Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (20)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



51. froggy - 20/06/19 18:33
De mon cote, Monument Valley, ce sont avant tout les westerns de John Ford. J'etais tres emu quand j'y suis alle, aussi curieux que cela puisse paraitre.

C'est pareil quand je suis alle la premiere fois a San Francisco et que j'ai vu l'immeuble de Sueurs froides d'Hitchcock a l'angle de Mason et Sacramento et ou on peut encore imaginer les traces de pneu de la Mustang de Steve McQueen dans Bullitt.

50. heijingling - 19/06/19 13:50 - (en réponse à : À mon tour.)
J'ai été en Arizona dans Monument Valley et Coconino county sur les traces de Krazy Kat, et en Belgique au château de Champignac.

49. suzix@bdp - 19/06/19 09:37
zêtes encore plus intoxiqués que je ne le pensais possible pour des gens saints d'esprit.

48. Bert74 - 19/06/19 09:30
>froggy : non, j'ai fais avec les mains, les photos dans les devantures des resto (très pratique ça) et l'anglais, comme le commun des mortels

>stefan : je fais découvrir la Toscane à mes enfants cet été et je compte bien me promener à Sienne en suivant le Vasco tome 1 - l'Or et le Fer...

47. stefan - 19/06/19 08:21 - (en réponse à : Bert #44)
Dans le même esprit, ma femme et moi avons visité Venise avec Fable de Venises dans les mains et sur une journée, nous avons tenté de suivre les pas de Corto tout au long de l'album. ça été une belle expérience, on a fait tout le tour de la ville, des coins ultra touristiques à des coins où on était les seuls touristes (ce qui n'est pas si facile à trouver à Venise) et on a été très surpris à la toute fin de se retrouver exactement à une centaine de mètre de notre point de départ. Tout au long de l'Album, Corto tourne en rond, je pense que c'est quelque chose de voulu, mais on ne s'en rend pas compte en lisant le livre si on ne connait pas la ville.

46. heijingling - 19/06/19 02:24 - (en réponse à : Le gourmet solitaire)
De ce que j'en sais, c'est la même chose au Japon qu'en Chine, à HK ou en Thailande, il y a plein de gargottes ou de simples échoppes qui ne proposent que quelques plats traditionnels, que le patron maitrise parfaitement, excellents et pas chers.
Le guide Michelin HK en conseille même quelques-uns des restaurants 1 étoile dans lesquels on peut faire un repas complet pour l'équivalent de moins de 10 euros (je signale que le coût de la vie à HK est sensiblement le même qu'en France). J'imagine que cela existait aussi en France, mais cela a quasi disparu, des cuisiniers qui maitrisent un savoir-faire simple, populaire, et donc pas cher. Extrèmement difficile à trouver en France (Ne me parlez pas de "bistronomie".)

Malheureusement, cela est aussi en train de disparaitre à HK, en Chine, en Thailande, entre autre à cause de la spéculation immobilière, les petits restaurants d'habitués n'ont plus les moyens de payer des loyers exhorbitants. Et aussi parce que les gouvernements locaux ont décidé que cela ne faisait pas chic aux yeux des touristes, ces petites gargottes, alors ils rasent des quartiers entiers dans lesquels ces restaurants pullulaient pour construire des centres commerciaux avec des restaurants de chaines (et interdisent les echoppes, au nom de l'hygiène).

45. froggy - 19/06/19 01:09
Merci Bertrand. Tu parles japonais?

44. Bert74 - 18/06/19 10:58 - (en réponse à : froggy #42)
La seule fois où je suis allé au Japon, j'avais pris avec moi ce livre, le Gourmet Solitaire, avec comme idée de m'en faire une sorte de guide gastronomique convivial pour découvrir les spécialités locales.

Bon ça n'a pas vraiment répondu à mes espérances car il a m'a été difficile d'en faire un rapprochement avec ce que je pouvais trouver directement en me promenant. Je mets ça en partie sur le fait que la BD se déroule essentiellement à Tokyo et que moi je me baladais dans la région du Kansai, au centre de l’île de Honshu (Kyoto, Osaka, Nara, Kobe, ...) qui, en fin de compte, à une tradition culinaire sensiblement différente (en gros tu vas pas commander un cassoulet quand t'es en Alsace, macarel ! Hé ben là c'est pareil).
Ca ne m'a pas empêcher de découvrir tout plein de chouettes trucs à manger, comme les okonomiyaki ou les pâtisseries à base d'algues en me rendant dans les gargotes locales. En ça, la BD m'a donné l'envie de franchir le pas de la porte des établissements qui paient pas de mine et qui pourtant en sont (des mines)... Après, l'histoire et le personnage central lui-même sont, je trouve, trop anodins pour en faire de la BD vraiment plaisante à lire (bien moins que le Sommet des Dieux, par exemple).

