Les 71 critiques de eddy sur Bd Paradisio...

Revoilà notre professeur Bell après l'assassinat raté de son pire ennemi. Ravagé par des cauchemars atroce, notre héros n'a plus trop les pieds sur terre! Référence obligatoire à Sherlock Holmes, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'image du héros imperturbable et froid raisonneur prend du plomb dans l'aile! Notre aventurier a plus tendance à se couvrir de ridicule qu'à réussir ses plans machiavèliques. Alors il s'enfuit en Irlande, et le voilà qu'il se débat au milieu des monstres de légende d'Irlande. Avec pas forcément plus de réussite d'ailleurs. Pourtant, même si quelques passages sont comiques, tout n'est pas rose, loin s'en faut. Sfar continue son récit angoissant et ne ménage ni ses héros ni son dessinateur, mais c'est bien le moins qu'il puisse faire avec un dessinateur comme tanquerelle. De très bonnes surprises dans ce tome, à lire pour les fans de Sfar, mais pour les autres aussi
Allez, on continue. Le Klezmer, c'est de la musique, c'est la fête. Le monde est triste, cruel et brutal? Peu importe! C'est l'anniversaire de Scylla, alors on joue de la musique, on danse, on conte des hitoires, on profite de la vie qui est trop courte ,on boit, on fume des cigares, on se rend malade, les amours se nouent-elles ou non? Deviendra-t-on l'ami de celui qui aurait du être notre pire ennemi? C'est la fête, tout est permis. Truculons, truculons, la mort viendra bien assez tôt! Si vous mettez en plus un diques de Klezmer en lisant ce livre, vous serez complètement immergé!
Et en voilà encore un donjon, qu'on attendait. Résumé des épisodes précédents : Le dernier zenith est sorti il y a 4 ans, et Trondheim passe le relais du dessin au sieur Boulet. Résultat, bien sûr, je lis à gauche et à droite des déceptions diverses, car c'était mieux avant ma bonne dame, etc... Et bien moi, je donne mon avis et je dis que non, c'est vachement bien, et que Boulet est vachement plus fort que Trondheim pour dessiner certaines scènes, notamment les scènes d'action ! Et puis les scénaristes ont décidé de rompre un peu la monotonie en ne respectant pas l'ordre chronologique. Alors, ça embrouille un peu les habitués du linéaires. J'en ai vu râler parce qu'il avait du relire la BD plusieurs fois. Moi j'adore relire et re-relire mes donjons, mais bon... L'histoire est décrite comme confuse, mais moi j'aime bien cet ambiance de machination à la Largo Winch pour essayer de ruiner le donjon. Et on fait des liens avec les potrons-minet, les amours de Herbert et se tissent, tout cela est palpitant car tout se passe comme annoncé mais pas come prévu ! Un bémol, la couverture ne me convainct qu'à moitié, mais bon, pinaille... Enfin voilà, encore un donjon réussi, car pour mesurer son degré de réussite, il faut compter les râleurs. Ils disent toujours que le dernier tome est le plus mauvais de la série, et ils lisent toujours le suivant. Tant qu'ils lisent...
Alors voilà : j'adore Lou. C'est tout mignon, tout frais, et pourtant, c'est pas vraiment gnan-gnan.. Ce n'est pas du "Yo Zyva NTM!" ou un quelconque remake de Titeuf pour fille. Non, Lou, c'est super sympa. Ca a peut-être le défaut d'idéaliser un poil le monde des adultes, mais c'est pas désagréable de sortir de sa quotidienneté avec un "Tiens! Et si on disait que tout est simple ???" Les dessins sont très rigolos et les couleurs créent une ambiance dessin-animé-du-dimanche-matin qui n'est pas déplaisante. Bref, une Bd toute en guimauve et pourtant, j'aime bien. (J'ai horreur de la guimauve !)
