Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (20)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1001. suzix@bdp - 15/04/20 19:01
yek yek yek

1000. suzix@bdp - 15/04/20 18:52
YaaaaaaaaaatttttttttttttttttttTTTTTTTTTTTTTTAAAAAAAAAAAAAAAA de 1000!!!!!!!

999. heijingling - 15/04/20 17:50
>froggy: "Le nom d'Alfred ne me disait rien jusqu'a ce que je realise qu'en fait, je le connaissais grace a sa participation au memorable Atelier Mastodonte de si heureuse memoire."

Une des réussites de l'Atelier Mastodonte tient justement à la confrontation souvent hilarante entre des auteurs aux œuvres aux personnalités aussi diverses qu'Alfred, Trondheim, Tebo, etc.

998. froggy - 14/04/20 00:20
Alfred, Senso

Je n'ai achete cet album que sur le pitch apres en avoir lu le plus grand bien (un de plus, me direz-vous. LOL). Le nom d'Alfred ne me disait rien jusqu'a ce que je realise qu'en fait, je le connaissais grace a sa participation au memorable Atelier Mastodonte de si heureuse memoire. Cet album me demontre que l'auteur est capable de composer une belle histoire pleine de tendresse et toute en delicatesse de sentiments.

Germano arrive a un hotel de San Remo un soir de 15 aout alors qu'une vague de chaleur submerge l'Italie et qu'un gros orage s'annonce. Malheureusement pour lui, l'etablissement n'a pas pu tenir sa reservation et annonce complet du fait d'un mariage qui y a lieu ce meme soir. On l'autorise a pouvoir dormir sur un des canapes du lobby. Alors qu'il y est assis, le marie de la noce, Vico, le reconnait, c'est un vieil ami a lui et ils s'etaient perdus de vue. Il l'invite immediatement a la reception. La, il y croise Elena. Et les deux invites de passer la soiree ensemble. C'est donc une histoire toute simple qu'Afred a imagine et que Claude Lelouch aurait pu filme: un homme, une femme et un champ infini de possibilites ou tout peut arriver.

Je l'ai regulierement ecrit a de nombreuses occasions, ce qui compte dans ce genre de scenario, c'est le point de vue de l'auteur, le traitement de l'histoire. Il y a le cadre dans lequel la rencontre a lieu, les circonstances qui les ont chacun amene a cet endroit precis en ce meme jour et puis les personnages secondaires. Et puis, surtout, les deux acteurs principaux de cette comedie romantique se doivent d'etre bien ecrits, bien characterises, ils ne doivent pas etre des marionnettes vides, ils doivent avoir un passe, ils doivent ete heureux et tristes, parfois en meme temps. Tout doit etre leger et arriver comme si c'etait la vraie vie et non le fait d'un scenariste qui ecrit une histoire et decide du sort de ses personnages, tel Dieu. Resteront-ils ensemble? Vivront-ils heureux et auront-ils pleins d'enfants? Ou alors, se separeront-ils?

Avec Senso, titre qui ne peut que faire penser a Visconti, Alfred a reussi a rendre passionnante une histoire qui aurait ete insipide, voire insupportable de niaiserie, en des mains moins douees. J'ai trouve ici ce que j'aime, le romanesque et l'empathie envers les personnages, rien n'est appuye, personne n'est la par hasard, j'ai litteralement devore cet album comme si c'etait une histoire policiere a suspense. Parce qu'il y a un suspense, le croirez-vous? On a vraiment envie de savoir ce que la nuit reserve a nos deux heros et ce qu'ils feront apres l'aurore, ils sont tellement agreables et charmants meme dans leur colere, ils sont tellement vivants en fait.

Pour ceux qui ne connaissent pas le dessin d'Alfred, on pourra le rapprocher de celui de Jean-Claude Denis en esperant que vous connaissez ce dernier. C'est notable dans le traitement des yeux de l'heroine mais aussi avec l'encrage. D'une maniere generale, les planches sont decoupees en 6 cases avec parfois un dessin en une planche ou en une double. Ces instants offrent des plages de repos, surtout pour celles qui illustrent l'immense parc de l'hotel que les heros visitent en pleine nuit. Avec ces doubles planches qui se succedent, le temps s'arrete et Germano de profiter de la serenite de cet instant. Avec un tel style de dessin, Alfred ajoute une legere touche de sensualite tres bien venue et ne rend pas ridicule ou pathetique certains passages. ces passages qui m'ont rappele le refrain de Sarah, la si jolie chanson de Serge Reggiani, "La femme qui est dans mon lit, n'a plus 20 ans depuis longtemps".

Note finale, 4.5/5. Il y a des tranches de vie et il y a des tranches de gateau. Avec Senso, Alfred nous offre les deux en une meme oeuvre. A deguster sans moderation.

997. Lien Rag - 09/04/20 20:19 - (en réponse à : Jusqu'au dernier)
Coïncidence, je tombe aujourd'hui là-dessus (même si c'est un bon demi-siècle plus tard) - le genre de choses qui était déjà évoqué dans Hammett de Dufaux et Malès.

(attention, c'est vaguement un spoiler tant pour "jusqu'au dernier" que pour "Hammett")

996. Lien Rag - 08/04/20 15:40 - (en réponse à : froggy)
Je suis assez d'accord que le scénario est un peu décevant du fait du manque d'épaisseur psychologique des personnages comme tu le dis, mais la fin est excellente (peut-être pas si bien amenée, mais elle est très forte en soi, comme les péripéties qui y aboutissent).

C'est marrant, je n'avais pas identifié Bennet comme étant handicapé mental, mais tu as probablement raison - preuve que ce n'est peut-être pas tant "des clichés ajoutés les uns aux autres" ?

Et oui, le dessin et la composition sont excellents.

995. froggy - 07/04/20 00:58
Gastine & Felix, Jusqu'au dernier

Vous savez comment c'est. On va sur les forums, on lit le plus grand bien (ou le plus grand mal, cela depend) d'albums dont vous n'aviez pas entendu parler. Dans le premier cas, selon ce qui en a ete ecrit, vous l'achetez ou vous ne l'achetez pas. Le deuxieme cas ne merite pas qu'on s'y arrete.

C'est ce qui s'est donc passe avec cet album qui a recu beaucoup d'eloges a sa sortie l'annee derniere. Etant tres influencable quand il s'agit de BD et n'aimant pas passer a cote d'un album tres apprecie et que j'ai toutes les chances d'aimer, je l'ai donc acquis et je suis bien force d'avoir constate que j'ai ete fort decu par le scenario. Ou tout ca pour ca!

Dans l'ouest americain a la fin du XIXe siecle, Russell est un futur ex-cowboy. En effet, la construction du chemin de fer transcontinental a rendu son metier obsolete. Les hommes tels que lui qui convoyaient de gigantesques troupeaux de vaches a travers le pays pour les conduire aux abattoirs de Chicago n'ont plus lieu d'etre. Avec le train, cela n'est plus necessaire car cela va beaucoup plus vite. Pour sa reconversion, il a le choix entre etre un simple employe bon a nettoyer des ecuries a cochons ou devenir bandits de grands chemins comme cela est arrive a d'anciens conferes a lui. Russell a choisi une troisieme voie, celle d'etre fermier dans le Montana ou il vient d'acheter du terrain avec ses economies et ce a a la grande stupefaction de son ami Kirby, qu'il convainc d'employer. Sur le chemin du dernier convoi qu'il mene, il recueille, Bennett, un jeune garcon orphelin d'amis a lui. Le jeune adolescent est malheureusement handicape mental. Le lendemain de leur arrivee a Sundance, la destination finale des cowboys, le garconnet est retrouve mort au pied d'un arbre. Tout laisse a croire qu'il s'agit d'un deplorable accident du a l'ivresse du gamin, on a retrouve une bouteille de whisky a ses cotes et ses vetements puaient l'alcool. Mais Russell n'en croit pas un mot car la victime n'en buvait pas. Pour lui, il n'y pas de doutes, Bennett a ete assassine et il fera tout pour retrouver le ou les coupables.

