Les 15 critiques de Isa sur Bd Paradisio...

Fin du 19ème siècle... en France... un meurtre sanglant est commis dans les bas quartiers d’une ville de province. L’homme retrouvé a été sauvagement mutilé et les premiers soupçons se portent sur Gabriel Periquet dit « Le Corbeau ». Quelques temps plus tard, un autre cadavre est découvert. Malgré l’arrestation du suspect, la série de la découverte de corps sans vie continue. Tandis que la police piétine, un étudiant en médecine, qui avait participé à l‘autopsie du premier meurtre, décide alors de mener de son côté une enquête sur cette étrange affaire en alliant ses compétences médicales et ses connaissances des travaux d’éminents aliénistes. Tous les bons ingrédients d’un bon polar sont réunis : meurtres en série, police en dérive, suspense et médecin qui joue à l’apprenti détective. Le format de cette bande dessinée - format livre - se prête bien à cette ambiance de confidentialité de l’enquête policière et le fameux polar en livre de poche qu’on lit sur la plage. Le seul bémol que je lui trouve, c’est le lettrage qui est parfois peu lisible. Est-ce dû au format de la bande dessinée elle-même ou bien au choix du lettrage en italique ? Cela étant dit, je trouve que le scénario de Régis Hautière est grandiose et n’est pas sans me rappeler le fabuleux roman de Caleb Carr : L’Aliéniste – nom donné aux psychiatres au 19ème siècle. Cette histoire est prenante et menée par mains de maître. On se laisse prendre au jeu avec les fausses pistes, la recherche d’indices et des personnages charismatiques. Le dessin de David François - dont c’est la première BD – me plait beaucoup et ressemble à celui d’un autre auteur Bordas (Le Docteur Héraclius Gloss) qui avait retenu toute mon attention. La symbiose entre le scénariste et le dessinateur fonctionne à merveille. Cette bande dessinée est une grande et belle réussite à tous les points de vue.
Un million de dollar si vous tuez la personne désignée sur la photo... Et ceci simplement pour changer de vie. Ils ne sont que quatre "joueurs" et pour l'instant, on ne sait qui sera le gagnant. L'action dans ce troisième tome s'accélère. Chacun s'est trouvé. Pour Rachel, c'est son ex-mari qui a pris le relais, mais c'est du tout pareil au même, il ne s'agit que d'un changement de rôle ; le but est le même. Nos quatre protagonistes se trouvent acculés à exécuter ce qu'ils ne pensaient pas faire. Tous les quatre se retrouvent arme au poing et les tirs explosent. Un seul sera gagnant, mais pour combien de temps ?!? Dans cet avant-dernier épisode, l'intensité du récit monte d'un cran. Il y a du sang. Le dessin est dynamique et renforce l'accélération des événements. Tout va très vite. Le scénario - qui me fait penser aux réalisations de Tarantino - est captivant. La sauce Gihef-Callède marche à merveille. Mention spéciale à Marie Lefebvre pour cette belle mise en couleurs. Suite et fin au prochain épisode... je n'attends que cela, mais pour l'instant mon magnétoscope est bloqué sur la touche pause !!! Pour un an ? Pas plus s'il vous plaît, messieurs, dame.
Winston Hoggart et Andy Good Fellow, des saltimbanques, se perdent dans le froid et la neige en essayant de rejoindre Carthaix où ils doivent donner une représentation le lendemain. Pour éviter les loups, ils s'abritent dans une chapelle. Là, ils rencontrent Goulven, un bien étrange personnage qui leur apprend que les villageois se méfient des étrangers depuis les meurtres non élucidés du médecin et de l'instituteur. Pour la nuit, ils se réfugient dans l'auberge du village. Le jour suivant le curé est à son tour retrouvé assassiné. Les soupçons se portent sur les deux héros car on retrouve sur Andy la montre du curé. Suite à une bagarre, Winston réussit à s'échapper et va à la recherche de Goulven, l'Ankou, pour sauver son ami qui doit être pendu le lendemain. Ceci le précipite dans les légendes du pays. Sur une trame policière qui donne de la vigueur au scénario, les auteurs nous entraînent dans le monde des légendes et, en particulier, celle de l'Ankou qui est l'émissaire de Dame Mort... Toujours fidèle à lui-même, Stéphane Heurteau, qui m'avait précédemment séduite avec "Itinérêve d'un gentilhomme d'infortune", nous emmène avec son dessin atypique dans une histoire policière agrémentée de légendes folkloriques. La symbiose entre le dessinateur et le scénariste nous comblent de bonheur. On en redemande.
