Les 185 critiques de Quentin sur Bd Paradisio...

Quelle bonne idée que de dessiner l'histoire de René Caillé, un des plus grands explorateurs Francais, qui a versé sang et larmes pour être le premier Européen à entrer dans la fameuse cité de Tombouctou. On suit les traces d'un homme hors du commun, le premier à avoir compris que se couler dans les structures sociales locales et se convertir à l'Islam ouvriraient plus de portes dans le Sahel que l'usage brutal de la force. Parti de rien, tout seul, avec un capital ridicule, René Caillé réussit là où les expéditions ayant infiniment plus de moyens humains et matériels ont toutes échouées avant lui. Mais cette réussite se fait au prix d'un lourd tribut en terme de santé et en termes sociaux - sa conversion à l'Islam, faite pour la grandeur de la France, l'amèneront à être vu comme un traître aux yeux de tous. Les dessins et les couleurs directes sont véritablement superbes et rendent admirablement bien les ambiances, les paysages d'Afrique et les communautés rencontrées - c'est assez rare pour être souligné! L'album ne fait pas l'impasse sur les questions existentielles qui ne manquent pas de hanter ce personnage vivant dans une extrême solitude, à la merci des relations qu'il entretient avec ses compagnons de voyage. Mais c'est ici que l'album pêche en flanquant René Caillé d'un très improbable guide African, Arafanba, qui n'a pas grand chose d'Africain à part son nom et la couleur de sa peau, et qui chaperonne l'explorateur tout en philosophant avec lui pour lui donner une mauvaise conscience typique de l'anti-colonialisme mou. Il me semble que cet ajout inutile et fort peu crédible déprécie la force et la singularité de l'exploit, empêchant de se rapprocher de René Caillé et de mieux le comprendre (l'histoire est beaucoup plus imaginée que fidèle à ce qu'à écrit Caillé ou qu'à ce qui a été écrit à son sujet). Malgré cela, cet album reste néanmoins des plus réussi, sort des sentiers battus, et mérite à coup sûr la lecture.
Corps à corps par Quentin
La lecture de la critique d'Okilebo m'a donné envie de relire hier "Corps à corps", que j'avais lu et bien aimé à sa sortie mais dont je ne gardais qu'un très vague souvenir au sujet de la chirurgie esthétique, de l'angoisse de la vieillesse et de la mort, et des rapports avec les parents. Je suis toujours partagé vis-à-vis d'une BD dont j'ai quasi tout oublié. Je suis à la fois heureux de pouvoir la redécouvrir et la déguster comme au premier jour, mais je me demande en même temps si cela veut dire que l'album n'est pas mémorable. En fait, je crois que c'est une caractéristique commune des BD traitant des sujets de société: on a un entrecroisement de différents personnages ayant chacun des valeurs et des problèmes différents - et c'est ca dont il faut se souvenir, au lieu du scénario qui n'est là que pour servir la réflection. Un réflection qui, dans le cas présent, est efficace et intéressante. L'album décrit une partie de notre société du début du 3e millénaire, dans laquelle on reconnaîtra tous des gens de notre entourage (à défaut de s'y reconnaître soi-même). C'est bien vu.
Le dernier livre de David B. part sur les traces de deux personnages historiques: Harun Al Rashid, Caliphe de Bagdad au 8e siècle, et Jan Zizka, un des leaders de l'hérésie Taborite à Prague au 14e siècle. Chaque récit débute par la mise en scène du contexte historique pour dévier lentement vers le conte, un genre dans lequel David B. n'a pas son pareil. Le résultat est fantastique. On est transporté par l'histoire. La folie des hommes et leur magie devient rationnelle, suivant la logique du conte. Le symbolisme affleurant dans chaque planche et dans les dialogues n'est jamais gratuit et est utilisé à bon escient pour construire la morale de l'histoire. Les dessins sont toujours extraordinaires, d'une finesse et d'une richesse qu'on ne se lasse pas de détailler et qui possèdent la puissance hypnotique des enluminures des temps jadis. Ils ne sont plus simplement en noir et blanc, mais incorporent différentes tonalités brunes qui sont du plus bel effet. Encore quelques livres de qualité similaire et David B. pourrait rejoindre sans complexe les incontournables Perrault, Grimm et Andersen - quoique ses contes soient moins intemporels puisque basés sur des personnages historiques, et plus "adultes" avec un symbolisme sexuel explicite mais jamais érotique et toujours à propos. On en redemande !