Malgre son nom, Felix, le scenariste, n'a pas ecrit un scenario tres joyeux. Bien au contraire. Le plus, c'est que cette histoire ne va pas la ou on s'attend ou elle va aller. Il y a quelques surprises finales. Le probleme est que ces surprises sont decevantes. Meme l'epiloque qui aurait du boucler cette histoire l'est, il ne rime pas a grand chose. Il m'est difficile d'en ecrire plus sous peine de reveler des elements importants de ce drame westernien. Le moins est que les personnages n'ont pas beaucoup d'epaisseur psychologique, ce sont des cliches ajoutes les uns aux autres. Ils auraient du etre mieux caracterises afin que le lecteur ait plus d'empathie envers eux.

C'est le dessin qui sauve l'ouvrage. Je ne connaissais pas Gastine qui lui a un nom predestine a dessiner des armes a feu. Atout utile quand on decide de faire un western. C'est un style tres classique qui par moment, le traitement des yeux par endroits, m'a fait pense a Paul Gillon, qui se trouve etre un de mes dessinateurs preferes. On ne se refait pas, j'aime beaucoup ce genre de dessins. Les visages sont tous expresssifs et leur mine est toujours approprie aux bons moments. Les decors ne sont pas en reste. Ils sont egalement tres realistes. Le decoupage, le cadrage des cases et la composition des planches sont egalement de premier ordre. Comme d'habitude dans ce cas et malgre la platitude de ce que je vais etre ecrire, c'est de l'excellent travail. Il sera interessant de suivre les prochaines productions du dessinateur.

Note finale, 3/5. C'est juste bien grace au dessin mais ce n'est pas ca. Il est regrettable que l'ensemble du scenario ne soit pas a la hauteur du dessin.

994. froggy - 06/04/20 00:02
Duhamel, #nouveaucontact_

Apres Fabcaro, j'ai decouvert cet auteur un peu tardivement dans sa carriere grace a Stefan, (a propos, ou es-tu passe?) avec Le retour. Pour tout vous avouer, j'ai un peu hesite a acquerir cet album car je me suis pris de bec avec l'auteur en question l'annee derniere sur le forum d'en face, vous savez, celui concurrent mais neanmoins ami. J'admets m'etre montre tres maladroit a son egard et pas sous mon meilleur profil (le gauche pour les photographes). Il s'est fache bien entendu et sa reaction m'a surpris et decu, en se servant de sa position d'auteur contrarie par un ruffian aux manieres douteuses (en l'occurrence, votre serviteur) dans un forum ou quelques moutons belants ne supportent pas qu'on puisse remettre en question les auteurs qui viennent solliciter leurs faveurs. Il y a des jours ou je regrette de ne pas avoir les manieres un peu rustres certes mais tellement vraies de Laurent vis a vis de certains de ses confreres. Tout cela pour dire que cela m'embetait de donner un petit peu de mes sous a un auteur qui faisait si peu fi du lecteur que je suis. Mais, il faut bien que tout le monde vive et telle cette citation attribuee a Louis XVI, laissons pisser le merinos sur le tapis rouge. Soyons grand seigneur.

Apres son divorce, Douglas McMurdock s'est retire en Ecosse dans une petite maison au bord d'un loch. Il vit seul et est devenu quasi misanthrope. Sa seule amie du coin est la proprietaire du magasin general local. Son seul contact avec le monde vient de Twister sur lequel il poste ses photographies d'animaux. En effet, c'est a cela qu'il passe regulierement ses journees. Son compte n'a pas beaucoup de suiveurs jusqu'au jour, ou par le plus grand des harards, juste devant chez lui, il photographie une creature sous-marine particulierment etrange qui venait faire une apparition hors de l'eau. La premiere chose qu'il fait est de publier ses photos sur Twister ce soir la. Le lendemain matin, il constate stupefait que plus de 150 000 internautes ont reagi a son post et plus de 350 000 l'ont partage. Du jour au lendemain, il devient la coqueluche des medias. La situation degenere rapidement pour lui et devient surtout totalement hors de controle. En effet, de nombreux groupes officiels, police, armee, medias de tout bord mais aussi differentes associations d'ecologistes, d'extreme-droite, religieux et autres decident d'intervenir aussi. A tout ce fatras, il faut rajouter un hacker qui complique encore plus une situation deja bien complexe.

J'avais tique quand j'avais lu le point de depart de cette histoire car j'avais vu sur le web une video montrant les mefaits des reseaux sociaux avec qui commencait avec le meme postulat. J'avais accuse l'auteur de plagiat, le mot etait un peu fort mais c'est le seul qui m'etait venu a l'esprit alors. Evidemment, cela n'avait pas plus a l'auteur. En lieu et fait, Duhamel a oriente son scenario comme une enorme farce ou tous les intervenants sont ridiculises sauf le heros et son ex-epouse. C'est une pochade donc. J'ai donc eu tres tort. L'auteur se moque des applications du type Tweeter, (ici, cela s'appelle Twister) et de beaucoup d'autres choses. C'est tres plaisant a lire et surtout c'est tres bien ecrit, dans son escalade et sa surenchere jusqu'au climax, il tient bien le cap et ne se perd pas en conjectures diverses. Avec la multiplication des intervenants et donc des differents points de vue, il y avait de quoi s'y perdre, d'etre confus, ce qui evidemment aurait considerablement amoindrit la charge. Cette rigueur scenaristique est donc un des meilleurs atouts de cet album.

L'autre atout est dans le dessin. Je ne pourrai pas rapprocher le celui de Duhamel a un autre auteur car je le trouve tres original. C'est un dessin qui est manifestement comique, ce qui renforce le cote farce du propos. Comique car les personnages bien que realistes sont legerement caricatures, les decors etant purement realistes. Pour finir, Duhamel a imagine une creature a la tete gelatineuse telle une meduse, creature dont l'air naif m'a rappele le dinosaure de Franquin dans le Spirou et Fantasio, Le voyageur du mesozoique.

Note finale, 4.25/5. On ne rit pas aux eclats, mais on s'amuse bien en lisant ce tres bon album.

993. heijingling - 03/04/20 00:47
Et la première partie en ligne fait plus de mille pages, tu peux donc continuer à confiner tranquille pendant encore quelque temps :)

992. heijingling - 02/04/20 23:35 - (en réponse à : suzix)
Tu peux le lire en ligne dès maintenant.
http://www.sssscomic.com/comic.php?page=15

991. suzix@bdp - 02/04/20 23:07
sinon pour moi Akileos a fait une erreur avec des couvertures qui ressemblent à des dessins pour gamines façon boys-band. Même si j'ai vu ces albums en rayon, la chance pour que j'ouvre était nulle. Et même le preview je ne l'avais pas vu. Il faut des couv' qui parlent parce que sinon comment on trouve un tel album si on aime l'apo et le post-apo ? ... franchement je vois pas.

