Les 78 critiques de Bretwalda sur Bd Paradisio...

Après avoir été dubitatif sur le début de cette histoire, la fin ne la rehausse pas à mes yeux. Cette histoire totalement bidon ne finit pas de traîner en longueur, accumulant de petits bouts de ci de ça, tel un patchwork se faisant violence pour avancer. L'Empereur sera révélé, aucune surprise, le trop long retour en arrière dans la jeunesse de Mortimer se survole... Ajoutons à cela un nouveau zeste de non "crédibilité" (va falloir m'expliquer comment un sous-marin se hisse tout seul comme un grand sur ses cales sur la glace ferme en sortant de l'eau...) Et puis pour finir de ne pas assumer l'héritage, les auteurs se sentent obligées de montrer qu'Olric s'en tire, comme dans une fin d'épisode de feuilleton de SF de série B... Olric n'avait pas non plus besoin de ça...
Enfin Niklos Koda retrouve son univers fantastique qui faisait défaut aux précédents tomes. Et force est de dire que le mystère entourant cette nouvelle affaire et le nouvel ennemi ensorcelant machinant toute l'opération sont biens séduisants et nous donnent envie de savoir comment tout cela va se dénouer dans le prochain tome. En tout cas, cet album relance pour moi l'intérêt de la série qui retrouve sa spécificité fantastique.
Chic, le nouveau Giacomo C. me dis-je en prenant le tome bien mis en avant dans ma librairie favorite. Tiens, 3 versions existent, la "normale" (qui continue ma collection donc), une grand format (plus cher pour plus de papier, bof) et une version limitée distribuée dans ma librairie préférée uniquement. Mouais. Va pour la normale, mais j'aurais peut-être dû faire l'effort de la série limitée... La prochaine fois peut-être ? Retour à la maison, effondrement dans le fauteuil, lecture. Plaisir. Grande satisfaction dès la première page, la première image, le premier dialogue savoureux mais qui tout de suite nous met dans le bain. Je ne résiste pas à vous le livrer : G : "Parmeno, je suis ruiné. P : Ah ! Il y avait longtemps..." Giacomo, on sait que c'est tout le dosage de la comédie. Il y aura toujours de la farce, ne serait-ce que cette première réplique, du drame, de la comédie. Dans cet opus, tout y est, peut-être aurais-je aimé un soupçon de farce en moins justement dans le milieu, mais on est loin de l'indigestion, bien au contraire. Arrive la fin de ce tome, bien sûr l'attente va être insoutenable, mais l'on y est habitué avec les 2 messieurs talentueux qui sont au commande de cette série. Vivement le dénouement !
Les aventures de Largo Winch se laissent apprécier pleinement une fois les 2 volumes de l'histoire en main, mais force est de constater que ce nouvel opus démarre fort bien. Tout fonctionne très bien au niveau du scénario et le dessin de Francq est toujours aussi bien adapté à ce style d'histoire. J'en conclue, un peu comme la plupart de mes prédecesseurs que les amateurs du genre seront comblés et pourront verser sans regret leur dime au duo Francq et Van Hamme qui le méritent bien (tant que l'on n'est pas anticapitaliste primaire, auquel cas on ne lit pas Largo Winch de toute façon)...
C'est encore et toujours excellent ! Pour rendre grâce à "de Cape et de Crocs", il faudrait presque faire sa critique en rimes. Emmener les héros sur la Lune, et c'est un nouveau monde qui s'ouvre à eux. Les références sont bien là, n'en déplaise à ceux dont la culture s'est arrêtée à la terre et ne les trouvent pas dans cette lune des contes. Il eut fallu en ce cas se renseigner avant de désespérer ! Il est vrai que nos héros animaux changent de tête comme d'autres de peau mais cela ne nuit pas au plaisir de les retrouver et de les suivre dans leur découverte de notre satellite.
Dans ma critique de l'opus 0, je craignais que la suite puisse réserver le pire ou le meilleur et m'interrogeait sur des inconsistances du scénario. Et bien force est de constater qu'on va plutôt vers le pire... Les auteurs ont sorti une explication rationnelle au pouvoir de notre héros. Le problème c'est qu'elle ouvre la porte à des illogismes toutes les 3 pages (ce n'est pas parce que je vais plus vite qu'une porte de sas qu'elle s'ouvre et se referme à ma vitesse), sans compter ceux du premier tome (il n'y a pas un moment où il reste plusieurs semaines en état accéléré dans Opus 0 ? Ce qui l'aurait fait crever de vieillesse avec le calcul proposé dans cet Opus 1). Bref, je ne me souvenais pas non plus que les dessins fussent aussi laids dans le premier tome et comme dit dans la précédente critique, l'histoire de ce deuxième volet est assez navrante.