43. herve - 17/06/19 23:40
La venin Laurent Astier

Cet album renoue avec le western style "Wayne Redlake" ou "Trio Grande", albums qui figurent au panthéon de mes lectures.
Avec "la Venin" Laurent Astier nous offre un premier volume intéressant à plus d'un titre.
En prenant Emily comme une héroïne assez particulière, l'auteur a le loisir de la laisser évoluer dans un univers très masculin (saloon, bordel, fort...)Bref, tout les stéréotypes du western défilent dans ce premier opus sans autant en alourdir la lecture (on y croise même des indiens !), Pas mal de clins d’œil dans ce volume (Blueberry entre autre)ponctuent la lecture de cet opus.
Même si je n'ai pas eu trop de surprise à la lecture du scénario, j'ai été emballé par ce récit, qui grâce à ses flash back, est assez intriguant.
Mais, il faut avouer que le dessin de Laurent Astier est parfaitement adapté à ce type d'aventure.
Il est dynamique (grâce à un découpage souvent original),expressif, précis, bref un superbe dessin au bénéfice d'une histoire qui nos tient en haleine sur 62 pages.

note : 4/5

42. froggy - 17/06/19 19:00
Taniguchi & Kusumi, Le gourmet solitaire, L'integrale

Cet album est a la BD ce que le film Le festin de Babette est au cinema, c'est une fete gustative a laquelle le lecteur est convie. Je deconseille fortement de lire cet album l'estomac vide.

J'ai eu le malheur d'aller voir le film de Gabriel Axel a une seance de 18h, c'est a dire avant l'heure du diner. Inutile de dire que je salivais litteralement en voyant les plats en train d'etre prepares a l'ecran et que pour mon plus grand malheur, le diner qui s'ensuivit ne lui ressemblait en rien. Contrairement au film, je me suis mieux prepare pour ce livre. C'est donc bien cale au fond de mon lit, apres avoir bien mange, bien bu et ayant la peau du ventre bien tendue que j'ai deguste ce Gourmet solitaire. Car il s'agit bien de degustation.

L'ouvrage consiste en 32 petits chapitres de 8 planches chacun en moyenne qui consiste en autant de 32 repas que le gourmet mange. C'est un homme dont ne sait pas grand-chose, il a une petite affaire d'import-export d'articles de mode, ce qui lui permet de voyager notamment a Paris, il a aime une femme dont certains repas lui rappelle son souvenir et il aime manger des repas plutot simples dans des petits restaurants de Tokyo et un petit peu d'ailleurs. Le dernier diner auquel les auteurs nous convient consiste en un couscous deguste un restaurant de quartier de la capitale francaise. Ce gourmet solitaire n'est donc pas attire a priori par les restaurants 2 et 3 etoiles chers au guide Michelin, les meilleurs tables du monde donc. Si il l'est, cela ne nous est pas dit. Il se contente de ces dejeuners, diners et en-cas manges un peu partout meme dans un stade de base-ball ou il se regalera avec des saucisses viennoises au curry. Ce qu'on sait d'autres de lui est qu'il aime manger en solitaire et qu'il ne boit pas d'alcool, seulement dans de tres rares occasions sociales et que cela ne lui reussit pas. Physiquement, on pourrait le croire plutot replet avec un petit ventre de notaire, mais ce n'est pas du tout le cas, bien au contraire, il est tres muscle bien qu'il ne faase pas de sport. Quant a ces etats d'ame, il s'abstiendra de manger dans une gargote ecoeure par l'attitude de son proprietaire maltraitant son employe chinois. Il en viendra meme aux mains avec lui. Il en fera de meme avec des clients dans un autre restaurant qui forcent leur convive de boire de l'alcool alors que celui-ci n'en veut pas. Cet homme sans nom demontre ainsi qu'il a du caractere.

Le principe de ces saynetes est donc que cet homme rentre dans un de ces restaurants, il choisit ce qui est propose au menu, il decrit le plat dans son assiette et il le deguste. Cet homme ne se trompe jamais car il trouve tout bon. Il ressort satisfait de son repas, allume une cigarette et est pret pour une nouvelle experience culinaire.

Depuis que j'ai decouvert Taniguchi, je ne me lasse pas de son dessin dont j'admire l'exquise delicatesse. Il en est de meme une fois de plus ici. La seule chose qui m'a gene est le rendu des decors et des plats manifestement realises sur une table lumineuse, le style du dessinateur fait que cela ressemble tellement a une photo sur laquelle Taniguchi a croque ses personnages que cela denote. C'etait deja le cas dans les albums de lui que j'ai deja mais comme j'etais pris par l'histoire, je me suis moins arrete dessus. Je ne dirais rien au sujet de ses personnages qui sont tous merveilleusement reproduits. Je commence a m'habituer au fait qu'aucun n'a les yeux brides bien que je continue a trouver cela triste et regrettable. Il y a une chose cependant qui m'a amuse, c'est le nez du heros qui est bien grand.

La vue des differents plats et mets traites dans ce recueil ne m'a donne qu'une envie, de prendre le premier avion en partance pour Tokyo et d'aller m'aventurer dans les rues de la ville pour y denicher des gargotes similaires a cellles decrites afin d'y deguster de la cuisine japonaise. Le probleme est que je ne parle pas du tout japonais et je serai donc bien incapable de lire un menu, j'aurais besoin d'un mentor. Je me souviens que la derniere fois ou j'y suis alle, nous etions alles dans un restaurant tenus par un vieux couple dans une rue ecartee. Il n'y avait que 3 tables ou presque plus le bar, le menu etait unique et c'etait absolument delicieux. Le cuisinier nous avait fait la demonstration que la cuisine nippone est bien plus variee que les sempiternels et habituels sushis, sashimis et autres tempuras qu'on trouve ici. J'etais enchante. Le seul probleme etait que c'etait cher mais le repas le valait largement.