990. suzix@bdp - 02/04/20 23:05
Je viens de lire le (long) preview sur BDGest.
Les dessins sont pas mal et les couleurs aussi. Mais c'est verbeux. Ca parla ça parle ça parle.
Par contre, les considérations des gens et l'enchainement des évènements sont tellement juste que cela aurait pu être écrit maintenant ... chapeau. Je regarderai si je trouve après le confinement.

989. Mr Degryse - 02/04/20 20:47 - (en réponse à : Suzyx)
Toi qui aimes les bds post apo, as tu lu Stand still stay si lent dont 2 gros tomes sont déjà parus chez akileos.? Je te mets la critique du tome 1 sur actuabd qui m'a fait découvrir cette bd puis courir acheter le tome 2.En espérant qu'Akileos n'abandonne l'édition de ce Web comics. Cela pourrait te plaire !

La rouille, c’est le nom que l’on donne à cette étrange maladie qui ravage la population mondiale. Au bout de 90 ans, cette dernière est réduite à peau de chagrin, et les quelques survivants se réfugient majoritairement vers les pays du Nord, dans ce qui constitue le "Monde connu".

La pandémie n’a pas disparu, mais un traitement existe tandis que certaines personnes ont développé une immunité. Mais un autre danger rode sur les territoires encerclant les zones sécurisées. Car depuis la terrible maladie, le monde s’est transformé, voyant apparaître des créatures mutantes et autres entités qui menacent les humains. Ceux-ci s’organisent alors en différentes castes afin de protéger les terres qui leur restent de ces monstres.

Un peu à la manière d’un récit choral, l’histoire débute avec un prologue rondement mené durant lequel nous assistons aux réactions et préparatifs de plusieurs groupes de personnages devant l’avancée de la maladie, et la politique d’isolement qui entraine la fermeture des frontières. L’ellipse narrative qui suit nous conduit 90 années plus tard pour nous présenter un monde à la fois familier et étrange. Parmi les cinq grandes nations nordiques qui demeurent, certains font perdurer des technologies de l’ancien monde, tandis que d’autres les ont totalement rejetées pour se rapprocher de la Nature, les cultes païens refont surface en même temps qu’une obsession pour le savoir.

C’est dans ce contexte que nous faisons la rencontre de cinq aventuriers, issus d’une de ces cinq nations, rassemblés pour effectuer une mission périlleuse dans le "Monde silencieux". Tuuri la mécanicienne ; Lalli le mage ; Emil le nettoyeur ; Sigrun la chasseuse et Mikkel le soigneur sont donc de la partie. Des classes qui rappelleront sûrement des souvenirs de jeu de rôles à certains. Chacun a son propre caractère, avec ses qualités et ses défauts, mais tous s’avèrent particulièrement attachants et surtout très drôles ! L’humour tient en effet une place non négligeable, qu’elle émane des répliques désopilantes, des expressions faciales approchant du style "cartoon" ou des attitudes décalées de quelques personnages.

Malgré leurs différences, tous devront s’unir pour faire face au danger. Ce qui ne sera pas chose facile ! En dépit des épreuves passées, les clichés persistent au sein des populations. Les protagonistes ne sont pas épargnés et ils subissent les stéréotypes, comme ils les font subir à leur tour. Il est aussi amusant de voir les interactions de nos héros qui doivent surmonter quelques difficultés de communication, chacun ayant une langue qui diffère plus ou moins. Des moments cocasses qui vont donner naissance à de belles amitiés.

Par ce procédé, Minna Sundberg, donne un aspect réaliste à la situation, ce qui accentue l’immersion. Elle n’hésite pas non plus à informer au maximum ses lecteurs sur son univers et ce qui le compose, via des cartes légendées ou des glossaires. On peut admirer tout le travail exécuté par l’auteure pour rendre son monde le plus crédible possible, bien que la magie y soit présente.

Outre ces éclaircissements, les paysages et les architectures, servis par de magnifiques dessins, contribuent à donner une vraie consistance à l’ensemble. Tout est très bien conçu et représenté, on ressent le vécu des bâtiments, des navires et autres machines grâce aux nombreux détails qui les animent.

Grâce à une maitrise des couleurs remarquable, Minna Sundberg déploie une atmosphère à la fois fascinante et angoissante qui happe le lecteur de manière implacable. Un coup de maître !

De nouveau, Akileos fait un travail d’édition superbe, avec un objet livre d’une grande beauté. De quoi rajouter au plaisir de la lecture de ce premier volume riche et passionnant !


988. herve - 30/03/20 18:50
Les tribulations de Tintin au Congo Monographie de Ph Goddin

"Tintin au Congo" ne fait certes pas parti de mes albums "Tintin" préférés, loin de là.
Mais j'ai beaucoup apprécié l'édition présentée par Philippe Goddin, auteur déjà de la remarquable édition "La malédiction de Rascar Capac", que je consulte très régulièrement.
L'originalité de cette édition réside dans la publication intermédiaire de l'album, sous le titre de "Tintin in Kongo", de septembre 1940 à octobre 1941, dans le journal belge "Het Laatste Nieuws".
Cette version est basée sur celle du "petit vingtième" de 1930 et va se rapprocher au fil des pages de celle publiée,cette fois-ci en couleur , en 1946.
Cet album, en format à l'italienne bénéficie, outre d'une iconographie très abondante, d'un dossier assez complet, et de commentaires de Philippe Goddin sur chaque page de l'album.
Certes, j'ai trouvé ces tribulations de Tintin au Congo un peu moins intéressantes que le formidable diptyque intitulé " la malédiction de Rascar Capac", mais les les amateurs (ou plutôt les collectionneurs) de Tintin doivent lire cette monographie, qui en fin de compte réhabilite un album que certains voulaient voir retirer du circuit il y a encore très peu de temps, en 2012 et que d'autres ont réussi à faire retirer de certaines bibliothèques.

note:3,5/5

987. froggy - 26/03/20 16:30
Blain et Sfar, Lieutenant Blueberry, Amertume apache

L'annonce du projet de cet album il y a deux ans (si mes souvenirs sont bons) avait ete un coup de tonnerre dans le microcosme de la BD FB. En effet, deux des nouvelles (ou plus si nouvelles que cela selon le point de vue) stars du 9e Art francophone s'etaient reunis pour offrir une suite a une des series les plus importantes et les plus emblematiques des classiques du FB. Ou comment succeder a Giraud et Charlier ? Pas une mince affaire me direz-vous.

De retour d'une patrouille vers Fort Navajo, Blueberry est temoin d'un tres grave incident durant lequel deux femmes indiennes ont ete assassinees par un petit groupe constitue de deux hommes et d'une femme alors qu'ils tentaient de les violer. Ces deux femmes n'etaient pas n'importe qui, elles etaient la femme et la fille, d'un important chef d'une tribu indienne. Les consequences de ce double meurtre sont dramatiques, cela rallumerait une guerre indienne dans l'ouest americain. Alors que Blueberry ramene les trois coupables au fort pour y etre juges, ceux-ci arrivent a s'echapper. De la, la situation s'aggrave de plus en plus jusqu'a devenir hors de controle, les indiens etant affames de vengeance, l'armee ne pouvant pas ne pas repondre.

