Les 96 critiques de alban sur Bd Paradisio...

Malet par alban
Attention chef d’oeuvre … quand on commence ce livre, on le dévore. L’histoire est celle d’un ancien général emprisonné qui va fomenter un coup d’état contre Napoléon. Nicolas Juncker réussit à nous passionner pour les aventures de ce « fou » dont nul ne parle dans les livres d’histoires. On suit pas à pas ses aventures, de l’organisation d’un coup d’état jusqu’à son exécution. Malet avait tout calculé, recruté les meilleurs éléments pour réussir et on se demande jusqu’au bout s’il va réussir. On rit devant certaines situations, on s’interroge sur d’autres. On y croit sans y croire mais on ne peut s’arrêter. Et le meilleur … les annexes à la fin Nicolas Juncker se joue de nous et nous incite à tout vérifier ;)
L’histoire : une jeune vierge, destinée à le rester, est mise en ceinte par un démon, les règles édictées entre l’enfer et la paradis ont été transgressées, un démon/enquêteur doit alors résoudre l’énigme. Moitié polar, moitié ésotérique … mais pas vraiment convaincu… cette BD se lit agréablement et j’ai apprécié la narration en off dans le style « polar ». Mais l’intrigue est trop rapidement menée pour être vraiment convaincante. Certains passages sont originaux, comme cette lutte avec un ange et cette épée qui « pousse », d’autres font cliché, comme le rendez-vous avec un marabout, mais globalement, j’ai trouvé que l’enquête se perdait dans des détails pas forcément indispensables et que la façon de résoudre l’énigme était trop cousue d’avance. Le début était pourtant très prometteur notamment au travers de la découverte de la psychologie du héros, mais cet aspect n’est ensuite pas assez approfondi. Le dessin : est la grande surprise de l’album, pour un premier album et malgré les erreurs et variations de style, c’est très prometteur.
Ceux qui ont vu le film Nimitz ne vont pas être trop dépaysés (la situation est inversée avec cette fois-ci des japonais qui reviennent en arrière dans le temps) et apprécieront certainement l'histoire. Les impacts psychologiques de Nimitz sur les soldats étaient traités à l'américaine (c'est à dire très peu) contrairement à ce récit où l'on sent dès la fin de ce tome 1 que l'on va avoir le droit à une vraie étude de l'évolution de ces soldats. Nimitz était bref et se terminait par un retour à l'époque actuelle très rapide, Zipang ne reproduit pas ce même schéma car le retour en arrière échoue et semble du coup impossible. J'ai hâte de lire le tome 2 ...
Forget-me-not par alban
Petite plongée dans la collection Sakka de Casterman avec « Forget me not ». Cette BD m’a un peu dérouté par le côté un peu débridé de la narration, mais finalement? on vit au rythme de cette charmante enquêtrice. Sur le fond? l’intrigue est simple ; une jeune presque héritière doit enquêter pour retrouver un tableau volé à son grand-père et ainsi hériter de sa fortune. Cela semble si simple que finalement le livre porte très peu sur cette enquête qui, si elle est un but, ne semble presque pas une priorité pour Mariel. Au contraire on découvre une vision cachée de Venise loin de son faste et de ses touristes. Pour conclure j’ai refermé ce livre avec une impression agréable et j’attends la suite.
Cela faisait un petit moment que j’attendais un album d’Algésiras … Allais-je être déçu ? Allais-je aimer ? Et enfin ce soir le premier des deux albums à sortir cette année était chez mon libraire. « Les guerriers du silence » je n’avais pas lu cette saga de Pierre Bordage, comment cette découverte allait-elle se passer ? Je craignais un peu car on m’avait longuement expliqué que cette oeuvre était dense et très dure à adapter. Enfin je commençais… Au début j’étais un peu perdu dans toutes ces peuplades, mais vite je m’habituais. Je me laissais subjuguer par l’histoire de cette jeune femme et je dévorais cet ouvrage. J’avais été un peu déçu par d’autres adaptations de roman et là je sens que c’est très bien parti. Il y a du rythme dans la narration. Philippe Ogaki … que dire … pour un premier album c’est très très fort !!!
