultier c'est un retour vers un passé très proche et surtout beaucoup d'émotion. Débutant comme une franche rigolade, quasiment une mission de boys-scouts, l'aventure vire à la découverture d'une réalité dure, celle de la guerre civile ou plutôt de la guerre de religion. Parfaitement maîtrisée sur le plan scénaristique (bien qu'il s'agisse d'une histoire vraie) et sur le plan graphique, je ne peux que conseiller la lecture de cet ouvrage de plus de 150 pages. Après "Banquise", "Kuklos" et "le cirque aléatoire", Ricard et Gaultier signent, à mon humble avis, une de leurs meilleures BD : beaucoup d'humour au rendez vous sur fond de guerre. Un témoignage nécessaire et magnifique, et YALLAH !! (qui deviendra, j'en suis sûr, aussi célèbre que Geooooorges ! et le Boulaouane !). Achetez-le !
Comme je l'ai écris précédemment, nous assistons à un retour en force, dans le monde de la bande dessinée, à une certaine "nostalgie" (au sens critique) du socialisme soviétique (" Lady S.", voire "un tour de valse"). Cet album atypique en est le parfait exemple. Atypique pour plusieurs raisons : Primo, le graphisme, qui oscille entre le crayonné et la planche définitive (le tout en noir et blanc). Secondo, le format, plus de 100 pages qui échappent aux sempiternelles 46 pages standards, enfin tertio par le thème qui est (ou était) très peu traité en BD, à savoir l'emprise communiste sur la jeunesse. Cependant, si j'ai été véritablement enthousiasmé par le dessin (qui mérite vraiment le détour), je trouve que le scénario n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais d'une BD "dissidente". En effet, tout au long de l'album, nous découvrons une russie (comme disait le Général de Gaulle lorqu'il évoquait l'URSS) imbibée de Vodka, soumise et bagarreuse... bref, rien de neuf sous le soleil. Il manque le déclic au scénario pour en faire un chef d'oeuvre (dommage !). En conclusion, un dessin superbe mais desservi par un scénario tout de même assez plat.
La période communiste a décidement le vent en poupe en bande dessinée ce mois d'octobre (reminiscence involontaire de la Révolution d'octobre 1917 ?). Après "une jeunesse soviétique" de Maslov (Denoël) et Lady S.de Van Hamme et Aymond (Dupuis), voilà donc Lapière et Pellejero qui nous content la face cachée du socialisme à visage inhumain. Avant tout, j'ai acheté cette BD au vu de la couverture, une des plus belles je crois de la BD (comme certains l'ont souligné dans le forum de BDP). Si le titre "Le tour de valse" invite plutôt à la quiétude et au plaisir, la réalité décrite par les deux auteurs est bien différente : la vie brisée d'une famille, le destin d'une femme à la recherche d'un mari, emprisonné dans un camp, dans les années 50. (le thème m'a d'ailleurs fait songer à "résurrection" de Tolstoï). J'ai beaucoup aimé le dessin : visages ronds, simples, des couleurs superbes. Une belle histoire d'amour, bien mise en scène. Encore une réussite pour la collection "Aire Libre".
Gauthier (mais ne serait-ce point le pseudonyme de Fréderic Marniquet !) nous offre ici un spectacle grandiose. Jugez donc : nous sommes dans un film à grand spectacle avec, dans les rôles principaux : John Wayne, Lee Marvin, Michaël Caïne et, en guest star, Robert Mitchum, Charlton Heston. L'histoire oscille entre "Buck Danny", "les têtes brulées" et "Alan Quaitermann", bref un dépaysement garanti. Depuis le début, je suis un fan inconditionnel de Marniquet et cet album bourré de références et plein d'aventures ne m'a pas déçu. Bref, malgré le dessin souvent approximatif, le style "rétro", tant par le scénario que par le livre en lui-même (qui bénéficie d'une qualité de papier et de couverture assez exceptionnelle), me convient parfaitemment. Voilà, juste pour dire que j'ai adoré cette BD particulière.
