Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (19)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



251. pierrecédric - 14/05/18 16:58
Puis "chaudement recommandé", comme d'habitude les goûts et les couleurs...

250. pierrecédric - 14/05/18 16:56
Tu te répètes mon con de torillette, ça fait deux fois que tu me dis la même chose.
Une prochaine troisième fois ?

Moui, tant mieux que vous ayez apprécié, c'est toujours ça

249. froggy - 14/05/18 16:31
C'est tant mieux pour vous que vous ayez aime cet album.

L'essentiel est que je l'ai lu, je regrette moins de l'avoir fait que d'avoir lu les Mondes d'Aldebaran de Leo. Mais comme chacun sait, c'est une BD comique qui ne le sait pas alors que j'ai trouve le Gipi franchement deprimant.

248. stefan - 14/05/18 14:10
poster des messages sur BDP.

247. torpedo31200 - 14/05/18 14:07 - (en réponse à : pierrecédric - post # 246)
Mais y a des trucs qui t' intéressent dans la vie ?

246. pierrecédric - 14/05/18 14:04
T'as pas l'air de comprendre ce que je veux dire...
C'est pas non plus une question de "bien" "pas bien" (entre guillemet), ça ne m'intéresse juste plus trop ces genres de trucs un peu crémeux.

245. suzix@bdp - 14/05/18 12:53
ok. donc tu n'as pas lu cette BD mais tu commentes l'avis d'un type qui lui l'a lue et de surcroit écrit des bouquins sur la BD ...

244. pierrecédric - 14/05/18 12:25
Ferme un peu la tienne sucette, il y a bien longtemps que l'on invente plus rien, les tenants et les aboutissants sur ce genre d'histoire laisse bien une petite idée.
Même un résumé.

243. herve - 14/05/18 09:49
J'avais adoré "la terre des fils" aussi.
C'est évident qu'à la lecture , on songe au roman "la route".
Gipi aborde ici beaucoup de thèmes sans en avoir l'air : de l'éducation à l'amour filial, en passant par le fanatisme, nous suivons une véritable quête du Graal - avec le livre de leur père - entreprise par ces deux ados, livrés à eux-mêmes.

242. suzix@bdp - 14/05/18 09:44 - (en réponse à : pc)
quand un professionnel de la BD te donne son avis, le plus sage est qd même de prendre le temps de la réflexion avant de lui répondre. Alors si en plus tu n'as pas lu l'album, mieux vaut fermer sa gueule.

241. pierrecédric - 14/05/18 06:27
Dans un futur incertain, un père et ses deux fils comptent parmi les survivants d'un cataclysme dont on ignore les causes. C'est la fin de la civilisation. Il n'y a plus de société. Chaque rencontre avec les autres est dangereuse. Le père et ses deux fils, comme les quelques autres personnages rencontrés, la Sorcière, Anguillo, les jumeaux Grossetête, les Fidèles, adeptes fous furieux du dieu Trokool, vivent dans un monde néfaste et noir. L'air est saturé de mouches, l'eau empoisonnée. L'existence du père et de ses deux fils est réduite au combat quotidien pour survivre. Le père écrit chaque soir sur un cahier noir. Qu'écrit-il ? Quel est son secret ? Nous l'ignorons, ses fils aussi. Ils aimeraient bien apprendre à lire, ils aimeraient bien savoir comment on vivait "avant". Mais le père, lui, refuse d'en entendre parler...

Waow... mer veille heu.

240. Danyel - 14/05/18 01:58 - (en réponse à : Objection votre Honneur.)
"La Terre des Fils" est ma meilleure lecture de l'année dernière. Ou comment les sentiments seront sauvés grâce aux livres et aux mots dans un monde ou le langage est en ruine. C'est un message extrêmement fort et profond servi par un dessin éblouissant. Quelque chose d'aussi puissant que "La Route" de Cormac McCarthy (je parle du livre, bien sûr).
Gipi est grand.

239. froggy - 14/05/18 00:54
Gipi, La terre des fils

C'est tout a tout fait le genre de BD que je n'aurai jamais lue si certains d'entre vous ne l'avaient tres chaudement recommande ici meme. En outre, il a ete prime a de nombreuses reprises et est considere comme un des albums importants de l'annee 2017. Ce n'est pas une raison pour l'acquerir, me direz-vous et vous aurez bien raison. Cependant, dans ma quete d'aller vers des sentiers non battus en matiere de BD, en ce qui me concerne, cet album me semblait une bonne opportunite d'elargir mes connaissances. Je me suis donc dit, pourquoi pas? Apres tout, j'ai adore Stupor Mundi alors qu'a priori cela n'aurait pas du etre le cas si on s'en tient d'un strict point de vue du dessin. Je ne vais pas tourner autout du pot plus longtemps, je n'ai pas aime La terre des fils. Mais alors pas du tout! Et pourtant, c'est tres bien. Je m'explique.