Mais il est excellent ce scénario ! C'est même et de loin, le meilleur des trois, dénoué uniquement, et de quelle façon, dans la dernière page. Tout ça pour ça ! Et oui, et c'en est vraiment très très bien trouvé. On part faire un tour du côté de la mythologie égyptienne et avec force queues de poisson (le traitement du sphinx est particulièrement savoureux). On sent que l'auteur s'est bien amusé à faire tourner les héros en bourrique et l'on y prend aussi un grand plaisir.
Il faut du temps pour se décider si l'on aime cette fin ou pas. C'est tellement surprenant qu'à la première lecture, on se dit "c'est n'importe quoi". Après, on y revient, pour se dire, "c'est original". Puis "et pourquoi pas ?". En fait, on n'est plus dans la BD de science fiction action de la guerre éternelle, ce qui contribue au premier sentiment d'étrangeté. Peut-être le sujet est-il mal amené, ou traité de façon trop directe et bizarre via l'omni. Mais comment faire ressortir en BD l'idée finale qui est tout de même très très originale... Une curiosité à lire.
Nouveau Blake et Mortimer. Le scénario est assez étrange, avec cette "jeunesse" des 2 héros plutôt sympathique, mais après on trouve des rêves de Mortimer, des ondes, des empereurs, indien à défaut d'himalayen... Bref ça sent la ressucée de recettes éprouvées avec un goût toutefois pas identique à l'original. Difficile de dire pourquoi exactement... Je ne peux m'empêcher de rigoler en imaginant les Indiens construire une base secrète souterraine en Antartique avec l'aide des soviétiques et sans autre électricité que celle fournie par les Britanniques. C'est sûrement ça : un plan machiavélique totalement toc fait par des méchants de pacotille... Dommage.
Bar2 disait avoir du mal à trouver l'inspiration, donc plutôt que de laisser dormir une trentaine de planches, ils les ont sorties agrémentées de crayonnées. Pourquoi pas si le reste avait été bon, voire excellent. Mais force est de constater qu'à part un ou deux sourires, ce n'est pas la franche rigolade. Bref, le monde des motards semble avoir déjà tout donné en matière comique. Il est sûrement temps de vraiment arrêter.
Quatrième tome de la saga "Tombstone", ce OK Corral revoit notre Mike Blueberry enfin à nouveau debout, le colt en main (ah oui, il suffit de regarder la couv pour s'en douter, pardon). Plus de parallèle avec le passé de Blueberry, on replonge à fond à Tombstone pour une action ramassée, condensée, qui s'accélère dangereusement. La floppée de personnages secondaires est savoureuse et donne une épaisseur à l'histoire. Mais l'entrelas ne se dénoue pas encore à la fin de ce tome ci... Question graphisme, c'est dense, parfois dépouillé et parfois très complet. En tout cas, c'est réussi. Vivement la conclusion !
Dorro Zengu (ARQ) par Bretwalda
Grand amateur d'Andreas pour Rork et Capricorne, je n'avais encore jamais touché à Arq, attendant pour cela que la série fut suffisamment étoffée pour avoir de quoi se mettre suffisamment de récit sous la dent pour ne pas être trop frustré. Le chaud mois d'août fut donc l'occasion d'acheter la série entière, 7 tomes à ce jour, dont le dernier, Dorro Zengu, recueillera ma critique. Sur le dessin, on retrouve le style d'Andreas et ses cadrages fantastiques. L'histoire est comme à l'accoutumée plutôt complexe et le voile ne se déchire que vers le tome 5. Il est d'ailleurs amusant de voir comment le lieu de l'action change d'album en album avec une précision et une clareté sans cesse accrue. Dorro Zengu est à ce titre assez exemplaire et comme toujours, si cet album apporte bien des réponses, il ouvre de nouvelles portes au récit. Bref, les amateurs d'Andreas apprécieront (ont sûrement déjà apprécié) et les autres, s'ils ne craignent pas un récit assez sombre, peuvent commencer à aborder l'auteur par cette série.
A force de voir le 3T partout, d'en lire les critiques ici-même et ailleurs, j'ai acheté ce week-end l'ensemble de cette série que j'avais pourtant feuilletée auparavant mais sans jamais trouver suffisamment d'intérêt spontané pour l'acquérir. Je suis un peu déçu de ne trouver qu'une bonne BD de série B, vite et agréablement lue mais sans plus. Le scénario, pour qui n'a jamais lu un seul bouquin sur les templiers ou d'Umberto Eco pourra sembler original, mais pour les autres, c'est un agglomérat de vieux thèmes 100 fois, 1000 fois rabbatus. Il y a tout de même de bonnes trouvailles, comme la bibliothèque secrète... Reste donc le dessin, pas mal mais sans plus. Bref, le 3T est un bon divertissement d'une chaude soirée d'été.