"Trois éclats blancs" racontait le développement d'amitiés et de relations amoureuses autour de la construction d'un phare. "Une après-midi d'été" reprend les mêmes personnages et montre comment la guerre 14-18 a détruit tout ce qui avait été patiemment édifié. Malgré que ces albums racontent des histoires symétriques et inverses, ils sont tous deux d'excellente qualité et sont à recommander sans réserve.
Très bons dialogues, scénario qui se tient, situations intéressantes (une ènième vierge parmi les rares héroïnes de BD... mais pour une fois la virginité joue un rôle original et truculent puisque qu'elle est au centre d'un lieu de débauche). C'est sérieux et drôle à la fois; le dessin est très efficace et sert bien le récit. Voilà un album qui semble surfer sur la vague Sfarienne, sans la copier. Une très bonne surprise qui devrait plaire à un large public et rencontrer un succès mérité.
A la fois si proches et si éloignés... On ne connait pas assez les sourds, leurs vies, leurs problèmes. "Paroles de sourds" lève un coin du voile en nous transmettant les témoignages de différentes personnes au contact du monde du silence (sourds, enfants de sourds, interprètes), grâce à une belle brochette d'auteurs (Davodeau, Larcenet, etc. - on y apprend même que Christin est malentendant!) C'est parfois drôle, souvent dramatique, toujours intéressant, et quelques fois carrément bouleversant. Preuve, si l'on en manquait encore, que la BD peut toucher le coeur avec peu de choses. En ces temps de surproduction envahissant les étals d'albums insignifiant qui finiront rapidement au pilon, on en vient à regretter qu'il n'y ait pas plus de BD de ce genre nous faisant découvrir notre société dans toute sa diversité et dans toute sa richesse.
Dans la prison par Quentin
A quoi ressemble l'univers carcéral ? Outre les excellents volumes collectifs chez Delcourt (paroles de parloirs, paroles de taulards, paroles de taule), qui présentent de courtes histoires basées sur le vécu de la prisonniers, il faut absolument lire "Dans la prison" de Hanawa. La prison y est décrite avec une foule de détail (sur les repas, les vêtements, les sanitaires, les lectures, la discipline, les conversations, etc.) qui donne le vertige. Cette attention quasi obsessionnelle pour les détails les plus infimes peut sans doute devenir ennuyante pour le lecteur, mais est en même temps fascinante car elle en dit long sur la manière dont le temps s'écoule pour les prisonniers, ainsi que sur l'exiguïté de l'existence (qui n'a rien à envier à celle de leurs cellules). La prison telle qu'elle y est décrite est à la fois moins dure (bons repas et sécurité), et plus débilitante que ce que je m'imaginais.
Manu (Love Song) par Quentin
Dans la même veine que "Les filles" (une série de Christopher que je lis avec plaisir), on a ici en quelque sorte "Les garcons": 4 hommes abordant la quarantaine, chacuns plus ou moins casés mais entretenant des visions très différentes de la relation de couple. Ils constituent un groupe musical se réunissant chaque semaine pour jouer et discuter meufs (ou thons, c'est selon), mariage et adultère. Comme toujours avec Christopher, les dialogues sont soignés et ca reste très spirituel et très bavard. La grande originalité de l'album est sa division en 10 chapitres au titres de chansons rock (Yesterday, St Pepper..., etc.), ainsi que la référence compulsive au rock des sixties. Mais cette originalité est à double tranchant et ce révèle être un défaut irritant les lecteurs qui, comme moi, ne connaissent pas bien toute l'histoire et les arcanes du rock et sont complètement largués par le déballage de noms et de titres qui ne disent pas grand chose et finissent par plomber le récit. Surtout que les petites histoires ne correspondent pas toujours aux titres des chansons qu'elles sont censées illustrer. J'aurais préféré que Christopher m'épargne son étalage sur le rock et développe le sujet de cet album (la solitude dans l'adultère) dans sa série sur "Les filles".