Je ne suis pas tres amateur des recits post-apocalyptiques, cela tourne toujours autour des memes idees et themes; l'homme est redevenu une bete (ou presque), il n'y a presque plus aucun etre humain sur Terre, l'homo sapiens a quasiment ete decime, il y a toujours (ou souvent) une secte dont le chef manipule toujours ses membres plus credules les uns que les autres, la violence est omnipresente, on y meurt de faim puisque tout le monde tente de survivre tant bien que mal, il y a toujours une trace du passe ou tout le monde etait heureux et avait a manger a suffisance en permanence, il y a aussi toujours une femme qui sert de pretresse/sorciere (ou ce que vous voulez) et plein de gens aussi bizarres qu'etranges vivant en tres petites communautes tres recluses et qui ne vous veulent pas toujours du bien malgre leurs beaux discours et leurs manieres affables et hospitalieres; il y a aussi toujours un message venant de ce passe revolu afin d'informer les generations futures. Une variante au genre et qui semble plaire a certains est la presence de morts-vivants ou zombies. Cela justifie les scenes de cannibalisme car parfois, pour manger, donc vivre, il faut bien que quelqu'un d'autre passe a la casserole. Bien entendu, un recit post-apocalyptique est empreint du plus sombre pessimisme car il n'y a aucun futur possible et les rares notes d'espoir qui emergent ou subsistent sont reduites a neant. On est fichu les enfants, fini de rire!

Il y a tout cela dans cet album. Cela ne me derange pas, car ainsi que je l'ai souvent ecrit ici meme, ce qui fait la difference dans un recit, c'est le point de vue adopte par le ou les auteurs, la maniere dont le recit est construit, la characterisation des personnages principaux, l'enchainement des scenes, etc. Et c'est tout cela que je n'ai pas aime. N'oublions pas le dessin qui m'a laisse perplexe.

Donc, apres la fin du monde, un pere et ses deux fils tentent de survivre. Le pere a connu le monde d'avant, il en a garde un cahier vierge qu'il remplit en y ecrivant son journal. C'est encore une des rares personnes qui sait lire et ecrire et curieusement, il n'a pas pense a enseigner quelques rudiments de lectures a ses deux rejetons. Heureusment me direz-vous car sinon, il n'y aurait pas d'histoire. En effet, le pere meurt brusquement laissant son cahier a ses deux illettres de fils qui se demandant ce qu'il contient vont parcourir le vaste monde et demandant a toutes celles et ceux qu'ils croisent ce qu'y est ecrit. Cahier qui fait l'objet de convoitises car il contient parait-il des revelations. Je n'ai pas du tout accroche a cette histoire car je n'y ai absolument rien trouve d'original, cela fait 276 pages bien tassees et Gipi fait durer chacune partie du recit longtemps, longtemps, bien trop longtemps. Je prends pour exemple, les 10 pages qui suivent la mort du pere et ou l'auteur pour mieux faire sa demonstration les remplit de characteres mysteriux et bizarres afin de bien montrer l'illettrisme d'un des deux fils. 10 pages! Quand une suffirait amplement. Le reste est a l'avenant.

Quant au dessin, ma premiere impression lorsque j'ai entame l'album est de me dire que je serais capable d'en faire autant. je dois reconnaitre que je suis incapable de dessiner, j'ai rendu fou certains de mes professeurs de dessin au college par ma totale absence de competences dans ce domaine. Cette impression s'est averee fausse en definitive car certaines cases ou planches sont suffisamment reussies qu'elles demontrent que l'auteur a un reel talent. Mais je n'aime pas du tout ce style. J'ai ete bien entendu surpris au debut mais je ne me suis pas mis a l'apprecier au fur et a mesure de ma lecture comme cela avait ete le cas avec Nejib pour Stupor Mundi ou Burckel pour La nuit mange le jour, deux exemples recents de style graphique tres eloigne de mes canons ordinaires et que j'estime etre tres original. Pour en revenir a Gipi, j'ai meme trouve cela penible et ardu a lire. Il faut dire que le sujet de ce roman graphique ne m'a pas beaucoup aide dans cette direction.

Note finale; 1/5. Cet album a d'indeniables qualites mais ce ne sont pas celles que j'aime dans une BD. A vos risques et perils, donc.

238. froggy - 11/05/18 19:15
Duke 2, Celui qui tue

Ce deuxieme tome d'une nouvelle serie concue par un briscard de la BD confirme deux choses; malgre son age, Hermann a encore de la ressource et son fils Yves H. devrait maintenant penser a etendre ses activites scenaristiques hors de son pere puisqu'apres des annees d'egarement durant lesquelles il egarait ses lecteurs sans crier gare et annees durant lesquelles on etait en droit de penser legitimement qu'il emmenait son pere dans une voie de garage. Ce qui est comble pour un gars agé.

Apres avoir ete confronte a un conflit entre un riche proprietaire minier et ses employes journaliers, le heros Duke doit maintenant retrouver une bande de pilleurs de diligences, bande qui ecume la region et a tendance a ne laisser aucun survivants derriere eux, une fois que ses membres ont mis la main sur les possessions des voyageurs. C'est bien connu, un cadavre ne parle pas. Mais il n'y aurait pas d'histoire si pour une fois, une petite fille n'avait pas echappe miraculeusement au massacre lors de la derniere attaque commise par la bande. Duke se remet en selle, au sens propre comme au sens figure et il aura rendez-vous avec son destin.

