Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

Fin de la trilogie américaine d'Hermann et Fils avec cet album un peu hybride.En effet, de nombreux et longs récitatifs ( pas toujours utiles ) ponctuent cet album. Entre roman et bande dessinée, Yves H signe là un scénario un peu trop "lourd" pour un one shot. Si le dessin d'Hermann ne souffre d'aucune critique ( on retrouve les dessins en couleurs directes et des "gueules" chères à Hermann), l'histoire est un peu trop caricaturale : flics corrompus, politiques verreux, starlettes délurées, drogue, pègre et producteurs louches....c'est du déjà vu dans les romans ou polars américains. Comme dans le précédent album "Manhattan Beach 1957", je trouve la fin confuse voire inexistante. Une économie de personnages et de texte aurait peut être rendue la lecture de cette bd moins fastidueuse.
On ne peut que saluer l'initiative de Dargaud pour la publication de cette parodie réussie. Bel objet éditorial au format des aventures originales des héros de Jacobs, cette BD est franchement jubilatoire. Les amateurs de Blake et Mortimer, comme ceux de Pierre Veys et de Nicolas Barral (auteurs du décapant "Baker Street") devront se retrouver sur cet ouvrage, à la fois irrévérentieux mais tout de même respectueux de l'oeuvre d'Edgar P Jacobs. On rit beaucoup dans cette BD . D'abord on découvre un Francis Blake déjanté, porté sur la gente féminine ; un Mortimer exubérant, un Olrik affligeant de bétise et entouré d'incapables... bref une galerie de portraits décalés par raport à l'original. N'oublions pas le fidèle Nasir, absolument savoureux et, contrairement aux bd de Jacobs, très présent dans cette histoire délirante. Bel hommage à un des Maîtres de la BD Franco-Belge. Ce one shot est une très très bonne surprise.
On retrouve Thomas Silane dans une seconde aventure (enfin le premier volet d'une nouvelle histoire). Le scénario est ici assez fouilli : on suit trois histoires parrallèles : la recherche de la vérité sur la disparition des parents du héros, le mystérieux serial killer et des tueurs à la poursuite de Silane -le tout avec le pouvoir "magique" de l'appareil photo, sorte de fil rouge de la série -sans pour autant avoir de réponse. Une trop grande dispertion du scénario qui nous laisse l'impression de rester sur sa faim. Quelle est l'intrigue principale en fin de compte ? En outre, la scène de l'interpellation dans le hamman me parait totalement incongrue pour présenter le "profiler" de service, Mascod. Ce qui me laisse un peu pantois, c'est cette collusion police/presse, incarnée par Silane et Merlon... Par contre le dessin ne souffre d'aucune critique. Petite déception mais j'achèterai pourtant la suite.
Très littéraire ce premier opus. On passe du célèbre comte Dracula aux évocations du Docteur Jekill et de Mister Hyde pour arriver à Jack the Ripper, à jamais immortalisé par Alan Moore. Contrairement à la critique précédente, je trouve les dessins assez réussis, et Wens recrée avec justesse les décors de la perfide Albion Victorienne. Bref, une atmosphère particulière se dégage de cette BD. Ce qui m'inquiète plutôt, c'est que Wens n'a signé que des premiers opus de séries (voir la page de garde) ; et le dernier scénario de Rodolphe (Mister George) est retombé à plat au second volume. Objectivement, cet opus possède des qualités indéniables au niveau du scénario ( on revisite les mythes de Jack l'éventreur et de Dracula) mais j'ai des doutes quant à l'aboutissement de cette histoire. Avis très mitigé.