Un ingénieur débarque de Paris au début du 20e siècle pour construire un phare sur un îlot perdu de Bretagne attaqué par les vagues et les vents. Il va devoir apprivoiser les gens avec qui il va vivre et travailler, se battre contre les éléments naturels et contre l'administration, prendre son mal en patience et user de divers moyens pour arriver à ses fins - un projet fou. Malgré une narration et un dessin un peu hésitants et un choix de couleurs pas toujours des plus heureux, cela donne au final une très belle histoire, dure mais attachante et chaleureuse. Un de ces albums qui marquent et qui laissent un souvenir indélébile après la lecture.
La collection "grand angle" (Bamboo) annonce qu’elle veut faire "la BD comme au cinéma". Ce premier tome se présente effectivement comme un thriller d’Hollywood et campe des personnages bien typés: les femmes sont toutes de jeunes poupées aux fesses fermes et à la poitrine généreuse, avec pour seule ambition de partir à la ville avec le premier venu qui le leur proposera. Les hommes sont soit de beaux gosses mais des losers (une joueur de poker en manque de veine et un garagiste un peu trop naïf), soit des gros vieux salauds de la pire espèce (laissez libre cours à votre imagination, vous serez probablement en deca de la vérité). Si cet album était olfactif, il dégagerait une odeur de mauvaises cigarettes, de bière tiède, de rots, de poussière, de fumier et de sang. Tous les principaux protagonistes de l’album cherchent à se barrer de "Hope", un trou perdu dans le Midwest, et de fuir leurs existences minables en faisant confiance à la bonne personne ou en essayant de faire fortune rapidement sur le dos des autres par diverses arnaques tellement foireuses qu’elles se présentent très mal et que le deuxième tome devrait méchamment chauffer, avec force de rebondissements à la clé. Ca promet ... et ca risque même d'en faire "un peu trop" (à confirmer au prochain numéro).
Angela par Quentin
J'avais beaucoup aimé "Adios Palomita" qui renouvellait le genre du Western. Je n'en attendais pas moins d"Angela" et je me régalais à l'avance sauf que là, Pecqueur nous sert un western des plus classiques (dans le sens ennuyant du terme), complètement insipide, sans aucune surprise, se limitant à quelques courses poursuites et fusillades avec un peu de psychologie à 2 balles pour des personnages fades. Grosse déception.
Trois artistes se retrouvent à Paris pour recevoir un prix. Tous trois ont gagné le succès et la reconnaissance artisitique à cause des blessures de leur ego et de leurs complexes vis-à-vis des autres - le pianiste dans son rapport au père, l'écrivain dans son rapport aux femmes et à son passé, le peintre dans son rapport à soi et à la société. Une journaliste enquêtant sur le prix dénouera leurs complexes et deviendra leur muse, leur donnant à chacun ce qui leur manque pour vivre en équilibre. La récit est peu conventionnel: les différents protagonistes se croisent et se recroisent dans un ballet incessant constamment entrecoupé de réflections de passants et de figurants sur les évenements politiques des différentes époques (ce qui est assez déconcertant, mais également parfaitement orchestré et donnant un ton spécial à la BD). Un drame psychologique intelligent, bien dessiné, très réussi, et fort agréable à lire.