Ainsi que vous pouvez le constater, ce n'est qu'un western tout a fait classique qu'a ecrit Yves H. Le jeune trublion du scenario s'est assagi l'age venant et nous ecrit une histoire que l'on pourrait qualifier de quelconque si elle n'etait illustree par son pere. Ce n'est pas plus mal, je trouve, car il faut etre carrement genial pour dynamiter un genre ecule comme le western l'est et delivrer une oeuvre profondement originale qui renouvelle le genre. Je ne pense pas etre etre mechant en ecrivant que Yves H. n'est pas genial. Il commence a avoir du talent et ce n'est deja pas si mal.

Cela fait longtemps que le dessin d'Hermann n'est plus ce qu'il fut mais le bougre a encore de bonnes cordes a son arc. Il fait encore de belles choses et ce dernier album en est la preuve. Il y a des erreurs manifestes et je ne vais pas m'avancer sur le terrain du dessin de couverture dont certains ont ecrit si bien quand l'album est sorti et l'ont fait beaucoup mieux que moi je ne pourrai le faire du fait d'un total manque de connaissances dans la technique du dessin. Mais je trouve ces erreurs compensees par la qualite du scenario et surtout par l'energie que degage le style d'Hermann. Il y a quelque chose de visceral chez lui et en lui qui fait que ses BD sont uniques. Son grand Prix d'Angouleme est largement merite. Energie mais tension permanente aussi, ses personnages sont toujours sur le qui-vive, toujours pret a en decoudre evidemment par la violence car le meilleur ami de l'homme hermannien n'est pas ou n'est plus son cheval (cf. les retrouvailles de Red Dust et de Palomino, son cheval, dans Le desert sans lumiere), mais son revolver.

Finalement, je n'ai pas pu ne pas remarquer que les femmes presentes dans ce recit sont enfin dessinees correctement. Tous ceux qui aiment Hermann, j'en suis bien entendu, savent depuis longtemps que c'etait une de ses faiblesses, certaines des femmes nees sous sa plume sont caricurales pour ne pas ecrire carrement grotesques. J'espere que la suite de son oeuvre nous confirmera cette nouvelle tendance chez lui.

Note finale, 3,75/5. Ce n'est pas genial mais c'est de l'Hermann donc cela ne peut etre que bien.

237. Stefan - 09/05/18 09:06 - (en réponse à : Froggy)
De rien, de rien, ça me fait plaisir.

236. suzix@bdp - 09/05/18 08:53 - (en réponse à : pour faire plais' à Bert)
Lu Une nuit à Rome #3 de Jim chez Bamboo - Grand Angle (avril 2018).

Ben ... c'est pas mal. Il y a qq longueurs et un peu d'apitoiement mais j'ai bien aimé. Il va y avoir un 4e volet. ... ah ah est-ce que cela va bien se terminer? Les paris sont lancés! Hervé un avis? (;o)

235. froggy - 07/05/18 18:58
Fabcaro, Steak it easy

Entre deux nouveautes de l'auteur dont la prochaine est annoncee pour ce mois de mai chez Glenat, Moins qu'hier (plus que demain), tel est son titre, je continue a decouvrir ses oeuvres passees.

Je continue a rendre grace a Stefan qui me l'a fait decouvrir il y a 3 ans avec Talk show et a Marcel qui a ecrit ici meme et souvent qu'il me fallait lire ses productions precedentes.

Steak it easy reunit en un unique livre 3 de ses premiers albums, Le steak hache de Damocles, Droit dans le mur et Like a steak machine. Les deux premiers ont trait a l'auteur lui-meme puisque c'est un recit autobiographique ou il raconte son enfance, adolescence, ses annees d'universite et ses debuts dans la vie professionelle mais toujours sous la forme de l'humour et de l'autoderision. Dans le troisieme, Fabcaro raconte des anecdotes toutes liees a des chansons diverses et variees qui l'ont marquees.

J'aime beaucoup Fabcaro car sa pratique de l'autoderision est irresistible. En cela, il me rappelle Woody Allen qui l'a pratique egalement regulierement au debut de sa carriere cinematographique avec certains bons mots ou quand il se mettait en situation d'echec. Se moquer d'abord de soi avec une telle acuite permet evidemment de voir le monde sous un autre angle et de se moquer de lui plus ou moins gentiment, Fabcaro a un manque de confiance en soi qui lui permet d'etre caustique et sarcastique. Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais je me suis bien reconnu dans ses annees d'adolescence meme si il a grandi a Montpellier et moi dans la banlieue parisienne, c'est terrible comme ces annees vous marquent a vie telle un sceau au fer rouge sur votre peau.

Evidement, tout n'est pas de qualite egale, certaines saynetes sont meilleures que d'autres, c'est la loi du genre. Elles ont cependant le merite d'etre toutes droles et amusantes bien que certaines soient un peu tristes mais il y en a qui sont franchement comiques et m'ont fait eclater de rire de par le gag lui meme mais aussi comment Fabcaro l'amene. Seul le troisieme volume m'a un peu decu, car d'abord je ne connais pas toutes les chansons citees mais ensuite, ce n'est pas aussi drole que celles des deux tomes precedents, elle n'en ont pas ce caractere universel ou chacun peut se retrouver.