Je ne sais pas grand chose de la culture gastronomique japonaise et j'ai ete ravi d'en decouvrir un petit pan. J'avais seulement reamrque que les tokyoites doivent beaucoup aimer les patisseries francaises car j'en ai beaucoup vu la-bas. Ca tombe bien, j'adore les gateaux. Si il le veut bien, j'aimerais bien que Danyel ecrive ici meme un peu plus sur la question, cela serait tres sympa et eclairerait non seulement ma lanterne mais aussi la votre si cela vous interesse.

Note finale, 3.5/5. Un livre a deguster a petite doses, c'est a dire en gourmet pas en gourmand. Ou alors, vous auriez une indigestion.

41. torpedo31200 - 14/06/19 21:15 - (en réponse à : heijingling - post # 35 about Infinity8)
Tu poses la bonne question : Est-ce plutôt une série ou une collection, vu que les dessinateurs changent à chaque tome, et que tout argument dramatique est désamorcé puisque reboot perpétuel ?

Lis-le 2, le Vatine en premier car le meilleur. Les 1 et 3 après.
Si tu lis les autres, tu pourras penser que c' est une collection qui se transforme en série, avec comme souvent des albums/épisodes anecdotiques, voire mauvais et peu appliqués.

40. torpedo31200 - 14/06/19 21:08 - (en réponse à : herve - post # 39)
+ 1, très bien.

39. herve - 13/06/19 21:57
Zaroff Miville-Deschênes & Runberg

Une bande dessinée dans la collection Signé est souvent gage de qualité et en l’occurrence, avec "Zaroff", le lecteur, que je suis , est une nouvelle fois comblé. J’avais repéré ce titre depuis quelques mois dans les prévisions de sorties, grâce à la superbe couverture qui cristallisait le crime, la moiteur d’une forêt vierge et un héros haut en couleur.
A la lecture, je ne m’étais pas trompé. Certes Zaroff est le personnage ignoble et cynique que j’attendais, mais au-delà de la galerie des personnages présents, le rôle principal de ce récit reste à mes yeux cette île, je dirai presque cette île mystérieuse qui regorge de pièges, et d’une faune sauvage parfaitement mis en relief par François Miville-Deschênes, que j’avais découvert avec sa série "Millénaire". Il faut avouer que son dessin est superbe et restitue l’atmosphère de cette forêt tropicale de manière magistrale.
Passionné de cinéma, en particulier de la période 1927-1939, je connaissais l’existence du film de 1932 sur le comte Zaroff, et Sylvain Runberg s’en est habilement et intelligemment inspiré pour construire une chasse à l’homme qui tient en haleine sur près de 80 pages.
Un dessin très soigné, un récit haletant, bref une bande dessinée que je recommande vivement.

Note :4/5

38. Bert74 - 13/06/19 18:22 - (en réponse à : heijingling)
des nazis dans une histoire de S.F., par exemple, il y a en avait déjà il y a 30 ans dans Liberty, de Miller et Gibbons

Excellente référence ! On ne parle jamais assez de cette oeuvre qui est un des chouchous de ma bédéthèque.

37. stefan - 13/06/19 09:33
L'ambition, je crois est de rendre hommage à la SF en se faisant plaisir.
ça reste assez classique,, ça n'invente pas grand chose, mais il y a de la qualité, c'est bien fichu, bien raconté, bien dessiné, ça tient globalement la route. Il y a aussi l'humour particulier de Trondheim qui n'est pas envahissant, mais bien présent en toile de fond. et la fin permet d'avoir un ensemble très cohérent malgrés les différents styles tout du long.
Pour moi c'est une bonne série SF bien ficelée, bien pensée, bien réalisée, et c'est déjà beaucoup.

36. heijingling - 13/06/19 03:28
Je demande ça parce que sur Bulledair, les avis sont assez négatifs.

35. heijingling - 13/06/19 03:27
stefan : Infinity 8 Lewis Trondheim qui est décidément un grand bonhomme. Ce dernier tome arrive bien à boucler la saga avec brio, à dérouler une intrigue haletante et cohérente, certes un peu tarabiscotée, mais c'est une convention acceptée de ce genre d'histoire
Justement, parce que c'est Lewis Trondheim, qui avec Donjon avait amené une toute nouvelle vision de l'heroic-fantasy, on attend plus que de jouer avec les conventions, sans donner de nouvelles perspectives (parce que des nazis dans une histoire de S.F., par exemple, il y a en avait déjà il y a 30 ans dans Liberty, de Miller et Gibbons). Est-ce juste une série très bien ficelée, ou y a-t-il un plus ?

34. froggy - 12/06/19 19:16
Duke 3, Je suis une ombre

Ou Hermann Jr est retombe dans ses travers.

Duke a ete charge d'escorter une diligence qui transporte $100,000. Il est accompagne d'un certain Swift, une veritable tete a claque, mandate par la compagnie proprietaire des fonds afin de s'assurer qu'ils arriveront a bon port. Mais a peine sortie, la diligence est attaquee et les voleurs dont l'un d'entre eux n'est autre que le frere de Duke. Swift accuse Duke de lachete. Mais celui-ci se doute de l'endroit ou il pourra retrouver son frere et l'argent. Pendant ce temps-la, son amie, Peg, folle amoureuse de lui se morfond en l'attendant et en lui ecrivant des lettres auxquelles il ne repond pas dans le bordel miteux ou elle officie.

