Les 11 critiques de Nem sur Bd Paradisio...

Ce dernier tome de Thorgal est véritablement le plus mauvais. C'est d'autant plus triste que c'est également la fin de toute une époque, de tout un cycle. Terminer en apothéose aurait pu permettre à Van Hamme de partir par la grande porte... et bien non. Dans cet album, tout est raté. Que ce soit le dessin plastique et peu reconnaissable de Rosinski, les dialogues miteux et clichés, le scénario très déjà-vu, et encore beaucoup d'autres choses qui n'ont eu de cesse de m'énerver à la lecture. J'ai découvert Thorgal, en même temps qu'un bon nombre de séries du même genre, étant ados. En grandissant, j'ai fini par complètement délaisser ce genre de série pour des BD bien plus ambitieuses et beaucoup moins commerciales. Néanmoins Thorgal a toujours fait exception puisque j'ai continué cette saga malgré tout... jusqu'à aujourd'hui.
J’ai adoré la dernière BD de Joan Sfar. Ses personnages n’ont jamais été aussi touchants, son dessin tantôt épuré tantôt plus précis est génial, sa narration est exemplaire, ses dialogues résonnent encore dans ma tête tant ils sont pétillants et savoureux, ses couleurs sont chantantes, et je pourrais continuer longtemps... Joan Sfar aime profondément ses personnages et il nous communique cet amour. J’ai par exemple adoré la scène ou tchokola le conteur d’histoire se lie d’amitié avec un des gardiens. En quelques cases et quelques mots voilà deux personnages que tout sépare devenir amis. J’ai refermé cette BD avec un grand sourire, avec l’impression que l’humanité n’est pas si mauvaise et avec l’envie d’aller « jouer de la musique et de m’amuser un peu, parce qu’on ne sait jamais. ». Pour moi la meilleur BD de Joan Sfar et probablement la meilleur BD française de ces dernières années.
192 pages sur l’histoire tragique d’un immigré cubain homosexuel séropositif, privé d’une partie de sa famille, orphelin de sa mère et gentil comme tout. Voilà en gros l’histoire. Alors forcément on est ému, on pleure même parfois, mais devant un tel déluge d’émotions mon sentiment est mitigé. L’auteur ne s’attache que trop peu à la relation qu’il a pu avoir avec Pedro, pour finalement se contenter des scènes qui lui ont sans doute paru les plus poignantes. Du même coup, les personnages paraissent bien vides… D’autant plus que l’auteur préfère bien souvent le texte en voix off niaiseux à de réels dialogues qui auraient sans aucun doute apporté plus de réalité à cette histoire. Beaucoup de regrets donc, puisque sur une histoire touchante et authentique l’auteur en fait quelques choses de larmoyant et bien trop vide à mon goût.
Smart Monkey est absolument génial. Que tous ceux qui aiment la BD humoristique le lisent impérativement et que tous ceux ne sont pas trop adepte de ce genre s’y mettent sur le champ. C'est l'histoire d'un singe un peu plus évolué que les autres, vivant il y’a très longtemps (il y a même encore des dinosaures). Celui-ci tente de survivre tout au long de l'album aux innombrables prédateurs et catastrophes en tout genre. Durant son périple il fait quelques découvertes intéressantes, comme la maîtrise du feu ou le plaisir de la destruction. L’auteur revisite ainsi la théorie de Darwin avec beaucoup d’ironie. Comme à son habitude Winshluss rejette tous les stéréotypes existant et c’est donc impossible de deviner la suite des évènements. Certaines scènes sont véritablement hilarantes. Graphiquement c’est superbe, du noir et blanc comme on devrait en voir plus souvent. Un grand bravo à Winshluss !!
Après le génialissime Blankets, j'avais soif de roman graphique du même genre, aussi lorsque j'ai vu ce pavé de 600 pages, je n'ai pas hésité longtemps. Je dois dire que j'adore ce genre d'histoire, la vie quotidienne, des personnages attachants, du rire, de l'émotion,... Néanmoins, je vais essayer de rester objectif. Premièrement sur les 600 pages, je trouve tout de même certains passages un peu longuet, notamment toute une partie de l'histoire est fixée sur le monde de l'édition, de la BD, et je pense que ce passage ne sera peut-être pas au goût de tout le monde. Le dessin, quant à lui, même s'il est sympathique, n'a pas la pêche d'un Craig Thompson ou d'un Peeters. Néanmoins cela reste une excellente BD, j'ai dévoré les 600 pages d’une traite, à peine le temps de m'arrêter pour manger et dormir.
