Les 352 critiques de yannick sur Bd Paradisio...

« Projet Atlanta » est l’album le moins bon de la série. Je ne remets pas en cause le dessin de Tota, le deuxième cycle « l’étoile blanche » entièrement réalisé graphiquement par ce dessinateur m’avait beaucoup plu. Je reproche tout simplement à Vatine et Cailleteau de ne pas avoir su mettre de côté leur mésentente afin de terminer ce premier cycle. Le coup de crayon de Tota est agréable mais tranche trop par rapport à celui de Vatine, le résultat fait que « projet atlanta » semble ne pas faire partie du moule que les premiers tomes, le graphisme est trop différent, Nao est bodybuildé, le trait de Ciro est trop fin, moins dynamique que Vatine. Le résultat est une nette impression que l’ensemble du premier cycle manque d’homogénéité. Ce changement de style graphique n’est pas seulement le seul défaut de « Projet Altanta », au niveau du scénario, de nombreuses remarques sont à formuler : Premièrement , les dialogues apparaissent niais, moins matures par rapport aux tomes précédents. Deuxièmement, on a l’impression que Cailleteau a voulu terminer au plus vite ce premier cycle d’Aquablue afin de démarrer au plus tôt possible « Fondation Aquablue » (qui rappelons-le fait partie du 3ème cycle, le 2ème ayant été fini avant « Projet atlanta »). Ce dernier album semble donc être fait à la va-vite, le lecteur trouve réponse aux nombreuses questions mais la fin est trop rapide. Dans cet album, il y a moins de sentiments, beaucoup d’actions, moins de recherches au niveau du cadrage. Finalement, « Projet altanta » est tout de même un bon album mais il est très en deçà des 4 premiers albums… dommage car si « Projet Atlanta » avait été du même niveau que les tomes précédents, "Aquablue" aurait été une œuvre culte…
Laissons de côté la critique sur le dessin de Civiello : soit on aime, soit on déteste ! Pour ma part, je trouve que c’est magnifique ! Intéressons-nous donc au scénario et à la mise en page qui comportaient des lacunes aux tomes précédents. Au plan scénaristique, c’est meilleur ! Pour la seule raison que l’histoire est en fait un duel de sorcières. Et quel combat ! L’affrontement se déroule quasiment dans la totalité de l’album, c’est à ma connaissance, le long duel de sorcières que j’ai pu contempler dans une bédé francophone. Malgré sa longueur, aucune lassitude m’est venue à la lecture de « la morrywen », est-ce l’excellent graphisme de Civiello qui m’a rendu ce combat attachant ? Peut-être… Quant à la mise en page, il y a un léger mieux par rapport au « grand ornement », c’est moins fouilli. Malgré tout, une deuxième lecture me semble indispensable pour une bonne compréhension de l’histoire car certaines doubles pages demandent un enchaînement case par case (de haut en bas, de gauche à droite jusqu’à la page suivante) qui demande un minimum d’attention. « La Morrywen » est un album de transition, dispensable (pas de nouveaux personnages à part la morrywen) mais agréable à lire ne serait-ce grâce au magnifique coup de patte de ce jeune dessinateur. Mais si malgré tout, vous décidez d’arrêter la lecture de « la graine de folie » au niveau de cet album, sachiez que ce serait une grosse erreur ! Le quatrième tome (le Roy sans cœur) qui achève cette série réhausse de façon sensible le scénario de l’ensemble en répondant à toutes les énigmes et les lacunes de la mise en page ont été corrigées.