Dans ce deuxième opus, on retrouve nos quatre protagonistes : Rachel, Henry, Tobey et Moses, qui sont toujours pris entre le choix soit de tuer la personne désignée et donc toucher le million de dollars qui attend le "gagnant du jeu" afin de sortir de la médiocrité dans lequel ils vivent, soit de ne pas basculer vers le côté obscur et de continuer à survivre. Mais leur avenir se noircit : Rachel a des problèmes avec les services sociaux concernant ses enfants, Henry vient d’être licencié, Moses recommence à boire. Deux d'entre eux ont trouvé la personne à éliminer. Quant aux deux autres, ils cherchent toujours. Mais un seul commence à apprivoiser son arme. Ah ! L'espèce humaine est bien terrifiante. Des êtres peuvent perdre la tête à la seule idée de gagner autant d'argent et de s'écarter à tout jamais de leur ligne de conduite et de franchir la frontière qui sépare le bien du mal. Le scénario de Callède est dynamique avec des rebondissements de situation à faire frémir les plus crédules. Il n'y a pas à dire, le scénariste maîtrise bien son histoire. De son côté, Gihef nous séduit par son trait et ses personnages ont une « gueule ». On s'en que le courant passe bien entre le scénariste et le dessinateur. C'est un magnifique thriller très prenant.
Los Angeles où quatre personnes vont voir leur destin se croiser... Rachel, serveuse dans un drugstore, élève seule ses trois enfants et a bien du mal à joindre les deux bouts - sa machine à laver est en panne, sa voiture a des faiblesses. Henry, un employé de bureau sans réussite professionnelle, est un joueur invétéré qui doit rembourser une dette de jeu de 30000 dollars sinon il va voir les hommes de mains de son créancier débarqués pour lui couper les doigts - ses comptes en banques sont vides, sa maison est hypothéquée. Tobey, lycéen marginal, est sans cesse chahuter par les autres élèves tandis que lui ne rêve que de Jennifer et de plus, à la maison, c'est pas la joie non plus – pas d’amis, pas de réconfort familial bien au contraire. Moses, bénévole à la soupe populaire et catholique pratiquant, est un ancien ivrogne qui maintenant aide les plus démunis - le souvenir de son fils le hante. Un jour, chacun d'eux trouve une enveloppe à son nom dans laquelle a été mise quatre choses : un revolver, 10000 dollars en liquide, une photo comportant ni nom, ni adresse et un dictaphone avec le message suivant : "Vous voulez changer votre vie, recommencer tout à zéro, alors voici le jeu : 1 million de dollar vous attend si vous tuez la personne sur la photo". Ils détiennent leur avenir ou tout au moins la possibilité de l'améliorer financièrement. Les maîtres du jeu – mais un jeu bien machiavélique - se sont eux, mais qui tire les ficelles ?!? C'est un thriller époustouflant. Callède nous projette dans l'inexorable question du bien et du mal. Ces quatre personnages qui n'ont rien des héros se trouvent confrontés entre leur volonté de ne pas tuer car cela ne leur est pas concevable et l'attirance pécuniaire qui leur permettrait de se sortir de leur situation actuelle. Quel dilemme ! Si le scénario est au top, que dire des dessins, si ce n'est qu'ils sont magnifiques. La présentation des personnages se déroule sur quatre pages et on a l'impression d'être au cinéma. On suit les mouvements de la caméra qui passe d'un personnage à l'autre. Tout cela est très bien amené. Le découpage est dynamique. L'histoire est prenante digne des films de Tarantino. En un mot : FORMIDABLE. A lire d'urgence.
Après l’échec de Folianne qui a été transformée en souris par le sorcier, Lune, la fée gardienne des âmes pures, joue sa dernière carte en choisissant Ombreux un cavalier errant pour sauver Astrée des griffes de Narval. Peut-être aura-t-il plus de chance que les précédents élus ? Comme eux, Ombreux, sous la surveillance de deux fées, est lui aussi attiré vers le Castel Mauvais où il décide de se rendre. Afin de prévenir toutes nouvelles tentatives des fées pour sauver Astrée à travers un émissaire inconnu, Narval met à exécution un plan diabolique pour éloigner Astrée. Tandis que ce subterfuge s’effectue, « le calme merveilleux » - lieu où vivent les fées - est en envahi par nains et trolls. Est-ce que Ombreux va réussir la mission pour lequel les fées l’ont élu ? Folianne va-t-elle arriver à échapper à Narval ? Quel plan machiavélique a-t-il imaginé pour se débarrasser d’Astrée ? Suite à la guerre déclarée par les nains et les trolls, que vont devenir les fées ? Le scénario de ce second tome monte en intensité avec plus d’actions, de dynamisme et quelques pistes à résoudre. L’histoire est prenante et on s’attache aux personnages en se demandant ce qu’il va advenir d’eux et comment vont se résoudre toutes les énigmes. Les dessins sont toujours aussi magnifiques. Après cette lecture, on a envie que d’une chose : c’est de se plonger dans le dernier tome…