Tous ceux qui ont lu la serie, et ils sont nombreux, auront remarque immediatement que les nouveaux auteurs ont repris la trame du premier cycle des aventures du lieutenant. La difference reside evidemment dans le fait que le point de depart est un viol, ce qui etait absolument impensable et irrealisable dans une BD pour enfants en 1963, annee de la parution du premier episode dans Pilote. Tels que decrits plus tard dans le decit, les commettants du viol sont manifestement legerement degeneres et pervers, autres elements de leur characteres qu'il n'etait pas possible d'inserer dans une BD de cette epoque. A la difference de Charlier qui travaillait a la petite semaine qui etait sa maniere de faire, les deux auteurs qui signent le scenario, ont manifestement concu le recit pour une publication directe en album, il n'y a donc plus cet aspect des histoires de Charlier ou le heros etait mis dans une situation inextricable et s'en sortait litteralement miraculeusement tout d'un coup. Ici, tout est pese et calcule, tout est prevu a l'avance. Il n'y a plus cette spontaneite qui etait un des traits de la fabrique Charlier. Ce n'est pas un regret, c'est seulement une constatation. Cela rend le recit plus coherent apres tout et avec moins d'invraisemblances.

J'ai aime le scenario car malgre tout cela, les auteurs se sont attaches a complexifier l'intrigue autant que possible tout en la rendant aussi claire que possible egalement, ce qui etait aussi une des caracteristiques d'un scenario de Charlier. La situation degenere aussi rapidement qu'une tempete qui s'annonce. Et a la maniere du maitre, les auteurs font finir cet album sur un suspense laissant Blueberry en plan alors qu'il va tout tenter pour empecher un possible conflit.

J'avais decouvert Christophe Blain, le dessinateur, sur le tard avec Isaac le Pirate. Et je suis tombe immediatement amoureux de son dessin. Cette decouverte avait ete confirmee par Quai d'Orsay. Je n'ai pas ete decu du tout par son appropriation de la serie de Giraud car il a fait du Blain, pas du Giraud. Ce qui me permet de poser une question tout a fait rhetorique, qui d'autres que Giraud peut faire du Giraud? Son Bluebery et son Mc Clure sont plus ressemblants que nature mais a sa sauce. Il a manifestement beaucoup travaille sur eux pour les reussir aussi bien. ce qui est normal car ce sont ces deux personnages qui permettent d'identifier cet album comme un Blueberry. Et les personnages secondaires sont du pur Blain. Il n'y a pas tromperie sur la marchandise.

Mon seul regret est qu'il a donne le visage d'acteurs connus a certains personnages, on reconnait ainsi Woody Strode, Charles Denner et Claudia Cardinale (ou cherchez l'intrus). Vous me direz et vous aurez raison que Giraud en son temps avait donne la tete de Jean-Paul Belmondo a son lieutenant. Et je vous repondrai que oui bien sur mais que sur la fin, ce n'etait quasiment plus le cas, Blueberry ressemblait a Blueberry. Je continue a ne pas aimer cette pratique car cela detourne mon attention de l'histoire. Cela va encore si c'est un seul personnage qui n'apparait que peu de temps, mais cela devient ennuyeux quand un ce'st un personnage secondaire important que l'on voit dans tout l'album. C'est le cas ici.

La seule reserve et de taille que je fait a cet album est que cela aurait pu etre une excellente BD en tant que telle sans que cela ne soit un Blueberry. Quand je lis les albums de certaines reprises, je me demande parfois si ce ne sont pas des scenarios originaux qui ont ete remanies et adaptes afin de les rentrer dans le moule d'une reprise. C'est une pratique courante dans l'industrie du cinema pour les franchises. Cela garantit ainsi un certain succes, un album vendu sous le nom d'un heros connu a plus de chances de marcher commercialement que si cela avait ete un one-shot.

Note finale; 4/5. C'est un excellent western qui risque de derouter cependant les aficionados de Giraud et Charlier.

986. herve - 25/03/20 18:41
Le scorpion #12 Marini & Desberg

J'ai profité de cette période de confinement pour me lancer dans la lecture de l'ensemble de la série.
Et bien, je dois dire que j'ai pris plaisir à découvrir ce dernier volume qui clôt la longue collaboration de Desberg & Marini.
Ce dernier opus se lit assez vite tout de même, mais le dessin de Marini est toujours aussi somptueux.
Cet album vient enfin donner une réponse au fameux trésor des Trébaldi, et ne ménage pas son lot de surprises.
Mais pour autant ce douzième album marque-t-il pour autant la fin des aventures du Scorpion? Sans doute pas.
Sans spoiler, on peut légitiment se projeter vers d'autres aventures (même des" one shot" comme c'est apparemment envisagé), et je serai au rendez-vous.
Une lecture divertissante et de bonne qualité.

un généreux 4/5

985. yancomix - 24/03/20 12:20
Véra Brosgol, ses bandes dessinées sont super bien, et ses livres pour enfants encore mieux !

984. Quentin - 24/03/20 09:35
Les Indes Fourbes, d'Ayrolles et Guarnido. Excellent divertissement. Récit mené de main de maître, riche en prose et en rebondissements, érudit, intelligent et drôle, et servi par les dessins d'un Guarnido au top de sa forme. C'est jubilatoire du début à la fin.

Léna dans le brasier, de Christin et Juillard. Huis-clos poussif illustré par des dessins d'une beauté frigide.

Paul à la maison, de Rabagliati. Paul ne va pas bien et fait sa crise de la cinquantaine. Divorcé, souffrant de problèmes de santé (implant dentaire, apnée du sommeil, minerve pour dessiner, etc.), il perd sa mère, et sa fille s'en va vivre à Londres. Rien ne va plus, il se retrouve tout seul, et il pète un plomb pour un rien sur le mode de "ce monde hyperconnecté rend les gens inhumains et c'était mieux avant". Un bouquin déprimant, avec beaucoup de remplissage de pages (en mal d'inspiration?), et sans la claque émotionnelle qui donne une petite étincelle de génie à plusieurs de ses albums précédents. On espère juste pour Rabagliati que ce n'est pas trop auto-biographique, ou alors qu'il a réussi à surmonter sa crise.

Un été d'enfer, de Véra Brosgol, chez Rue de Sèvres. Cet album fait en fait penser (fort à propos) à certains albums de Paul. Retour en arrière sur une période de l'enfance de Véra, fille d'immigrés russes aux USA, qui peine à s'intégrer dans son voisinage, et qui rêve de participer à un camp d'été de scouts "russes". Petits drames et petits triomphes émailleront l'histoire et feront grandir Véra. Très chouette album qui m'a bien plu (et mes enfants aussi).

Je reste sur Véra Brosgol avec "Le fantôme d'Anya". Toujours une fille d'immigrés russes adolescente qui a des problèmes d'intégration. Elle tombe dans un puit et rencontre un petit fantôme, qui devient l'amie qu'elle avait toujours voulu avoir. Sauf que cette amitié n'est pas si désintéressée que ca et que l'histoire tourne au cauchemard. Une belle fable sur la crise d'adolescence et sur la construction de soi. Là encore, beaucoup de succès auprès de mes enfants.

983. froggy - 21/03/20 00:05
Terry et les pirates, Integrale T5

Il y a au moins 4 categories de bandes dessinees, les mediocres, les moyennes, les excellentes et les exceptionnelles, le dessus du panier, la creme de la creme, le gratin de la BD. Tous ceux qui l'ont lu le savent aussi bien que moi, Terry et les pirates se range dans la categorie la plus haute.