Yves H. est retombe dans le travers de proceder a des ellipses dans son recit, et d'ecrire des dialogues abscons qui se veulent lourds de sens. Le recit avance lentement, d'autant plus lentement, qu'il y a 3 actions simultanees, Duke et les $100,000, Peg au bordel et Mildred, la femme de Clem, abandonnee par celui-ci, et qui a recueilli une petite fille Eleanor. Et comme si cela n'etait pas assez, il y a aussi une quatrieme sous intrigue avec l'homme que rencontre Duke sur la route qui le mene a son frere. Je trouve que cela fait trop pour une seule histoire, surtout que Duke ne va pas croiser les histoires de Peg et de Mildred. Elles sont rajoutees la pour donner du corps a l'ensemble, de mon cote, je les vois plus comme des verrues qu'autre chose.

A 80 ans passes, je dois reconnaitre que le dessin d'Hermann continue a m'impressionner. Bien sur, il acccuse son age et il y a beaucoup d'erreurs. Mais quelle force, bon sang! Les gueules qu'il imagine pour ses protagonistes sont toutes reussies, les decors, l'ambiance, l'atmosphere generale, c'est siderant. Hermann dessine le desespoir humain comme peu de ses confreres savent le faire. J'ai particulierement note les dernieres planches ou la pluie tombe drue, elles sont tres reussies et ajoutent encore plus a la tonalite tres deprimante de cet album.

Si vous etes fatigues et que votre humeur est moyenne, je vous recommanderai d'etre de meilleure humeur pour le lire, car ce n'est pas drole du tout.

Note finale, 2,5/5. Seulement la moyenne a cause d'un scenario mal construit, c'est le dessin qui sauve l'album.

33. Stefan - 12/06/19 18:59
C'est gentil Froggy, j'ai pas mal de chroniques de livres en retard, tu risque de me voir débarquer en masse d'ici quelques semaines j'espère...

32. froggy - 12/06/19 17:49
Cela fait plaisir de te lire Stefan, tu manquais.

31. stefan - 12/06/19 15:24
Infinity 8 Tome 8, jusqu'au dernier, par Trondheim et Killofer chez Rue de Sèvres



à propos de la série Infinity 8, j'écrivais sur ce forum Il y a peu:
Moi ce qui m'a déçu dans cette série, c'est qu'elle était un peu vendue comme une enquête qui avance sur chaque tome à coup de reboots temporels, d'histoires et de lignes narratives alternatives et croisées. Je m'attendais dans chaque tome à voir l'histoire avancer, mais en fait ce n'est pas le cas. Les reboot sont juste une ficelle scénaristique. Dans chaque tome, l'agent choisie pour enquêter ne fait pas quelque chose, parce qu'elle est appelée pour enquêter, et du coup, au lieu d'avancer sur l'enquête, elle passe l'album à lutter contre les conséquence de ce qui aurait dû être fait et n'a pas été fait. L'histoire principale n'avançant quasi pas entre le second et l'avant dernier tome, et les références croisées sont souvent plus des clins d'oeil anecdotiques que des vrai moteurs de l'intrigue.

Malgré tout je continue à suivre. Chaque tome reste un exercice de style soigné et agréable, aussi bien sur le fond que sur la forme, jouant à chaque fois avec différents sous styles de SF.

J'espère effectivement que le dernier tome arrivera à donner un peu de profondeur à l'ensemble. En fonction de ça, ça restera pour moi, soit une série sympa mais sans plus, soit une belle expérience.


Honnêtement, en écrivant ces lignes, j'avais un peu d'espoir, mais surtout un gros doute. Je n'aurais pas dû douter de Lewis Trondheim qui est décidément un grand bonhomme. Ce dernier tome arrive bien à boucler la saga avec brio, à dérouler une intrigue haletante et cohérente, certes un peu tarabiscotée, mais c'est une convention acceptée de ce genre d'histoire mêlant SF et voyages temporels, qui remet en perspective tous les tomes précédents et arrive à emprunter des éléments de chacun d'eux pour leur donner des sens nouveaux. Le tout avec des touches d'humour bien dosées et bienvenues.

J'ai l'impression qu'une partie des planches de Killofer a été dessinée en pensant qu'elles allaient être publiées sur format Comics, comme les premiers épisodes, plutôt que sur un grand format. Je ne sais pas si d'autres que moi ont eu cette impression. C'est la seule très légère réserve que j'ai sur le dessin qui est magnifique.

Donc voila, de mon point de vue, cette série est une belle réussite qui vaut le coup d'aller jusqu'au bout.



30. marcel - 12/06/19 01:58
Moi, j'avais deja pas aime le dessin de Trou de memoire.

29. froggy - 12/06/19 01:23 - (en réponse à : Philippe)
Justement, c'est cela qui est bizarre, j'avais apprecie mais pas plus que cela son dessin dans Trou de memoire. Mais je l'ai immediatement deteste des que j'ai entame cet album. Cela ne m'etait jamais arrive avant.

Est-ce que la meme chose est arrivee a l'un d'entre vous?

Sinon, je ne feuillette jamais un album que j'ai decide d'acheter, je ne le fais que pour ceux sur lesquels j'hesite.

28. pm - 12/06/19 01:03 - (en réponse à : froggy)
le dessin que j'ai rejete presqu'immediatement.

C'est curieux d'acheter un album dont on rejette le dessin. On peut être déçu par un scénario après lecture mais pas par un dessin car je suppose que comme tout le monde tu regardes un peu ce que tu achètes.