Fabcaro n'est pas le meilleur dessinateur du monde mais son style graphique convient parfaitement a ses histoires. Il capte merveilleusement bien les expressions des gens et la sienne en particulier. Les decors et accessoires sont succincts mais ils ne sont la que pour caracteriser le lieu ou etre source d'un gag. Ce style me semble etre le plus le sien que celui que j'avais decouvert avec Talk show, celui-ci est unique dans ce genre.

Une derniere chose qui m'a fait bien sourire quand j'ai achete le livre qui est bien entendu une reedition, c'est que maintenant l'editeur y a fait mettre un beau bandeau rouge ou est inscrit "Par l'auteur de Zai, Zai, Zai, Zai". Quand on sait les delires que Fabcaro a fait de ce bandeau dans son Pause, cela evidememnt apporte un beau sourire aux levres.

Note finale, 4/5. Ne ratez pas une occasion supplementaire de rire, la vie est trop courte pour cela.

234. froggy - 07/05/18 18:16 - (en réponse à : Helmut)
Je suis curieux de lire ce deuxieme tome me demandant comment Jousselin est arrive a se renouveler sans lasser. L'achat est prevu dans un mois quand je viendrai a Paris.

Je suis surpris qu'on en ait aussi peu parle ici qu'en face. Est-ce que le souffle est deja tombe? Qui d'autre l'a lu ici meme?

233. helmut perchu - 07/05/18 17:34
Imbattable tome 2

Que vaut cette série une fois l'effet de surprise du tome 1 passé ? Et ben je suis mitigé ma bonne dame. J'aime toujours autant les histoires courtes et simple mais sur les 2 histoires plus longues, 2 sentiments. La première, celle avec "je sais plus son nom mais son pouvoir est lié à la couleur" est assez ratée et confuse je trouve, on a l'impression qu'il y avait mieux a faire, en simplifiant les choses peut-être. La deuxième par contre, celle avec l'extra-terrestre, plus courte et moins complexe, est par contre très réussie !

Bref vive la simplicité et vivement le tome 3 quand même !

232. herve - 06/05/18 23:25 - (en réponse à : froggy)
J'ai aussi adoré cet album,enfin ce diptyque.

231. froggy - 06/05/18 22:50
Astier et Pautot, Face au mur 2

Ou le crime ne paie pas sauf si on s'appelle Agatha Christie.

Ceci est la suite et la fin des aventures penitentiaires et criminelles du scenariste, Jean-Claude Pautot, ex-truand qui s'est rendu qu'une vie faite de rapines et de debauches ne rend pas plus heureux que celle de l'honnete homme qui tente de frauder le fisc et de faire sauter ses contraventions mais qui se couche dans son lit tous les soirs apres une dure journee de labeur. En effet, c'est dur de toujours avoir la police aux fesses.

Conformement a la structure scenaristique du premier tome, le recit est construit sous la forme d'allers et retours entre differentes periodes marquantes de la vie du gangster, enfance, adolescence, premiers delits et l'engrenage car une fois que l'on a commence, il est difficile de faire marche arriere. Et les premieres victimes ne sont pas forcement les banques braquees, ce seraient plutot les proches du heros, ses parents bien sur mais aussi sa femme et ses enfants.

De maniere tout aussi efficace que dans le premier album, Astier a tres bien illustre cette histoire qu'il a scenarise lui-meme. On entre de plain-pied des la premiere case dans cette aventure qui se termine par la liberation ultime du criminel qui ne veut plus l'etre. L'action n'arrete pas avec ses moments de relachement et ceux plus mouvementes. Mais ces moments de relachement ne signifient pas que la pression tombe, bien au contraire, il y a toujours celle de la police qui recherche cet homme car il est constamment en cavale. Chaque partie du recit est bien raconte et bien amene bien que par moments, j'aurais apprecie que la structure soit plus lineaire. Ainsi, j'aurais mis ensemble et chronologiquement les episodes de l'enfance et de l'adolescence plutot que de les separer comme Astier l'a fait. Mais en meme temps, le fait de montrer a l'antepenultieme chapitre que tout a commence des son plus jeune age permet de demontrer que la clef de cet homme date de ce moment la de sa vie, le livre se finit sur l'homme qui recouvre enfin sa liberte et entend bien de ne jamais se retrouver en prison, face au mur comme il dit.

Finalement, je recommande de lire les deux tomes d'une traite en attendant une integrale qui devrait probablement voir le jour bientot. Je le ferai un jour mais pas maintenant car j'ai encore plein de bouquins en instance d'etre lu au pied de mon lit.

Note finale, 4/5. C'est un formidable recit d'aventures d'autant plus passionnant que c'est authentique car comme chacun sait, la realite depasse toujours la fiction.


230. Quentin - 06/05/18 11:45
Levants, de Nicolas Presl, chez Atrabile

J'aime beaucoup Nicolas Presl, et à mon grand étonnement, je ne me lasse jamais de ses albums. Il arrive chaque fois à me surprendre là où je ne l'attend pas.

