Les 23 critiques de Rodolf sur Bd Paradisio...

Quel dommage qu’il ait fallu 5 tomes de 56 pages pour boucler El Nino. Les 3 premiers albums m’avaient emballé mais les deux derniers m’ont presque ennuyés. C’est long et les rebondissements se font trop nombreux. La crédibilité du récit, campé dans un univers hyper-réaliste, s’en trouve ébranlé. Dommage vraiment …
D’habitude, je ne suis pas de ceux qui prennent une série en référence pour considérer les albums postérieurs écrits par le même auteur mais avec Makyo je suis de plus en plus à regretter l’époque où il scénarisait le premier cycle de « Ballade au bout du monde ». « Lumière Froide » est une série qui commença fort avec un premier tome dense et maîtrisé : une intrigue classique mais bien posé grâce à des personnages intéressants et une ambiance assez mystérieuse. S’ensuivent deux albums bien plus faibles dérivant vers du fantastique de série B. Ici, comme pour la série « Elsa », après un bon premier tome, la suite s’avère médiocre. L’histoire se traîne et Makyo semble ne pas avoir été très inspiré pour continuer et terminer la série. Tout aurait pu être dit en deux albums et on n’aurait pas été déçu, alors que là on ressort avec un sentiment pour le moins mitigé.
Ombres est une série qui cumule de nombreuses qualités. La première est évidemment d’avoir un Dufaux au sommet de son art pour mener une intrigue complexe. Ensuite, l’idée de construire une série en 4 parties de 2 épisodes permet de varier les histoires tout en formant un tout très cohérent. L’histoire en elle-même, est un mélange subtil de légendes ambulant entre réalité et fantastique, le tout encré dans une ambiance sombre et brumeuse où le dessin de Rollin s’avère très efficace. Comme à son habitude Dufaux se plaît à construire une saga où s’entremêlent le bien et le mal, le présent et le passé, le hasard et le destin,… Bref, du bonheur pur pour ceux qui aiment les histoires avec plusieurs clés de lecture… Par contre, pour ceux qui aiment que tout soit expliqué et décortiqué, il paraîtrait plus sage de lire autre chose….
On aime ou on n'aime pas Régis Loisel mais une chose est sûre le bonhomme ne laisse pas indifférent. Plus encore que ces autres séries, celle de Peter Pan aura fait beaucoup parler d’elle. Certains criant au génie quand d’autres parlent d’usurpateur démystifiant le mythe de Peter Pan. Autant le dire tout de suite, je suis de ceux qui ont adoré la série. Oeuvre complexe sombre, drôle, attachante mais surtout déstabilisante. Oui, Loisel se joue du mythe de Peter Pan mais invite le lecteur à réfléchir, à remettre en cause certaines idées notamment sur la jeunesse et sur le terrible pouvoir de l’oubli. Cette BD possède plusieurs grilles de lecture qu’elle est susceptible d’intéresser un large public. Malgré toutes ces louanges, il m’a fallu un peu de temps pour digérer le dernier tome « Destins». Dans un premier temps, j’ai été assez déçu, ce dernier volet laisse beaucoup de questions en suspens et certaines, notamment sur la paternité de Crochet, sont balayées en une ou deux pages. Cela m’a donc mené à une certaine frustration et puis je me suis dit que finalement, et on l’oublie trop souvent, un auteur reste seule maître de son oeuvre et il a le droit d’en faire ce qu’il veut tant que c’est fait également dans le respect du lecteur. Je pense qu’ici Loisel a voulu laisser libre cours à notre imaginaire pour nous laisser interpréter la fin de l’histoire. J’ai été sensible à ce que certains ont écrit en disant que Loisel avait conduit son Peter Pan là où commence celui de Disney. Je me suis réconcilié définitivement avec cette BD et je mets le maximum pour l’ensemble de cette oeuvre dont le final m’a certes un peu déçu mais que je finirai peut être par comprendre avec le temps..
Chute de vélo par Rodolf
Un album bien dans la ligne éditrice de la collection « Air Libre ». L’histoire d’une famille ordinaire se retrouvant le temps des vacances dans la vieille maison familiale mais, comme toute famille qui se respecte, elle possède son lot de malheurs, de secrets, de difficultés et de joies. La « Chute de vélo » est un bon album indiscutablement pourtant je reste dubitatif sur certains points. L’auteur a, à mon sens, trop recherché l’émotion et au bout du compte, il n’est pas toujours parvenu à la transmettre. L’idée de parcourir plus particulièrement les petites histoires de chacun des personnages me plaît beaucoup, surtout qu’il y a pas mal de bonnes idées dans l’album, mais on ne comprend pas toujours pourquoi Davodeau insiste d’avantage sur un protagoniste plutôt que sur l’autre et pourquoi certains passages sont survolés voir inachevés. J’ai trouvé ainsi qu’il se dégageait dans l’ensemble une certaine naïveté même s’il faut ajouter que l’album est bien construit et agréable à lire.