27. froggy - 11/06/19 23:51
Regnauld & Seiter, Balle tragique pour une serie Z

A Hollywood, durant l'ete 1957, Jimmy White, un eternel second role, joue une fois de plus les deuxiemes couteaux aux Studios Walt Disney pour une serie tele concue pour les enfants,Zorro avec un certain Guy Williams. Peut-etre certains d'entre vous en ont entendu parler, de mon cote, elle a berce les jeudi apres-midi de ma petite enfance (fin de l'aparte). Heureusement pour lui, sa petite amie joue aussi dedans. C'est une jolie femme et elle est ambitieuse, si il faut passer a la casserole pour reussir, elle y passera sans etats d'ame comme tant d'autres avant elle et tant d'autres apres. Blesse lors du tournage d'un combat a l'epee avec le heros titre, Jimmy se retrouve a l'hopital et c'est la que les ennuis commencent pour lui, il va tomber de Charybde en Scylla poursuivi par un bookmaker a qui il doit de l'argent et surtout par la police qui le soupconne d'avoir tue son epouse qui a disparu quelques annees avant et qui maintenant le pourchasse car sa petite amie actuelle a ete assassinee sur le plateau de Zorro. Or, Jimmy venait de sortir de l'hopital et il avait eu une violente altercation avec elle lors d'une soiree tenue la veille chez un des acteurs de la serie. Toutes les apparences sont contre lui, il doit donc fuir et chercher les preuves de son innocence lui-meme car il sait qu'une fois en prison, cela lui sera impossible. Heureusement pour lui, il peut compter sur son agent, Brenda, qui semble bien amoureuse de lui. Elle l'aidera autant qu'elle peut.

Ainsi qu'il en etait du precedent album des deux memes auteurs, le memorable dyptique Trou de memoire, ce one-shot s'inscrit dans le registre du noir. Le heros est pris dans un piege telle la mouche dans une toile d'araignee et il a beau essayer de s'en depetrer, il ne fait qu'aggraver sa situation. Le scenario est tres bien construit, l'engrenage infernal est ineluctable. On pourra peut-etre reprocher une mise en place un peu longue mais il fallait bien presenter tous les personnages et les situer sur l'echiquier afin que le recit soit parfaitement comprehensible surtout qu'il y a beaucoup d'intervenants, le heros, les gens de chez Dysney, son agent, les policiers, le bookmaker et ses hommes de main. Roger Seiter, le scenariste a parfaitement maitrise son intrigue et j'ai lu cela tres facilement sans que je sois perdu dans les recoins d'une intrigue a tiroir a la Leo Malet.

Si j'ai beaucoup le scenario, il n'en a pas du tout ete de meme pour le dessin que j'ai rejete presqu'immediatement. Pourtant, c'est le meme dessinateur que Trou de memoire, Pascal Regnauld, et il n'a pas du tout change depuis. Je l'avais bien aime alors car il etait nouveau pour moi, nouveau dans le sens ou tres eloigne de mes canons habituels. Vous connaissez le proverbe, "Chassez le naturel, il revient au galop", c'est tout a fait ce qui s'est passe ici. Je l'ai trouve franchement laid et meme tres enervant, il est tres original certes, je n'en connais aucun autre equivalent ailleurs mais il est aussi tres maniere, avec ses visages en retrait, le front tres en avant et le menton tres rentre en arriere que si vous mettez deux de ses protagonistes face a face, ils ressembleront a s'y meprendre a un arc dans une eglise gothique, impossible pour eux d'etre nez a nez. Il y a aussi le fait qu'il a dessine son heros avec des yeux larmoyants de chiens battus. Ce type a beau etre un perdant qui ne le sait pas ou qui a peur de le savoir, de tels yeux ne respirent pas l'energie et on se demande ce que Brenda peut bien lui trouver.

Note finale, 1/5. Ce n'est pas du tout le scenario bien au contraire qui justifie cette note, c'est le dessin. Ce n'est pas qu'il soit laid, loin s'en faut, ce n'est pas du Leo tout de meme, il se trouve que je ne l'ai pas du tout aime. C'est tout. D'autres apprecieront, tant mieux pour eux.

26. froggy - 11/06/19 22:51 - (en réponse à : Bertrand)
Je n'ai pas relu La cite des sauvages depuis sa sortie. Je vais devoir le faire afin de mieux comparer ces deux albums mais cela n'est pas encore pour bientot. J'ai encore une pile assez consequente de nouveautes au pied de mon lit, je lis plus lentement ces derniers mois.

Cependant, dans mon souvenir, le propos du deuxieme album de la serie etait plus burlesque que ce dernier opus. Il y avait une escalade dans la demesure avec un veritable enjeu, Stern devant retrouver son argent dont on l'a depouille afin de pouvoir acheter ses livres, ce qui donnait lieu a des scenes tres hautes en couleurs. Je n'ai pas trouve que c'etait le cas ici, la mayonnaise n'a absolument pas pris. Tu ecris que c'est distrayant et pas rebarbatif, j'en conviens volontiers mais cet album ne l'est pas autant que le deuxieme, loin s'en faut.

25. froggy - 11/06/19 19:04 - (en réponse à : Lobabu)
Je te recommande d'acheter une nouvelle paire de lunettes avec une nouvelle prescription. :)))

24. marcel - 11/06/19 15:31
Ma source, c'est BDZoom.
En meme temps, Filippini, il ecrit beaucoup de conneries, alors je ne sais pas qui a raison.

23. herve - 11/06/19 15:02 - (en réponse à : marcel)

22. marcel - 11/06/19 14:19 - (en réponse à : herve)
Je viens de lire que le prochain diptyque de Buck Danny est bien annonce avec Yann au scenario, mais toujours dessine par Arroyo.
Mais, a cote de ca, Arroyo prepare un album policier de 120 pages avec Christin.

21. herve - 11/06/19 13:54 - (en réponse à : lobabu #19)
j'avais mis mon avis dans le sujet "que venez vous de lire...(19).
le voici :

Le dernier pharaon HS Blake et Mortimer de Schuiten, Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig

Avant toutes choses, je dois dire que j’ai aimé cette aventure de « Blake et Mortimer » ou de plutôt celle de Mortimer tant le capitaine (non, le colonel, l’agent du l’intelligent service ayant pris du galon) Blake ne joue qu’un rôle assez minime ici.
Je ne suis pas un spécialiste de Schuiten et de ses « Cités obscures » (j’ai seulement un très bon souvenir de "la fièvre d’Urbicande" ) mais j’ai vraiment apprécié son style de dessin hachuré appliqué aux héros imaginés par Jacobs. D’ailleurs, je n’ai de cesse d’admirer les cases dans le format à l’italienne (8000 exemplaires) qui rend parfaitement hommage à son travail, et j’attends donc avec impatience l’édition en noir et blanc prévue en fin d’année. Collectionneur dans l’âme, je n’ai pas résisté non plus à l’achat de l’édition canalbd, limitée en 2000 exemplaires.
Il faut souligner le travail remarquable de Laurent Durieux sur les couleurs qui sont plus que réussies sur cet album. C’est d’ailleurs ce qui frappe, outre de dessin, dans cet opus : la qualité des couleurs !
Si graphiquement l’ouvrage dépasse mes attentes, le scénario est plus proche de l’univers des « Cités obscures » que de celui de Jacobs, à mon avis, même si, parait-il que le créateur de Blake et Mortimer avait songé à une aventure se déroulant au palais de justice de Bruxelles. Schuiten se paye même le luxe de placer sa fameuse locomotive "12, la douce" dans cet album.
Avec ces rayonnements mystérieux menaçants la survie de l’univers, Schuiten, Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig nous entrainent dans une aventure qui oscille sans cesse entre ésotérisme et fantastique, le tout en faisant le lien avec « le mystère de la grande pyramide », bref je pense qu’EP Jacobs n’aurait pas renié complétement ce scénario. Certes, on s’éloigne parfois des codes jacobiens comme l’épisode de Mortimer en parachute, Mortimer avec un chien et enfin l’éloignement de Blake et Mortimer, vivant à présent leur vie bien séparément et ayant parfois des dialogues à fleuret moucheté, mais dans l’ensemble, le récit tient en haleine le lecteur.
Depuis l’achat de cet album, je l’ai lu deux fois, dont l’une dans le format à l’italienne qui est un régal pour les yeux.
Grand admirateur de " Blake et Mortimer" canal historique, je suis séduit par ce one shot de Schuiten qui signe là le dernier album de sa longue carrière, et qui ne trahit en rien l’esprit de Jacobs, bref une réussite.
Monsieur Schuiten tire sa révérence avec un excellent album.

note:5/5

20. Bert74 - 11/06/19 12:35 - (en réponse à : froggy # 15)
Je te trouve bien dur avec ce troisième Stern. J'ai aussi un peu tiqué sur les défauts que tu pointes (comme la blessure de la fillette), mais ça reste de la bonne BD distrayante et pas du tout rébarbative. Après tout, les entorses d'un scénario sortant des canons du genre étaient déjà présentes dans le précédent tome (déphasage entre causes et conséquences, péripéties sorties du chapeau et vites oubliées, etc.) que tu dis avoir aimé...

Il me semble que le propos de ce 3e tome réside surtout dans le titre : L'Ouest, Le Vrai. Il ne faut pas alors être surpris d'y trouver une histoire, des motivations et des personnages aux accents shakespeariens couplé à la crudité de faits divers d'une insupportable banalité.
Dans cette optique, ça m'a un peu rappelé le traitement réservé au western par Ed Harris avec le film Appaloosa.

19. lobabu - 11/06/19 11:58
Mince, j'e n'avais pas vu que le sujet était déjà ouvert... Du coup je double.

Personne n'a encore lu le dernier Blake et Mortimer? Je ne suis pas fan de Schuiten et j'aimerais bien avoir une idée avant d'éventuellement l'acheter.




18. marcel - 11/06/19 10:43
Oui, dans la veine des autres autobio. Il est ressorti y a pas longtemps, Torpedo l'a signale a l'epoque.

17. froggy - 11/06/19 00:10 - (en réponse à : Heijingling)
C'est vrai, il y a Pause que j'ai, je l'avais oublie. Par contre, je n'ai pas lu On n'est pas la pour reussir, il est bien?

16. heijingling - 10/06/19 12:17
Mais j'aime bien cela les autobiographies en BD!
Cependant Fabcaro ne fait pas vraiment dans le genre a part Steak it easy qui en est tout a fait une.

Ah bon ? ? Alors, il n'est pas vraiment allé au Pérou ? Et la Semaine mexicaine viendrait de son imagination ? Moi qui pensais avoir appris quelque chose...
Rassurez-moi, On n'est pas là pour réussir et Pause, mettant en scène un dessinateur rappellant fortement Fabcaro, sont-ils autobiographiques, ou font-ils aussi parti d'un vaste complot ?

15. froggy - 10/06/19 01:30
Stern 3, L'ouest, le vrai

Ou vous aurez remarque que les auteurs ont emprunte a Sam Shepard, l'auteur de theatre americain, le titre d'une de ses pieces. La comparaison s'arretera la car la BD n'a aucun rapport avec son contenu.

Morrison, la tres petite ville du Kansas ou reside Stern, son croque-mort, s'apprete a celebrer les fetes de Noel. A cette fin, le proprietaire du magasin general de la ville a fait venir Colorado Cobb, un aventurier ayant traine ses bottes un peu partout dans le pays et qui est precede d'une reputation sulfureuse mais surtout flatteuse car durant ses peregrinations, il a rencontre de nombreuses celebrites de l'ouest sauvage dont Billy the Kid, a joue aux cartes avec Buffalo Bill et etait a Tombsone le jour de la fusillade entre Wyatt Earp et le gang Mclaury-Clanton a O.K Corral. Ce Colorado Cobb a ecrit quelques ouvrages de litterature populaire ou il relate ses aventures et c'est pour les signer qu'il est venu passer la les fetes de fin d'annee. Il y retablit quelques verites sur les legendes qui l'entourent. "Livre", le mot magique pour Stern, grand lecteur devant l'Eternel, et qui choisit soigneusement ses lectures ainsi qu'on l'a appris dans l'episode precedent, La cite des sauvages. Cet homme triste va regulierement tourner sa peine vers ses livres. Il va donc ainsi aller acheter un des ces ouvrages et rencontrer l'auteur. Mais celui-ci a un passe non avouable et ce passe va resurgir dans un dechainement de violence qui ne laissera personne intact et a fortiori la petite ville.

L'arc narratif de cet album est construit exactement de la meme maniere que l'album precedent, cela commence tout doucement, les acteurs se mettent en place, la situation est posee et puis lentement mais surement la tension monte jusqu'au climax final ou tout eclate, tout explose. Puis, c'est un rapide epilogue. Alors que j'avais beaucoup aime ce deuxieme tome qui confirmait toutes les esperances nees du premier, j'ai trouve ici que la mayonnaise ne prenait pas. On en voit tous les elements et l'ensemble parait bien artificiel. Le probleme que j'ai eu reside dans la cle du mystere, je l'ai trouvee bien faible. L'ennemi de ce Colorado Cobb a fait tout ca pour ca? Parcourir des milliers de miles avec sa petite troupe pour un resultat final aussi derisoire? Comme c'est souvent le cas lorsqu'il y a une enigme, il est absolument indispensable que sa resolution soit au minimum a la hauteur du point de depart, mais certainement pas decevante comme c'est le cas ici. Il faut que ce soit encore plus fort et plus inattendu que ce a quoi on s'attend. Ce n'est pas du tout evident, j'ecrirai meme plus, c'est tres difficile aujourd'hui d'etre original dans la creation d'un enjeu pour le heros. C'est d'autant plus flagrant ici que le scenariste a bati son histoire en faisant se demander regulierement les different protagonistes de son histoire ce qu'a vraiment fait Cobb autrefois pour etre ainsi poursuivi par ce Noonan.

La deuxieme chose que je n'ai pas aime et la je suis desole, je vous previens que je fais un spoiler, "pourquoi ce gang qui n'en veut qu'a ce Cobb, se met a tuer differents habitants de la ville dont certains notables"?.

Et puis enfin, les scenes de bataille sont confuses, on ne comprend pas tres bien ce qui se passe, il en est ainsi de la petite fille blessee serieusement a la main lors de la premiere fusillade. Le dessinateur n'a pas dessine ou n'a pas inclus dans un detail d'une grande case la balle qui la blesse, puis le personnage de la petite fille disparait de l'histoire alors qu'elle avait quelques scenes au debut qui laissaient presager une presence plus importante et personne ne mentionne quoi que ce soit au sujet de son avenir brise par cette blessure, ce qui aurait ajoute encore plus d'amertune a la triste conclusion. Lors des fusillades suivantes, la confusion est egalement de mise, des gens meurent mais on ne sait pas tres bien qui car ils n'ont pas ete caracterises prealablement. C'est surtout important pour les victimes locales car la ville est tellement petite qu'une notabilite qui meurt a forcement des consequences sur la communaute.

Je ne vais pas m'eterniser aussi longuement sur le dessin que je viens de le faire sur le scenario sinon que je l'aime beaucoup, il est plus caricatural que realiste, un dessin qui ne peut faire penser qu'a Honore Daumier, et je considere cela comme un compliment. C'est cependant un Daumier simplifie sans que la force en soit diminue. La couverture est tres bien concue, avec les personnages principaux etablis dans une forme triangulaire. Malheureusement, car malheureusement il y a un malheureusement, le choix des couleurs n'est pas adequat. En effet, la dominante du haut de la couverture est bleue, la ou le triangle des personnages y est situee et du coup, il faut beaucoup de lumiere pour mieux la voir. Celle qui eclaire le personnage de Stern transportant sur ses epaules, le corps inanime de son ami, renforce ce malencontreux effet. Il faut preter attention pour mieux tout voir et si vous passez rapidement devant le livre alors qu'il serait dispose sur un etal de libraire, vous n'en verrez probablement pas tous les details.


Note finale, 1,75/5. Cet album est rate car les auteurs se sont emmeles les pinceaux. L'ensemble est confus. C'est dommage apres l'eclatante reussite du deuxieme.

14. froggy - 08/06/19 05:38 - (en réponse à : Heijingling)
Mais j'aime bien cela les autobiographies en BD!

Cependant Fabcaro ne fait pas vraiment dans le genre a part Steak it easy qui en est tout a fait une.

13. herve - 07/06/19 22:22
Alerte rouge : Buck Danny classic #6

Contrairement à ce qu'annonce la couverture de cet album, l'intrigue s'apparente plus à un récit d'espionnage ,sur fond de guerre froide, qu'à un récit d'aviation..
Il faut en effet attendre le dernier tiers de l'album pour découvrir des scènes aériennes.
Sinon, le scénario est classique , voire un peu trop prévisible avec malheureusement une lady X pas aussi présente que ne l'augurait le premier album de ce diptyque.
Pendant que Sonny & Tukson essaient de passer le mur de Berlin, nous suivons Buck Danny en Union Soviétique à la recherche d'un avion soviétique, à la manière d'un Clint Eastwood dans "Firefox,l'arme absolue". Peut-être que le fait de suivre trois aventures parallèles sur trois pays différents (RDA, URSS et Etats Unis) casse un peu le rythme de lecture et empêche d'avoir une intrigue plus fouillée.
Le dessin de Jean Michel Arroyo est en parfaite adéquation avec le côté rétro des aventures de Buck Danny "classic" mais j'ai cru lire que le trio d'auteurs "Arroyo, Marniquet et Zumbiehl" n'étaient pas reconduits pour le prochain album.
Dommage, car j'ai pris un grand plaisir à lire les six albums que composent cette série.

note; 3/5

12. longshot - 07/06/19 16:15
My Boyfriend is a bear, de Pamela Ribon et Cat Farris chez Oni Press, récemment traduit en français chez Casterman sous le titre Je sors avec un ours. Je connaissais la dessinatrice pour sa BD en ligne (et en pause…) The last Diplomat. Là il s'agit d'une comédie romantique un peu à la Bridget Jones (enfin je crois, ce n'est pas vraiment mon genre de prédilection…) avec une touche de merveilleux puisqu'en effet : elle sort avec un ours. C'est assez drôle, mais je n'ai pas vraiment réussi à accrocher — comme si le monde où évoluent les personnages m'était, au fond, plus étranger que l'univers fantastique du Dernier Diplomate. Enfin les personnages sont touchants à leur manière, et l'ours au moins est plutôt sympathique.

The Prince and the Dressmaker, de Jen Wang, chez First second. Comme le titre le laisse penser, on est ici dans le domaine du conte — mais pas du conte de fées, sauf à faire un très mauvais jeu de mots. Le prince, donc, aime porter des robes. Le décor planté dans un Paris « à l'aube de l'époque moderne », soit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle si on en juge par l'ouverture d'un des premiers grands magasins qui joue un rôle dans le récit, est aussi l'occasion d'explorer la mode fantasmée d'une époque — je n'y connais rien, mais clairement on est bien dans le conte et pas dans une recherche de réalisme. Mais ce changement d'époque joue aussi son petit rôle dans le scénario. En tout cas le dessin est joli, très rond et doux, on sent beaucoup de tendresse pour les personnages. Une grande case à chaque nouvelle scène, puis souvent des dialogues en plan serré sur des fonds unis. Pas de souci à avoir, au bout du conte tout sera bien qui finira bien. Une belle histoire un peu naïve, donc, qui aurait pu être beaucoup plus noire vu son sujet. Mais un peu d'optimisme, parfois…

11. heijingling - 07/06/19 14:35
Et bien, les avis sur Fabcaro sont pour le moins tranchés. Pour une fois que froggy aime une B.D. autobiographique... :)

10. Bert74 - 07/06/19 11:55
Moi c'est quand même bien ma came, Fabcaro, que ce soit pour lui ou pour les autres. Même le dernier que j'ai lu, Moins qu'hier..., qui peut paraître un peu facile, m'a fait explosé de rire.

9. pm - 07/06/19 00:31
Je n’ai lu que Zaï zaï zaï zaï et ça faisait longtemps qu’une bd ne m’avait pas autant fait rire.

8. suzix@bdp - 06/06/19 21:39
Je plussoie.
Désolé pour les amateurs. Je regarde presqu’à chaque album mais ... rien.

7. Mr Degryse - 06/06/19 17:12
Pareil que Hervé.

Cela ne me décoche même pas l'ébauche d'un sourire en plus de trouver cela horrible..............

6. heijingling - 06/06/19 16:39
Fabcaro a toujours le même humour quand il est son propre dessinateur, mais different pour Achille Talon (qui me plait bien moins que celui de Greg) ou avec Fabrice Erre, j'aime assez leurs duos, ça part moins dans l'absurde, si c'est ça que tu n'aimes pas.

5. herve - 06/06/19 16:03
Zaï zaï zaï zaï

4. froggy - 06/06/19 15:16 - (en réponse à : Herve)
C'est dommage. Lesquels as-tu lu?

3. herve - 05/06/19 22:43 - (en réponse à : froggy)
pour ma part, je reste assez hermétique à l'humour de Fabcaro.

2. marcel - 04/06/19 01:27
Et la methode pour arroser les pelouses avec un lama, ca sent pas le vecu ca ?...



 


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