10 histoires, 10 tranches de vie que chacun d’entre nous a pu ou aurait pu vivre… Jean-Philippe Peyraud a un talent hors du commun, celui de nous impliquer dans ses histoires. On se met à la place de ses personnages, on se sent vivre en même temps qu’eux. Dans la première histoire, une femme est assise dans le métro, elle lit une lettre, se met à pleurer … on est à la place de ce personnage qui, debout, la regarde. On a comme lui envie d’engager la conversation pour l’aider, mais on a la même timidité que lui et on n’ose pas. On a envie d’avoir ce mouchoir qui va la délivrer et on regrette de la voir quitter la rame sans avoir pu l’aider. Tout cet album est dans cette simplicité, les émotions vont et viennent et une fois tournée la dernière page on a envie de recommencer pour voir si on aurait pu changer quelque chose, une parole, un acte, une vie. Merci Jean-Philippe Peyraud.
Cette BD a tout de la classique BD de pirates : un pirate qui semble méchant à souhait, un trésor à retrouver grâce à une énigmatique carte dont pour le moment l’encre est intangible, etc … Mais mais ce n’est pas tout à fait comme cela que le voyait les auteurs… Tout d’abord regardez bien la collection où figure cette série … « Soleil Celtique » (collection de Soleil qui regroupe un ensemble de séries axées sur les légendes bretonnes et celtes), ce qui finalement n’a rien d’étonnant quand on regarde qui sont les auteurs : Istin et Michel. Donc ce qui ressemblait à une banale histoire de pirate n’en est finalement pas une … Connaissez-vous la légende de la forêt de forêt de Scissy ? Non ? Alors vous allez découvrir un nouveau lieu conté dans les légendes bretonnes ;) Le pirate Meriadec s’est lancé à la recherche d’un fabuleux trésor dont la carte est localisée dans cette forêt légendaire située entre le Mont Saint Michel et les îles Chausey (plateau rocheux situés au large de Saint Malo pour les ceux qui ne sont pas habitués d’un séjour prolongé sur la coteau d’émeraude). Il va y rencontrer des elfes, et tout un tas de petites bestioles dignes des légendes bretonnes… Donc pour ceux qui aime les mélanges et qui ne sont pas rebutés par les histoires de Korrigans, vous apprécierez certainement cette BD … pour les autres, elle vous tentera nettement moins.
Là j’ai un souci … j’en avais entendu parler via un article (dans Canal BD) et le sujet me tentait énormément. Le sujet : une britannique adhère aux idées du parti nazi et rejoint l’Allemagne avant la seconde guerre mondiale … On le retrouve à la fin de la guerre, prisonnier des alliés et racontant son histoire. Comme je m’y attendais le scénario est passionnant mais.. car il y a un gros mais, je n’ai pas du tout adhéré au rythme et au système narratif. Je trouve que Tarek nous perd en détail (surtout au début de l’album) qui ne sont pas forcément nécessaires. Et j’ai aussi trouvé que le style des phrases ne collait pas vraiment avec l’époque de la série et était beaucoup trop contemporain. Sur le scénario en tant que tel, je suis quand même impatient de lire la suite car je trouve le sujet vraiment passionnant à narrer. Comment Tarek va-t-il nous présenter l’histoire de Benton qui ne renie rien de son mode de pensée au cours de ce premier album ? Comment allons nous suivre l’évolution de ce personnage ? Allons nous le haïr ? Concernant le dessin, le style est parfaitement adapté et aussi sombre que le personnage …
Deux hommes se regardent, assis de chaque côté d’une table, face à face leurs regards pourraient s’embraser mais pour le moment ils conversent. Paul Klarheit d’un côté est persuadé d’avoir retrouvé la trace de son ami le plus intime dans cet hôpital. Un homme sans nom lui fait face, ses pensées se sont évanouies … il est amnésique. Il est disposé à écouter l’histoire de Paul qui peut être le sortira du brouillard. Progressivement, Paul va lui raconter comment il croit l’avoir rencontré… Pour commencer Paul nous parle de son enfance, partagée avec son meilleur ami David, et cette terrible journée où lors d’une promenade à cheval, le feu s’est déclaré en forêt. Il chuta lourdement et se réveilla dans les bras d’un inconnu Julien Solédango et sa vie bascula. Julien, un candélabres, était un être fantastique issu du feu, et en ce jour lui donna le plus mystérieux des cadeaux. Une source de feu qui semblait éternelle et qui lui redonna notamment l’usage de ses jambes. Cette source était si forte qu’elle permis à Paul de maîtriser le plus improbable des arts vu son état originel, la danse. Paul s’aperçoit rapidement qu’il est le seul à pouvoir apercevoir Julien, mais ce qui l’a amené à venir voir cet homme amnésique est sa persuasion que cet homme ressemble étrangement à un peintre, Liam Lindhosrt, qui fut le seul à pourvoir peindre les … candélabres. Pour une première série, Algésiras est entrée directement parmi les grands noms de la BD, son dessin est en parfaite adéquation avec le rythme de son histoire et elle a un talent particulier pour nous présenter les pensées les plus profondes de ses personnages. Nadine Thomas l’accompagne pour la mise en couleur en utilisant tout son talent pour nous faire partager le plus justement toutes les situations où la série nous compte l’histoire des candélabres, ces fantastiques être issus du feu.
