Les 13 critiques de Avada Kedavra ! sur Bd Paradisio...

Ben, moi, je suis un grand grand fan de LOTR, même avant le film. Et j'ai acheté cette BD pour mon filleul qui adore, depuis le film, lui. Et franchement, je me suis rarement autant marré devant une BD, sauf peut être les merveilles de Gotlib et de Franquin. Mais là, si le registre est identique (burlesque et absurde), le ton est tout de même plus coloré que les BD du génial, mais dépressif, père de Gaston...

Yahooooooo ! A ceux qui ont aimé les tomes I et II, ainsi que le III et le IV, fô se jeter sur le V. Toujours le même dessin merveilleux de Stalner (surtout les couleurs, car je n'aime pas tellement les traits des personnages masculins). Et le thème reste délicieusement sombre, le ton délicatement grivois. Un régal pour les yeux et la tête !

J'ai vraiment adoré cet album, tout à fait dans le ton du reste de la série. Je ne lui ferai qu'un seul reproche: je le trouve très "court". En gros, il ne se passe pas grand chose qui fasse avancer le schmilblick, et on n'apprend rien de plus sur la Mantrisse, même si Kim - elle - a l'air d'avoir tout capté sur l'Animal... Hormis ça, Bételgeuse reste de la toute grande SF et le dessin de Léo reste impeccable dans son style. Vivement Antarès !

Tout à fait d'accord avec Hervé. Le dessin si particulier que Griffo nous avait déjà servi avec brio dans "Monsieur Noir" (que ceux qui ne connaissent pas se ruent dessus !) est de retour pour notre plus grand bonheur. Quant au scénario de miss Bajram, il est redoutablement moqueur, complètement surréaliste et décalé !

J'ai adoré cet album, néanmoins il souffre quelques critiques car il est nettement plus confus que "les poupées de Jérusalem" et on se demande un peu où Sfar veut en venir avec son professeur. Peut être s'agit-il la d'un dessein hors de notre portée ? En tout cas, je le conseille à ceux qui ont aimé les deux premiers tomes !!!

Franchement, autant d'attente pour un résultat pareil, je suis un peu déçu. Pas tant au niveau du scénario que du dessin d'ailleurs. En effet, certains des aspects de l'histoire dont on se demandait "pourquoi" Dufaux les avait placés là prennent tout leur sens dans le tome IV (le Dévoreur, la cité des enfants, ...). Non, ce qui pêche dans cet album, c'est le trait de Marini. On a vraiment l'impression que cela l'a ennuyé de dessiner Rapaces4. Là où le tome 3 et ses prédécesseurs nous donnaient du mouvement (rappellez vous l'attaque du bâtiment de Drago et Camilla au début du tome 3), ici, on croirait lire un roman-photo, dtatique et délavé. Bref, une conclusion intéressante dans un album qui n'est pas mauvais mais moyen, moyen, moyen... Et pour une série pareille, c'est vraiment dommage de terminer comme ça...

Je rejoins l'avis précédent : Andreas nous donne un album magnifique, quoiqu'emmerdant à ranger dans sa bibliothèque puisqu'il change de format. Ce changement ne sera d'ailleurs pas le seul : une autre modification de format est prévue dans 5 tomes... Alors que la première partie de la série (1>6) abordait ARQ du point de vue intérieur, le second cycle semble se diriger vers le-pourquoi-du-comment-de-comment-ça-se-fait qu'ARQ est sur Terre. A l'instar de Capricorne (prévue en 21 tomes !), Andreas prend un malin plaisir à mêler et emmêler les histoires, le découpage n'aidant pas à la compréhension "unique" du récit. Une sorte de Stanley Kubrick de la BD en somme ! Rêvons, imaginons, tel semble être le leitmotiv d'Andreas sur cet album... A noter qu'effectivemet, Dorro Zengu est peut être l'album le plus abordable qu'ait écrit Andreas (avec Le Dragon Bleu). Pour ceux qui ont bien saisi le personnage, je recommande chaudement "Le Triangle Rouge", mais là c'est plus compliqué !

Raaaah ! Quel plaisir ! C'est la première chose à se dire en ouvrant cet album tant attendu. Plus épais, plus violent, plus ésotérique que les précédents, "Jean ou le jour du corbeau" conclut magistralement la tétralogie entamée par Dorison et Alice il y a bien longtemps (dans une galaxie...). Si le scénario trouve dans ce dernier tome un dénouement pressenti - quoique suprenant, c'est surtout au niveau du découpage graphique et des couleurs qu'on se prend une belle claque, je ne citerai que la rencontre entre Marbourg et Sayn sur fond d'aurore boréale. Les traîtres sont démasqués et ne sont pas toujours aussi "traîtres" que l'on pourrait le penser, chaque phrase est une surprise, chaque case une charnière, de la très grande BD quoi ! Un pur délice donc. Se jeter avec sauvagerie dessus est fort conseillé ;-)

Alors là, chapeau à Giroud ! Si je trouve la série par moments inégale (le choix de certains dessinateurs me laisse perplexe, nottament Faure dont le trait ne me plait guère), j'ai vraiment été bluffé par le scénario. Je n'en dirai pas beaucoup plus sur ce dernier tome, afin de ménager à tous la surprise, mais on s'est bien fait avoir en 10 albums !

Dans la même veine que le premier tome! Le scénario du livre de Sam m'a fait penser à "Fée et Tendres automates" - série d'exception - et le dessin de Olivier Boiscommun est toujours aussi apte à susciter la rêverie ! DErrière l'apparente simplicité du récit, Denis Filippi monte en fait une histoire complexe qui se lit et relit sans déplaisir. Un must !

Pas d'accord avec Thierry Bellefroid : pour moi, la meilleure couverture "thorgalienne" est celle de "La cité du Dieu Perdu", m'enfin. A part ce détail, on retrouve effectivement dans cet album le plaisir de lire un "vrai" Thorgal : une histoire somme toute assez sombre, malgré qu'elle soit mise en lumière par Rosinski de façon toujours aussi remarquable; un méchant abject digne des princes de Brek Zarith ; une touche de mystère (qui est l'homme qui parle à Thorgal durant la nuit et surtout : Thorgal est-il mort ?) Etc, etc. Gageons que Kriss de Valnor - qui revient encore dans le prochain tome - ne nous emmènera plus dans une histoire aussi pénible que celle de Sharivan-sans-merci !

Quelle merveille ! Xavier Dorison continue a distiller habilement son supsense fantastique tout au long de l'album (jeune et doué, puisqu'il mène la série de front avec Le troisième testament et Prophet - comme hobby en plus !), sans en dire trop mais en faisant tout de même avancer l'histoire. Et la plume de Christophe Bec sert parfaitement le récit en rendant de façon exemplaire l'ambiance froide et glauque qui règne dans ces cavernes, dans ce sous-marin. C'est à peine si il n'y a pas de la condensation sur le livre. Claustrophobes s'abstenir, mais on avait déjà vu son talent sur Zero Absolu. Youpiiiiii et vivement le tome 3.

Je ne suis pas d'accord du tout avec mon ami Olivier. Je trouve que cette BD est une sorte d'énorme moquerie du lecteur - je la compare à l'avant-dernier album de Radiohead. Dumontheuil, sous couvert de livrer une BD "nouvelle", raconte une histoire "hénaurme", desservie par un dessin infect de surcroit. A vouloir transposer Lynch en BD on n'arrive à rien. Prions pour que ce soit la dernière...