C'est avec cet album que Pat Ryan qui avait le devant de la scene jusqu'a present laisse la place a son jeune comparse, Terry. Ce volume recouvre tous les strips des annees 1943 et 1944, l'Amerique est rentree a son corps defendant dans le deuxieme conflit mondial en decembre 1941 apres l'attaque de Pearl Harbour et tout le pays va contribuer a l'effort de guerre en fonction de ses possibilites. Hollywood enclenche une propagande a rendre fou de jalousie Goebbels, l'Allemagne nazie etant incapable de produire un film comme Casablanca. De son cote, Milton Caniff, l'auteur de la serie, va envoyer son heros sur le front pour lui faire combattre les japonais. Evidemment, il rencontrera a nouveau quelques unes des femmes fatales qui parsement son itineraire depuis les debuts de la serie, de nouvelles y font leur irruption, ce qui met tous les soldats qui les frequentent dans tous leurs etats. Comme c'est un strip, il y a plusieurs aventures, je ne vais pas vous en faire le resume, cela serait completement inutile.

Caniff insiste aussi bien sur les aventures en tant que telles que sur ses heros, ce ne sont pas des creatures abstraites, elles sont de chair et de sang et c'est une des raisons pour lesquelles elles sont si attachantes. De plus, Caniff a beaucoup d'humour, ce qui vient souvent a point pour soulager l'atmosphere tendue du fait de la guerre. Le but de la BD etait de detendre meme tres provisoirement les boys qui etaient en premiere ligne, la BD etait aussi faite pour eux.

Le style de Caniff est realiste, seuls deux personnages, Connie et bi g Stoop, les deux acolytes chinois qui sont la depuis les debuts ont un aspect legerement comique. La question que je me pose est de savoir si il dessinait tout ou si il avait des assistants. Il faut voir la precision du dessin et quand on sait qu'il devait produire un strip par jour pour la semaine plus une page entiere en couleur pour l'edition dominicale des quotidiens dans lesquels la bande paraissait, je me demande sincerement comment il a fait. Ajoute a cela, il faut compter le temps passe pour ecrire les scenarios, et de ce cote, l'imagination de Caniff etait feconde, la quantite de travail fourni est absolument phenomenale pour obtenir un tel niveau d'excellence. Curieusement, le dossier introductif ne dit rien a ce sujet.

Quand on decouvre Terry et les pirates, on voit tout de suite que Victor Hubinon a ete tres fortement influence par le dessin. Cet album m'a fait rendre compte qu'un autre futur grand du dessin a egalement ete influence et pas des moindres puisqu'il s'agit d'Hugo Pratt. C'est particulierement visible dans les strips de decembre 1944 ou il semble que le style de Caniff evolue legerement, il y a des cases ou le traitement des personnages dessines tout en noir m'a immediatement fait penser au dessinateur de Corto Maltese, c'est frappant.

En cette tres etrange periode que nous vivons, je ne peux que vous recommander cette lecture tellement c'est distrayant. C'est si dense et intense que vous passerez plusieurs jours a vous regaler de ces aventures. Terry et les pirates, c'est 315 pages de bonheur dessine. On peut vivre sans l'avoir lu, mais c'est tellement mieux avec.

Note finale, 5/5. Une des BD les plus formidables de tous les temps.

982. froggy - 18/03/20 16:32 - (en réponse à : Piet)
La, c'est toi qui le dit. Pas moi.

LOL

981. Piet Lastar - 18/03/20 16:22 - (en réponse à : Un scenario bien palpitant de Charlier malheureusement mal servi par un horrible dessin.)
Pire que... Leo ? ;0)

980. heijingling - 17/03/20 00:18
>froggy: "nous voyons une premiere dans l'oeuvre du scenariste que d'aucuns qualifierait de plan-pan parfois (surtout pour ceux qui se sont arretes a ses series d'aviateurs et de boy-scouts), le heros croise la route d'un couple mal marie, elle probablement frustree sexuellement et en mal d'affection et lui un alcoolique qui profite d'elle. Cela m'a rappele le couple de fermiers du film d'Hitchcock, Les 39 Marches. J'ai souvent pense au sujet de Charlier qu'il etait plus moderne qu'il ne le laissait paraitre et que si il avait pu, il aurait place plus de situations similaires dans ses histoires. La censure et les si catholiques Dupuis l'en ont empeche.

Je pense que c'est surtout le fait que les auteurs classiques avaient entériné le fait que la B.D. étant pour les enfants, on n'y met pas d'histoires d'amour. Cela allait au point que pour Charlier, alors même que dans Blueberry dans Pilote, donc loin du paternalisme des Dupuis, on picolait et on tuait, mais il a fallu attendre longtemps pour que quelque chose se déclare entre Blueberry et Chihuahua Pearl.
C'est spécifique au franco-belge, puisque les équivalents étatsuniens des séries d'aventures (Buzz Sawyer, Flash Gordon, Johnny Hazard...) avaient tous une fort dimension sentimentale, au même titre que les films d'aventure hollywoodiens.

979. froggy - 16/03/20 22:05
Michel Brazier 3, La poursuite impitoyable

Ce troisieme tome est arrive bien vite, a peine moins d'un an le separe du precedent. Tant mieux, il faut battre le fer pendant qu'il est chaud doit se dire l'editeur. Et tant mieux pour le lecteur car il s'est avere bien meilleur que ce que j'en attendais.

Brazier est plonge dans un sac d'embrouilles comme seul Charlier, le scenariste de cette serie avait le talent pour en creer. Ce sac d'embrouilles consiste en un sac de diamants bruts, objets de nombreuses convoitises bien entendu. Le heros aura bien du mal a atteindre le but fixe, remettre le sac a celui a qui il est destine. En chemin, il rencontrera aussi de nombreuses personnes dont un couple de documentaristes bien mal assorti. Je ne veux pas en ecrire plus, le plus important dans une aventure de Charlier est l'itineraire ou la quete selon le McGuffin et non le but, chacun sait que le heros y arrivera apres maintes aventures ou il aura risque sa peau de nombreuses et grace a de nombreux miracles et heureux coups du sort dont le scenariste avait le secret et qu'il sortait de sa boite a malice tel le prestidigitateur sortant un lapin de son chapeau haut de forme sur la scene d'un music-hall. C'est un des charmes de ses series.

Le scenariste Christian Godard avait ecrit le deuxieme tome sur la base du scenario de la serie televisee imaginee par Charlier. Il avait fait un fort bon travail. Comme son nom n'apparait pas ici, j'avais peur que ce tome serait desastreux car il n'est pas evident de transcrire une intrigue et des rebondissements concus pour l'image anime alors que la BD est de l'image inanime, et vice-versa. Godard a suffisamment d'experience pour ce genre de travail. Le nom de l'adaptateur n'apparaissant pas, je presume que c'est Mankho, le dessinateur choisi par l'editeur pour succeder a Andre Cheret qui avait dessine le premier tome, qui s'en est charge. Le moins que l'on puisse ecrire a son sujet est qu'il a accompli un excellent travail. J'ai eprouve un reel plaisir a lire cela aussi rapidement que si c'etait Charlier qui aurait ecrit lui-meme cet album. Le decoupage est vraiment tres bien fait, les sequences s'enchainent rapidement et nous voyons une premiere dans l'oeuvre du scenariste que d'aucuns qualifierait de plan-pan parfois (surtout pour ceux qui se sont arretes a ses series d'aviateurs et de boy-scouts), le heros croise la route d'un couple mal marie, elle probablement frustree sexuellement et en mal d'affection et lui un alcoolique qui profite d'elle. Cela m'a rappele le couple de fermiers du film d'Hitchcock, Les 39 Marches. J'ai souvent pense au sujet de Charlier qu'il etait plus moderne qu'il ne le laissait paraitre et que si il avait pu, il aurait place plus de situations similaires dans ses histoires. La censure et les si catholiques Dupuis l'en ont empeche.