Cet album est la surprise de la semaine, je m’attendais au pire et finalement j’ai été très agréablement surpris. Le scénario tout d’abord, on s’y croirait ! Tout respire le vécu de la part des auteurs, on angoisse comme quelqu’un d’avachi devant son poste à découvrir les exploits de passer entre des serpents agressifs ou des araignées venimeuses. On stresse à l’idée de plonger dans le vide de la cour soutenu par un élastique. On est en sueur à l’idée de ne pas répondre correctement aux réponses du père Fourras. A la fin tout est bien qui finit bien une fois de plus nos héros ramèneront le graal rempli de boyard après un très agréable moment que nous aurons passé en leur compagnie. Le dessin ? A l’image de cette superbe couverture nous sommes dans la plus pure tradition de la ligne claire, le dessin est superbement maîtrisé et fait jeu égal avec les maîtres du genre. On pense immédiatement aux plus grand titres du genre tels les Star’Ac, Koh Lantha and co et une nouvelle fois les éditions jungle nous gratifient de leur plus belle chartre graphique. Je remercie encore Casterman de m’avoir une nouvelle fois diverti grâce à son nouveau label Jungle. Je vous conseille de découvrir le superbe site réalisé pour l’occasion : http://www.b-oyar-d.com Vous devez penser que je suis fou ? en découvrant les sorties de la semaine j’ai eu envie de vous écrire une petite chronique sur ce superbe objet qui n’arrivera malheureusement jamais jusqu’à ma bibliothèque.
Je suis tombé sur cette album chez des parents le week-end dernier et je n’ai pas pu résister à la tentation de le lire.. A défaut d’avoir le ciel que me soit tombé sur la tête, il m’est lamentablement tombé des mains à la moitié du volume. Le scénario en tant que tel ne m’a pas trop dérangé, Astérix face aux extra-terrestres, pourquoi pas ? Ca aurait pu être drôle, innovant, redonner un souffle différent à la série… mais là non, la narration est affligeante. Les dialogues sont écrits avec un langage parlé d’une piètre qualité et trop éloigné des qualités de narration de Goscinny. Je ne connaîtrai jamais la fin de ce triste ouvrage et n’ai même pas envie de parler de la caricature des mangas ou comics avec une vision trop éloignée des années 2000.
78 pages qu'on ne voit pas passer ... une histoire très belle sur la recherche du meurtrier de Big Bill. Deux frères se retrouvent au pied d'un arbre ... leur frère Bill est là pendu devant eux ... Le shérif est déjà passé mais leur a demandé de ne pas le dépendre ... Qu'a-t-il bien pu se passer ? Dans ces Etats Unis post-crise de 29, nous assistons à la superbe histoire de noirs soumis à la rudesse de la vie et au racisme. Les auteurs nous présentent une situation assez sombre de cette époque et des abus qu'elle a pu entraîner.