A chaque nouvel album de Jules, je suis toujours dans le même dilemne: comment expliquer que ce tome est absolument génial ? Jules, c'est un récit palpitant qui ne cherche pas forcément le sensationnel, qui est drôle sans réduire les adolescents à leurs caricatures, qui est d'une curiosité dévorante, puisque s'interessant à plein de domaines en particuliers, ou en général... Ici, on parle de chirurgie esthétique, de voile, d'éducation religieuse, de génétique, et les adultes n'ont pas forcément le beau rôle. On ressort de cette BD avec plein de questions et de doutes, et c'est peut-être pour ça que cette BD rend intelligent. Donc lisez Jules, c'est une BD pour tout le monde, donc pour vous aussi.
Ce donjon, on l'attendait depuis des années. Initialement prévu en Monster pour F'murr, faisant suite à Crève-coeur, ce donjon, on l'a plus qu'attendu. Annoncé comme le dernier Blain, ce donjon, on crevait de ne pas le voir ! Alors, vous pensez si sa sortie a été un soulagement ! Alors bien sûr, il y a des "déçus", des gens qui s'attendaient "à mieux". Mieux comment, mieux quoi ? Ca ne me regarde pas, au fond. Qui oserait dire que le dessin de Blain a diminué en qualité ? Y'en aura pour le dire, laissons les donc dire. D'autres parleront de "faiblesse dans le scénario", quand le dénouement d'Antipolis et l'histoire de cochonville se jouent. Certes, à force d'allusions dans les autres tomes ou dans le donjon "clés en main", les surprises ne sont pas à ce niveau là, (car ce tome a des surprises scénaristiques, et des belles), donc certains s'autoriseront à dire que la série "s'essouffle". Depuis le tome 2, il y a des gens pour dire que la série donjon est en déclin. J'ai personnellement trouvé que l'histoire d'amour de Hyacinthe et Alexandra devenait de plus en plus magnifiques mais peut-être que certains auront trouvé cela "facile". C'est sûr que depuis que Sfar et Trondheim ne sont plus les petits jeunes qui montent mais des piliers de l'establishment du monde de la BD, c'est plus intéressant de les critiquer que de les encencer. Sic transit gloria mundi... Alors ? Alors lisez-le et faites abstraction du reste, faites votre opinion, et gardez des distances vis à vis des critiques, y compris (surtout !) de celle-ci.
Je suis avec beaucoup d'intérêt cette série, et c'est avec une grande joie que j'ai aperçu ce tome 4 chez mon libraire. Joie qui s'est muée en perplexité quand j'ai vu que Tanquerelle ne la dessinait plus. Le dessin de ce dernier était en effet un des atouts et non des moindres du "leg de l'alchimiste". Soyons juste, le dessin est quand même très bien, et la lecture de ce tome 4 reste un très bon moment de lecture. Passé l'adaptation des premières pages, on retrouve le plaisir de suivre les aventures de Leonora et Helvetius. (je continue à préferer Tanquerelle, mais ça n'est pas important...) L'histoire est toujours prenante et le choix de narrer les épisodes dans un ordre différent que l'ordre chronologique oblige le lecteur à replonger dans les tomes précédents pour rattacher les wagons. Certes le petit démon a changé de tête, peut-être qu'il ressemblait trop à un monstre tiré de l'univers de Sfar, je ne sais pas. J'entends déjà les critiques faciles qui après avoir dit de Tanquerelle qu'il copiait Sfar, diront que Bachelier s'inspire de Blain (ou de Blutch...). Personnellement, je m'en contre fous, Bachelier a pris le risque de succéder à Tanquerelle sur une série bien menée, je trouve l'essai réussi, et la reprise assurée. Le reste...
Petillon a cette force de ne jamais tomber dans la caricature grossière et insultante. Tous les personnages qu'il décrit ont toujours une part attachante, et si Petillon dénonce toujours le cynisme et le ridicule de nos contemporain, ils n'apparaissent jamais comme méchants ou cruels. C'était le cas dans l'enquête corse, et c'est toujours le cas dans cette affaire du voile. Cet album, tout aussi salutaire que l'enquête corse, rappelle que tous les musulmans ne sont pas des extrêmistes, et que très souvent, la perception que l'on a d'eux est fausse (i.e. la cliente de Jack Palmer, complètement à côté quand il s'agit de parler avec l'imam.). Cette BD va à contre-courant des images des médias et défait les raccourcis et les amalgames. Et ce message qu'il faut rappeler, que les plus extrêmistes sont ceux qui pratiquent la religion depuis peu de temps, et que les vrais musulmans n'ont pas forcément envie de lapider, bruler, porter un voile ou de lancer des fatwahs. Bref, un bouquin indispensable en ces temps où on a tendance à tout mélanger, qui est éducatif en restant léger, dans un humour sans méchanceté et sans juger personne.