Après les désastreuses irruptions des cinéastes (Lautner, Beinex et les autres ...) dans le monde de la BD, voici donc l'humoriste Laurent Guerra qui arrive. Je m'attendais au pire. Et bien non, j'ai apprécié cette reprise de Lucky Luke, d'autant que les dernières aventures étaient pauvres aussi bien sur le plan scénaristique que graphique. Justement venons au dessin de Achdé, je l'ai trouvé bon, dynamique et expressif, bref dans la lignée des albums mythiques de Morris. Par contre, cet opus est beaucoup plus "bavard" que les précédents. J'ai apprécié les gags à la Goscinny (la bagarre récurrente dans le saloon à propos de Céline - cela m'a fait penser au poisson pas frais d'Ordralphabétix), les jeux de mots (un peu trop nombreux tout de même), les caricatures de personnages (Robert Charlebois, Gilles Vignault, Céline et René, José Bové...). Mais le personnage du représentant de chemise n'était pas à sa place dans cette histoire. Déçu également par la fin, un peu trop rapide et expéditive (une panne de scénario sans doute pour accorder l'ensemble). Enfin, l'esprit de Morris (et de Goscinny , je crois) est présent dans cette première aventure (à nouvelle série, nouvelle numérotation), mélant personnages fictifs et véridiques (comme Louis Adélard Sénécal). J'ai passé un moment agréable de lecture... mais ce n'est pas la BD du siècle bien sûr.
Très attendu, ce nouvel opus de Spirou et Fantasio m'a quelque peu déçu. Certes, il faut s'habituer au dessin de Munuera (un Spirou au visage assez enfantin ; un Champignac au visage plus allongé, et un Fantasio un peu trop sérieux). Si j'étais très heureux de retrouver nos héros (y compris Pacôme, et quelques autres reliques - voir dans le garage page 14), le scénario ne m'a pas tout à fait convaincu : trop de raccourcis voire d'ellipses qui échappent totalement au lecteur et j'ai même eu l'impression qu'il manquait des pages dans l'album (voir le passage de la page 41 à 42, de la page 43 à 44, l'histoire des animaux échappés du Zoo - une reminiscence du Varan dans "Les voleurs du Marsupilami" sans doute ? Les engins amphibies sortent d'où ? etc.) En outre, le gag des amoureux (que l'on retrouve tout au long de cet opus) en goguette à Paris me semble inutile. Bref, le scénario manque de fluidité (sans jeu de mots). Bon, pour un coup d'essai, cela n'est certes pas un coup de maître mais je suis sûr que JD Morvan (scénariste prolixe et génial que j'adore) saura mettre son imagination fertile au profit d'une nouvelle aventure plus réussie de Spirou et Fantasio, dessinée par Munuera. En cette période de rentrée scolaire, mon verdict sera donc le suivant : "peuvent mieux faire au prochain trimestre !" Encouragements !
"Mariée par correspondance" ou le choc des cultures. Comment rester indifférent à cette histoire magnifiquement illustrée par Kalesniko, auteur que je découvre en cette occasion. A travers Kyung Séo, l'auteur dresse un portrait parfois cruel, drôle, et souvent pathétique (notamment lorsque Monty, le mari, apparait) de ce couple métissé, le tout ponctué d'une pointe d'érotisme. Cette bande dessinée est un véritable pamphlet du droit à la différence. Si vous aimez les romans graphiques, ce livre de plus de 250 pages (mais la lecture est fluide et passionnante) est pour vous. Acheté par hasard (au vu de la couverture), c'est pour moi une des (agréables) surprises de cette rentrée. Un petit bijou...bref mon coup de coeur de la rentrée. Indispensable !!
En éliminant lors du précedent volume, les époux Roquebrune, Corbeyran a ralenti l'histoire en cours. Contrairement aux autres opus, j'ai la nette impression de faire du sur place sur cet album : cela n'avance pas. Honnêtement, le traître de service que l'on traîne depuis plus de 3 volumes devient encombrant ! On dirait qu'il n'y a que lui qui focalise l'ensemble des mauvaises actions et des trahisons. C'est beaucoup pour un seul homme (même s'il est éclopé). Même au niveau du dessin, deux pages sont consacrées à une seule et unique case (quasiment des "hors textes"). Bref une petite déception dans cette formidable saga qui me tient en haleine depuis quelques années. M'enfin, le prochain volume du "Maître du jeu" (autre univers des Stryges) doit paraître cette semaine...