J’attendais le retour de Spiegelman avec une grande impatience, tant cet auteur m’avait bouleversé avec Maus. Aussi quand j’ai vu « A l’ombre des tours mortes » dans les rayons je me suis rué dessus. Pourtant alors que je commençais à le feuilleter, à l’observer méticuleusement, je fus prix d’un doute atroce, est-ce que cet album valait vraiment le coup de débourser 28 euros. Car même s’il est vrai que c’est un très bel album, cartonné et avec de belles pages, il n’en reste pas moins un album au prix élevé. D’autant plus que le nombre de page est loin d’être exorbitant. Mais je me suis finalement résolu à l’acheter, tant j’avais confiance (et à raison), en la qualité de son auteur. Les planches réalisées par Spielgelman sont peu nombreuses, certes, mais elles sont superbes. L’auteur nous livre le malaise qu’il a ressenti à la suite du 11 septembre. Il nous parle également du patriotisme, de l’Irak, de son gouvernement, tout ceci en variant les styles et en changeant constamment la mise en scène de manière ingénieuse. S’ensuivent pour finir quelques planches datant du début du 20eme siècle, intéressantes, mais à mon avis pas indispensables. Le plaisir de lecture est donc diminué par le peu de planches et le prix élevé de l’album. Néanmoins, je pense qu’il serait vraiment dommage de passer à coté d’une telle œuvre tant elle présente de multiples intérêts, aussi bien dans le propos que dans le rendu graphique.
J'adore Christophe Blain et sa série Isaac le pirate, mais force est de constater que ce quatrième tome est une belle déception. Les deux pirates sont arrivés dans la capitale et Isaac n'a plus qu'une idée en tête : retrouver Alice. Malheureusement l'histoire se traîne en longueur et nos deux compères se perdent dans des péripéties obscures sans grand intérêt. Finalement, lorsque l'on referme ce quatrième tome, la situation est quasiment toujours la même, et c'est bien dommage. Reste tout de même le dessin de Blain toujours aussi excellent, et certains passages intéressants comme lorsque Jacques raconte comment il est rentré dans la piraterie.
La critique précédente dit a peu près tout ce qu'il y a à dire. Je faisais partie des gens un peu septiques sur ce deuxième tome. De nombreuses séries perdent de leur intérêt au fil des albums, d'autres au contraire deviennent encore plus passionnantes. "Le combat ordinaire" semble appartenir à la deuxième catégorie, avec des personnages toujours plus attachants au fil des pages.
J'ai acheté cet album peu après sa sortie, je n'avais aucune idée de ce à quoi je m'attendais, mais au vu du prix (25 euros, pour un pavé pareil c'est donné), des dessins supers (j'adore ce genre), et de l'enthousiasme qu'il suscitait dans la librairie je l'ai acheté... pour mon plus grand bonheur. Une histoire finalement assez simple d'un premier amour, mais dont toute l'originalité réside dans le fait que Craig, le personnage principale, a reçu depuis qu'il est né une éducation religieuse sans faille. Ainsi cette relation va entraîner une foule d’interrogations, de remords, parfois un sentiment de culpabilité… Tout cela est raconté avec une telle précision et une telle honnêteté qu’une fois commencer on ne peut plus lâcher ce livre. A découvrir donc.
Absolument magnifique, les dessins, les dialogues, les personnages, les situations, tout est d'une telle finesse, d'une telle intelligence.... et je pèse mes mots. L'histoire traite de la vie quotidienne, un immeuble, trois étages, un jeune couple, un vieux couple (avec un chien), ainsi qu'une mère enceinte et son petit garçon. Quand les personnages rient, on rit, quand ils pleurent on est ému... Il est impossible de ne pas s'identifier aux personnages tant ils nous ressemblent et nous font oublier le caractère fictif du récit. Quand on pense que l'auteur n'a qu'une vingtaine d'années, et déjà une telle maîtrise de la narration et du dessin, c'est tout simplement incroyable.
Leviathan par Nem
Que dire de cette BD muette,... si ce n'est qu'elle est somptueuse. Les dessins sont d'une rare beauté et on peut admirer cet animal mythologiqe qu'est leviathan, representé sous forme d'un gigantesque cachalot, dans differentes situation, que ce soit au prise avec un calmard géant ou luttant contre divers navires tres célèbres (santa maria, l'arche de noé ou encore le titanic). A tous les amoureux de la mer, à tous ceux qui rafole des histoires melant imaginaire et réalité, courez acheter cet oeuvre magnifique. Cette BD est nominé a Angouleme pour le prix du meilleurs dessins. Je croise les doigts et attends avec impatience le prochain album de Jens Harder.

 
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