Rebelotte avec Levants. Presl reste toujours dans la BD muette mais développe un récit à tiroirs, avec des couleurs de cases différentes pour suivre le fil du récit (ca marche très bien). Une histoire au (et sur le) proche orient, tout à la fois quelconque, dramatique et belle. Un beau mélange de genres.

229. suzix@bdp - 02/05/18 15:39
ah zut, moi qui comptais justement (pour une fois) ne pas relire le tome précédent ... j'ai l'impression que c'est distinct pourtant non?

228. helmut perchu - 02/05/18 13:16
La jeunesse de Thorgal #6

J'ai rien compris. J'aurais peut-être du relire le tome 5 avant...

227. froggy - 01/05/18 00:55
La guerre des Sambre 9, Maxime et Constance 3, Le regard de la veuve

La veuve en question, c'est la guillotine puisque l'action se passe durant la Revolution Francaise durant la Terreur.

Et voila! C'est fini pour les ancetres de la famille Sambre, ceux que nous avions decouvert il y a 32 ans maintenant de cela dans le premier de cette vaste saga. Saga marquee par le sceau de la fatalite, du destin, des amours contrariees et des yeux rouges, n'oublions pas cela. Constance et Maxime sont les parents d'Hugo, qui a eu son propre cycle, et donc les grands-parents de Bernard, le sombre heros de la serie originale, Sambre.

Le recit commence par la naissance du troisieme enfant de Maxime, mariee a Louise des Vignes. Cette naissance a lieu dans une prison puisque pour cause de Revolution, la famille de noble lignee y a ete incarceree. Comment s'est-elle retrouvee la? C'est ce que l'album raconte puisque le scenario a ete construit sous la forme d'un retour en arriere. Il faut bien avouer qu'Yslaire n'a pas ete avare dans scenario a y mettre du sentiment puisque ce n'est plus du romantisme exacerbe, on est en fait en plein melodrame. On s'aime et on se hait a-tout-va, avec toute la gamme entre les deux puisque certains pesonnages passent de l'un a l'autre entre le debut de cette histoire et sa fin. Il est evidemment impossible de raconter en detail tous les nombreux rebondissements qui remplissent le recit, tout ce que je peux vous dire est que cela n'arrete pas. Le probleme est que la construction est un peu lourde car ce sont les lettres d'un des deux fils de Louise et Maxime qui chapitrent le scenario, longues epitres venant d'un jeune adolescent au complexe d'Oedipe tres prononce, entre elles et la partie du recit relatif a Maxime, l'arc scenaristique oscille de l'un a l'autre maladroitement j'ai trouve surtout que le cadre historique est de taille et il faut bien faire intervenir egalement certaines figures importantes de l'epoque dont Robespierre bien entendu qu'Yslaire avait deja mis en scene dans les 2 episodes precedents car il avait defendu Maxime pour sa premiere cause.

Il faudrait que je relise les autres albums precedents dessines par Boidin, les trois du cycle de Werner et Charlotte et les deux premiers de celui-ci car cela m'a frappe des la premiere planche, son style s'est considerablement eloigne de celui d'Yslaire. En effet, il y avait une sorte d'unite graphique pour les albums de cette serie, les deux dessinateurs etaient tres proches du style du scenariste. Cela n'est plus du tout le cas ici. Est-ce que le createur de cette saga a decide de laisser les mains libres a son dessinateur puisque cet album en est le dernier episode? Je ne sais pas. Cela est tres surprenant. Mais ce n'est pas choquant non plus. La difference de ce dessin provient d'une evolution, et non d'une revolution.

Note finale; 3.25/5. Cet album conclut bien cette serie mais j'aurais prefere un recit mieux charpente. Il y a un sentiment de trop plein et je pense que l'album aurait pu etre un peu plus court, l'epilogue est trop long par exemple.

226. froggy - 30/04/18 21:14
J'ai oublie de preciser dans ma chronquee sur le Goetzinger que la derniere histoire qui ne fait qu'une planche devrait beaucoup plaire a Odrade. On y parle de chats et Annie y evoque son amour pour ce felin.

225. torpedo31200 - 30/04/18 20:34 - (en réponse à : froggy - post # 222 about Jim Cutlass)
Pendant 20 ans. Plus commercialisé depuis 7 ou 8 ans mais une intégrale devrait sortir en fin d' année.

224. marcel - 30/04/18 20:32
1979.



1991.


223. marcel - 30/04/18 20:29
Jim Cutlass a d'abord été édité chez Casterman avant de passer aux Humanos.
C'est exactement le contraire.
Au passage, le premier a ete prepublie dans Metal.

222. froggy - 30/04/18 20:11 - (en réponse à : Philippe)
J'ai le premier album de la serie. Je ne l'ai pas ici mais je suis absolument certain qu'il est sorti aux Humanos dans leur collection Eldorado. C'est le deuxieme album, L'homme de la Nouvelle-Orleans qui est sorti chez Casterman en meme temps que la reedition du premier. Casterman a ensuite edite tous les autres. Mais pas longtemps toutefois, car je viens de voir sur leur site que seul le troisieme, L'alligator blanc est encore inscrit a leur catalogue.