J'avais trouvé la lecture du premier volume assez fastidueuse : un scénario confus (mêlant histoires familiales et quête d’un msyérieux « noir »), des personnages difficilement reconnaissables d'une case à l'autre. Mais ce second opus est beaucoup mieux maîtrisé que le précédent, comme si en "éliminant" des personnages secondaires inutiles (Isabelle, Nicolas, véritable arlésienne de cette aventure,et d'autres encore...) l'intérêt de l'histoire rebondissait. Sur fond de prise de Saint Jean d'Acre pendant les croisades, Ilaria Trondoli développe une chasse au Trésor menée par un mystérieux Luc de Ridefort, ancien templier. Le principal atout de cette bd est sans nul doute le magnifique dessin, en couleurs directes. En outre, ce second volume bénéficie de plus de lumière que le tome précédent. Le moins bon réside sans doute dans le scénario qui nous fait penser au "Troisième Testament". La dessinatrice, étrangement, transforme physiquement son héros (Luc de Ridefort) dans ce volume, ce qui le rapproche de Conrad de Marbourg. Une bonne histoire en deux volumes, à acheter si vous n'êtes pas encore rassasié de Templiers -, qui surfe sur la vague de l'héroïc-catholique. Auteur à suivre de près !!
La collection "Vécu" de Glénat offre encore quelques bonnes surprises, notamment avec "France de Riga" de Séraphine. Situé lors de la période révolutionnaire, dans le milieu des émigrés, ce premier opus n'est pas sans rappeler quelques élèments développés dans "terreur" de Follet et Duchâteau (collection "Signé" du lombard). Un très beau dessin en couleurs directes au service d'un scénario dont on a du mal encore à voir les tenants et les aboutissants, avec quelques ellipses parfois maladroites : de l'agression à la scène du bateau en passant par la présentation d'articles de modes aux riches émigrées, on a du mal à suivre. En effet, le scénario souffre de fluidité, mais semble retrouver tout son intérêt lorsque l'on redécouvre Adélaïde, adolescente de 17 ans, prête à affronter les méandres des complots voire d'intrigues à venir dans le prochain tome. A découvrir, en espérant que le tome 2 nous apporte des réponses aux trop nombreuses questions restées en suspend dans le présent volume.
Une rencontre rapide entre deux officiers que tout oppose et voilà une grande partie de la fin de la seconde guerre mondiale qui défile dans ces 44 pages. Des plaines de l'Ukraine à la chute de Berlin, en passant par Varsovie et la libération (ou plutôt la découverte) des Camps, Nikolavitch nous fait revrire ces pages d'Histoire, sans en avoir l'air. Le tout sur de très beaux dessins noir et blanc (signé Botta) qui nous font penser aux films d'archives sur cette période. On arrive presque à avoir de la sympathie pour ces deux militaires, pris malgré eux, l'un dans la déblacle hitlérienne, l'autre dans l'implaccable réalité de l'Armée Rouge. Une approche originale et de qualité.
Adieu, maman par herve
C'est une bd que l'on adore ou que l'on déteste, je ne pense pas que la demi-mesure existe pour ce livre. J'ai évidemment adoré cette bd, pleine de retenue et d'émotion. Les premières pages peuvent a priori paraître rebutantes mais il faut persévérer. Une relation père-fils biaisée par la mort de la mère, est admirablement décrite par l'auteur. L'image du masque (celui du lion) que revêt le héros pour se protéger de la réalité est très bien trouvée : d'ailleurs, le père lui demandera de l'enlever pour affronter l'impossible. Le dessin et le thème ne sont pas loin de nous rappeler l'étrange et pathétique "Jimmy Corrigan" de Chris Ware. C'est un livre fort, très fort (comment ne pas être bouleversé quand Thomas, le gamin, vient rejoindre son père dans son lit, avant le départ...). La maladie, la mort, le remord, l'absence et la déchéance y sont traités avec délicatesse et intelligence. Les dessins sont sobres, les décors inexistants, l'histoire poignante, mais je vous jure que c'est un petit chef-d'oeuvre, plein de tendresse, avec une histoire dans l'histoire puisque c'est le protagoniste principal, Thomas Tennant, qui préface la bd.