Amateurs de jeux de mots atterrants et de jeux vidéos d'aventures, jetez-vous sur cette série. Le premier tome semblait reprendre le principe (cartes, décors, etc...) du jeu "Zelda : The wind waker", ici je retrouve l'ambiance zombies/Pirates des "Monkeys Island". Humour pince-sans-rire, couleurs rigolottes (comme dans les jeux sus-nommés) personnages sympathiques et absurdités délirantes, Ratafia est une série légère et bien marrante. Personnellement, je trouvais que le cycle "on prend une carte-On cherche le trésor-on a plein de galères-on trouve le trésor-mais on n'emmène pas le trésor" commençait à fatiguer, surtout que les raisons pour lesquelles les pirates se retrouvaient sans rien à la fin étaient de plus en plus faiblardes. Mais comme ce tome casse un peu la machine, reste à voir comment ça va évoluer. Dernier point, j'espère, à la vue du titre du prochain tome, qu'il y aura un oiseau sans bec et que cela génèrera des questions...
Parti d'un concept rigolo, avec un deuxième tome bien marrant, un troisième plus noir mais quand même drôle, je me suis dit que suivant toute logique, ce tome serait celui du "déjà vu", le tome qu'on trouve moins bon, celui qui déçoit alors qu'il est aussi bon que les autres. Bin non, il est toujours aussi drôle. L'humour pince sans rire marche toujours aussi bien, et la scène (que je ne dévoilerai pas) ou Lincoln s'énerve est vraiment jouissive et hilarante. Lincoln incarne un idéal d'inaction, avec une envie de rester en dehors du monde, alors que le diable et dieu le pousse pour qu'il s'en occupe. Et son don d'immortalité, qu'il n'use qu'en dernier recours, lui permet de botter les fesses de ceux qui vont trop loin et qui l'énerve. Et ça, c'est super agréable à lire!
Le photographe est une série géniale et atypique, prenant le pari de raconter ce qui n'a pas été mis sur pellicule. Pour exprimer la vie et le mouvemement entre les photos, le dessin de Guibert fait merveille. Ce troisième tome est trés différent du fait de l'histoire : Fini les afghans accueillants, le héros décide de rentrer seul et se retrouve dans une galère qu'il pensait pouvoir affronter seul. Racketter à gauche et à droite, obligé de raconter toujours les mêmes choses à tout le monde, on partage sa joie quand il retrouve un visage connu. Le ton est plus amer, et même si l'hospitalité afghane n'est pas vraiment remise en cause, les portraits des gens croisés sont moins idylliques. Un gros regret, le DVD est attachée de telle manière que l'éditeur a mis une note pour prévenir du risque d'abimer la BD. Du coup, je ne l'ai pas regardé. De toute façon, les 3 tomes me suffisent pour vivre cette aventure.
Jamais déçu par aucun tome, celui-ci recèle de surprises et de jubilations, à la fois graphiques et scénaristiques ! Avez-vous vu comment des petits détails qui semblaient anodins dans les premiers tomes prennent ici un sens et même se concrétisent ? (pour ma part, j'en ai relevé au moins 3 !). La tension monte et l'album finit (encore !) sur un suspense de bas de page qui va de nouveau rendre l'attente insupportable. Combien d'énigmes à résoudre, combien de mystères à dévoiler ! La seule appréhension est sur le tome suivant. Les fans vont en attendre énormément. De fait, il sera la clé de voute de toute l'oeuvre. Il va donc endosser une pression terrible. Il va falloir dénouer cette fabuleuse odyssée avec un point d'orgue de panache qu'on imagine difficile à mettre en place, vu le niveau atteint jusqu'à maintenant : Comment faire mieux ? La barre est haute. J'espère que nos deux auteurs (qui pourtant ne sont pas des manches !!) seront à la hauteur du défi qu'ils se sont imposé.