De loin, le meilleur album de la série jusqu’à ce jour. Dans « Corail noir », plusieurs thèmes sont abordés, on y retrouve dans le désordre : la manipulation génétique, l’extermination d’une race, l’exploration maritime, des combats spatiaux et terrestres…. On pourrait croire que c’est beaucoup pour caser tout ça dans un album de 46 pages mais non, Cailleteau a réussi à « mixer » le tout pour rendre l’histoire cohérente et passionnante. Drame, passion, action (ah !!! La scène de l’attaque des légionnaires, on dirait dit que Vatine l’a copié sur « terminator » !), humour… sont présents dans « Corail noir ». Vatine a encore amélioré son style, il devient plus mûr, plus précis tout en gardant le dynamisme qui caractérise son coup de patte. Les cadrages et le découpage des scènes qui étaient déjà excellents dans les 3 premiers tomes sont irréprochables dans « Corail noir ». Pour la petite histoire, les auteurs ont affirmé qu’ils avaient élaboré cet album de la même façon qu’un film, je veux bien le croire tellement la narration est fluide et le choix des cadrages très pertinents. Les magnifiques dessins sont complétés par un des meilleurs coloristes du moment : Isabelle Rabarot, en totale adéquation avec le style de Vatine. Les couleurs sont agréables à l’œil et sont toujours pertinentes. Lors de sa sortie, « Corail noir » est l’album qui m’a fait découvrir la série. Il est, jusqu’à ce jour, le plus abouti et a certainement contribué à lancer d’autres dessinateurs sur le traîneau de la « science fiction ». « Corail noir » est un chef d’œuvre de la bédé de science-fiction de divertissement !
Toujours magnifique graphiquement, ce deuxième tome souffre de deux défauts majeurs. Au niveau de la mise en page, de nombreux retours en arrière sont nécessaires pour bien saisir le sens de lecture, tantôt il faut lire de haut en bas, tantôt lorsque la lecture va de gauche à droite il faut prolonger son regard vers l’autre page… à la première lecture, ce n’est guère évident et une fois l’album terminé, je conseille à tous de le relire une deuxième fois pour savourer pleinement "le grand ornement". Au niveau du scénario, lorsque l’histoire démarre, on ne sait pas trop ce que les héros doivent faire, ce n’est que 5-6 pages plus loin que la sorcière dira qu’il faut trouver l’oracle… comme ça, ça tombe comme un cheveu dans la soupe… Le scénario manque finalement de cohérence. Mais attention ! Ce serait une erreur d’en arrêter là car l’univers de Civiello est vraiment envoûtant ! Dans le "grand ornement", nous avons droit à une découverte étonnante, variée du monde de faérie car l’action se situe sous terre, sous la neige et même dans l’eau ! (très beau passage !). Les personnages sont de plus en plus attachants, Cornélia prend une place de plus en plus importante dans l’histoire et l’apparition d’Odymus est un régal ! Cet album est donc le moins bon de la série, le dessin n’est pas en cause, Civiello est un très très grand dessinateur cependant c’est par "le grand ornement" que ses détracteurs conforteront le fait que Manu a besoin d’un scénariste. Ils ont raison ! Mais je ne comprends pas pourquoi civiello en soit arrivé là, "Igguk" était dans l'ensemble très lisible ! Petite anecdote : lors d’une de ses séances de dédicaces, je lui ai fait part de la difficulté pour nous lecteurs de bien suivre le sens de lecture du "Grand ornement"… réponse de Civiello : »Tant mieux, comme ça, tu reliras plusieurs fois "le grand ornement" !… et il a raison le bougre ! Sacré Manu !
« Igguk », premier tome de « la graine de folie » est une pure merveille. Graphiquement, on aime ou on déteste. Moi, j’adore les détails, les effets de perspectives en plongée, les fonds de décors recherchés, la richesse des couleurs, tout cela, je le retrouve dans les albums de Civiello ! « Igguk » est le premier album de ce jeune auteur, assurant lui-même le scénario, il n’avait pas de contraintes et s’est contenté de mettre en avant son coup de patte, le résultat est extraordinaire. Contrairement aux autres avis, dans « Igguk », même s’il y a quelques erreurs au niveau de la mise en page, tout reste parfaitement fluide et lisible du moins si le lecteur apprécie les détails et les couleurs sombres. L’histoire est certes banale, classique mais les nombreuses rencontres avec d’autres personnages sont très féeriques (le feu follet, les champignons, le troll…) et contribuent à rendre captivante la lecture de cet album. Les dialogues sont -il est vrai- assez enfantins mais qu’en serait-il si les personnages avaient eu des expressions sérieuses ? Seraient-ils aussi attachants ? Pour ma part, je ne pense pas. Le dessin des personnages est caricatural mais contribue au côté sympathique de la série, sans cela, les couleurs sombres, le monde mort et le scénario dur de « la graine de folie » m’auraient fait rebuter. A condition d’aimer le dessin de Civiello, vous allez adorer. « Igguk » est le premier album de ce jeune auteur et certainement un des meilleurs de sa production actuelle.