Si le scenario est a la hauteur, meme si ce cela ne vaut pas les chefs d'oeuvre du scenariste, on ne pourra pas en dire autant du dessin qui en est inversement proportionnel quant a la qualite. Je vais etre poli, il n'est pas franchement pas terrible, il me rappelle un autre dessinateur que je n'aime pas du tout et dont j'ai oublie le nom. Qui cela peut-il bien etre? Je fume trop, je perds la memoire. Peut-etre que de l'eau me fera du bien?

Il y a des erreurs d'anatomie bien severes. C'est dommage parce que les cases et les planches sont bien cadrees et composees. Quand on voit la couverture signee par lui plutot reussie avec une superbe panthere au premier plan, on s'etonne que de la mediocrite du contenu et que les personnages soient si rates tellement ils sont moches. A propos de couverture, elle est peut-etre reussie mais elle est mensongere, la scene n'existe pas en tant que telle dans l'aventure.

Note finale, 3/5. Un scenario bien palpitant de Charlier malheureusement mal servi par un horrible dessin.

978. froggy - 14/03/20 15:17
Gibrat dessine peut-etre toujours la meme fille depuis Maree basse que je n'ai pas lu (a propos, est-ce bien?) mais qu'est ce que cette fille est jolie!

Tu m'as mal compris au sujet de Goudard, j'aime beaucoup aussi mais en la lisant, cela ne laissait pas presager la reussite et la finesse du Sursis. Sur celui-la, je ne crois pas du tout que soit un telefilm, bien au contraire, ou alors tout, absolument tout est telefilm. Et le titre est tellement bien choisi. J'aurais bien vu Claude Miller en faire une adaptation au cinema.

977. pm - 13/03/20 17:06
Et pour les personnages féminins Gibrat dessine quand même toujours la même (jolie ) fille depuis plus de 20 ans (Marée Basse).
J'ai deux dessinateurs préférés pour la gente féminine, dans un style très différent, Bernet et surtout Forest, sans négliger Mézières ou Giraud ( Jijé c'était bien aussi dans les Tanguy ).

976. pm - 13/03/20 17:03 - (en réponse à : Froggy torpedo)
Tiens, c'est assez rare mais je ne suis d'accord ni avec Froggy ni avec Torpedo.
J'aime bien Gibrat même si'l a pas mal de manies et semble quand même assez laborieux. J'ai bien aimé le sursis mais en soi ce n'est pas une histoire si extraordinaire que cela, guère mieux qu'un téléfilm France 3. Et contrairement à toi j'ai beaucoup aimé ses Goudard, au dessin beaucoup plus lâché. Mattéo j'ai bien aimé les deux premiers, je crois que je vais attendre la fin pour lire le tout, mais ces bandes dessinées historiques c'est quand même bien ma came.
Ah oui, concernant Comès, la Belette c'est au moins aussi bien que Silence.
Je suis également surpris par l'appréciation de Torpedo concernant le Blueberry de Sfar et Blain, que j'ai trouvé juste pas mal. Blain a beaucoup assagi son dessin, ce que je trouve un peu dommage, et le scénario sans être mauvais n'a rien d'extraordinaire non plus. Et je parle en tant que super fan de Blueberry, du Sfar de la grande époque et de Blain la plupart du temps, même si je lui en veux beaucoup de ne pas terminer Isaac le Pirate dont il ne reste a priori qu'un seul tome.

975. torpedo31200 - 13/03/20 15:43 - (en réponse à : froggy - post # 967)
1ère et 2nd page. On était plusieurs ici à avoir compris qu' un personnage féminin ne se limitait pas à un adjectif qualificatif ou à une simple description.

974. torpedo31200 - 13/03/20 15:39 - (en réponse à : Blueberry - Amertume apache)
Me suis décidé à lire le Blueberry de Sfar et Blain hier (car pas les plus rapides à sortir la suite de Socrate le demi chien, par exemple).
Et j' ai pris une énorme claque. Je pense que Blain n' a jamais été aussi bon (notamment dans les postures et mouvements) et Sfar a du voir beaucoup de westerns.
Pas loin d' être ma meilleure lecture des titres sortis en 2019.

973. froggy - 13/03/20 15:33
Gibrat, Matteo 4

Vous savez tous que Gibrat est l'auteur d'une des meilleures BD de tous les temps, une de mes preferees en tout cas que j'ai inscrite dans mon top 1% depuis sa sortie, Le sursis. Ce diptyque est un veritable miracle. On peut dire que les bonnees fees etaient penchees sur lui lors de sa gestation, les muses etaient manifestement du cote de l'auteur. Je crois volontiers que miracle est le mot juste pour qualifier cette histoire car rien ne laissait presager dans les albums precedents de Gibrat une telle performance, et certainement pas Goudard et la BD sur la chienne de Dany Saval et Michel Drucker, Zaza. Et il n'a pas reussi depuis a faire mieux mais meme a l'egaler, ce qui est tres difficile, j'en conviens car Le sursis est quasiment parfait. En son temps, il y avait eu Comes dont son Silence avait ete un coup de tonnerre dans la BD FB en 1980. Lui non plus n'a jamais fait ensuite un deuxieme album aussi exceptionnel.

Cela fait donc depuis 2008 que Gibrat nous raconte les aventures de Matteo que nous suivons donc depuis sa moblisation dans la 1e Guerre Mondiale. Par la suite, Gibrat l'a emmene en Russie pour y vivre la revolution menee par Lenine et ses camarades. Les troisieme et quatrieme tomes se passent 20 ans plus tard, d'abord en France au moment du Front Populaire de 1936, cette fois-ci vu de province et non de la capitale puis en Espagne durant la guerre du meme nom ou il sera evidemment du cote des Republicains. Ce cinquieme tome conclut cette aventure espagnole et debut 1939, Matteo reviendra en France plus desenchante que jamais du fait de la victoire des franquistes et inquiet pour l'avenir.

J'aurai un peu de mal a vous raconter le scenario, car a l'instar du tome precedent, il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est plutot une chronique du temps qui passe dans ce petit village avec un fil rouge consistant en des dialogues entre Matteo et le vieil homme acariatre coince dans son fauteuil roulant et proprietaire de la maison bourgeoise que les Republicains ont requisitionne. Des evenements heureux et tristes y arrivent en attendant la victoire ineluctable des troupes franquistes.

Passer du dessin de Francq et de ses femmes anorexiques a celui de Gibrat qui dessine des femmes absolument adorables et delicieuses est un plaisir qui n'a pas de prix. C'est le point de fort de l'auteur, ses femmes, et depuis Le sursis, il ne nous a jamais decu sur ce point. Comment ne pas succomber a leurs charmes? J'aime beaucoup la maniere dont Manara depeint la gente feminine, mais je prefere celle de Gibrat qui les dessine comme si c'etait des bibelots mais dotes d'une grande force interieure car la femme de Gibrat est forte de caractere. Les hommes aussi sont bien dessines mais ils sont plus faibles. Les decors sont bien reussis egalement et les couleurs sont impeccables.

Je suis toujours severe avec cet auteur malgre la qualite de son dessin, il faut dire que j'ai tellement aime Le sursis qu'il a mis la barre tres haute, trop haute probablement pour ses productions posterieures.

Note finale, 3,5/5. C'est evidemment le dessin qui justifie la note, le scenario est un peu trop leger a mon gout.

972. suzix@bdp - 12/03/20 19:48
je dirais que j'ai un humour un peu plus fin que celui-ci. Je sais tu as du mal à croire qu'il existe de l'humour non potache mais si si !

971. yancomix - 12/03/20 18:13
Parce que tu ne manges pas assez de glaces Cornetto.

970. marcel - 12/03/20 16:15
Parce que t'as pas d'humour.
(Question con, reponse con).

969. suzix@bdp - 12/03/20 15:53
Je commence à avoir vu pas mal de films de zombies et je n'ai toujours pas compris pourquoi "Shawn of the Dead" est un film culte.

968. marcel - 12/03/20 15:49
J'ai lu le dernier Lapinot. Pour faire court, ca faisait longtemps que j'avais pas autant ri en lisant une BD. Un tres bon cru.
(Vous pensez que le clin d'œil a Shawn of the dead est volontaire ?... Moi je dirais que oui.).

967. froggy - 11/03/20 23:50 - (en réponse à : Quentin)
Il faudra que tu me dises comment tu as eu la puce a l'oreille tres tot durant ta lecture de Nympheas noirs. De mon cote, je n'ai rien vu venir, j'ai seulement trouve un truc bizarre au milieu du livre, ne comprenant pas un dialogue. Mais je ne me suis pas arrete dessus continuant ma lecture malgre ce truc qui clochait. Evidemment, la revelation finale a explique cela. Mais a part cela, rien de rien.

En face aussi, beaucoup ont ecrit qu'ils avaient devine rapidement.

966. suzix@bdp - 11/03/20 18:41
Bien aimé cet album mais ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre. Ou alors c'est que je suis encore trop scientifique (18 ans après ma thèse ...) et certains trucs me sont apparus comme peu intéressants. Sais pas trop.

Pour le succès, la BD en elle-même n'est responsable que d'une partie. Il faut aussi remercier la grosse comm' de Pesquet qu'on a vu partout dans les médias et qui est apparu jeune, sympathique, didactique ... ca aide à vendre un livre, même sans image.

965. Piet Lastar - 11/03/20 18:22
958. froggy - 10/03/20 23:47 - (en réponse à : Piet)
C'etait un belgicisme?

Ceci n'est pas Charlie...

964. Victor Hugo - 11/03/20 18:21
C'est super drôle, passionnant, hyper instructif, c'est prodigieux d'arriver à faire de la vulgarisation scientifique à ce niveau. Le dessin est absolument parfait, totalement adapté, ni trop ni pas assez, et effectivement elle tient sur toute la longueur de l'abum là où on la connaissait sur du format plus court. Bref c'est génial et le succès de l'album n'est pas usurpé.

963. Lien Rag - 11/03/20 17:56
C'est vrai que c'est très bien Dans la combi de Thomas Pesquet et que ça n'avait rien d'évident que de réussir à tenir aussi bien la longueur avec le style si particulier de Marion Montaigne et du professeur Moustache (qui n'apparaît pas dans la BD, mais son esprit irrigue l'oeuvre)...

962. suzix@bdp - 11/03/20 16:58 - (en réponse à : laurent)
c'est-à-dire ?
ça m'interpelle que tu qualifies cet album ainsi. Est-ce que tu peux détaiiller STP?

961. Victor Hugo - 11/03/20 16:18
J'ai lu Dans la combi de Thomas Pesquet de Marion Montaigne. C'est assez génial.

960. heijingling - 11/03/20 14:10
>Quentin: "elle développe une réflexion intéressante sur la communication à travers le fossé culturel entre communautés (et sur les limites du dessin)"

Bien sûr, le dessin étant une forme de langage, il peut avoir du mal à franchir des frontières culturelles. Je l'ai plusieurs fois constaté en Chine, où un dessin issu de culture européenne, qui me semble limpide, donne parfois lieu à des interprétations qui me semblent délirantes.

959. Quentin - 10/03/20 23:55
Baudoin, la traverse, publié à l’association. Au fil de ses rencontres, Baudoin ne laisse pas de surprendre. Dans son dernier album, il se met en duo avec Mariette Nodet, qui parcourt l’Himalaya en grandes randonnées pour oublier une perte douloureuse, pour se sentir vivre et se retrouver soi-même, et pour s’approcher de la sérénité et de la beauté pures. On est exactement sur les traces de Jonathan de Cosey : même région, même solitude partagée lors de rencontres fortuites, même quête de l’oubli et du souvenir mélangés. Mais au lieu de Cosey, on a cette fois la vision de Baudoin et ses dessins extraordinaires, qui rendent à merveille l’énormité des chaines montagneuses – une dimension hors norme qui entre en résonnance avec l’immensité du vide de la condition humaine. Comme toujours, Baudoin arrive à toucher quelque chose de très profond dans la nature humaine, et dans la nature tout court. C’est bouleversant.

Les nymphéas noirs, de Cassegrain, Duval et Bussy, chez Aire Libre. Polar qui tient bien en haleine et qui est superbement raconté et dessiné. Même si on a la puce à l’oreille relativement tôt, on se laisse berner et emmener avec plaisir jusqu’à l’issue fatale. Du bon boulot et un excellent divertissement.

Réfugiés à Berlin, d’Ali Fitzgerald chez Presque Lune. Lorsque j’ai reçu la BD, mon premier réflexe en voyant la couverture et en la feuilletant a été de me dire : « merde, je vais regretter cet achat », malgré les dessins inspirés par Charles Burns. Eh bien pas du tout, cela a été une très bonne lecture. Ali Fitzgerald, jeune dessinatrice américaine à Berlin, travaille comme bénévole dans une association accueillant les réfugiés (principalement Syriens). Elle leur donne des cours de dessins et quelques cours d’anglais en même temps. En se mettant en scène à travers ses rencontres au centre d’accueil, elle développe une réflexion intéressante sur la communication à travers le fossé culturel entre communautés (et sur les limites du dessin), sur les liens entre la dernière vague d’immigration et les précédentes (y compris l’immigration juive), sur le passé nazi, la politique culturelle allemande, l’amour, le désespoir, le poids de l’histoire, l’âme d’une ville, etc. Les digressions et les personnages rencontrés ne font que la ramener en boucle et en miroir vers elle même et ses propres angoisses existentielles. Et du coup, en refermant le livre, j’ai trouvé la couverture pas si mal que ca, finalement. Pour un premier album, Fitzgerald démontre en tout cas une étonnante maturité. Une auteur à suivre - J’achèterai sans doute son prochain album.