Fans d'Heroic fantasy guillerette, amateurs d'humour drôle et d'ambiance rigolotte, et pour tous ceux qui veulent revoir les péripéties des héros du premier tome, passez votre chemin. Ce tome est encore plus noir que le précédent Monster qui déjà n'était pas d'une folle gaieté. On accompagne 2 soldats aux limites du fanatisme et de la cruauté, cotoyant les morts les plus absurdes dans un monde en guerre : Terra Amata, période crépuscule. Le style de narration est une pure merveille d'humour à la fois subtil et terriblement noir, chaque page ayant une forme de "chute", qui, si elle n'est jamais d'un humour à se taper les cuisses, nous laisse souvent interdits avec un sourire amer. Les héros sont épouvantables de bêtises et de sauvagerie, et ne s'offusquent même pas de leurs propres condamnations à mort. Ce sont des héros grecs qui ne veulent pas voir plus loin que les ordres, fussent-ils de se tuer l'un-l'autre. Sans être dans un surréalisme style "Huis-clos" de Sartre ou "En attendant Godot" de Becketh, la confrontation permanente des 2 frères est pesante et effrayante. Le dessin est une merveille appuyant à la perfection toute l'angoisse qui découle de cet album. Et le choix d'en faire plus une série d'illustrations du texte plutôt que des phylactères libère encore plus Bezian qui fait une succession de vignettes riches en détails. Un bonheur pour les yeux. Les couleurs sont parvenues à parfaitement coller à cette ambiance malsaine et tragique, donc coup de chapeau supplémentaire pour cet album. J'ai personnellement lâché cet album avec une grande sympathie triste pour ces 2 personnages, 2 frères qui s'aimaient comme des frères sans le savoir et qui se sont tués sans comprendre.
Pascin de Sfar, pour ceux qui le suive sur ses forums, c'est sa soupape de sécurité : Fatigué de faire du dessin animé et de la BD pour enfant, notre ami Joann voulait faire de la pornographie pour se défouler. (Ou du moins l'a-t-il présenté ainsi...) Donc, pas de retenue dans cet album. On y parle de sexe avec tendresse, sans tabou ni détours. On y découvre un Pascin plus sombre et plein de mélancolie, et des nanas toutes guillerettes qui baisent, qui baisent, qui baisent... Le format du bouquin aussi est dans la suite logique du "Sfar qui veut faire des beaux livres". Et la mise en couleur, qui fait suite aux envies et questions existenciello-graphiques de "Caravan". Alors quoi ? Alors j'ai bien aimé. Mais j'ai peur d'avoir bien aimé parce que j'aime Sfar en général, et j'aime retrouver ses personnages. Mais cet album en lui-même manque de cette petite étincelle qui fait dire que c'est un album indispensable. En clair, je me demande si quelqu'un devait découvrir Sfar par cet Album, il le trouverait aussi intéressant qu'on le dit. Je me range dans ce 'on', bien sûr.
Du fait de sa double origine, Joann Sfar ayant raconté des histoires de Séfarades dans le chat du rabbin, il ne pouvait faire autrement que de culpabiliser et de raconter des histoires Ashkénazes. Mais le ton est beaucoup plus dur et beaucoup plus froid. Foin de dialectique ou de discussion sans fin, il faut maintenant survivre dans la Russie enneigée du début de siècle, avec quelques chansons et un harmonica dans la poche. Plein de personnages attachants se retrouvent sur la route à faire les saltimbanques pour un bout de pain, avec le risque de se faire tuer ou lyncher parce que ça amuse les paysans du coin. Mais il y a la musique, les chansons et toute la joie qu'elles enferment. Point de vue dessin, les lecteurs des carnets de Sfar ne seront pas perdus, puisque c'est la mise en pratique de tout ce qu'il raconte, jusqu'à la mise en couleur. Peut-être que je suis trop dans le monde de Sfar pour me faire une idée objective de ce bouquin, mais en définitive, un très agréable moment de lecture, et une attente fébrile des tomes suivants.