Est-il possible de bâtir un phare ? Surtout si vous êtes un jeune ingénieur à peine sorti de l’école ? Surtout si vous un parisien confronté à des marins bretons ? Surtout si vous devez construire un phare sur un rocher que la mer découvre une vingtaine de jours par an ? Surtout si au premier accostage le maçon perd la vie ? Surtout si à la première tempête tout le travail est réduit à néant ? Comme je vous l’ai écrit rien ne sera simple pour cet ingénieur. Que dire de plus ? L’atmosphère de ce port de pèche breton avant la première guerre mondiale est merveilleusement retranscrite, et l’évolution du personnage de l’ingénieur très bien décrite. J’ai passé un très agréable moment à lire cette histoire, pour un deuxième album Bruno Le Floch fait un véritable coup de maître ^__^
Que dire de plus que ce qui est sur le forum ??? C'est un échec total ! Le promo : Cargo a essayé d'intervenir sur tous les forums et a fait l'unanimité contre cette technique. Le dessin : problèmes de perspectives, de proportions, de qualité du trait, personnages déformés, visages non reconnaissables d'une case à l'autre, changement de styles d’une planches à l’autre, etc … Le style : cases au format 16/9eme, dessin réaliste « relâché », crayonnés encore apparents, bref c’est hybride et indéfinissable La couleur : munissez-vous de vos lunettes de soleil pour ne pas être éblouis … et n’oubliez pas votre crème solaire pour éviter les coups de pinceaux ;) Le scénario : à cheval entre le réalisme et l’humour, le découpage est mal fait et l’histoire bancale. En conclusion, j’espère que Glénat aura la décence de ne pas nous proposer un deuxième tome.
Dans un marché de la BD en pleine extension, qui va de records en records, certaines séries restent injustement méconnues. Candélabres est l'une d'entre elles. Cette série dispose de tous les éléments narratifs pour devenir l'une des références de la BD fantastique. Algésiras a réussit à mêler harmonieusement une multitude de symboles aussi bien historiques que culturels. Elle nous sert un univers original où Paul, le héros, se sert habilement du feu qui le consume pour s'extraire de son handicap et devenir aussi léger que l'air dans une chorégraphie décoiffante. La danse nous révèle tous les tourments dont souffre Paul et qui l'entraînent dans une interrogation perpétuelle. Algésiras révolutionne le fantastique dans la bande dessinée et son trait tout en légèreté séduira l'ensemble de ses lecteurs. Nous assistons à la naissance d'une grande conteuse qui prolongera notre plaisir en adaptant le chef d'oeuvre de Pierre Bordage «Les Guerriers du silence». Si vous souhaitez prolonger vos réflexion sur Candélabres, je vous conseille la lecture de Candel'Mag (http://candelmag.site.voila.fr/) : Le numéro 1 est consacré à la présentation générale des trois premiers tomes, et à une interview exclusive d'Algésiras. Le numéro 2 est parle de Paul Klarheit, le personnage principal. Nous avons essayé d'imaginer ce qu'aurait pu être son passé, ainsi que ce qu'il adviendra de lui à la fin de la série. Nos axes de réflexions nous ont donc amené à relater les raisons de sa première paralysie et pourquoi il s'est brusquement coupé de sa famille. Nous avons aussi réussi à retrouver la sœur de Paul qui n'est pas mentionnée dans les BD. Sur son futur, nous avons imaginé que les candélabres disparaîtraient de sa vie et qu'il en serait profondément marqué. Tous ces axes de réflexions sont le fruit de notre imagination et ne préjugent pas du tout du contenu des tomes 4 et 5. Le numéro 3 est un cadeau collectif d'un groupe de discussion sur Candélabres. A l'occasion de Japan-Expo, nous avons tenu à offrir un cadeau approprié à Algésiras. Nous nous sommes alors mobilisés pour écrire une série de haikus (petits poèmes japonais) et pour réaliser des fanarts sur le thème de Candélabres.
Si vous aimez les BD sensibles, biens dessinées et avec un scénario original, alors n’hésitez pas. Courrez chez votre libraire pour feuilleter puis acheter cette série. Dans quelques années, lorsque l’on vous parlera de cette œuvre culte, vous pourrez dire : « Moi, je l’ai découverte avant qu’elle soit reconnue ! ». Si mon message ne vous convainc pas, alors foncez sur le forum de BDP, vous y découvrirez qu’il n’y a aucune critique négative sur cette œuvre ce qui doit être un signe, non ?
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