Le nouveau "Sillage" est arrivé. Qui l'ignorait encore ? Les éditions Delcourt ont à nouveau frappé fort pour la promo de l'album. Toute ma ville est tapissée de la couverture de « Nature Humaine ». Ce 8ème opus de la série marque la première rencontre, très attendue, de Navîs avec ses congénères de la race humaine. Globalement, on a droit à un « Sillage » très classique dans son schéma et sa construction. Navîs part pour une nouvelle planète où s’y trouve une race particulière, des humains, face à une situation singulière dans laquelle Navîs intervient. S’ensuit le lot d’actions, le dénouement et le retour sur Sillage. Au final, je trouve qu’on ne retire pas grand-chose de cet album. Pourtant le début est très bon, Navis demeure muette depuis la mort du magister, son entourage (et le lecteur) pense que son départ vers la planète humaine risque d’être irréversible. Le scénario et les dessins sont impeccables en ce début pour rendrent l’émotion et les bouleversements autour de la belle Navîs. Mais, comme dit précédemment, la suite est classique et on reste un peu sur sa faim au terme de l’album, on était en droit d’attendre quelque chose de plus et de différent.
Ouf, me voici rassuré, pourtant j’ai eu grande crainte en achetant cet album qu’il poursuive la mauvaise série des derniers tomes. Tout n’est pas parfait loin de là, il y aura sans doutes beaucoup de critiques mais personnellement je n’avais plus éprouvé pareil plaisir en lisant XII depuis «les trois montres d’argent» ou encore «le jugement», et là est bien l’essentiel pour un moment de lecture. Certes, une fois de plus, il s’agit d’un album de transition. Van Hamme et la presse l’avaient annoncé, je savais donc à quoi m’attendre. Puis j’ai trouvé qu’il se passait quand même pas mal de choses, ça bouge pas mal à la Maison Blanche. J’ai bien aimé les passages à Washington et la rivalité entre Giordino et le Général Wittaker. C’est pour moi une belle réussite du tome. Par contre, gros point négatif et qui m’empêche de mettre une note plus haute à cet album, la fin, qui se clôture par la découverte du fameux trésor, est expédiée et niaise à mourir. D’ailleurs, toute cette quête du trésor de Maximilien était assez mal engagée depuis le début et le scénariste n’a pas réussi à la rendre convaincante. Mais enfin, je suis tout de même rassuré, ce 17ème tome n’est pas mauvais et même bon à certains moments, il relève le niveau des précédents et puis Van Hamme a réussi à placer tous les personnages en ordre de bataille pour l’ultime acte de la saga XIII.
J’ai un immense problème avec Jacques Tardi. Je suis un fan inconditionnel de ses oeuvres. Tous les projets qu’il entreprend sont des réussites et certains albums frôlent le génie. Alors comment critiquer de manière objective cette nouvelle sortie ? Qui plus est, il s’agit d’une adaptation d’un roman de Manchette et l’immense talent de Tardi est sans doutes de réussir à la perfection ce genre d’exercice (Jeux pour mourir, Le cri du peuple, Nestor Burma,…) J’ai donc acheté et lu ce « Petit bleu de la côte ouest », et de manière sincère et objective, je peux vous affirmer que cet album est excellent. C’est du pur polar, prenant, sombre, drôle et intelligent. Cet album est plus aboutit encore que « Griffu », l’autre collaboration Tardi-Manchette. Les personnages ont plus d’épaisseurs, plus entiers et plus complexes. Cette cavale de 88 pages est magnifiquement orchestrée du début à la fin grâce à une narration d’une fluidité impeccable. C’est très agréable et facile à lire. En un mot, Merci Monsieur Tardi pour ce bijou.