Que dire qui n'a pas été dit ? Le dessin de Guarnido mérite qu'on passe 5 minutes sur chaque case de la BD, le scénario est comme à chaque fois un polar très bien ficelé, pas révolutionnaire, certes, mais bien prenant. Ce tome mérite plusieurs lectures et la compréhension de toute la trame peut tenir en une petite phrase bien cachée. Bref, ne bâclez pas la lecture de cette BD. Tout y est, prenez votre temps. Quand au dessin, que dire? Rien que le gavial dans le rôle du tueur est magnifique. Un très bon moment de BD. Rien de neuf depuis le premier tome, mais un plaisir toujours intact.
Halala! Je mets une note moyenne à Andréas ! Un de mes auteurs fétiches ! Un dieu vivant de la BD ! En plus, je suis certain que c'est injuste ! Avec n'importe quel autre dessinateur, j'aurais salué cet album comme un magnifique huis clos oppressant et mené de manière haletante ! Mais voilà, je voulais du "Capricorne", des dieux obscurs, des trames maléfiques, la ville de New York effondrée, la résolutions des prédictions... Alors, je trouve cet album un peu comme une parenthèse, un hors série, une pause... Et moi, je voulais la suite, comprendre, savoir, Argh ! Et de frustration, je mets une note moyenne. En plus, connaissant l'artiste, je suis presque sûr que nous découvrirons plus tard que cet épisode était indispensable ! (Quel pauvre type je fais !) Lecteurs, ne faites pas comme moi. Si vous ne connaissez pas la série, vous pouvez lire cet album sans avoir lu les autres. Découvrez avec plaisir la force graphique et narrative d'Andréas ! Ne vous basez pas sur une critique d'un bédéphile bétifié et consommateur exigeant sa ration d'histoire comme dans un super marché, alors que dans Capricorne, comme dans Arq ou Rork, c'est Anrdéas qui mène la danse, et c'est lui qui décide où l'on va !
Je pense que la critique est toujours difficile, et dans ce cas présent, très périlleuse. Le thème global (gentils américains contre vilain mangas) n'est pas forcément fédérateur, et la lecture de cet album ne laisse pas de souvenir impérissable. Certes, faire de la SF avec Asterix, pourquoi pas ? L'approche semble s'orienter vers une ambiance proche du premier tome de Sillage, mais c'est justement un peu gênant de passer de modèle à copieur. Mais qu'on ne s'y trompe pas : c'est toujours un plaisir de voir Asterix en vrai (et pas Christian Clavier) vivre des aventures. Comme une bande de copains qu'on retrouve après une longue absence. On pardonne peu à Uderzo au vu de ses albums précédents, et je trouve cela injuste. Sorti de la série Asterix, cet album reste comparativement à beaucoup d'autres série parfaitement honnête. Et puis Uderzo dessine, les fans achètent, Sic transit gloria mundi. Je ne souhaite pas que Uderzo s'arrête, car s'il peut encore dessiner qu'il en profite jusqu'au bout. Par contre, j'ai reposé l'album dans son présentoir, en disant que cet album n'est pas pour moi. Le premier Asterix à subir mon refus.
J'ai ouvert cette BD sans trop y croire. Belle brune plantureuse en couverture, animaux "à la disney", cette série sentait le Pocahontas à plein nez. Houlalalah! Quelle erreur! Toujours à la recherche de la limite de la censure, l'auteur met ses personnages dans des situations complètement incroyables, l'amourette piteuse entre le véto et la belle infirmière sert surtout de trame pour permettre à des personnages sortis de chez Tex Avery de partir en délires, et surtout, du bon gros humour graveleux, avec des gros nichons! Mon préféré, le cochon qui sort des phrases de drague fabuleuses ! Je les ai retrouvé en VO, la traduction a quand même du mérite!
Que dire du monde de grand vampire ? Maintenant que la violence, la haine et la mort entre de plein pied dans la série, fini la légèreté volage des premiers tomes ! Certes, ça minaude encore, des histoire d'amour extrèmement tendre se nouent, mais la guerre du golem a commencé, avec un grand sentiment d'injustice. "Désolé, madame, votre fils est mort. Si les morts devaient porter plainte, nous ne pourrions plus travailler..." Gloups ! Je regrette un peu ce temps de l'insouciance, mais bon, Fernand ne se tape jamais autant de nanas que quand tout va mal. C'est peut-être une leçon...
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