Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (20)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



301. marcel - 13/09/19 14:40
Une petite precision : dire que je "n'aime pas" Tardi ou Jacobs est un peu fort. Je ne deteste pas, c'est juste que, le plus souvent, je les lis sans deplaisir particulier (a part les récitatifs), et une fois arrive a la fin, je me rends compte que je m'en fous vaguement. C'est completement subjectif (et je sais que j'ai probablement tort).
En revanche, je deteste ce que fait Guarnido et je le trouve objectivement mauvais (si la nuance est plus claire comme ca).

300. suzix@bdp - 13/09/19 14:36
Presque pareil que Marcel. A savoir qu'il y a bon nombre d'auteurs à succès (marchand ou artistique) que je ne peux juste pas lire parce que je m'emmerde dès la première page. Jacobs je plussoie sauf que je ne vois carrément pas l'intérêt. C'est figé et verbeux. Beurk. Par contre, je n'aime pas Tintin mais je vois très bien ses grandes qualités. Hugo Pratt j'adore aussi le dessin. Pour qui ce ne serait pas le cas, je vois pas !? ... mais ses BD m'ennuient aussi. Pareil pour Manara.

299. helmut perchu - 13/09/19 14:28
Je comprends pas non plus mais je suis d'accord avec lui, Tardi (sauf Ici-même) et Jacobs (sauf Le Rayon U) ne m'ont jamais emballé...

298. marcel - 13/09/19 14:26 - (en réponse à : pm)
Avant de te repondre, je precise que je n'aime pas certaines choses, meme si j'en comprends les qualites et les reconnais.
Ceci etant dit, pour Tardi, c'est bêtement parce que je n'ai (presque) rien lui de lui dont l'histoire m'ait plu. Nestor Burma, c'est du polar de base, j'aime pas; Adele Blanc-Sec, c'est du feuilleton, je m'ennuie. En revanche, j'aime beaucoup C'était la guerre des tranchees. Mais dans tous les cas, son dessin me laisse de marbre, et la, j'ai pas d'explication rationnelle, ca me touche pas, c'est tout.

Pour Jacobs, j'adore son dessin, je suis effectivement gave par les récitatifs, qui sont pour moi la negation de la bande dessinee, mais meme au-dela de ca (je les lis pas), il y a peu d'histoires qui m'ont enthousiasme. Mais je les ai meme pas tous lus ! L'espadon ou SOS meteores, j'ai trouve ca chiant, Le piege diabolique est peut-être mon prefere, L'affaire du collier m'avait bien plu en premiere lecture, beaucoup moins en seconde, La marque jaune, je crois que j'ai tout oublie… Mais je n'ai lu ni La grande pyramide, ni L'Atlantide, ca serait peut-être plus ma came.
Pour autant, je ne porte pas non plus aux nues les reprises, hein ! D'ailleurs, j'ai pas achete le dernier (celui de Sente).

Mais, bon, j'imagine qu'on pourrait avoir la meme discussion sur Pratt, dont j'adore les dessins, mais je n'ai jamais accroche aux histoires. Mais la encore, il faudrait peut-être que je retente avec certains que je n'ai pas lus.

297. pm - 13/09/19 14:04
Par contre je ne comprends toujours pas pourquoi marcel n'aime ni Tardi ni Jacobs. Enfin pour Jacobs je crois comprendre, par exemple le coté verbiage redondant avec le dessin, mais son jugement me parait trop rapide, peut-être le résultat d'une mauvaise expérience enfantine (;o) .

296. pm - 13/09/19 13:24 - (en réponse à : suzix)
Personnellement je ne pense pas que le dessin soit au coeur de la Bande Dessinée, ni le scénario, ni même la somme des deux, c'est un tout.
Ce n'est sans doute pas très clair mais si je voulais voir de beaux dessins ou de bons scénarii j'achèterai autre chose que des BD.
Le dessin a ceci de particulier qu'il a un coté immédiat qui nous fera a priori accepter, ou pas, l'oeuvre, mais parfois il faut insister, non pas parce que l'histoire serait très bonne, mais parce que nous regardons trop avec nos a priori graphiques, alors que l'oeil s'éduque en permanence. L'exemple le plus simple est le noir et blanc vs la couleur, une BD en couleur est plus facile à lire qu'en N&B, et pourtant, en tant que bédéphile nous avons tous éduqué notre oeil pour voir la beauté de certains N&B. Je pense qu'on peut généraliser à pas mal de styles graphiques dont nous avons moins l'habitude. Pour toi Gipi représente un effort de ce point de vue, pour moi ce serait peut-être quelqu'un comme Mattt Konture, en tout cas quand je l'ai découvert. La contre partie de cette éducation de l'oeil sera probablement le rejet de graphismes trop cache misère, trop vulgaires ( Francq), ou trop tape à l'oeil( je ne suis pas complètement d'accord mais je comprend le rejet de Guarnido par marcel).
Bilan professoral: malgré certaines confusions vous devez persévérer, vous êtes sur la bonne voie (;o)))

295. suzix@bdp - 13/09/19 12:45
j'écris cela et pourtant:

267. suzix@bdp - 27/08/19 20:01
parmi les déceptions (je ne parlerai pas des mauvais albums).