221. pm - 30/04/18 19:56 - (en réponse à : froggy)
Jim Cutlass a d'abord été édité chez Casterman avant de passer aux Humanos.

220. marcel - 30/04/18 18:00
Pour Druuna, c'etait juste pour te signaler que Serpieri avait surement deja un contrat signe avec Dargaud pour ce tome 3 (puisqu'il y a eu prepub) et qu'il n'a pas ete "vendu" aux Humanos avec le catalogue.

219. marcel - 30/04/18 17:58
Bretécher, c'est different, elle a fait de l'auto-edition pendant des annees, et n'a reintegre Dargaud qu'en 2009, avec un nouvel Aggripine.

218. marcel - 30/04/18 17:55
Et la revente de Novedi a Dupuis qui a, bien involontairement, fait entrer du nouveau Charier chez Dupuis...

217. froggy - 30/04/18 17:55
Je ne sais rien au sujet de Druuna car cela ne me disait rien a l'epoque et tout autant aujourd'hui.

A noter, parmi les auteurs revenus chez Dargaud, il y a Claire Bretecher.

216. froggy - 30/04/18 17:52
Pour Charlier, je sais qu'il etait fache avec Dargaud, ce qui explique le long arret de Blueberry entre Angel Face et Nez Casse. Jim Cutlass avait d'ailleurs ete cree pour le remplacer et publie aux Humanos probablement par l'entremise de Giraud pour qui Blueberry etait son gagne-pain lui permettant ainsi de financer Moebius, c'etait juste avant John Difool qui reequilibra la balance entre les deux auteurs.

Charlier avait aussi quitte definitivement Dupuis apres la mort d'Hubinon.

C'est son fils, Philippe, qui a reinstalle toutes ces series leurs premiers editeurs, apres la mort de son pere.


215. marcel - 30/04/18 17:47
Considerant que Druuna est passee l'annee-meme de Dargaud a Baghera sans passer par la case Humanos (des le tome 3, pourtant prepublie dans Pilote), je pense que tu as une partie de la reponse sur le choix laisse aux auteurs.

214. marcel - 30/04/18 17:39
Sinon, la plupart des Goetzinger (ceux avec Christin), par exemple, ont bien ete reedite aux Humanos a ce moment-la, et n'ont a ma connaissance pas ete reedites ailleurs depuis.
Idem pour les Scènes de la vie de banlieue de Caza et surement d'autres.

213. marcel - 30/04/18 17:32
Je n'ai pas les détails des conditions de la vente. J'imagine que les auteurs ont eu le choix. Et, oui, beaucoup d'auteurs sont revenus ensuite. Mais je pense que Dargaud a du se mordre les doigts de cette decision. S'ils ne l'avaient pas prise, ils auraient peut-être encore Bilal a leur catalogue...
Sinon, je ne veux pas dire de betises, mais ca doit correspondre aussi au moment ou, apres la revente de Novedi a Dupuis, Charlier a passe certaines de ses series (Blueberry, La jeunesse, Marshal Blueberry, Les gringos, Ron Clarke...) chez Alpen publishers, qui etait une filiale... des Humanos. Je ne sais pas s'il y a un lien...

212. froggy - 30/04/18 17:11 - (en réponse à : Marcel)
Je ne savais pas que Dargaud avait vendu cette partie la de son catalogue.

Une chose m'etonne cependant, ne devaient-ils pas demander l'accord des auteurs pour ceder leurs titres a un autre editeur? Egalement, est-ce que cela voulait dire que ces auteurs etaient vendus avec les titres tels du betail? Ce que je ne crois pas bien sur. Ont-ils rompus les contrats et leur on dit: "Demerdez-vous. Trouvez vous-meme un autre editeur!". Je me demande comment tout cela s'est passe.

Il faut remarquer que nombre d'entre eux sont revenus chez Dargaud plus tard dont Goetzinger, Godard et Ribera.


211. marcel - 30/04/18 02:27
En realite, Dargaud avait "vendu" tout son catalogue adulte aux Humanos, juste apres l'arret de Pilote. On trouvait a l'epoque certains albums Dargaud avec juste un autocollant Humanos sur leur logo de la couverture (mais toujours copyright Dargaud a l'interieur). Vu le date que tu indiques, il est d'ailleurs possible que les Humanos aient juste respecte un contrat signe avant ce rachat.
Certains ont poursuivi plus ou moins longtemps avec les Humanos, d'autres ont continue leurs series ailleurs (Renaud et Dufaux chez Glenat, Serpieri chez Baghera) ou bien ont carrément cree leur propre structure (le Vaisseau d'argent de Godard et Ribera).

210. froggy - 29/04/18 23:32
Goetzinger, Rayon dames

Cela n'est pas vraiment une nouveaute car l'album est sorti en 1991 mais il l'est pour moi l'ayant trouve sur ebay.