Nul. Le mot est lâché, dur diront certains (quoique j’en doute) mais mérité tant cet album est mauvais. Une fois de plus, les auteurs ne se sont pas foulés pour créer ce 49ème épisode de la série. Cauvin, à court d’idées, a repris les scénarios des anciens albums, « Baby blue » en tête, pour confectionner celui-ci. Dans les premières pages, on s’ennuie beaucoup et ce n’est que dans les 5 dernières qu’à lieu ce mariage à Fort Bow, qu’on voit venir à des milliers de kilomètres et dont le récit est complètement bâclé. Toute cela manque cruellement d’imagination une fois de plus. Les personnages et l’univers des Tuniques Bleues sont à la base tellement sympas et truculents qu’on ne comprend pas que depuis une dizaine d’album les mauvais épisodes s’enchaînent. Les lecteurs de la première heure dont je fais partie commencent à en avoir marre de voir partir leurs précieux euros dans des BD aussi décevantes et quelque chose me dit que je vais encore me faire avoir pour le 50ème album.
Un album bien dans la lignée de la série. Comme le disait la critique précédente, tout y est action, mystères, énigmes, révélations, suspens, etc. Pas de mauvaises surprises donc (sauf peut être, le retour de Reese que j’ai trouvé trop facile) mais pas de bonnes non plus. Bien sûr, l’histoire avance mais au compte goutte. Le titre de l’album « révélation » ainsi que certains effets d’annonce des éditions Delcourt avaient laissé présager que ce neuvième épisode serait « la Bombe » ou à tout le moins le grand tournant de la série, pour le coup c’est raté et même celle sur la personnalité du fameux Sandor Weltman est un peu mince. Ce deuxième cycle est exactement construit de la même manière que le premier, un peu trop même. J’espérais que cette seconde partie aille plus loin, fort du succès mérité de la première. Est-ce un petit manque d’audace ou simplement la volonté de rester fidèle à ce qui a été mis en place et celle de ne pas décevoir le public ? Eternel dilemme, sans doute pour les auteurs que celui d’innover tout en restant fidèle aux qualités et à l’univers d’une série. Ne boudons quand même pas notre plaisir, cet album est au même niveau que les autres. Si les épisodes précédents vous ont plu, vous ne serez pas déçus.
Etonnamment, la sortie de cet album semble être passée quelque peu inaperçue alors qu’on attendait la suite depuis un certain temps. Le résultat est un travail bien fait. Encore une fois Jean-David Morvan a réussi le défi, si difficile, de satisfaire les fans de la série. Alors que les premiers épisodes avaient été menés sur un train d’enfer, le rythme, de ce troisième volume, a quelque peu baissé. La qualité du récit n’en pâtit nullement. On en apprend plus sur le passé de certains personnages, l’histoire se concentre davantage sur les relations de cette surprenante famille qui se (re)trouve et qui veut vivre ensemble malgré le terrible destin qui a marqué tous les membres. La relation entre les parents de Zorn et Dirna est une réussite de l’album. Celui-ci apparaît néanmoins comme un album de transition. La rencontre entre la famille recomposée et la Meute semble bientôt inéluctable. L’ombre du Roi et de son héritier plane sur la famille. L’attente va être longue pour savoir à quoi cette rencontre va aboutir, mais notre confiance est entre de bonnes mains. Morvan a suffisamment de qualités pour assurer la suite.
Le premier tome m’avait beaucoup plu, d’abord par un dessin et un découpage très réussis, certaines planches étaient à couper le souffle. Au niveau du scénario, l’ambiance générale et le mystère qui entouraient l’aventure de Jack Stanton avaient été subtilement et intelligemment mis en place. Mais le deuxième épisode m’a déçu. La trame n’avance pas, on n’apprend vraiment pas grand-chose. Les rares dialogues sont pauvres. Pire, l’histoire semble basculer dans les clichés classiques de la S-F : monde chaotique, race humaine exterminé mais dont il reste quelques irréductible et un anti-héros qui doit porter les espérances de l’humanité. Mais il demeure pas mal de point positif, notamment le dessin qui reste la force de cette série. Ensuite, un scénario qui ouvre la porte à de nombreuses idées et de possibilités d’enrichir le contenu. C’est pourquoi, j’espère que la suite rattrapera la petite déception de cet « Infernum In Terra ».
Je trouve la série "INRI" excellente. Elle poursuit, complète et enrichit magistralement la série mère du Triangle Secret. Ce qui n’a pas toujours été le cas dans l’histoire de la BD. C’est un véritable régal pour les amateurs du genre. Les dessins se sont grandement améliorés et le scénario reste fort et dense, il se passe beaucoup de choses dans ces premiers tomes (un des facteurs est d’être passé à des albums de 56 pages). Et le tout demeure diablement crédible. Vivement la suite.