Nao et ses compagnons sont revenus de la Terre bredouilles et ne savent pas comment se débarrasser de la "Texec"… et c’est pas fini ! Voilà qu’apparaît un deuxième ennemi "Le mégophias" qui va affaiblir l’armée du consortium terrien et qui deviendra aussi une menace pour Nao et ses amis… "Le mégophias" est un de mes tomes préférés d’Aquablue ne serait-ce pour l’attachement que j’ai éprouvé pour ce vaisseau et pour l’histoire de ce pirate hors du commun. L’histoire évolue toujours et ce chapitre apporte de nouveaux éléments pour la suite de la série, Carlo rencontre un ami qui deviendra un des personnages importants d'"Aquablue" et le capitaine du sous-marin sera de plus en plus présent. Cailleteau a le don de nous rendre attachant tous ses personnages, c’est de là qu’on reconnaît son "style". Le trait de Vatine est dans la continuité de "Planète bleue", il est toujours dynamique et agréable à regarder, on sent tout de même qu’il y a un peu de maturité dans son coup de crayon. Le plus gros changement dans "Aquablue" vient de la colorisation, Isabelle Rabarot prend les rênes de la série et nous conçoit un album d’excellente qualité… que du bonheur ! Cailleteau, Vatime et Rabarot seront-ils finalement le trio gagnant d"Aquablue" ? A suivre…
Deuxième tome des aventures de Nao et de son complice Cybot, « Planète bleue » par rapport à « Nao » change radicalement de lieu puisqu’on se retrouve sur terre. Là, Cailleteau en profite pour épingler les multinationales et la corruption dans le milieu de la politique. La rencontre de Nao avec Tony est l’occasion une fois de plus de mettre en avant la nature et le respect de l’environnement. Autre grosse nouveauté dans les aventures de Nao, c’est la rencontre de celui-ci avec d’autres personnages qui deviendront importants pour la suite de l’histoire (Carlo, Béa). Les références à Star-Wars sont de plus en plus nombreuses et demeurent sympathiques. Le deuxième tome n’est donc pas –bonne nouvelle !- un album de transition et contribue à faire avancer l’histoire. Le découpage et les cadrages sont toujours excellents, la bédé se lit avec plaisir et avec fluidité. Aucun retour en arrière pour défaut de compréhension n’est à déplorer. « Aquablue » est vraiment une référence au niveau de la mise en page. Le trait de Vatine est toujours très efficace, dynamique dans les scènes d’action, agréable à l’œil, il est lui-aussi une référence pour les dessinateurs en herbe. Les nouvelles couleurs d’Araldi pour l’édition de 2003 de ce tome sont –bonne surprise- très bonnes, elles sont moins sombres que dans le recoloriage du 1er tome et bien plus lisibles. Cette nouvelle version colorisée m’apparaît plus donc adaptée au style de Vatine que celle d’origine. Excellent tome finalement et pour mettre l’eau à la bouche : les lecteurs ne seront pas au bout de leur surprise car.. les deux tomes suivants se révèleront encore meilleurs que « Nao » et « Planète bleue » !!! Un must pour les fans de SF et pour ceux qui aiment la bédé divertissante.
Nao (Aquablue) par yannick
Avec "Nao", le 1er tome d'Aquablue", Vatine et Cailleteau ont -n'ayons pas peur des mots- marqué l'histoire de la bédé et contribué à l'essor de la nouvelle vague des années 1990 (et de Delcout...). le trait et l'efficacité de la mise en oeuvre du duo ont depuis servi d'exemples aux jeunes dessinateurs. L'histoire de "Nao" s'inspire des faits de société de l'époque : la montée du mouvement écolo, SOS Racisme... tous ses thèmes se retrouvent dans cette série, mythe à la vie et la tolérance. Les points forts d'Aquablue sont donc à rechercher du côté du cadrage et de la mise en page... Tout est fluidité, les scènes d'action sont très bien rendues et de temps à autres de larges plan d'ensemble contribuent à pauser l'histoire. Autres points forts d'Aquablue, c'est l'attachement que ressent le lecteur pour chaques personnages malgré -il est vrai- une tendance à la caricature (les méchants sont méchants et les gentils, bin, ils sont gentils quoi :O)). Le tout mélangé avec un peu d'humour, de l'action, de la découverte d'un monde forment une bédé très divertissante. En 2003, le 1er tome a été recolorisé par Araldi, le résultat est assez convaincant, mon seul reproche concerne la deuxième partie de la bédé où les teintes un peu trop sombres rendent la lecture difficile. Personnellement, dans la première version, même si les couleurs un peu dépassées aujourd'hui, elle garde malgré tout un charme particulier ne serait-ce parce que la bédé y est plus lisible. "Aquablue" est une série que je conseille particulièrement à ceux qui aiment la science-fiction, bref, la bédé "grand spectacle". Pour les autres, ceux qui recherchent une série mature ou intime, passez votre chemin !
N’ayant jamais lu les romans de «la compagnie des glaces » et le connaissant de renom, c’est donc avec l’envie de découvrir cette série que je l’ai achetée. Je ne le regrette aucunement ! Le dessin, au premier abord est -il est vrai- médiocre surtout dans le premier tome : Les expressions des personnages sont parfois inadaptées, trop figées par rapport à la situation. Dans certaines cases, les personnages où les décors sont trop simplistes. Les vues d’ensemble qui devraient être grandioses, spectaculaires sont gâchées par un choix du cadrage peu recherché, on a l’impression que le studio Jotim ne s’est pas cassé la tête dans les perspectives. La mise en page se révèle par moments laborieuse, il faut de temps en temps revenir en arrière pour bien saisir le sens de lecture. Mais pourtant, j’aime bien ce dessin parce qu’il est personnel et desservi par une mise en couleur de bonne qualité et qui se révèle bien adaptée à l’ambiance de la série. Le deuxième tome apparaît mieux dessiné : la mise en page est moins chaotique, les expressions des personnages sont mieux rendues. Apparemment, le studio Jotim semble avoir trouvé le style et progresser sur tous les plans. Ce qui laisse espérer un troisième tome de bonne qualité graphique. L’histoire démarre sur les chapeaux de roue, quelques pages pour mettre en place l’univers de « la compagnie des glaces » et on passe rapidement au sujet principal de ce cycle (nommé « Adrien», 8 tomes le composeront) : Qui sont les « roux » ? D’où viennent-ils ? Pourquoi les compagnies interdisent aux scientifiques de consulter « les roux » ? Le froid, le mépris des habitants envers « les roux », l’individualisme, la main-mise de la haute-bourgeoisie sur les populations sont bien retranscrits sur la bédé. A part Floa Sadon, la plupart des personnages ne tombent pas dans la caricature des « méchants contre les gentils », il est intéressant de voir comment Lien Rag évolue dans ses sentiments et comment il se sert de Floa pour parvenir à ses fins. Juste une remarque, je voudrais prévenir aux lecteurs qui ont été rebuté par l’érotisme des romans de la compagnie des glaces qu’elle est trop présente dans la bédé. Le tout forme une ambiance particulière, les (nombreux) défauts du dessin s’effacent grâce à un scénario intéressant qui nous prend par la main et nous conduit à en savoir plus… ces derniers mois, « la compagnie des glaces » a été certainement une des bédés que j’ai le plus relu, j’y éprouve du plaisir à chaque fois et découvre des détails qui m’ont échappé dans les premières lectures. Dans ce sens, je conseille aux bédéphiles de laisser tomber vos préjugés sur le dessin et se forcer à lire cette série, le scénario le vaut bien !