On se rappelle que Goetzinger avait quitte Dargaud au debut des annees 90 quand la maison d'edition etait passe sous la coupe du groupe belge Lambert qui avait decide de ne plus editer des auteurs vedettes comme elle et Bilal car n'etant pas religieusement correct, catholiquement parlant cela va de soi. Elle etait alle se faire editer aux Humanoides Associes et comme c'est le moment ou je me suis moins occupe d'acheter des BD, cet album est passe a l'as. J'avais commence a acheter ses albums manquants dans ma collection, (il m'en manque encore un ou deux), je vous en avais fait part l'annee derniere quand j'avais chronique L'avenir perdu. Je ne pensais pas bien entendu qu'elle allait nous quitter l'hiver dernier. Depuis que j'ai decouvert sa Demoiselle de la Legion d'Honneur a l'age de 18 ans, je l'ai donc suivie tres bien suivi malgre ces infidelites. Elle avait contribue a elargir mes gouts en matiere de BD qui etaient tres confines au tandem Spirou et Tintin avec un petit peu de Pilote et les BD de Gotlib.

Je ne connaissais rien a cet album pensant que cela aurait trait au rayon dames d'un grand magasin parisien. Pas du tout! On croit bien connaitre les auteurs qu'on aime et tout d'un coup, ils vous emmenent la ou on ne les attendait pas. J'aime bien cela quand cela arrive meme si parfois le resultat ne me plait pas. Cela n'est pas le cas ici.

Ainsi, cet album consiste en de courtes histoires qui vont de 1 a 9 planches. Elles sont disparates et n'ont aucun lien entre elles si ce n'est que 3 ont pour decor Barcelone pris a des epoques differentes dont la Guerre d'Espagne. Je ne sais pas si ces histoires ont ete realisees specialement pour l'album ou si elles ont ete colligees ici et la apres avoir parues dans d'autres publications. Leurs themes sont egalement divers et varies si ce n'est que le personnage principal est toujours une femme et que ces histoires finissent soit bien, soit mal.

J'ignore l'effet que le dessin de Goetzinger a sur vous car sur moi, il en a toujours eu un, finesse, delicatesse, douceur, feminin (ce qui n'est absolument pas pejoratif chez moi), mais surtout extremement personnel. Son dessin est immediatement reconnaissable, je n'en connais pas d'autres equivalents dans la BD FB. Ses personnages sont beaux memes les mauvais et ses decors sont bien rendus. La seule chose que je pourrais lui reprocher est son statisme. Fort heureusement, cela ne gene absolument pas pour le genre d'histoires qu'elle aimait a faire. Cela ne se voit que dans quelques cases ou le mouvement devait etre rendu et elle n'arrivait pas a le faire malheureusement.

Note finale, 3,5/5. Vous passerez un agreable moment en compagnie de toutes ces femmes. Un album que vous relirez aussi avec plaisir

209. feldoë - 26/04/18 09:18
Concernant Jonas Fink, de Giardino, et le format des albums, j'ai aussi été un peu déçu d'autant que j'ai relu les deux premiers dans l'ancienne édition. Mais une fois lancé dans la lecture, on est pris et on oublie ce détail.
C'est ma meilleure lecture bd de cette année, voire plus.

208. froggy - 26/04/18 01:03
Spirou et Fantasio, La triomphe de zorglub

Ou dur, dur de passer juste apres Jonas Fink de Giardino.

Apres avoir appris qu'un film se prepare sur ses aventures avec Spirou, Fantasio se presente au casting pour jouer son propre role mais il est recale d'office. De toutes facons, on lui aurait seulement propose le role du Comte de Champignac, la directrice du casting l'estimant trop vieux pour le role. Cela le deprime et il l'est encore plus quand il apprend que Seccotine a reussi a obtenir une copie du scenario pourtant ultra-secret. En meme temps, ils apprennent que le producteur du film est l'acteur qui jouera Zorglub. Et tous de s'envoler vers l'Afrique ou a lieu le tournage des scenes exterieures. Le scenario de cet album a ete ecrit sur la base de celui du film. Il y a meme un autocollant sur la couverture qui indique:
"ceci n'est pas tout a fait
LA BD DU FILM".

Vous vous doutez bien que le film ne sortira jamais ici, que je ne le verrai que dans quelques annees sur TV5Monde si Dieu me prete vie jusque la et que donc la seule maniere pour moi de voir a quoi cela pourrait ressembler un petit peu etait de lire cet album. Curieux album d'ailleurs car il n'est pas du tout numerote, ni dans la collection officielle, ni dans celle des aventures de Spirou vues par... et encore moins dans celle des hors-serie. Bizarre autant qu'etrange tout cela.