Folianne, une jeune bergère s’en va quérir du travail en ville. Embauchée dans une auberge, elle est bien intriguée par la tour noire du château – une prison. Pour un banquet, le personnel de l’aubergiste est réquisitionné et emmené au château. Inexorablement attirée par le Castel Mauvais, la fameuse tour et guidée par deux fées – car elle est l’élue de Lune la Mère Fée pour mener à bien une mission secrète – Folianne brave les interdits pour y pénétrer. Là, est enfermée Astrée, enfant illégitime de Sire Pierre époux de Marie Noire. Mais Messire Narval, un sorcier, opposé à Lune veille… Un monde féodal… une héroïne : Folianne la bergère… un château avec une tour noire, le Castel Mauvais, dont on ne revient pas de ses oubliettes… une jeune fille emprisonnée… un sorcier et une châtelaine diaboliques… des fées… Voilà les bons ingrédients de la Dernière Fée du Pays d’Arvor distillés par un somptueux scénario d’Erik Arnoux. Ce premier tome nous livre plein de pistes pour une intrigue en trois tomes. Les dessins de Jean-Marie Michaud sont magnifiques avec une précision des détails dans les paysages remarquable. Son trait fin se marie bien avec le récit. La mise en couleur est réussie. Cela me donne l’envie de me précipiter vers la suite…
Ce premier album fort original raconte l’histoire de Serin – « Le Piaf » comme l’appelle sa voisine qui devrait changer de refrain car, d’abord ça énerve Serin et de plus, le changement de son ampoule, qu’elle lui demande sans cesse, serait fait… - qui vit dans une caravane dans un jardin en banlieue nord-ouest de Paris. Ce détective pense décrocher enfin l’Affaire avec un grand « A » lorsqu’un jour Margot débarque chez lui. Collègue de la sœur de Serin, elle est victime d’un maître chanteur car Margot n’est autre que la fille cachée de… Jean-Pierre Marielle ! !. Acteur fétiche de Serin, celui-ci ne pense qu’à sauver son honneur… Ce premier opus est fort agréable à lire. Un polar un peu déjanté avec des personnages attachants et une histoire attrayante. Le trait de Boudier a « un air » de Chabouté, mais en moins noir et est fort bien maîtrisé. Le scénario quant à lui est original, drôle et l’intrigue est bien menée. La personnalité des protagonistes est primordiale et le réalisme des lieux – car l’auteur s’est attaché à prendre en photos ce coin de Paris et n’est pas sans rappeler un certain Tardi pour les repérages des Nestor Burma – donne un côté véridique au scénario. Pour finir et résumer tout ce que je viens de dire, c’est une bande dessinée que je vous invite à découvrir d’un jeune auteur qui assure non seulement le dessin mais aussi le scénario avec un découpage bien maîtrisé et une bonne histoire.
Stan Reader découvre trois cadavres et histoire de se faire passer pour un héros - comme dans le fameux livre qu’il détient dans sa poche - il usurpe l’identité d’un chasseur de primes. Mais il prend le Pirée pour un homme et est plutôt mal accueilli dans la ville. Voici donc le renouveau du western avec un scénario fort original qui sort de l’ordinaire de ce genre. Miras pour ce premier album réussit à nous séduire et à nous entraîner dans une histoire digne du cinéma de Tarantino (cf : Pulp Fiction et Jackie Brown – mais où est donc passé la valise ?!?). Le seul bémol que je soulignerais : ce sont les couleurs qui manquent de subtilité et qui écrasent trop le trait du dessin. Malgré tout, c’est une BD qui se lit agréablement.
Ce premier volet d’Okko dont l’action se déroule dans un Japon médiéval met en situation trois aventuriers : un rônin, un guerrier et un moine qui pourchassent les démons, fantômes et autres « êtres venus d’ailleurs »… Suite à l’enlèvement de sa sœur, une geisha, par des pirates, Tikku engage Okko et ses acolytes pour la retrouver et part avec eux dans ce périple. Voici une belle surprise – et peut-être devrais-je dire « la » bonne surprise - de ce début d’année. Depuis Kazandou (Glénat – 1996), le trait de Hub s’est affiné, s’est embelli et explose pour ce premier opus de Okko. Les couleurs magnifiques enjolivent le tout. Quant au scénario, il est tout simplement excellent avec une intrigue, de l’action et du suspense. Vraiment, c’est du tout bon. Magnifique BD ! A acheter et surtout à lire absolument…
Parfois on découvre des bandes dessinées qui ne vous laissent pas indifférents. "Ne touchez à rien" en fait partie. Tout d’abord, je voudrais remercier les deux précédents « critiquors » qui m’ont donné l’envie d’aller voir de plus près cette BD - ne connaissant pas le travail de Bezian, malheureusement d’ailleurs. J’ai découvert un auteur plein de talent. Le scénario est bien enlevé. Ces histoires dans l’histoire sont prenantes et sombres. C’est un régal ! ! On entend dire que certaines maisons ont une âme, eh bien, ici, c’est démontré et vous n’aurez pas le même regard quand vous acheterez une maison…(ou tout du moins lorsque vous en visiterez une). Une mention spéciale à la couverture qui nous met tout de suite dans l’ambiance ténébreuse de cette excellente bande dessinée.
Le Docteur Héraclius Gloss - philosophe - est reconnu par les habitants de la ville comme un très grand savant. D’ailleurs tous les dimanches M. Le Doyen et M. Le Recteur viennent dîner chez lui et le reconnaissent comme tel. Mais un jour, ce cher Docteur découvre chez le libraire un manuscrit métempsycosiste qui va bouleverser sa vie. Cette doctrine selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps va amener le Docteur a considérer que le singe est un homme privé de parole. Un dompteur lui en cède un qu’il ramène chez lui pour l’étudier. Mais le Docteur est de plus en plus obnubilé par cette doctrine et voit en chaque animal, des hommes sous leurs formes inférieures. Son obsession va jusqu’à prohiber tous les animaux comestibles de son assiette et à accueillir chez lui tous les animaux possibles. Un jour, il choisit de sauver de la noyade un chat plutôt qu’un garçon, ce qui va entraîner sa perte... Cette adaptation d’une nouvelle de Maupassant est le premier album de Jean-Sébastien Bordas. Celui-ci traite ce sujet « sérieux » et philosophique avec humour et son dessin est magnifique. Cet ouvrage au format peu usité abordant le thème de la réincarnation se lit très facilement.
Suite à un accident de voiture, le père de Laura se retrouve dans le coma. Dans cet état, on ne sait si le malade entend ce qu'on lui dit ou pas... Laura, victime d’inceste, va saisir ce moment pour lui dire ce qu’elle a sur le coeur, lui cracher sa haine, lui crier son amour. Cette bande dessinée poignante aborde un sujet tabou et malheureusement d’actualité. Les auteurs ont su retranscrire par leur travail (le découpage de Corbeyran et le dessin avec des décors épurés de Murat) cette ambiance de non-dits. Cette adaptation du roman d'Amélie Sarn est magnifique.
Martinien Fidèle, vendeur d'aspirateur, s'arrête un soir dans une auberge pour dîner et passer la nuit. En entrant dans la salle à manger, il ressent un étrange malaise et tous les regards sont tournés vers un homme dont le corps est ENORME. Ils se retrouvent à la même table et Martinien fait semblant d'écrire une lettre parce que lui aussi est gêné, mais au fil de la soirée, il ressent de la pitié pour cet homme et finit par engager la conversation avec lui. Ils se découvrent alors une passion commune pour les histoires fantastiques et discutent tard dans la nuit. Le lendemain, Martinien décide d'emmener Aimé Carême - le gros bonhomme -, ainsi qu'un chien jeté hors de l'auberge, a leur prochaine destination - la Ville. Là commence leur périple commun... Cette merveilleuse histoire contée par Christophe Bec est un hymne à l'amitié et à la tolérance. La rencontre de ces deux personnages qui vont apprendre à se connaître au fur et à mesure les entraîne à partager des moments amicaux sans préjugés. Cette bande dessinée apporte une fraîcheur et fait vibrer la corde sensible de nos sentiments : cet énorme homme victime du regard des autres car il est différent et ce chien, un bâtard, qui pas de foyer. J'ai déjà ressenti cela au cinéma avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain ; ce récit est un pur moment de bonheur d'autant plus fort que le dessin de Mottura - dont c'est le premier album - est époustouflant, le tout sublimé par ses très belles couleurs. A lire absolument.
A Kitimat (Canada), un mystérieux squelette est retrouvé au fond d'une rivière. Un ami légiste de Lance est appelé pour cette affaire et se trouve confronté à deux tueurs qui cherchent à l'éliminer. De leur côté, Lance Crow Dog et Helen Catwright sont chargés de convoyer deux détenus du pénitencier de Seattle. Mais lors du transfert, un des prisonniers - un indien - s'échappe en détenant l'agent Catwright en otage. Dès lors, Lance Crow Dog en fait une affaire personnelle et se lance à la poursuite du fugitif jusqu'au Canada. Une traque que fera resurgir les démons de son passé et ceux du fondement de l'histoire du peuple amérindien. Serge Perrotin nous a concocté, pour ce 4ème opus, une histoire bien ficelée avec du suspense jusqu'au bout. Basé sur cette mise en scène carré et solide, le dessin de Gaël Séjourné est magnifique et en plein épanouissement. Le tout est agrémenté par les superbes couleurs de Le Prince. A lire absolument.

 
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