Les 71 critiques de eddy sur Bd Paradisio...

Mais c'est excellent! J'ai vu par hasard le descriptif de cet album sur le site de coconino-world, et en l'ouvrant je ne m'attendais pas à tomber sous le charme comme ça. Pas vraiment d'histoire, cette BD repose surtout sur ses personnages. On aurait pu craindre un remake des tuniques bleues (On ne peut s'empêcher de pernser aux "Bleus dans la marine" et "Bleus en noir et blanc" à cause des bateaux de guerre et du photographe) mais en fait, on est très loin de cette ambiance. On est plus profond dans le bayou avec des chasseurs de prime à la Sergio Leone. Y'a de la magie, un poil (de chat?) de mystère et puis c'est palpitant. Le dessin est nickel, l'histoire prenante. Un bon achat.
Rose (Bone) par eddy
Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi Charles Vess a massacré la série Bone comme ça ? Pourquoi les personnages si attachants quand Jeff Smith les dessine, sont-ils hideux ? Pourquoi ne peut-on reconnaître Rose d'un image à l'autre que par la couleur de ses cheveux ? Même le grand dragon rouge, quand il n'est pas photocopié d'un album précédent, il est moche à pleurer ? Pourquoi Lucius a un air d'abruti à la Steven Seagal ? POURQUOI ROSE EST CHAUVE SUR TOUTE LA PAGE 44 ? J'attendais énormément de ce hors-série, spécialement après le génialissime "Big Johnson Bone", et la déception est à la hauteur de mes attentes. Pourtant Jeff n'a pas pris un dessinateur au hasard pour ce hors série. Je ne comprends pas. C'est une bonne idée de choisir d'autres dessinateurs pour changer l'ambiance d'une série (cf Donjon), mais il devrait être interdit de les laisser tout casser comme ça !
J'avais déjà dit que les repreneurs de la série Arlequin la faisait ressembler aux aventures de Scoubidou. Et là, plus que jamais. Le dessin est vraiment une classe en dessous de celui de Dany, la cohérence du scénario est plus que discutable, et les personnages qui avaient un type de comique assez recherché (l'Oncle Algur, business man décalé dans un monde d'aventure) tombent dans le grotesque lourd. Non finalement, je préfère imaginer que la série s'est arrêtée au tome 3 et ignorer cette reprise qui n'a que de lointains rapports avec la série originale.
De dire que les donjons sont inégaux est assez réducteur. Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'ils sont tous très différents. Et j'imagine que de faire une sous-série de donjon déssinée par un auteur différent à chaque fois souligne cette volonté de faire de cette série un univers sans cesse mouvant. Alors, après les aventures héroico-amoureuse d'un lapin stupide sur un monde en mille morceux (littéralement), voici l'enquête policière au moyen-âge d'un étudiant nécromancien taciturne. L'ambiance estudiantine des sorciers est superbement rendu et on retrouve les personnages pilier de la série Zenith dans leur jeunesse. Pleins d'éléments nouveaux apparaissent pour expliquer la naissance du donjon et puis les caractères des personnages se précisent. L'enquête est palpitante, les moyens que se donnent les héros pour la résoudre sont incroyables (mais à la lecture du "géant qui pleure", ça parait presque normal) et les gags très drôle. Et puis surtout, les 5 dernières pages sont un petit chef-d'oeuvre. Un point extrêmement jubilatoire, c'est de voir l'origine du gros monstre violet appelé ZONGO. Ah! J'ai oublié de dire: Les dessins sont absolument superbes. J'ai tellement été pris par l'histoire que ce point a failli m'échapper. Bref, indispensable si vous aimez la série.
On ne le répètera jamais assez, quand on achète un album de Rork, on sait qu'il s'agit d'une soirée complète de re-lecture de toutes la série pour trouver ou retrouver tous les indices annonciateurs des révélations de cet album. La grande nouveauté de cet album, c'est la perte du côté "froid" du héros. Capricorne, peut-être brisé par les aventures du tome précédent, devient plus attachant. Est-ce son nouveau look ? Est-ce le fait qu'on le voit tomber amoureux et qu'il se voit obliger de le confier à son "invité" ? Toujours est-il que c'est encore un grand bonheur à lire, que plein d'énigmes sont de nouveau semées, alors que d'autres semblent trouver leurs réponses.