Etre vieux... Meubler le temps entre les visite des petits enfants. Ne pas gaspiller ses économies pour leur laisser quelque chose en héritage. Aller à la pêche avec les amis (ceux qui ne sont pas encore morts). Faire causette avec les habitués du bistrot du coin. Ressasser les souvenirs et dialoguer avec les personnes disparues. Mais tout cela est aussi une question de choix. Le jour où Emile perd son ami Edmond, après en avoir apris de belles à son sujet, il décide de briser sa solitude et de refaire sa vie. Tout simplement, comme un homme - vieux ou jeune, quelle importance ? Une histoire attachante, racontée comme il faut, avec d'excellents dialogues, qui nous donne une bonne leçon de vie.
J'aime ces albums qui nous font découvrir des hommes du passé avec leurs ambitions, leurs joies, leurs échecs, bref leur humanité, et qui les font devenir nos voisins, nos contemporains, au delà des frontières temporelles. Lax est un maître du genre, et il nous réserve une fois de plus une excellente surprise en remettant en selle Amédée Fario, un petit gars des montagnes qui se tuait à la tâche et économisait chaque sous pour se payer un vélo et participer aux premiers tour de France - avec brio. Une superbe histoire, contenant tous les ingrédients qu'il faut pour faire une épopée mythique, tragiquement interrompue par la première guerre mondiale. Un album qui n'est pas très drôle, mais qui sonne juste, qui parle au coeur, et qui met en scène toute une palette de sentiments très forts. Respects !
Dans un pays relativement bizarre où les paysages font penser aux USA/Canada mais dont les villages de montagne semblent directement sortis d'Italie, où un plein d'essence coûte 300 dollars et où on roule à gauche, des hommes disparaissent sans laisser de trace. Est-ce à cause des loups ? Où à cause des hommes d'une secte vivant dans une ancienne scierie ? Qui sont ces hommes aux yeux de loups? Que se passe-t-il lors de la pleine lune ? Et qui est ce beau blond si sûr de lui, celui que tout le monde appelle "l'étranger" et qui débarque juste au moment où ca commence à chauffer ? Qui sont les types qui le recherchent ? Hormis les bizarreries des paysages et des personnages (y compris des dialogues de western qui conviennent mal à des personnages roulant en BMW), cet album commence plutôt bien. Il réussit à bien camper les personnages et à créer assez de questions et de suspense pour donner envie d'acheter la suite.
"Quitter Saïgon" met en images le témoignage de trois réfugiés ayant quitté le Vietnam communiste pour faire leur vie en France. Les dessins sont très beaux, alternant couleurs chatoyantes quand le récit se passe en France, et tons gris quand il se déroule au Vietnam. La qualité du récit est malheureusement fonction de la qualité des trois témoignages qui sont très inégaux. Le premier est une discussion de cuisine relativement quelconque, mais comme il s'agit du père du dessinateur, passons. Le second est celui qui m'a le plus intéressé - il traite de la transition entre l'administration Américaine et communiste, ainsi que de la vie dans les camps de rééducation. Le dernier commence avec l'occupation Japonaise et s'épanche longuement sur le voyage en bateau entre le Vietnam et la France - il reste trop anecdotique pour être vraiment intéressant. Si on compare cet album avec d'autres du même genre (mais plus réussis), comme "la guerre d'Alan" par exemple, on comprend qu'un bon témoignage n'est pas quelque chose qu'on enregistre en quelques heures lors d'un seul rendez-vous mais plutôt quelque chose qui nécessite un travail de fond et de longue haleine - ce qui fait défaut dans le cas présent. Bref, un essai inabouti mais prometteur pour peu que l'auteur se donne plus de temps pour cerner le passé de ses prochains personnages.
Je n'aurais sans doute pas acheté cette BD si je n'étais pas régulier sur ce forum. Mais un album de deux jeunes auteurs inconnus qui recoit 12 avis différents sur BDP, ca arrive rarement. Après de longues démarches pour le trouver en librairie, j'ai enfin mis la main dessus. Mon avis ? Un livre qui cumule les défauts des premiers albums. Dessins mal assurés (problème de perspective, de proportions, de "mouvements figés", de casting quelque peu ratés). Les couleurs sont heureusement très réussies la plupart du temps et sauvent les défauts du dessins en 3D, mais pas partout. Le scénario prend beaucoup de temps pour planter le décor et présenter des personnages dont le burlesque s'accorde mal avec le sentiment d'étrangeté qu'il essaye de faire passer. Ca lance beaucoup de pistes et part un peu dans tous les sens, avec comme résultat qu'on ne sait pas bien quoi attendre de la suite. Malgré tout, il y a un petit quelque chose d'indéfinissable qui fait que cette BD n'est pas comme les autres, qu'elle laissera des traces, et qu'on entendra reparler des auteurs.