Enfin, le marquis d'Anaon quitte le plancher des vaches pour vivre des aventures maritimes mouvementées. Une nouvelle une fois, Velhmann revisite un mythe connu ("Le hollandais volant" en l'occurence) avec brio.D e l'ambiance saupoudrée des perruques du 18ème (atmosphère que l'on retrouve dans "Ridicule" film de Patrice Leconte), nous passons rapidement au grand large, le tout, toujours magnifiquement illustré par Matthieu Bonhomme qui trace, à travers le personnage de la comtesse d'Almédia, un beau portrait des femmes "éclairées" et libres de ce siècle (à l'image de Madame de Staël par exemple). Le dessinateur est aussi à l'aise dans le monde maritime que dans le monde paysan. Les scènes de fonds de cale (pages 38 à 43) sont parfaitement illustrées (couleurs superbes). Le scénario repose, comme dans les précédents albums, sur le duel obscurantisme- rationnalité dans un climat oppressant. Un troisième opus encore très réussi. J'en redemande.
L'épopée Napoléonnienne inspire nos auteurs pour cette rentrée. Avant "Double masque" de Dufaux et Jamar (chez Dargaud), les éditions Delcourt sortent Shandy, premier volume relatant les aventures d'un anglais dans une France encore sous le Consulat. Le scénariste Matz (connu pour sa série "Le Tueur" ) prend le lecteur à contrepied puisque nous partons d'une histoire de fantôme pour arriver rapidement dans les méandres d'un complot politique. Ce qui frappe tout d'abord, dans cet album, ce sont les magnifiques couleurs employées. Le grand reproche reste le dessin, notamment les grandes vignettes : les personnages semblent avoir été placés avec la méthode du décalcomanie dans les paysages : voir les pages 11, 12, 14, 30, 44. Dommage car cela gâche le plaisir de la lecture. Traitée en épisode indépendant, cette série reste tout de même prometteuse avec un héros attachant. A suivre.
Dernière partie de cette histoire d'un acteur muet, accusé du meurtre de sa femme, ce second opus est beaucoup plus centré sur l'enquète policière que le précédent. Malgré tout, on retrouve l'atmosphère désuet des années 30 à Hollywood (poids des studios, alcool, drogue, producteurs véreux etc.). Cette bande dessinée oscille constamment entre "le cirque" de Chaplin et les films noirs de l'âge d'or du cinéma américain. En outre, de fabuleux seconds rôles font irruption dans cette seconde partie : le commissaire évidemment, et surtout l'archiviste du commissariat. Si le dessin est parfois grossier voire maladroit, il ne dessert en rien cette histoire, empreinte de nostalgie. Il faut également s'attarder sur les réparties (écrites) savoureuses de Julius. Enfin, la couverture de l'album est magnifique. Un bon album qui se laisse lire et relire.
Si vous avez aimé "Les enchainés" ou encore "7 secondes", cette bande dessinée est pour vous : scénario implacable, mécanique bien huilée, le tout servi par un dessin plutôt proche du manga, bref un très bon album pour la fin de cette période estivale. En outre, le scénariste a eu la géniale idée de clore cet épisode sans nous faire trépigner d'avance pour connaître la suite : presque tous les tenants et aboutissants de ce premier épisode apparaissent dès le premier opus. Et lorsque les clefs de l'énigme nous sont révélées, on a envie de relire le livre pour voir si cela tient debout. Un agréable moment de lecture.
Aucune critique sur cette bande dessinée ! C'est sans doute liée à sa date de parution (pendant les vacances d'été... il n'y a pas idée tout de même !) Et pourtant ce premier opus vaut le détour. Tout d'abord ce qui frappe, c'est le choix des couleurs : le rouge domine (normal vu le titre "redhand"). Ensuite le scénario est très prenant : un vaillant guerrier, venu de nulle part, qui apprend très vite languages et techniques de combat, est recueilli dans un village somme toute assez pacifique et pieux... Les points forts de cette bd sont les combats sanguinolants (avis aux amateurs), un rythme assez soutenu et une fin bien trouvée... Vivement la suite. En outre, le découpage de cet album est assez réussi : les planches offrent indifférement petits et grands strips, ce qui donne à l'histoire une souplesse dans la lecture. Côté négatif : la couverture de l'album, trop réductrice par rapport à l'histoire relatée et peu représentative graphiquement du héros, Redhand, dans ce premier opus. Un bon achat tout de même pour les vacances.
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