Cet album est quand même sacrément risqué. Déjà, je ne veux même pas imaginer les problèmes de droits d'auteurs, les pour-parler juridiques et autres joyeusetés qui ont du se tramer entre Dargaud et Dupuis. Mais en plus, c'est franchement gonflé de reprendre cette série à la manière de Franquin des années 50-60! Et bien on retrouve bien l'ambiance de toute cette époque ! Les personnages, eux, sont bien ceux de Trondheim. On aurait pu espérer un Spirou ,scénario Trondheim, et Janry au dessin, mais en fait, non, ça reste une BD de Lewis, et on n'imagine pas Spirou ayant des problèmes avec ses grandes oreilles. Bon, le défaut, c'est cette fin qui tombe comme un couperet, un peu à la "oups! Mais c'est l'avant dernière page!"
Quelle merveille que cette série ! Ce troisième tome est encore une surprise totale. Le rythme s'accélère de manière spectaculaire. Ca parle de religion juive, de baston, de baise, de bouffe, de mort, tout ça dans un bordel croissant et savamment amené. Les personnages sont magnifiques et on se surprend à croire qu'on les connait depuis toujours. Même le religieux dogmatique empêtré dans ses contradictions et ridiculisés par Gamaliel, le petit gamin, on commence à s'y attacher. Quant au gosse, il est fondant comme jamais. Le dessin est toujours superbe, et l'histoire ressemble à un reportage d'une époque qu'on n'a pas pu connaître. Une merveille...
On attendait beaucoup de ce donjon. Si en plus, comme moi, on est fan d'Andreas, on en attendait encore plus. C'est pour ça qu'en première lecture, on peut être un peu déçu, parce que ce n'est "qu'un donjon". Mais en fait, le contrat est rempli : L'unité graphique avec le reste de la série est respectée, le style d'Andréas est bien visible et pourtant discret, l'histoire continue de se construire et de s'enrichir, et Marvin Rouge est décidemment bête à pleurer (de rire). Et puis, le scénario "A la Sfar", où dans un monde fantastique peuplé de monstres, en gravitation autour d'un noyau de lave, les filles et garçons sont encore et toujours emberlificotés dans des histoires sentimentales. C'est un très bon album, qui mérite plusieurs lectures, et bien sûr, mieux vaut occulter Rork, Capricorne et autre Cromwell Stone, parce que ça n'a rien à voir.
Amateurs de scénarios à tiroirs et de situations tordus, achetez vous cet album ! Les personnages sont forts drôles, les dessins sont très amusants, et l'histoire terriblement dense! Surtout, ne perdez pas le fil, car ça va vite! très vite ! et le burlesque n'attend pas ! Bref une histoire ou tout est caricature, certes, mais c'est très plaisant, et ça s'adresse à tous. Un petit bijou.
Quel ennui. Je sais que je passe à côté de quelque chose, tout mon entourage vénère Blutch, et moi, rien... Je n'ai pas du comprendre qu'il n'y avait rien à comprendre, je ne sais pas. Les aventures de 2 nanas dephasées dans un monde absurdo-délirant, le tout sans une once d'humour ni de cohérence... Oeuvre d'art ? Recherche de style narratif ? Oui mais voilà. Mon cerveau ne démarre pas avec Blutch. Son dessin me laisse complètement de marbre, même si je reconnais quelques uns de ses mérites. Des fois, il m'arrache un sourire dans ses parutions de Fluide Glacial, mais là, rien, nib, nada. Je ne pourrais même pas recommander cette BD à quelqu'un à qui ça pourrait éventuellement plaire. Une BD qui doit s'adresser à une intelligentsia que je respecte, mais qui m'a autant ennuyé que la lecture d'un cahier vierge.
Est-on totalement objectif à la lecture de ce tome 2 après avoir adoré le tome 1 ? Je ne sais pas. J'ai eu un tel plaisir à dévorer cette BD, c'est à peine si je peux expliquer pourquoi. On a quand même un changement radical dans l'histoire. Il ne s'agit plus d'une situation (Un chat qui parle et qui se pose des questions théologiques et existentielles avec humour), dans cette histoire, beaucoup d'autres personnages apparaissent et le chat s'efface un peu plus. Parce qu'au fond, ce n'est pas réellement son histoire qu'on raconte. Le dessin est encore déroutant et les dialogues ou monologues succulents comme des gateaux de miel. Et le mystère du nom de Sfar est-il dévoilé ou un peu plus entouré de mystères? Une seule certitude : tous ceux qui voudront attendre Sfar au tournant devront attendre longtemps. On croit toujours deviner de quoi il va parler, et à chaque fois, il est bien plus loin qu'on ne le pensait.
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