Le scenario est ce qu'il est et est plutot bien ecrit par Olivier Bocquet dont je n'avais rien lu jusqu'a present, il rentre tout a fait dans la tradition de la serie. Il y a ce melange d'aventures et d'humour qui fait tout le sel de la serie depuis sa premiere apparition qui eut lieu il y a exactement 29 224 jours aujourd'hui. Il y a bien sur son lot de surprises que je ne peux pas devoiler bien entendu. Et son lot de modernite puisque Seccotine s'avere plus debrouillarde que le pauvre Fantasio mais on savait deja qu'elle etait une bonne journaliste depuis Le dictateur et le champignon, ce n'est donc pas vraiment un scoop. L'album se termine dans la plus haute fantaisie et un peu trop rapidement a mon gout (certains la qualifieront de baclee) car le film tourne est presente au Festival de Cannes rien de moins mais par decence ou plus simplement par peur, Bocquet ne nous fait pas connaitre la reaction des journalistes qui comme on le sait tous peuvent etre tres gentils ou tres, tres mechants. De toutes facons, l'interet n'est pas la et on n'est pas en train de lire un roman a clefs qui aurait la Croisette pour decor tel le roman policier Meurtre au Festival de Cannes. C'est tout aussi irrealiste que de voir Bruxelles capitale mondiale de la mode dans le Spirou de Feroumont, Fantasio se marie.

Je ne connaissais pas non plus le ou plutot les deux dessinateurs qui signent cet album, cela me rend ignorant de savoir qui est qui et qui a fait quoi. Toujours est-il que je n'ai pas ete profondement choque par celui-ci, on a vu pire sachant qu'on a eu meilleur et meme nettement meilleur avec Franquin. Sur ce point, j'ai trouve, qu'ils s'etaient plutot eloignes du style laisse par l'auteur de Gaston Lagaffe et je dirai que c'est plutot une bonne nouvelle, 51 ans apres que celui-ci ait arrete la serie, il serait peut-etre temps de tourner la page. On peut lui reprocher d'avoir donne un visage un peu trop anguleux au groom et d'avoir considerablement rajeuni Zorglub qui sous leurs pattes fait nettement plus jeune que ses deux adversaires de toujours.

Si j'etais mechant, j'ecrirais que cet album vient de nulle part et qu'il ferait mieux d'y retourner, mais comme je suis un gars bon, je ne veux pas noircir le tableau.

Note finale; 2,5/5. C'est pas mal sans plus. Ca se lit vite et ca s'oublie tout aussi vite.

207. torpedo31200 - 25/04/18 17:13 - (en réponse à : froggy - post # 206)
C' est compliqué de l' évoquer, car ça joue beaucoup sur le découpage et les tonalités. Mais une sorte de polar mélancolique avec des personnages qui s' observent en haut de buildings.

206. froggy - 25/04/18 00:39 - (en réponse à : Torpedo)
Peux-tu en ecrire un peu plus sur le pitch s'il te plait?

205. torpedo31200 - 23/04/18 20:50
Gramercy Park de Timothée de Fombelle et Christian Cailleaux, chez Gallimard.
Très très bien, une vraie respiration et un rythme et découpage particulier, entre la mélancolie et le polar. Le meilleur Cailleaux depuis R-97, voire le meilleur tout court.

204. froggy - 23/04/18 00:43 - (en réponse à : Herve)
Le sujet et surtout le dessin ne me disent rien du tout. Il faut dire que passer apres Giardino, le reste est fade.

203. herve - 22/04/18 17:21
Alt-Life Falzon & Cadène.

Conseillé par libraire, je me suis plongé dans la lecture de ce one-shot de plus de 180 pages.
Les auteurs nous entraine dans un récit qui oscille sans cesse entre science-fiction,érotisme et philosophie.
Dans un futur plus ou moins proche (seule une référence à l'année 2030 y fait allusion) Josiane et René (avouons que cela sonne pas vraiment"in" comme choix de prénoms) sont volontaires pour être les premiers hommes à basculer dans un monde virtuel, donc sans limite et sans aucune contrainte. Ils vont pouvoir vivre tout leurs désirs et phantasmes. Évidement, ils vont pouvoir se livrer aux joies du sexe (à deux, à trois...à plusieurs) sans aucun tabou. Si Josiane s'éclatera dans ce domaine, René aura, lui, du mal à concrétiser ses phantasmes.
Dans ce monde, point de limite, un déjeuner dans un restaurant de luxe, et vous y voilà transplanté, envie de coucher avec Louis XIV, et voilà Josiane transportée parmi les courtisans du Roi pour réaliser son souhait.
Mais au fil de ces désirs assouvis, ces nouveaux "explorateurs" ne vont-ils pas finir par se fatiguer, car jouir sans contrainte n'est-il pas vraiment lassant? Et la question du bonheur dans une telle société virtuelle se pose cruellement.
C'est tout l'enjeu que qu'aborde Cadène dans cette histoire où René et Josiane découvrent un monde nouveau, avant que l'ensemble de l'humanité n'y entre.
Le dessin de Joseph Falzon cadre parfaitement avec le scénario. Les couleurs finalement réalisées numériquement apportent un côté encore plus futuriste à cette aventure.
Lors d'une séance de dédicace, Joseph Falzon m'a confié qu'une suite, avec les mêmes personnages, était en préparation.

Une belle découverte en tout cas ,et une agréable lecture.

note:4/5


202. pm - 22/04/18 10:08 - (en réponse à : Froggy)
Je précise que c’est l’auteur lui-même qui a demandé ce format moyen et non une pingrerie de Casterman.
À part ça c’est un album sui réconcilie avec la bande dessinée, ces trous albums sont trois bijoux.



 


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