C'est avec un avis très défavorable sur les 2 premiers tomes que j'ai fait l'effort de lire "La justice des serpents" suite au prêt et à l'avis favorable d'un ami. Finalement, ce nouveau tome est meilleur que les 2 premiers. Le scénario est plus crédible et le dessin de Boucq m'apparait plus travaillé surtout sur les visages où on arrive à reconnaitre plus facilement les personnages. C'est toujours aussi violent, apparemment dans le monde de Jodorowsky, les femmes sont toutes des anciennes prostituées, la plupart des hommes des assasins... enfin... disons que les amerloques ont tous eu des arrières grands parents meurtriers... ça promet !... SIC !! En conclusion, "La justice des serpents" est une bonne bédé mais elle est réservée à ceux qui ne sont pas rebuté par la violence (gratuite ?) de l'univers des westerns de ces deux auteurs.
Vous vous êtes disputé avec vos profs, votre patron, votre meilleur ami ou encore votre femme, vous êtes hyper énervé et ce soir, vous avez la déprime ??? un seul remède : lisez "Kran" !!! La seule bande dessinée où le QI vole très très bas, où l'humour caca-cucu atteint des sommets de drolerie et où on referme l'album après des crises de rires tellement c'est con... Le dessin n'est pas franchement joli-joli mais participe grandement au côté décalé déjanté de cette série. Le personnage principal est une parodie de Conan, sorte de bourrin qui est toujours accompagné d'une bébéte assez spécial. Autre personnage important de la série "Kunu" auxquels lui arrivent des évènements incroyables... Il suffit de lire au dos du livre ce commentaire pour se faire une idée de ce qui nous attend à chaque aventure : " Y a des jours où faut pas m’chercher ! ! et y a des jours tous les jours !"... le ton est donné... "Kran" est un must dans le genre héroïc-fantasy parodie humour noir.
Après lecture des 4 premiers tomes de cette série qui forment le premier cycle, je dois avouer que je suis très surpris du succès de "Lanfeust de Troy" auprès des lecteurs. Le scénario est très classique, le héros doté d'un pouvoir part accomplir une quête accompagné d'autres personnages afin de sauver le monde des forces maléfiques : on a vu mieux comme histoire... alors pour compenser les faiblesses du scénario, Lanfeust est accompagné par 2 jeunes soeurs bien roulées qui s'engueulent comme des adolescentes au sujet de l'amour de Lanfeust pour l'une d'elles... par un vieux sage père des deux fillettes... et par un troll qui s'apparente à Obélix. Que du classique donc mais... ça marche rondement bien ! Parce que "Lanfeust de Troy" possède un côté sympa et une narration fluide qui nous poussent à lire les prochains tomes. Le dessin est agréable et participe grandement au côté sympa de cette série. Ca se lit donc très bien, on ne se casse pas la tête et c'est peut-être pour ces raisons que le jeune public en fait une oeuvre culte. Quant à moi, lecteur plus âgé, je dois avouer que "Lanfeust de Troy" m'a laissé sur ma faim et que je préfère de loin "La quête de l'oiseau du temps" dont l'univers est plus riche et dont la chute finale en surprendra plus d'un...
Mon cow-boy préféré revient dans ce deuxième tome et... il fait toujours la gueule et c'est tant mieux pour nous ! Il a maintenant 3 jeunes gens bien éduqués dans ses fesses ainsi que Dieu en personne ! Et pour couronner le tout, voila que le Diable s'y met ! Mais bon dieu, qu'est ce qu'il est sympathique notre p'tit Satan, bien loin des bédés fantastiques où on le représente en monstre... Par rapport au premier tome, "Indian Tonic" est plus vivant, plus divertissant... on retrouve toujours les dialogues savoureux entre Lincoln et Dieu. La façon dont Lincoln résoud le différend entre les indiens et le shériff/protégé est hilarant ! Ces petits moments font de cette série l'une des plus sympas actuellement. Malgré toutes ces qualités, je ne mets pas un 5 étoiles à cette bédé parce que je trouve que le dessin est légèrement en retrait par rapport au premier tome. Le dessin est toujours excellent mais il manque dans des nombreuses cases un décor, ce n'est certes pas génant à l'histoire mais ce défaut n'était pas présent dans "Crane de bois"...