Clyde fans, de Seth, chez Delcourt. Gros pavé que Seth a mis 20 ans à finir – ce qui ne nous rajeunit pas. L’histoire de deux frères qui gèrent une entreprise de ventilateurs qui rate le coche de la climatisation et qui finit par mettre la clé sous le paillasson. La relation compliquée entre les deux frères se déroule sur fond d’un traumatisme familial – drame qui est dévoilé petit à petit, dans un rythme lent, empreint de nostalgie profonde, et à travers énormément de non-dits. On connaissait déjà le slow food, le slow travel, et plein d’autres facettes du slow movement. On pourrait dire que Seth rajoute à cette liste le slow comics : bon plat de résistance, préparé avec amour et avec des ingrédients savoureux, qui doit être cuisiné et dégusté lentement pour pouvoir apprécier toute la richesse du mélange.

958. froggy - 10/03/20 23:47 - (en réponse à : Piet)
C'etait un belgicisme?

957. Piet Lastar - 10/03/20 16:54 - (en réponse à : froggy)
Quel dérapage ? J'ai juste communiqué que je trouvais tes commentaires lourds avec Leo. J'ai choisi "lourd sur l'estomac" et le verbe vomir. Ce verbe semble être particulièrement sensible pour vous, issus du pays de la gastronomie. Si mon intervention était un peu provocante, je ne voulais en rien t'attrister.

PS : Moi aussi, j'ai lu des Génial Olivier

956. froggy - 10/03/20 03:59
En premier lieu, je voudrais remercier les membres eminents de mon fan club, Suzix, Philippe et Marcel. Grace a vous je suis bien secondé, c'est vraiment l'epaule des fans. Je vais vous nommer chacun membre de ma garde d'honneur personnelle. Suzix, tu as quand meme mis mon incommensurable modestie a rude epreuve. Tu m'as presque fait rougir. Tu es vraiment sympa. Cependant, je me permets de te rappeler que je me suis fache 3 fois sur BDP.

Au tour de Piet maintenant, alors, mon bon? Qu'est ce qui se passe? On a des digestions difficiles qu'on veut mettre sur mon compte. Je suis desole pour ton waterzooi, ta carbonade flamande et tes speculoos qui ne sont pas restes dans ton estomac et n'ont donc pas atteint leur destination finale.

J'aimerai bien m'expliquer plus longtemps mais je ne comprends ton derapage. Je viens sur BDP pour me detendre, m'amuser et m'informer au sujet des BD. Je me detends en ecrivant mes chroniques de BD et en souhaitant des anniversaires a des personnalites du cinema qui sont importantes a mes yeux. Comme l'a ecrit fort justement Suzix, je ne viens pas ici pour me disputer avec qui que ce soit car cela n'a aucun interet et cela ne m'amuse pas du tout. Je ne vais pas me friter avec un belge surtout quans je suis moulu apres une dure journee de labeur. Disons que ton intervention m'a attriste car elle vient de quelqu'un qui n'a jamais ete aggressif jusqu'a present envers qui que ce soit. Je ne vais pas te denigrer parce que tu aimes Leo. C'est ton choix et moi aussi, j'ai mes gouts, ainsi j'aime bien les BD de Jean Graton par exemple et Genial Olivier m'a bien fait rire en son temps (et quasiment tout BDP de s'etrangler apres un tel aveu). Il faut s'en remettre, cela fait partie des regles du jeu d'un forum. Cela n'a aucune importance. J'ai un avis sur Leo, tu as le tien, ils ne sont pas les memes. Il ne me viendrait pas a l'idee d'ecrire a ton sujet ce que tu as ecrit sur le mien. C'est mon cote voltairien. Pour moi, Leo est mon etalon de reference en matiere de pire dessinateur. Il y a encore pire que lui, c'est certain mais Leo est plus connu car il a du succes. C'est pour cela que le cas echeant, il pourra m'arriver de le citer encore, je ne sais pas quand, et surtout je ne le souhaite pas car cela veut dire que j'aurai lu un mauvais album de BD. Comme je ne lis plus de Leo, (que Dieu m'en preserve surtout!), je ne peux donc plus faire de Leo-bashing.

Sur Foresti, je ne sais pas si tu as vu sa prestation aux Cesars mais pour utiliser son langage, c'etait a chier. Rien de moins. Je ne la connaissais que pour un sketch dans lequel elle imitait Isabelle Adjani, que j'avais trouve un peu drole mais sans plus. Avec une telle voix, je l'imagine plus poissonniere haranguant les clients en criant bien fort,"Elle est belle ma morue, elle est belle!". Mais je ne connais pas de poissonniere qui peut gagner 120,000 euros pour une seule soiree. Ici, sa performance a plu a Marcel et a Suzix (a propos, vous ne faites plus partie de ma garde d'honneur du coup). Et peut-etre a toi aussi. Tant mieux pour vous.

Quant a Trump, cela fait longtemps qu'il fait partie de mon decor quotidien. D'abord a New York, ensuite ici. Je n'ai jamais aime cet homme, que je trouve d'une d'une extreme vulgarite. Il faut avoir vu son appartment de la Trump Tower largement photographie et montre a la tele dans ce genre d'emission intitulee Comment vivent les riches?, vous voyez le genre. A cote de lui, Florence Foresti est un parangon de bon gout et de delicatesse avec l'esprit d'un Sacha Guitry. Il est connu qu'il n'a jamais, mais alors la, jamais ouvert un livre depuis ses annees d'etude a West Point. Il s'en vante d'ailleurs. Il est d'une inculture crasse, il ne sait rien sur rien. Un livre qui recenserait son son vocabulaire serait aussi epais qu'un traite sur 1000 ans d'humour allemand. Le seul sujet qui l'interesse, c'est lui, lui, rien que lui. C'est bien pour cela que j'ai fini ma chronique d'une BD vulgaire sur un trait d'humour relatif a un homme vulgaire. Je ne pensais pas que cela te toucherait aussi.

Je suis desole de savoir qu'a force de vomir apres voir lu tout ce que j'ecrit car j'ecrit souvent ici, tu vas devenir aussi anorexique qu'une heroine de Largo Winch. Ceci explique peut-etre ton ire a mon egard.

Et pour repondre a ta question, :"Qui a changé, toi ou moi ?", parce qu'en France, tout finit par des chansons, je repondrai:


955. Piet Lastar - 09/03/20 21:13
"Eh non, Obama et Trump ce n’est pas la même chose."

Le premier est jeune, beau, sportif et gentil.
L'autre est vieux, moche, gros et méchant.

C'est la cosmétique.

Or, les deux sont des nantis capitalistes, impérialistes et belliqueux.


954. pm - 09/03/20 20:50 - (en réponse à : Piet Lastar)
Dire que Trump n’est pas pire que ses prédécesseurs ce serait comme dire que Macron et lepen c’est la même chose. C’est un discours qu’on entend souvent chez les sympathisants de la FI.
Ce discours est non seulement débile, il est honteux et dangereux. Discours d’enfants gâtés.
Eh non, Obama et Trump ce n’est pas la même chose.
C’est avec ces discours qu’Hitler est arrivé au pouvoir, les communistes refusant de soutenir la social démocratie.

953. suzix@bdp - 09/03/20 19:52
Aucun des 3. Largo c'est comme IRS et toute aventure contemporaine et de surcroit si ça gravite autour de l'argent, de la banque, cela ne m'intéresse pas. Même chose sur les enquêtes, l'espionnage, aucun intérêt pour moi.

Léo j'aime bcp les thèmes traités mais je trouve son trait trop figé. Jamais pu en finir un seul.

952. Piet Lastar - 09/03/20 19:46 - (en réponse à : suze)
Mon classement :

1) Leo
2) Largo
3) Trump

Et toi ?



 


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