Negaloyd de Perriot chez Casterman (sept. 2018)
Sublime graphiquement mais tellement simpliste, décousu voire parfois niais ... grosse déception.
Note 2/5


294. suzix@bdp - 13/09/19 12:44 - (en réponse à : pm)
ben pour le coup, je ne crois pas que heijgblinbling parle de mauvais dessin non plus. J'extrapolais. Je lui demande justement son avis.
Et je ne pense pas que tu donnes "trop d'importance au dessin" en BD. Chacun son niveau d'exigence. Je parlais bien du sens du dessin. Ce qui dit Heijgbling (dis, tu veux pas changer de pseudo!, (;o) c'est que le dessin est au coeur de la BD, qu'il n'est pas juste le vecteur d'une histoire. Je comprends qu'il faut le considérer comme étant l'oeuvre elle-même. Et donc je fais le lien avec ce snobisme (de mon point de vue) qui est de donner plus d'importance à une BD au dessin peu travaillé. Heijingling (j'y suis arrivé?) replace le dessin au centre de l'attention. ... tout en expliquant qu'il n'y a pas de beau ou pas beau dessin puisque le dessin est lui-même plein de sens.

293. pm - 13/09/19 12:30 - (en réponse à : Suzix)
Non, ce n’est pas que j’accorde trop d’importance au dessin, je ne pense pas, je ne suis pas rebuté par un dessin minimaliste, ni par un dessin a première vue un peu crade ou très underground, ce n’est pas le sujet, et je maintiens que tu mélanges un peu tout... mais je t’aime bien quand même (;0) !
Je me souviens d’une phrase que m’avait dit yancomix et qui m’a marqué: «  le dessin c’est l’intelligence ».
Tu méditeras dix bonnes années dessus.

( et ne me dit pas qu’on est con car on ne sait pas dessiner...)

292. suzix@bdp - 13/09/19 11:50 - (en réponse à : pm)
Quentin conceptualise, intellectualise la BD d'une façon qui ne te convient pas. C'est son droit. Tu attaches bcp d'importance à la qulité du dessin. Je suis comme toi. Mais l'intelligentsia qui se dit bdphile n'a pas cette vision, prix décernés notamment à Angoulême en sont l'une des preuves flagrantes. Ont-ils tort de faire passer le dessin loin derrière l'oeuvre globale? Je n'en sais rien. JE sais juste que cela ne me plait pas.

291. suzix@bdp - 13/09/19 11:44 - (en réponse à : pm)
Je ne mélange pas j'extrapole. Je n'y peux rien si j'ai un niveau intellectuel au dessus de la moyenne et qu'il faut que j'explique mon cheminement intellectuel. Ne t'inquiète pas j'ai l'habitude de discuter avec des personnes terre-à-terre. (;o)

290. pm - 13/09/19 11:15
Le message d’heijingling verbalise très bien ce que je reproche à Quentin depuis des années, ce que je résume par le fait que Quentin n’aime pas ou plus la bande dessinée, qu’il ne continue à lire que par habitude.
Malheureusement, tout en suivant le lien, je n’ai pas réussi à ouvrir l’article conseillé.
En revanche Suzix m’a l’air d’un peu tout mélanger ( qui a dit comme d’hab ?).

289. suzix@bdp - 13/09/19 09:47 - (en réponse à : blingbling)
Je plussoie même si je n'ai pas tout compris! (;o)
De coup je remets une pièce dans la machine de façon plus basique. On m'a souvent reproché de ne pas pouvoir passer outre le dessin pour lire une BD. Je n'y suis parvenu que dans de rares cas souvent en N&B comme Walking Dead ou La Terre de fils de Gipi. Ce que tu expliques habilement ci-dessous c'est que le dessin en lui-même possède du sens et par là même limite grandement l'intérêt et donc le plaisir de lecture d'un amateur n'appréciant pas un style graphique. ... point de vue pourtant dénigré dans le microcosme bdphile, surtout dans le voisinage d'Angoulême.

288. heijingling - 13/09/19 03:43 - (en réponse à : P.S.)
Je n'ai effectivement pas lu le MAM, et peut-être que oui, malgré son dessin que tu dis moins intéressant que le Moebius, il lui est tout de même plus profond. Mais ce ne serait pas uniquement par les sujets qu'il traite, il a peut-être même une profondeur supplémentaire que tu ne vois pas ( j'y vois plus de profondeur) par ta catégorisation du dessin comme simplement utilitaire (support d'idées, d'histoires) ou décoratif.

287. heijingling - 13/09/19 03:34 - (en réponse à : Quentin)
Désolé si je t'ai vexé en m'exprimant mal. Que tu aies une préférence pour le MAM sur le Moebius n'est absolument un problème, ce qui me génait est ceci: j'aime encore plus celui de MAM que celui de Moebius car j'y vois plus de profondeur.
Ce n'est pas parce qu'une B.D. ne traite pas explicitement de sujets "profonds" ou "philosophiques" que celle-ci n'est pas profonde, elle peut l'être par sa structure propre, son dessin, quel que soit le sujet abordé. Ce que j'appelais "catégories rances" est le fait que tu ne veuilles ou ne puisses pas voir que le dessin puisse être porteur de sens en et par lui-même, pour toi, il semble n'être qu'un vecteur pour des sujets ou des thèmes qui lui seraient extérieur, et que n'importe quel dessin pourrait porter n'importe quel type d'idées, il le ferait simplement plus ou moins bien selon ses qualités propres.
C'est pour cela que je te proposais ce lien, même s'il n'y a que quelques extraits d'une série d'articles, pour que tu puisses, si tu veux, essayer de comprendre que le dessin a des facultés cognitives propres, en rappellant, par exemple, puisque les mots te sont importants, combien le dessin, disegno, est à la base lié au dessin.
Après, il y a tout un tas d'autres sources d'infos, tu fais comme tu veux, tu n'as même pas à être convaincu :)