Première lecture de "révélation" sans avoir relu les 2 premiers tomes : bof, rien compris ! Deuxième lecture et cette fois en lisant toute la trilogie : Tiens, je comprends mieux maintenant mais je vais quand-même relire "Libre à jamais", j'ai pas tout pigé... Troisième lecture : mais non dieu, ça y est, c'est pas mal du tout comme série ! Vous l'avez deviné, pour apprécier pleinement "Libre à jamais", il faut lire complétement la série et ne pas hésiter à recommencer la lecture afin de mieux cerner le scénario. Le premier tome reprend les éléments de "la guerre éternelle" particulièrement la fin, cette fois-ci au lieu de l'homme, c'est du côté de la femme (Marygay) que l'on va connaitre le dénouement de "sa" guerre. Cet album est assez spécial, un peu longuet parce qu'on a pas l'impression que les choses avancent. Le deuxième tome apporte un plus indéniable à la série, on connait maintenant le but précis de cette trilogie. Mais la mise en page se révêle trop hachée à mon goût, tout va trop vite et le cadrage est par moment inadapté à la bonne compréhension de l'histoire. Et enfin, le dernier tome est particulièrement déroutant. L'apparition de l'"omni" semble à première vue superflue mais... après relecture, on s'aperçoit qu'il se révèle judicieux et permet de mieux comprendre sur ce que le scénariste voulait nous faire passer comme message. Dans l'ensemble, le dessin est réussi. C'est au niveau de la mise en page et du choix du cadrage que je serai très critique, ça manque de fluidité et n'aide pas le lecteur à mieux comprendre l'histoire. Finalement, "Libre à jamais" est une trilogie qui est assez difficile et déroutante à lire, ce n'est qu'après relecture(s) de la série que le lecteur appréciera les nombreuses qualités du scénario. Les fans d'action, d'humour passeront leur chemin, "libre à jamais" sera trop "philosophique" à leur goût.
Le premier tome inaugurait une série qui avait tout pour plaire, le scénario partait sur une idée originale qui consiste à "compiler" les différents contes populaires dont la plupart sont issus de l'imagination de La Fontaine. Malheureusement, le scénario de "le coeur de la forêt" se révêle banal et délaisse quasiment ce qui faisait l'essence du premier tome : les contes. L'histoire redevient classique et on se demande ce que viennent faire des personnages animaliers dans cette "galère". Les dialogues sont trop présents et rendent pénible la lecture de cette bédé. Je regrette aussi la rareté des vues d'ensemble qui auraient permis d'"aérer" la mise en page et de pauser efficacement l'histoire. Ceci est d'autant dommage que le trait et la mise en couleur de Damien Vanderstraeten sont excellents et ce dessinateur aurait mérité une histoire et une mise en page plus adaptés à son talent. "Le coeur de la forêt" marque la fin de ce premier cycle et j'espère vivement que les erreurs narratives seront effacées dans les prochains tomes.
"ceux qui vont mourir..." est le dernier tome de ce premier cycle qui s'intitule "le cycle de la mère". "Murena" est la REFERENCE des bédés d'histoire. Graphismes excellents et très recherchés, mise en page efficace, histoire véridique et retranscrite d'une manière qu'on a envie d'en savoir plus, narration juste comme il faut, il n'y a aucun défaut dans cette série, pas un seul ! Même ceux qui sont réfractaires à ce type de bédés ne peuvent qu'être fascinés par la vie de Néron et les tracas politiques de cette époque de la Rome antique. Les personnages secondaires sont tous attachants, ils ont leurs propres défauts et qualités, possédent des personnalités très complexes qu'on se demande si leurs mauvaises actions sont pardonnables/justifiées ou pas. Vivement le prochain cycle !!!
Malgré un scénario assez classique, Blacksad est une bédé qui m'a le plus marqué ses dernières années. Son manque d'originalité dans le scénario est rattrapé par des dialogues savoureux, par une intrigue rondement menée et par une ambiance digne des meilleurs polars des années 50. Dans "Artic Nation", l'histoire, je dirais plutôt l'enquête, se déroule dans un milieu qui rappelle le Ku Klu Klan, et a donc pour thème le racisme. Celui ci est abordé de façon originale en faisant la distinction entre les aminaux blancs et noirs. En fait, le vrai point fort de l'album vient du graphisme exceptionnel et de la mise en page efficace de Guarnido. Il a réussi à "humaniser" les personnages pourtant tous issus du monde animalier en leur apportant des expressions criant de vérité. Ce deuxième tome est, à mon avis, meilleur que le premier qui était déjà excellent. Pour moi, l'histoire est plus intéressante que "quelque part entre les ombres" car elle reprend un des sujets les plus malsains de la société actuelle (le racisme). Un must !
Six tomes de cette excellente série ont été sortis jusqu'à maintenant et j'avoue avoir une préférence particulière pour "pour Rose". Dans cette épisode, Chinaman est maintenant libéré de son "maître" et se retrouve seul, il devient trappiste et lors d'un séjour dans une ville pour y vendre ses fourrures, il assiste à une discussion entre un vieil homme et de deux hommes de "loi" dont l'objet est la garde d'une petite fille. Lors de son retour vers son refuge, Chinaman "retrouve" en quelque sorte le vieil homme et celui-ci l'invite chez lui où il fait connaissance de la petite fille "Rose". a partir de là, une amitié entre la fille et Chinaman prend naissance. La force de cette épisode est dans les sentiments, on sent vraiment qu'une amitié se forge à travers Rose et Chinaman. L'histoire est vraiment prenante et on se met à la place de Chinaman, son intégration dans le far-west est très difficile. Cette bédé même si c'est une fiction se révèle très réaliste de cette époque. Et que dire de la beauté des paysages dans la neige, du trait de Taduc et de l'excellente qualité de la mise en page ! Le Tendre a réalisé la Quête de l'Oiseau du Temps qui est une excellente série, il confirme son talent de narrateur dans un autre genre et avec les honneurs !
Bon, je vais être gentil, je mets 3 étoiles pour une raison : pour le magnifique dessin de Marini. Je suis d'accord pour dire que son trait est moins dynamique, moins fouilli par rapport aux trois premiers Rapaces mais ça reste du grand art !! Je suis très déçu du scénario, tout est fait pour qu'on achète le "nouveau" cycle, on en sait rien sur la cité des enfants, le prêtre... Bref, il reste beaucoup de questions en suspends et franchement, à cause de ça, on ne peux pas dire que les 4 premiers représentent un cycle !! L'histoire est loin d'être finie ! En clair, si vous voulez passer un bon moment sur cette série, lisez les 3 premiers tomes mais abstenez-vous du quatrième !!
Je suis étonné que personne n'ait encore parlé de cet album... "L'agence barbare" est une bédé très divertisante, son originalité vient du fait qu'il possède son univers bien à lui. Un univers composé de monstres en tous genres aussi délirants les uns que les autres issus du fantastique médiéval. Un délire visuel donc et aussi textuel puisque nombre de propos fait référence à notre société actuel (cf : CRS, ARTT ... et j'en passe !) avec une ironie qui nous fait éclater de rire !! Il y a bien longtemps que je ne me suis pas autant éclaté sur une bédé (depuis la lecture des "Anachrons" en fait) et les auteurs ont même été jusqu'à illustrer leur cahier de croquis de commentaires humoristiques irrésistibles !! (un régal ! Uniquement pour la première édition : dépéchez-vous !). Le dessin est personnel et agréable à regarder, les couleurs sont parfaitement intégrées à l'ambiance du livre. Les personnages sont extrèmement attachants et leurs mimiques bien rendus. Le seul reproche vient des dialogues un peu trop nombreux par moments. Dernière remarque : la beuverie dans la taverne est un vrai moment inoubliable de franches rigolades !!! Une bédé que je conseille à tous ceux qui veulent passer de bons moments, le tout dans une ambiance médiévale-fantastique délirante.
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