Ce second opus de la série "Midi-Minuit" est à la fois fort sympathique et fort énervant. Sympathique cet univers "steampunk" plutôt agréable, la référence aux Mystères de l'Ouest est évidente, on est dans la même veine. Sympathique dessin également. Intriguante ce double héro-héroïne dont on nous cache tout on nous dit rien (plus pour longtemps). Donc une BD plaisante à lire, mais sans plus, car le dessin est effectivement parfois maladroit, les personnages féminins se ressemblent tous et chaque tome crée une histoire simple, menée tambour battant certes mais parfois un peu trop... Mais il reste qu'il y a un grand potentiel de développement si ces quelques errements sont corrigés par la suite.
Autant les derniers Petit Spirou avaient sombré corps et âme dans la redite et le manque flagrant de renouvellement, laissant craindre le pire, autant ce nouvel opus est plutôt une bonne surprise. Tout n'y est pas génial, loin de là mais on retrouve de franches séances de rigolades qui avaient fait cruellement défaut dans les derniers opus. En espérant que cela ne soit pas là un chant du cygne mais bien l'amorce d'une vraie reprise.
Fées et tendres automates est une série tout à fait originale. Ce dernier tome conclut la série sans dépareiller et ne laisse pas le lecteur insensible. Outre le scénario en béton, le dessin est également à la hauteur et le changement de dessinateur ne pose aucun soucis. A découvrir.
C'est avec une impatience non dissimulée que j'attendais ce tome 2. Autant le dire tout de suite : on lit avec un grand plaisir cette suite tout en refonte de portrait et en sufatage de nuisibles. Le titre porte par ailleurs bien son nom puisque c'est bien à un carnage que l'on assiste, et c'est peut-être là où cet opus se révèle moins bon que le premier. Le scénario n'existe pas ou presque, puisque tout est prétexte à castagne et fusillade, elles-mêmes prétexte à des morceaux de bravoure de dialogue et de tirades qui arrachent de franches rigolades au lecteur amateur du genre. On aurait peut-être aimé un poil plus de profondeur d'histoire au détriment de la profondeur des impacts de balles et de grenade.
Ils ont raison les trois critiques qui me précèdent et par lesquels je me suis dit que cette série devait avoir de grandes qualités pour compter de si fidèles soutiens. Et bien c'est vrai. Ne pas se laisser "indifférencier" par le graphisme assez simple, il faut rentrer dans cette histoire, et cela va très vite. Je livre ici un peu mon avis sur les trois tomes parus : elle est originale, avec un aspect fantastique original, plein de mystère et de consistence. Le rythme des révélations est assez lent, mais cela vaut le coup. Oui on se demande bien où tout cela va arriver, on a réellement envie de savoir d'où viennent ces 10 êtres et ce qui va arriver à Paul, dont le statut révélé dans le troisième tome n'est guère enviable. Au risque de plagier mes prédécesseurs, je conseille vivement de découvrir et faire découvrir cette série.
Barbaud, pour moi, c'était les illustrations de la rubrique "modèle réduit" du "Fana de l'aviation". Lorsque je vis le premier tome des aventures du Lieutenant Mac Fly, je l'avais feuilleté et avait été déçu : de l'illustration, oui, de la BD, non. Et puis voila, les critiques de ce tome 3 sont plutôt positives, alors je me lance en donnant une seconde chance. Et là c'est vrai que cette histoire est bien marrante. Entendons-nous bien, ce n'est pas une bd d'aviation en premier mais bien une BD d'humour. Si les amateurs de belles carlingues se réjouiront des aéronefs qui parsèment l'album, les autres profiteront des gags qui font souvent mouche. Un bon moment de détente.
Afghanistan par bretwalda
Un album inachevé en 1990, son créateur n'ayant pas vécu assez longtemps pour cela. Tous les crayonnés sont là, beaucoup de cases encrées totalement ou partiellement. Et un récit qui ne laisse pas indifférent, celui de Spetsnaz, les troupes délite du Ministère de l'Intérieur soviétique envoyées en Afghanistan dans un but simple : soutenir les frères afghans contre les fascistes et les impérialistes. Oui mais la situation est mille fois plus complexe, entre factions, ethnies, complot et contre-complot, haines et rivalités... Qui sont les ennemis, y a-t-il seulement des alliés ? Une faction rebelle veut éliminer un autre chef de guerre rebelle du nom de Massoud... Tiens, tiens... A travers l'itinéraire tragique d'un soldat soviétique et d'un jeune afghan dont la rencontre sera fatale, Micheluzzi trace un portrait de cet orient si compliqué dans lequel les idées simples ne sont pas vraiment valables. Le graphismes noir et blanc et frappant et fait ressortir le tragique des situations où seule la mort dicte sa loi, du début à la fin.
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