Pas terrible du tout, une parodie poussée à l’extrême. Blagues vachement répétitives et parfois lourdingues. Ça manque terriblement de finesse et de subtilité. L’univers de Jacobs méritait un meilleur sort. Pourtant, l’album partait d’une bonne idée et d’un bon début de scénario mais on déchante rapidement.
Pour tous ceux qui aiment Dufaux, cette série de Samba Bugatti est à acquérir, si ce n'est déjà fait. La collaboration avec Griffo fait encore une fois merveille dans un tout autre style que le magnifique "Monsieur Noir". Il s'agit cette fois-ci d'un monde futuriste et chaotique où humains et machines se mêlent et tentent de survivre. Bref, un excellent cru de l'un des grands scénaristes du neuvième art.
Suite très surprenante mais ô combien réussie du « petit Miracle ». Il s’avère que Denis n’est plus l’attendrissant enfant qu’il avait été mais bien un être sadique, machiavélique, poussé par une profonde volonté de vengeance envers ceux qui sont moqués de lui, des assassins de son père et plus généralement de tous les hommes. Les évènements révolutionnaires vont lui permettre d’assouvir ses désirs. Et même un génie comme Talleyrand semble bien désarmé et incapable de déjouer les funestes desseins de son protégé Scénario déroutant (dans le bon sens du terme), J’ai personnellement beaucoup aimé ce changement de ton. Toutefois et c’est pour moi la grande réussite de cet album, on ne passe pas du blanc au noir, du bon au mauvais, mais c’est par un processus, petit à petit et par les questionnements des personnages que ces derniers évoluent et se complexifient. La dernière planche est ; à ce titre, une merveille. Le dessin de Griffo reste fidèle à ses (bonnes) habitudes. Mangin demeure toujours aussi à l’aise pour écrire une « petite » histoire dans la Grande. Seul bémol, selon moi, il y a un peu trop de passage du style « un an après », « 3 ans plus tard »,.. Mais qu’on se le dise, ce « Petit Miracle » est une des meilleures entrée de ce début d’année.
Contrairement aux autres avis, moi j'ai plutôt été déçu de ce quatrième tome. Alors qu'au terme du troisième (et excellent) album, on s'attendait à une suite explosive, on reste fort sur sa faim. On apprend pas grand-chose de nouveau, les soit-disantes révélations était déjà bien sous entendues voir carrément explicites dans les épisodes précédents. J’ai l’impression que cet album ne sert que de transition pour le 5ème et qu’il jette les quelques derniers détails pour clôturer le cycle. Toutefois la lecture reste plaisante mais je pense que cet album est superflu et que l’auteur aurait pu conclure le cycle en 4 albums.
Garulfo est une série culte. Basée sur une idée géniale et originale de cette grenouille qui veut devenir homme parce qu’elle les admire depuis sa mare. La maîtrise du scénario d’Ayroles est fantastique, il parvient à créer un conte de fée avec tout ce qu’il convient au style : aventures, magie, bons et méchants, sorcières, ogres…. Mais, en grand scénariste Ayroles s’amuse aussi à jouer avec les règles du genre. Un prince charmant pas si charmant que ça, une sorcière moralisatrice, une servante aimant taquiner la bouteille,…. L’humour est omniprésent et, ô magie, en parfaite harmonie avec l’histoire. Le scénario n’en souffre jamais. Ainsi, on se régale des dialogues entre les personnages plus truculents les uns des autres. Le dessin vif et coloré correspond bien aux aventures de nos héros. En prime, cette BD ne manque pas de passage sensible et émouvant. Bref, C’est fin, malin et intelligent. Une autre grande réussite de la série est d’avoir un cycle 1 et 2 de niveau équivalent. Un conseil… Ruez-vous sur la série « De cape et de crocs », autre génialissime série d’Ayroles.
Je suis tout à fait d'accord avec la critique précédente. Le Tome 1 de la série était un petit bijou. Très belle histoire, originale avec des personnages sensibles et attachants. Malheureusement, les deux tomes suivants nous enmènent dans la médiocrité et dans le scénario de série B. J'ai vraiment été déçu tant j'avais adoré le premier opus. Quel dommage.
Voilà une série vraiment très sympa. Un bon scénario mais surtout beaucoup d'humour et d'imagination. A chaque page sa petite idée pour décrire ce (fond du) monde et les différents personnages qui en font partie. On s'en régale.
20 suivants
 
Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio