Bizarre, vraiment bizarre. Cette album nous était présenté comme une aventure de piraterie new look. En fait, pas du tout. Seuls une partie des décors et du contexte peuvent nous faire croire qu’on est au XVIII em siècle. Pour le reste l’histoire baigne dans le fantastique le plus délirant. Pouvoirs para-normaux, vaudou, atalantes, sirènes, triangle des bermudes, monssstre aquatique à la Lovecraft, repaire high-tech à la James Bond, roi d’Angleterre communiquant par radio au travers d’un vieux phonographe, raz de marée errant depuis des siècles, perroquets télépathes, corps sans tête, têtes sans corps… Calvo s’amuse bien et nous aussi, en fait. On est plus dans les terres truquées d’un Valérian que dans un barbe-rouge, c’est sûr, mais l’ intrigue est solide et tous les espoirs sont permis pour la suite. Une suite qui a toutefois intérêt à mettre un peu d’ordre dans ce joyeux foutoir et qu‘on attendra pas 107 ans, bien évidemment ! (A propos, je n’ai lu ni l’introduction ni la préface – mais je ne lis généralement pas non plus les mode d’emplois des trucs que j’achète).