286. pm - 13/09/19 02:10 - (en réponse à : Quentin)
Heijigling ne te parle pas de la BD mais de ta façon de l'aborder, de comparer et de catégoriser.
Le fait qu'il l'ai lu ou pas n'a donc aucune importance.
En fait il te critique toi, pas MAM.

285. Quentin - 12/09/19 19:40 - (en réponse à : Heijingling)
Je donne mon avis sur un album de MAM que j'ai beaucoup aimé et qui me fait penser à un autre album de Moebius que j'ai beaucoup aimé également. Enormément de poésie dans les 2 albums. Tous deux des chefs d'oeuvres. En les comparant, j'en conclus cependant que j'aime encore plus celui de MAM que celui de Moebius car j'y vois plus de profondeur. Ceci pour souligner que je trouve que les trois rêveries sont vraiment superbes. Toi, sans même avoir lu les 3 rêveries (je me trompe?), tu ne vois qu'un argument rance. Bravo.

284. heijingling - 12/09/19 18:16 - (en réponse à : Quentin)
toujours avec un côté philosophique qui rend MAM plus intéressant que Moebius - même si c'est moins intéressant côté dessin.

C'est étonnant comme tu persistes à aborder la B.D. avec des catégories rances, alors que dès que tu ne te préoccupes plus de celles-ci tu peux dire des choses très justes et intéressantes par ailleurs, à ne pas vouloir voir que la philosophie se décline autant dans les sujets traités que dans le traitement de ceux-ci, et à ce titre que le dessin lui-même peut être un outil philosophique.

En cliquant ici, tu pourras trouver, en cherchant dans la revue Pré carré numéro cinq, le début d'une étude de lldm sur le dessin, qui pourrait être éclairante, qui commence ainsi : "Je voudrais vous parler du dessin, d'une part, comme mode de la connaissance"...

283. Quentin - 11/09/19 00:09
3 rêveries, de MA Mathieu. Il s'agit de 3 poèmes graphiques muets sur le thème de l'homme. On retrouve les sujets chers à MAM (la mise en abîme, le lien entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, la quête de sens, etc.), mais il y a aussi plus que ca. L'une des trois rêveries m'a fait penser à "40 days dans le désert b" de Moebius. Beaucoup de poésie donc, mais toujours avec un côté philosophique qui rend MAM plus intéressant que Moebius - même si c'est moins intéressant côté dessin. Les trois rêveries sont déclinées sur des supports différents: long rouleau, leporello, et série de cartes. Trois beaux objet dans un beau coffret. J'ai beaucoup aimé.

282. herve - 09/09/19 21:38
lu "les Indes fourbes"
Tout a été dit et écrit sur cette bd dont l'importance de la mise en place dans les librairies m'a étonné. Même la presse non spécialisée a couvert d'éloges cet opus (le Monde, le parisien,RTL...)
J'ai adoré tant le scénario, le dessin mais surtout les couleurs.
Un récit non linéaire qui ménage des surprises.
Bref la rentrée débute bien avec ce one shot de qualité.

281. suzix@bdp - 02/09/19 23:16 - (en réponse à : hervé 278)
Que penses-tu que l'homme cache à la femme?

280. herve - 02/09/19 21:55 - (en réponse à : oups)
je serai....

279. herve - 02/09/19 21:54
Gunfighter #1 Ch.Bec & Michel Rouge

J'ai été très agréablement surpris à la lecture de ce premier volume signé Christophe Bec , que j'avais plus l'habitude de lire dans dans récit de science-fiction, souvent complexe à lire.
Mais ici, le classicisme de Christophe Bec me surprend.
Car j'ai découvert avec ce premier opus (le récit comprendra 2 volumes) un récit classique qui nous renvoie aussi bien vers des westerns que je regardais dans "la dernière séance" sur FR3 que vers des classiques de la bande dessinée. Comment ne pas songer à la série "Comanche" avec son ranch, surtout quand Michel Rouge signe l'illustration.
Autant ce dernier ne m'avait pas convaincu lorsqu'il succéda à Hermann, autant il nous offre là de magnifiques planches.
Je serez évidemment au rendez vous sur le second volume.

note:4/5

278. herve - 02/09/19 21:30
Hope one #1 Fane

Le dessin de Fane, assez bâclé je trouve, m'avait rebuté dans l'achat de cet album que pourtant m'avait recommandé mon libraire.
Finalement, un simple emprunt à la médiathèque m'a convaincu de lire cet opus.
Et bien je dois dire que j'ai été agréablement surpris par ce huis-clos post apocalyptique. Je ne m'y suis pas ennuyé un seul instant alors que nous suivons seulement l'histoire de deux personnages, dont l'un Adam, nous semble cacher ses véritables intentions.
C'est bien amené, et même si j'ai une vague idée sur ce que découvrira Megan, j'ai hâte de connaitre la suite.
Une histoire prenante et habile.

note:3/5

277. suzix@bdp - 28/08/19 21:51 - (en réponse à : Torp’)
Je plussoie la couv est faiblarde. Pour le scénario et la gestion de l’histoire n’ayant pas lu le roman cela me va. Ce que j’ai vraiment apprécié ce sont les dialogues qui sont excellents. Très au dessus de la moyenne. Et eux ne doivent rien au roman je pense.

276. torpedo31200 - 28/08/19 21:42 - (en réponse à : froggy - post # 274)
Moi. J' aime bien pour Cassegrain mais la deuxième page me pose problème, avec la succession de 3 cases représentant un personnage féminin à différentes périodes, et en le caractérisant de façon tellement grossière qu' il est aisé de deviner l' intention du romancier. Très/trop roman français moderne qui veut montrer qu' il joue avec le lecteur.
Mais Cassegrain s' en sort bien, voire très bien.
En note Suzix, pas certain de dépasser les 2 ou 2.5/5 car le script et la couv sont trop faibles amha.

275. pm - 28/08/19 19:54
Pour ma part j’ai beaucoup aimé la révolution tome 1 Liberté.
C’est un quatre mains avec alternance des dessinateurs par chapitre, c’est notable mais sans grosse rupture graphique. Le récit est dense et surtout le point de vue de la révolution est vraiment racontée du coté du peuple, pas sous forme d’alibi pour nous rabacher les événements historiques connus mais vraiment du point de vue de plusieurs anonymes appartenant à des milieux différents, ce qui est un point de vue historique moderne et intéressant.
C’est un gros travail mais j’attendrai patiemment la suite de ce qui me parait un livre vraiment important.

274. froggy - 28/08/19 17:23
Nympheas noirs est clairement une lecture estivale. J'aime bien la coincidence que 3 d'entre nous, dont votre serviteur, l'ont lu cet ete, 6 mois apres sa sortie. Avec Jerome, qui d'autres l'a lu?

273. suzix@bdp - 28/08/19 00:11 - (en réponse à : hervé)
Il est marrant que nous ayons volontairement évité cet album pour deux raisons différentes avant d'y revenir en lisant de bonnes critiques et qu'in fine nous ayons le même avis sur Nymphéas Noirs.

J'ai toujours aimé et suivi Cassegrain. Mais là il a atténué sa patte pour, je suppose, donner une ambiance "impressionniste".

272. suzix@bdp - 28/08/19 00:07
arf aller un petit dernier pour la route.

J'ai lu avec bcp de retard les 3 premiers tomes de Revival de Norton & Seeley chez Delcourt (2013 & 2014).
Le thème apo me plaisait bien avec des morts qui vivent comme avant. Cependant un certain nombres de points m'ont déplu. Déjà, c'est trop complexe et la lecture est difficile. Il se déroule plusieurs scènes simultanément impliquant un nombre important de personnages mais n'ayant parfois aucun lien direct entre elles. De plus, les scènes se coupent entre elles. C'est duifficile à suivre surtout lorsque les auteurs s'amusent à couper juste au moment crucial. Putain, il faut alors lire avec attention une nouvelle scène, parfois débutée 10 ou 20 pages précédemment tout en faisant un gros effort pour se souvenir où en sont les autres situations. Et cela sur plus de 140 pages par album! Franchement c'est lourdingue. Pour en rajouter finalement après presque 500 pages, la situation globale n'a pas du tout évolué par contre tout c'est complexifié. Enfin, donner une force surhumaine aux "ranimés" donne une direction "super-héros" qui ne me plait pas.
Voilà je ne lirai pas la suite. Je crois que je suis définitivement hermétique au style comics. Désolé je peux pas. Du coup, si l'un d'entre vous cherche les tomes 1 à 3 et le 8 en EO super état ... (;o)
Note 1/5.


271. herve - 28/08/19 00:05 - (en réponse à : suzix)
Lu aussi "les nympheas noirs" . D'habitude je suis assez réticent pour lire les adaptations de roman en bd mais devant le grand nombre d'avis positifs,j'ai emprunté cette bd.

J'ai beaucoup aimé tant le scénario que le dessin !

270. suzix@bdp - 27/08/19 23:44
3 derniers albums sur lesquels je vais donner un court avis:

Camp Poutine de Anlor & Doucoudray chez Bamboo - Grand Angle (mai 2019).
Colonie de vacances à la russe. (;o)
Album sympa. Dessin et récit agréable. Cependant, un peu léger pour un lecteur adulte. Parfait pour des ado et préado.
Note : 3,5/5

Après l'enfer #1 de Medour & Maris chez Bamboo - Grand Angle (juin 2019).
La fin de la guerre de Sécession est difficile pour les anciens sudistes et très cruelle pour les civils du sud qui sont pillés, violés, massacrés par les troupes nordistes plus ou moins offcielles. Dans ce cadre, une jeune femme sauvée par le sacrifice de sa mère va chercher à se venger. Dessin agréable et lecture fluide.
Note 4/5.

La Révolution #1 de Locard & Grouazel chez Actes Sud (janv. 2019)
BD ambitieuse de presque 300 pages. Dessin à la fois minutieux mais vif et jeté que je trouvé approprié au Paris de juillet 1789 à la fois foisonnante, complètement chaotique, violente et crading! (;o)
Certaines scènes sont splendides notamment la double page de la prise de la Bastille. Cependant que certains passages sont loooonngs et inutiles. Il y a trop de pages centrées sur les prises de paroles dans les assemblées ou sur les discussions informelles des différents camps. Les auteurs auraient gagné à réduire ces "pages politiques figées" de facile 50 unités. J'espère donc qu'il y a moins de blabla dans le tome 2 et plus d'action ou au moins plus de scènes non figées.
Note 3/5. ... mais je reconnais que cette BD va certainement marquer 2019 malgré ces lenteurs et lourdeurs.

269. suzix@bdp - 27/08/19 23:19
je peux comprendre cet argument mais tu indiques bien que "ce n'est pas une lecture agréable ni facile du tout (ni au niveau du récit, ni au niveau des dessins)"

... j'en conclus que Angoulême a donné un prix à un album dont les qualités ne sont pas celles d'une BD mais d'autre chose. Soit.

268. Quentin - 27/08/19 21:38 - (en réponse à : Suzix)
Je ne suis pas membre du jury, mais je suppose qu'on ne donne pas de prix aux trucs qui ont un goût prononcé de déjà vu et qui ne font que reproduire ce que d'autres ont fait, ou répéter ce que d'autres ont déjà dit ailleurs. On récompense la nouveauté, en BD comme en cinéma. De ce point de vue là, Dansker mérite bien son prix ("un récit comme on n'en lit quasiment jamais"). Même chose du côté du dessin, qui a un style bien particulier et reconnaissable. Il ne me plaît pas vraiment, mais il n'a pas pour but de plaire non plus. Il a pour but de servir une histoire complexe et pleine de violence. Et il remplit bien cette fonction. Donc là aussi, prix mérité, je trouve.

267. suzix@bdp - 27/08/19 20:01
parmi les déceptions (je ne parlerai pas des mauvais albums).

Negaloyd de Perriot chez Casterman (sept. 2018)
Sublime graphiquement mais tellement simpliste, décousu voire parfois niais ... grosse déception.
Note 2/5

Soleil Froid #1 à #3 de Damien & Pécau chez Delcourt (2016, 2017, 2019).
Post-Apo façon grippe aviaire. Excellents deux premiers albums mais quelle déception pour la conclusion. C'est juste nul. Très déçu. Pas de note car la dichotomie entre l'histoire et la conclusion est trop importante.

266. suzix@bdp - 27/08/19 19:49
Parmi les albums que j'ai apprciés:

Détox #1 de Gallo & Jim chez Bamboo - Grane Agnle (mars 2019).
Dogremont est un homme d'affaire parisien qui profite de tous les plaisirs de la vie, la brulant par les deux bouts. Il fume, bouffe, picole, baise et travaille comme un dingue. C'est son kiff, faire de la thune et en profiter. Et un matin sa collaboratrice ambitieuse, jeune, sexy et accessoirement sa maitresse occasionnelle meurt à son bureau d'une crise cardiaque. Durant l'enterrement, paniqué, Dogremont va s'enfuir sans dire à personne qu'il part faire un stage de désintox dont lui avait parlé une amie. Ce bon-vivant toujours à 100 à l'heure va devoir s'adapter ... simple et efficace. Et pour tout vous dire, clope et baise extra-conjugale mises à part ça me parle ...
Note 3,5/5.

La ZAD, c'est plus grand que nous de Azuélos chez Futuro (fév. 2019)
Comme son nom l'indique, on suit la vie de certains zadistes et de la "communauté" en générale. Lutte, échanges, désaccords, vie associative et parallèle. Une plongée franche dans cette mouvance hétéroclite. J'aime bcp le ZADiste avec son masque à corne très graphique. (;o)
Note 4/5

Aiôn de Rio chez Dargaud (mai 2019)
SF intimiste avec voyages dans le temps. Une belle intrigue en prime. Excellent.
Note 4,5/5.

HOPE #1 de Fane chez Glénant - Comix Buro (janv. 2019)
Même genre. Cela ressemble un peu au film "Passengers" sorti en 2016. En résumé, une jeune femme se réveille d'une cryogénisation et elle est seule avec un homme dans un vaisseau immense. Les différences notables sont qu'elle n'a aucun souvenir, que le type est moche et ... ah oui et la jeune femme n'est pas aussi craquante que Jennifer Lawrence! Mais j'ai bien aimé qd même. J'attends le tome 2 (la fin il me semble) pour connaître la vérité.
Note 4/5.

Dernier album que je souhaite mettre en avant;
Le sentier de la guerre #2 Pagot & Bourgne chez Glénat (juin 2019). Western sur le crépuscule des indiens des plaines dont les Sioux Lakotas sont les derniers représentants libres. Sur ce tome 2 on continue de suivre la vie Diane, artiste peintre qui a bravé les interdits pour aller rencontrer les Sioux pour les peindre "avant que leur culture ne disparaisse". Ce western me semble très documenté. On y suit par exemple les discussions au congrés entre les politiques qui veulent protéger la culture indienne et deux qui veulent tout simplement "régler le pb indien". J'ai lu une bio de Sitting Bull mais je ne me souviens pas qu'on y parle d'une femme blanche qui l'aurait rencontré et peint. Je ne trouve pas non plus d'info sur le net. Qq'un en sait plus? Est-ce une invention? Ce serait dommage car j'aimbe bien cette idée d'artiste partie à al rencontre des derniers hommes libres d'Amérique.
Note 4/5.

265. suzix@bdp - 27/08/19 19:07
J'ai lu une trentaine de BD pendant mes vacances. Elles ne sont pas toutes marquantes loin de là mais je suis assez satisfait de la sélection que j'ai emmenée avec moi. Je ne vais pas parler de toutes car certaines n'ont pas d'intérêt.

Mes lectures préférées :

Nymphéas Noirs de Cassegrain & Duval chez Dupuis - Aire Libre (janv. 2019).
Acheté avec 6 mois de retard suite aux discussions ici. Et je ne regrette pas d'être passé outre mes préjugés dus au thème bien cul-cul. C'est une excellente BD. Cassegrain se fait presque oublié, le scénar est retors, les personnages ont des facettes multiples et les dialogues m'ont souvent faire sourire.
Une excellente note : 5/5

Gung Ho #4 de Von Kummant & Von Eckartsberg chez Paquet (fév. 2019).
Le tome 1 qui nous permettait de découvrir ce monde post-apo était énorme. Les 2 tomes suivants ne semblaient pas savoir où aller. Amha, un seul aurait suffit car rien ne se passe de flagrant avec la fin du #3. Ce tome 4 de très bonne facture scénaristique ouvre de plus des perspectives très larges. Du coup je trouve dommage que cela se termine au prochain tome. Il y a maintenant tellement à raconter.
Pour l'ouverture, Note : 5/5

Violette Morris #1 de Rey & Kris chez Futuro (oct. 2018).
J'avais acheté cet album sur une intuition que je regrettais assez vite. J'ai donc mis longtemps à lire cette BD. Et j'avais tort. Cette histoire tirée de faits réelle et passionnante. On suit la jeunesse d'une femme hors du commun avant guerre. Sportive multi-discipline, elle voulait être légale des hommes, s'habillant notamment comme eux, fumant, conduisant. Cette jeunesse tumultueuse est racontée en flash-back puisque le cadavre de Violette Morris, disparue sous l'occupation, est retrouvé lors de fouilles au début de l'histoire. Collabo? Espionne? Son amie d'enfance veut la vérité. Il y aura un tome 2 que je lirai cette fois à parution! (;o)
Note 5/5

264. suzix@bdp - 27/08/19 18:38
258. Quentin - 24/08/19 23:51
Je viens de finir la trilogie "Dansker", d'Halfdan Pisket, qui a gagné le prix de la série au dernier festival d'Angoulème. [...]
C'est un récit poignant sur l'immigration, un récit comme on n'en lit quasiment jamais. [...] Les dessins sont très noirs et la narration dessinée n'est pas des plus réussie, mais le tout est pourtant très fort et laisse une forte impression à le lecture.[...] Ce n'est pas une lecture agréable ni facile du tout (ni au niveau du récit, ni au niveau des dessins(, mais c'est une lecture qui laisse des traces indélébiles. Donc une récompense angoumoisine tout à fait méritée.


Donne-t-on des prix d'interprétation à des acteurs jouant mal mais laissant un fort souvenir? Donne-t-on des prix littéraires à des écrivains ayant un style très moyen parce que leur roman raconte une histoire forte? Donne-t-on des Grammy Awards à des musiciens jouant faux mais avec une sublime énergie?

263. marcel - 26/08/19 01:36
Ah mais j'avais rien dit, moi...

262. Quentin - 25/08/19 22:11
En fait, on trouve en filigrane de cette trilogie toute une réflection sur l'identité - et l'identité danoise est un sujet inépuisable, lié de près à un nationalisme larvé et étouffant. Le titre du tome 1 est déserteur. Pisket perd son identité d'Arménien et de Turc. Il quitte son foyer et son pays. Le titre du second tome est cafard: il se fait exploiter en travaillant au Danemark pour une misère, où il n'est toléré que s'il se laisse humilier en fermant sa gueule. Le troisième titre est Dansker: il touche le Saint Graal en prenant l'identité des gens les plus heureux du monde. Sauf que ca lui fait une belle jambe, mais du point de vue narratif, ca fait un contraste très intéressant et très profond quand on connaît un peu la place que tient l'identité danoise dans ce pays magnifique. Un des trucs à savoir est que pour un immigré, Dansker (prononcé d'une manière très dure et méprisante) est quasi une insulte. On récolte ce qu'on sème.

A titre personnel, on me demande régulièrement si je suis Danois, et quand je répond par la négative, on me demande tout étonné pourquoi je ne le suis pas. Car voyez vous, c'est tellement fantastique d'être Danois qu'on s'imagine que tout ceux qui en ont la possibilité ne peuvent que le devenir.

261. Quentin - 25/08/19 21:48 - (en réponse à : froggy)
Effectivement. C'est d'ailleurs bizarre qu'ils n'aient pas traduit le titre du tome 3 en francais, alors qu'ils l'ont fait pour les tomes 1 et 2.

260. froggy - 25/08/19 21:17
Avant que Marcel ne m'en fasse la remarque parce que je n'ai pas toujours ce reflexe quand je pose une question, j'ai google et j'ai eu la reponse, dansker veut dire danois en danois.

259. froggy - 25/08/19 00:07
Je ne parle pas danois bien sur mais je presume que le titre Dansker veut dire danois en danois.

258. Quentin - 24/08/19 23:51
Je viens de finir la trilogie "Dansker", d'Halfdan Pisket, qui a gagné le prix de la série au dernier festival d'Angoulème. Cadeau d'anniversaire de ma tendre épouse, que je l'ai lu en danois s'il vous plaît.

Halfdan propose un récit en grand partie inspiré de la vie de son père et raconte l'histoire d'un homme, James Pisket, qui est né dans l'Arménie turque, a été enrolé dans l'armée Turque pour oppresser les Arméniens, a perdu la plupart de ses parents dans le conflit, a déserté après avoir tué un officier, a fait de la prison en Turquie et a été torturé, a émigré au Danemark, s'est fait exploiter dans des boulots de merde payés trois fois rien (quand il était payé), a voulu épouser une danoise pour pouvoir résider au Danemark, a tabassé son beau-père le jour de son mariage et s'est fait expulser en Turquie, est revenu sous une fausse identité, a eu un enfant avec une Danoise qui l'a rapidement quitté, a fait plusieurs petits boulots pour essayer de soutenir la mère de son fils avant de faire du commerce de drogue et de sombrer dans la criminalité (meurtre, vol à main armée), a refait de la prison, en est ressorti, et s'est finalement rangé et est devenu Danois sur le tard.

C'est un récit poignant sur l'immigration, un récit comme on n'en lit quasiment jamais. L'histoire d'un criminel peu sympathique, mais pour lequel on finit néanmoins par avoir beaucoup d'empathie lorsqu'on comprend son parcours, l'humiliation constante et les choix qu'il a été forcé de faire dans sa vie, le tout raconté par un fils qu'il n'a jamais beaucoup vu. Les dessins sont très noirs et la narration dessinée n'est pas des plus réussie, mais le tout est pourtant très fort et laisse une forte impression à le lecture. En refermant le troisième tome, on éprouve une sorte de vertige en revoyant l'ensemble de la vie mouvementée de Pisket père et de la violence omniprésente à laquelle il a toujours été confronté. Ce n'est pas une lecture agréable ni facile du tout (ni au niveau du récit, ni au niveau des dessins(, mais c'est une lecture qui laisse des traces indélébiles. Donc une récompense angoumoisine tout à fait méritée.

257. heijingling - 24/08/19 08:33
>longshot: "rien pour comprendre ni comment l'ancêtre, décrite comme une fervente communiste, membre du NKVD, a pu rester pratiquement aveugle aux crimes commis pendant cette période, ni comment elle a pu préserver son « amour » pour les idéaux communistes après les révélations du XXe congrès du parti"

Expliquer la foi est une tache quasi impossible.

256. longshot - 23/08/19 10:11 - (en réponse à : Quentin)
J'en ai entendu parler — il est sur ma liste « à lire » depuis son prix Nobel… Mais ma liste est longue et ne bouge pas vite, surtout pour les non-BD…

Bref. Merci de m'y avoir refait penser.

255. Quentin - 22/08/19 21:07 - (en réponse à : Longshot)
Tu devrais lire "La fin de l'homme rouge" de Svetlana Aleksievitch. C'est pile poil tout ce qui te manque dans Soviet daughter. Et c'est vraiment très bien.

254. longshot - 22/08/19 13:19
Attiré par des critiques favorables, j'ai lu Soviet Daughter: a graphic revolution, par Julia Alekseyeva, ou la vie, racontée par son arrière-petite fille, d'une femme née dans une famille juive de Kiev en 1910. Le témoignage en soi est intéressant, mais manque cruellement de distance. Dans les interludes la narratrice dit tout son amour pour son arrière grand-mère, et manifestement ça se reflète aussi dans son propre engagement dans les mouvement actuels type Occupy Wall Street. Seulement, le communisme version URSS, c'était quand même autre chose, et à part une page sur la mort de Staline, il n'y a rien, rien pour comprendre ni comment l'ancêtre, décrite comme une fervente communiste, membre du NKVD, a pu rester pratiquement aveugle aux crimes commis pendant cette période, ni comment elle a pu préserver son « amour » pour les idéaux communistes après les révélations du XXe congrès du parti ; rien non plus sur toute la période qui a suivi la mort de Staline — on passe en deux pages de 1953 à Tchernobyl et au départ de la famille pour les États-Unis. Et rien non plus sur ce que l'autrice pense de toute cette histoire…

Bref, c'est un témoignage qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses.

Dans un registre proche, La Boîte de petits pois, de GiedRé et HollyR, qui vient de sortir chez Delcourt, s'annonce beaucoup plus décapant.

253. helmut perchu - 22/08/19 11:40
Le Perroquet de Espé
L'auteur raconte sa maman malade atteinte de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique » à travers ses souvenirs d'enfance. Des petites saynètes de 4 ou 5 pages se succèdent, racontant les moments paisibles, les "absences" et les accès de folie de sa mère. C'est touchant sans verser dans le pathos. Une belle lecture même si les dessins ne sont vraiment pas ma came et me semblent pas du tout adapté, mais on va pas reprocher à l'auteur d'avoir voulu dessiner lui-même son histoire.

252. froggy - 22/08/19 01:15
Tanquerelle, Blanchard, Vehlmann & de Bonneval, Le dernier Atlas T1

Ismael Tayeb est un malfrat de petite ampleur qui sevit a Nantes. Son business reside dans des machines a sous clandestines. C'est un dur et il vaut mieux ne pas se frotter a lui. A la suite du sauvetage d'un gros caid francais mais qui vit en Algerie, il va la-bas et le caid en question le charge de lui trouver des elements radioactifs pour un groupuscule djihadiste. Ismael pense alors a recuperer ces materiaux sur le dernier robot geant, un Atlas, fabrique par les francais. La machine se trouve a present a Bombay, en Inde, ou elle pourrit au bord d'une plage attendant son demantelement depuis des annees. Parallelement a cela, des evenements etranges ont lieu en Algerie justement, des milliers d'oiseaux migrateurs cessent de voyager pour se laisser mourir dans un coin recule des montagnes de l'Atlas, des insectes subissent des mutations curieuses et portent une etrance marque sur eux, un tremblement de terre a lieu et puis surtout quelque chose de bizarre emerge du sol et personne ne sait ce que c'est. La journaliste, Francoise Halfort, qui couvrait cette serie d'evenements doit s'arreter de travailler car elle est tombee enceinte, ce qui est d'autant plus improbable car elle est menopausee depuis longtemps.

Le recit commence comme un simple roman policier avec ses trafiquants en tout genre, gros truands et hommes de mains qui joue au chat et a la souris avec la police et avec bien entendu son lot de fusillades, de reglements de compte et de poursuites diverses et variees. Et puis, au fur et a mesure que le recit avance, on entre dans l'anticipation, le fantastique et peut-etre de la science-fiction. C'est construit comme un thriller avec introduction des differents personnages dont les deux principaux sont Ismael et Francoise, ce qu'ils font et ce qu'ils sont. Ils ne se croisent pas dans ce premier volume mais il ne faut pas douter que cela arrivera a un moment ou a un autre dans les voumes suivants. Apres les personnages, la survenance des faits etranges temporisent le recit a un rythme rapide. Le recit est divise en 10 chapitres pour constituer un ensemble de 220 pages, les evenements s'enchainent rapidement, il n'y a pas de temps mort bien qu'il y ait des ellipses temporelles. Elles ne sont pas precisees, on sait qu'elles existent car les travaux de deblaiement du robot avancent ainsi que la grossesse de la journaliste. Je trouve cela tres bien car cela ne ralentit pas la lecture et permet au lecteur de rentrer encore plus dans l'histoire. Le decoupage est succinct, ce sont des planches a deux ou trois bandes chacune avec une a deux cases par. Cette legerete dans le decoupage explique probablement la longueur de cet album. On pourrait penser que des pages plus denses auraient intensifiees cette histoire encore plus mais les scenaristes ont imagine tellement de peripeties de toutes sortes qu'il n'est pas dit que cela aurait donne un meilleur resultat. Cela s'apparente plus a une mini-serie televisee qu'a un film de cinema, chacun a un rythme different. Il y a tres peu de textes explicatis si ce n'est au tout debut, les transitions sont expliquees par des dialogues, on comprend tout tres bien meme les quelques retours en arriere qui evoquent l'enfance d'Ismael.

Je ne connaissais pas du tout Herve Tanquerelle, le dessinateur. je ne vais pas ecrire que c'est extraordinaire car ce serait mensonger. C'est un dessin cependant qui a de la personnalite, ses personnages sont tres bien types, ils ont tous de la personnalite bien qu'a part celui des deux personnages principaux, ils soient legerement caricaturaux. Les decors sont bien rendus aussi. La page de titre indique que Blanchard est responsable du design, je ne vois pas bien ce que cela signifie, peut etre les elements fantastiques du recit tels que le robot et la chose sortie de terre. Les couleurs sont signees Laurence Croix, elles sont regalement reussies mais je n'ai pas aime celles choisies pour la scene de boite de nuit, le vert et le rose ne se marient pas bien a mon avis.

Le seul bemol que j'ai trouve a cet album reside dans le texte explicatif de la fin qui change toute la perspective que j'avais de cette histoire. Je me demande bien pourquoi il a ete mis la plutot qu'au debut. Cela aurait pu etre indique au cours du recit mais cela l'aurait alourdit et probablement rendu encore plus long. Il faut feliciter l'editeur qui a pris le risque de sortir cet album en un gros ouvrage plutot que de demander un decoupage en albums de 44 ou 60 planches. J'ai cru comprendre que le rythme de publication des 2 albums suivants puisque la serie est prevue en 3 allait etre rapide. Esperons que les auteurs et Dupuis, l'editeur, tiendront cette promesse.

Note finale; 4/5. L'ambition des auteurs de nous divertir est reussie. J'ai passe un excellent moment a lire cette BD et j'espere que la suite sera a la hauteur de cette entree en matiere.



 


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