Little Star par Quentin
"Etre père, c'est comment" ? Répondre "bien", c'est facile, mais ca ne dit pas grand-chose. Cet album apporte des éléments de réponses plus approfondis. Le personnage central, un dessinateur, essaye de concilier ambitions professionnelles et le temps à consacrer à sa petite fille et à sa femme. On suit un couple ordinaire dans ses problèmes quotidiens (achat d'une maison, gestion du temps) et dans sa discussion des sacrifices à faire pour le bien-être de leur petite fille de trois ans. Tout cela pousse le père à se lancer dans de grandes réflexions sur l'univers, sur l'infiniment grand et petit, sur la rotation des planètes et la gravité, qui font plus ou moins echo aux bouleversements introduits par la paternité. L'idée est bien trouvée mais n'est malheureusement pas poussée très loin et est même contreproductive par moment (longues descriptions physiques apparaissant un peu hors sujet). Au final, un livre original, intéressant, qui sort des sentiers battus, et qui devrait donner matère à réfléchir à tous les futurs pères.
J'avais décidé de ne pas acheter "le sommet des Dieux". Les deux livres de Frison-Roche lus dans ma jeunesse ne m'avaient pas laissé un souvenir impérissable et je me disais que je ne pourrais jamais lire 1500 pages de manga traitant d'alpinisme et de montagne sans m'ennuyer. Pourtant, quand ma mère m'a fait la surprise de m'offrir les 5 volumes d'un coup, j'ai bien été obligé de les lire. Bien m'en pris car j'ai été complètement enthousiasmé par le premier tome et j'ai dévoré les suivants sur la lancée, ne m'arrêtant qu'avec difficulté pour vaquer à d'autres obligations, impatient de me replonger dans la suite. Ca faisait longtemps que je n'avais plus été aussi captivé par une BD. L'histoire concerne les hommes bien plus que de la montagne. On suit un photographe qui enquête sur l'histoire d'un appareil photo ayant peut-être appartenu aux premiers hommes ayant gravi l'Everest. Il en vient à rencontrer des gens extraordinaires (et d'autres qui le sont beaucoup moins) qui bouleverseront sa vie. Des hommes animés d'une force et d'une volonté incroyables, héroiques, qui vont au bout de leurs forces pour trouver un sens à leur vie et tenir les promesses faites à soi et aux autres. Les scènes de montagne sont formidables, tellement prenantes et palpitantes qu'on en vient à frissonner et à avoir le rythme cardiaque qui s'accélère. La série est également une sorte de roman historique racontant l'épopée de l'alpinisme, ainsi qu'un thriller teinté d'un zeste de romance. Une série exceptionnelle, que je recommande chaudement (merci maman!)
La liberté de pensée et d'expression d'Alim le tanneur et de sa fille les oblige à fuir une société de fondamentalistes religieux entièrement dévoués au culte de Jesameth (acronyme de Jésus et de Mohammeth?). Mais ils ont entre leurs mains des reliques qui semblent avoir appartenu à Jesameth et qui pourraient remettre en questions les dogmes religieux existant, chose que les prêtres ne sont pas prêts de tolérer. Une série où on peut lire en filigranne une réflection sur les religion du livre, mais qui est pourtant racontée de manière légère, fraiche, drôle, sympathique. Dessins craquants (faisant penser à Plessix), scénario intéressant, personnages attachants, narration bien maîtrisée, cette série a toutes les qualités pour devenir culte.
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