Si le style de Reutimann fait penser à celui de Blain, dès la page 6, grâce aux couleurs employées,le dessinateur a su s'éloigner de son confrère. Lorsque j'ai lu cette bd, j'ai tout de suite pensé aux films de capes et d'épées : ce village de province, c'est celui de "la tulipe noire", le héros c'est Jean Marais ou encore Gérard Philippe dans "Fanfan la tulipe", bref si vous aimez ce genre de film, ce livre est pour vous : de l'action, de l'humour, des rebondissements. Plusieurs trames dans ce premier opus (qui en comptera 3, d'après ce que m'a dit Reutimann à Angoulême) : l'histoire de Valbert, imprégné des idées de Rousseau sur l'éducation des enfants, et libertin sur les bords ; celle de Théodore Boukal, auteur de "Mazarinades" contre le régime et celle d'un sombre complot melant le Clergé et la noblesse. Un très bon volume de présentation dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.
Difficile de commettre un nouveau livre après le formidable "Blankets", pourtant en nous présentant son "carnet de voyage" Graig Thompson nous offre une nouvelle bonne surprise. Pas facile la vie d'un dessinateur en tournée de promotion (pensez à nos amis en dédicace à Angoulème, chers bdparadisiens): entre les interviews, séances de dédicaces, la vie de Graig Thompson n'est pas de tout repos. Heureusement, il peut s'éloigner au Maroc où ses mésaventures nous font sourire. J'ai tout de même trouvé que le livre était souvent sombre : entre le mal du pays, son arthrite, son côté triste, on a peu l'occasion de se marrer, même aux dépends de l'auteur. On sympathise à ses petits malheurs, à ses amours contrariés.Reste aussi des moments drôles : au restaurant avec Lewis Trondheim, sa valise oubliée dans le train ; des moments d'émotions et de magnifiques pleines pages (celles consacrées à Hillevi, en particulier). Un livre plein de tendresse. Avec un bémol : pourquoi de pas avoir gardé le titre original "Carnet de voyage", pour un titre ridicule "Un américain en balade" !
C'est la première fois que je lis une BD signée du prolixe Froideval et j'avoue ne pas avoir été trop déçu (j'avais en effet un a priori négatif sur cet auteur). L'histoire est menée tambour battant, le scénario ne s'encombre pas de détails, et ne s'apitoye guère sur la phychologie des personnages : par exemple, l'héroïne, Stella, devient tour à tour serveuse, maitresse de pirate, et superwoman, en l'espace de quelques pages ! Quel tour de force ! Le dessin de Francard est pas mal, surtout lorsqu'il trace les courbes avantageuses de notre héroïne galactique. C'est plaisant, cela se lit vite et le suspens étant véritablement à son comble à la fin, j'acheterai sans aucun doute la suite. Une Bd distrayante, sans prétention et agréable à lire.
Amateurs d'aventures maritimes, vous êtes gâtés ce mois-ci : après le sixième opus de l'Epervier, voilà le premier volume de HMS. Un dessin impeccable de Roussel, avec de nombreuses cases panoramiques, très réussies. On sent les embruns, la pluie et le vent. Niveau scénario, l'auteur distille à dose homéopathique des éléments pour la suite : qui est cette mystérieuse prisonnière de la prison du temple, le captif au Portugal? On ne s'ennuie pas une seconde à bord de "la Danaë" : tempêtes, assassinats, rivalités viennent égayer le sort de l'équipage. Avec comme héros, Fenton bien intrépide et bien malchanceux. En route pour l'aventure !
Un début très prometteur cet album. Découvert dans le dernier numéro de Vécu, j'ai tout de suite été emballé par l'histoire : songez... un savant dit l'Apothicaire, invente un procédé transformant les livres en boisson. "Il suffit de boire un litre de littérature pour en connaître le contenu" annonce le 4ème de couverture ; ce qui donne comme réflexion, par exemple, au personnage principal : "je boirais bien un polar". Début prometteur car on pourrait s'attendre, basiquement, à une enquête du Mike Hammeur du pauvre (le détective Otto) sur la mort de son ami, le fameux Savant. Et bien non, le scénariste prend à contrepied une histoire quasi convenue en nous entraînant dans une aventure invraissemblable dans une Pologne actuelle, loin des stéréotypes (elle est loin la grisaille... place au ciel bleu, voir page 14,et 21) mais non encore délivrée de l'architecture communiste (voir la bibliothèque, les immeubles etc.). Le tour de force de ce premier album(récompensé par le premier concours Européen de la BD organisé par Glénat et Arte) est de se faire rejoindre dans un format inhabituel (34 pages)deux histoires, voire trois avec la référence aux égouts et au livre déversé (page 1 et 34) avec l'impression d'avoir lu une BD de 62 pages! Bref, une première BD certes sur 34 pages mais très dense au niveau scénario et surtout servi par un dessin qui a de la gueule.
En ce début 2004, très peu de bandes dessinées peuvent se targuer de m'avoir autant pris aux tripes. Acheté sur les conseils de l'ami Helmut Perchu, j'ai été véritablement emballé par cet album. Tout d'abord coup de chapeau à Albin Michel, qui édite un objet de qualité (à l'image des albums de Marniquet alias Gauthier). La couverture, sobre et peu explicite, attire naturellement l'oeil. Mais "le roi des mouches" ne se résume pas à cela, non. C'est noir, c'est malsain, c'est glauque mais pourtant que c'est bien. Une véritable étude scientifique sur un microcosme d'individus désoeuvrés et sans morale. Pirus nous décrit un monde noir, découpé en une dizaine de chapitres où histoires et personnages se croisent et se recroisent, un véritable puzzle de 62 pages. La forme narrative choisie (que des monologues, exceptés quelques dialogues vers la fin) accentue ce sentiment d'assister à une enquête sociologique sur les habitants d'une ville paumée. En plus, le dessin de Mezzo est beau, précis, et les personnages sont souvent face à nous (comme à une caméra), comme s'ils répondaient à une interview. Malgré le malaise qui se dégage du livre, on s'attache à cette bande de désoeuvrés. Un livre étrange, dérangeant, très dense et surtout excellent. Une découverte pour moi en tout cas.
Enfin, le sixième et dernier volume du cycle que j’attendais depuis trois ans. Même si, comme dans le précédent album, l’aventure est moins maritime, elle n’en demeure pas moins prenante. Et l’épervier est aussi à l’aise dans les marais de la Guyane que sur le ponton d’un bateau. Une course au trésor, doublée d’intrigues amoureuses, bien dépaysante. Pellerin multiplie certes un peu trop les grosses ficelles pour sauver ses personnages ou leur salut, mais qu’importe, embarquez vite sur la Méduse ! Par contre, on reste quand même sur sa faim, sur le passé du Chevalier Yann de Kermeur… mais on en saura sans doute un petit peu plus lors du second cycle.
De mal en pis par herve
Un pavé cette BD, mais est–ce encore une BD ? Très dense, la lecture m’a pris une bonne semaine pour tout apprécier, y compris les notes de bas de pages qui sont plus pour rappeler au français que nous sommes, certaines subtilités voire références de la langue anglo-saxonne. Si le récit est long (600 pages tout de même), Alex Robinson a eu l’idée de le découper en chapitres, annoncés par un tableau des principaux personnages répondant à une question existentielle (qu’est ce vous voulez pour Noël ? par exemple). L’histoire s’inscrit dans l’air du temps puisque l’on parle colocation (style "friends" mais en plus intelligent) de boulot, de rencontres, d’espoirs, d’échecs et de ruptures. Ruptures amoureuse (d’ailleurs le livre débute ainsi), rupture avec la société (Cf. le groupe de rockeurs-du-dessous). Beaucoup de moments drôles (la logeuse est excellente !), d’émotion (le noël du professeur), de grâce (la scène du patinage), de doute (à travers Ed Velasquez). Evidemment le monde du travail très présent, n’est pas épargné, en particulier celui de la BD et de l’édition, à travers Irving Flavor, dessinateur ô combien désagréable à la première approche. Tout au long de ces 600 pages, on s’attache à tous ces personnages gravitant autour de Sherman, l’étudiant-apprenti- écrivain-libraire : du dessinateur-raté à la logeuse-caporal chef, en passant par la journaliste-bordélique et l’intello-dragueur fou… bref une galerie de portraits parfaitement réussis. Le génie de Robinson est d’avoir fait passer l’intrigue d’un personnage à un autre… sans que l’on se rende compte qu’au final, le héros n’est pas celui que l’on croit mais chut…. En outre l’épilogue est traité de façon magistrale et la nostalgie nous rattrape. "De mal en pis", un roman graphique qui évidemment ravira les amateurs du genre mais qu’il faut absolument faire découvrir autour de vous …un régal, une claque aussi saisissante que ne l’était « Blankets » en début d’année.
Souvenirs par herve
Trois héroïnes, trois aventures et j'ai presque envie ajouter trois styles différents pour un même dessinateur. Entre la première histoire (Sofia) et la dernière (Victoria), on pourrait presque croire à un changement de dessinateur. Il ne faut pas s'attarder à la couverture de cette BD (un peu style histoires pour midinettes) qui ne reflète pas la noirceur des histoires. Elles m'ont fait songer au pendant espagnol (car Monsieur Paquet met en avant ces temps çi de bons auteurs espagnols) de "Blonde Platine " d'Adrian Tomine. Ces trois destins sont l'illustration du portrait d'une jeunesse en mal de communication, pleine de doute mais aussi pleine d'espoir,à l'image du copain de Roberto dans les dernières pages. Un petit bémol tout de même au niveau des bulles, souvent très nombreuses dans une seule case et qui nuisent à la lecture. Bref, c'est noir, tragique mais beau et en prime nous avons le droit à trois magnifiques pleines pages. Auteur à suivre de près.
L'avantage de cette série c'est qu'il s'agit, à chaque fois, d'un one shot. L'inconvénient de cette série, c'est qu'il s'agit, à chaque fois d'un one shot... avec un dessinateur différent. Je suis assez déçu par ce nouvel opus qui occulte quelque peu la mission des chevaliers dragons au profit d'une "chasse au trésor" initiée par Haïrin et sa famille. En effet, le scénario d'Ange repose sur le destin croisée de Mara, chevalier dragon, et d'une gamine, Eléanor. Dans cet épisode, les auteurs ont gommé le zeste d'érotisme, assez présent dans le premier volume (si ma mémoire est bonne), en l'annonçant d'ailleurs dès la page 9 en faisant dire à l'un personnage : "un chevalier dragon ? Je croyais qu'elles étaient plus... plus.. heu disons... déshabillées". On en arriverait même à oublier la présence du chevalier dragon dans cet opus, sans le remarquable et spectaculaire combat final. En effet, l'intrigue principale repose beaucoup plus sur la famille d'Eléanor (et les mystère du viell) que sur Mara. Espérons que le prochain numéro (qui sortira en 2005) sera meilleur.
"Le maître de jeu" est certainement l'univers que je préfère dans la série des Stryges. Malheureusement ce nouvel album, qui ouvre un nouveau cycle, me déçoit beaucoup : trop long, l'action a du mal à démarrer ; en fait elle commence réellement à la page 30. Avant, trop de bavardages, trop de rappels... bref comme si Corbeyran avait du mal à faire la transition entre l'ancien et le nouveau cycle. Et puis l'ambiance "club des cinq" pour résoudre l'énigme des stryges m'a un peu rebuté. Autant Charlet était à l'aise dans les dessins des précédents albums (l'ambiance du "jeu de rôles" dans l'île était magnifiquement mise en relief), autant la magie de son dessin n'opère pas ici. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère oppressante des derniers albums (sauf dans les dernières pages)... dommage !
C'est avec "Gil Saint André" la très bonne surprise de la collection "Bulle noire " de Glénat. Le scénario de ce deuxième opus repose sur une série de complots, de traquenards , de fausses pistes, d'attentats bref un délice pour les amateurs de polars. Même si le personnage principal, Barbara Wolf, semble s'effacer au profit du truculent et très réussi inspecteur Degimbol, ce n'est que justice : têtu, tenace, malin et fumeur de pipe, ce "Maigret" breton est irresistible ! Une lecture jubilatoire, un album plein de rebondissements servi par un dessin certes classique mais efficace. Tout va très vite dans cet épisode : d'ailleurs tous les moyens de transports sont mis à contribution : de la voiture à l'avion, en passant par le métro, le voilier, et même un cargo. Vivement donc le troisième et dernier épisode où les masques tomberont.
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