Mouvements chez les éditeurs

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198. torpedo31200 - 14/02/20 11:42 - (en réponse à : suzix@bdp - post #193)
Les distributeurs détiennent les circuits de distribution, et ça vaut plusieurs milliards. Les diffuseurs alimentent les circuits.
Les éditeurs aliments les diffuseurs, et les artistes alimentent les éditeurs.

197. suzix@bdp - 13/02/20 11:03
dans mon domaine, il y a 2 tactiques préférentielles chez les fabricants pour accroitre son business:
- investissement commerciale cad distribuer eux-mêmes sur un maximum de territoires, parfois tout simplement en rachetant leurs distributeurs locaux
- investissement technique cad préférer mettre l'argent et le temps sur le développement produit

Les plus gros font les 2. Est-ce le cas dans l'édition BD ?

196. suzix@bdp - 13/02/20 10:59
192. torpedo31200 - 12/02/20 21:34 - (en réponse à : pm - post # 189)
Le pouvoir, c' est d' abord le lecteur.
Et ensuite le distributeur, puis le diffuseur, puis l' éditeur ou le groupe éditorial, le libraire ou vendeur en librairie, l' auteur.
Du circuit (estimé à plusieurs milliards) à l' individu (proche du seuil de pauvreté).


Tu mets donc la BD sur le même plan que les courses familiales au supermarché? Ou pas tout-à-fait ?
Pour toi ceux qui gagnent dans ce domaine ce sont essentiellement les distributeurs? Comment tu expliques cela? Les gros éditeurs n'ont-ils pas l'influence pour contrôler leur distri ou la faire eux-mêmes? Parce que si le gros du business c'est la distri et le diffusion, depuis le temps les gros éditeurs auraient pu s'y mettre. Même chose pour la vente directe. C'était d'ailleurs le cas il y a ... longtemps.

195. pm - 12/02/20 22:30 - (en réponse à : Torpedo)
Je ne suis pas sûr que le consommateur/lecteur ait tant de pouvoir que ça. Il consomme ce qu’on lui donne à consommer sinon des tas de séries médiocres ( au hasard Largo Winch ) ne se vendraient pas si bien.
Le vrai pouvoir de décision devrait revenir à l’éditeur mais celui/ci ne faisant plus son boulot de sélection, une association de libraires bien structurées pourrait imposer pas mal de choses.

194. pm - 12/02/20 22:25 - (en réponse à : Suzix)
Je crois que le diffuseur diffuse ( représentant pour les commandes par exemple ) et le distributeur doit distribuer ( envoi des offices chez les libraires ). Certains font les deux.

193. suzix@bdp - 12/02/20 21:57
c'est quoi la différence entre diffuseur et distributeur ?

192. torpedo31200 - 12/02/20 21:34 - (en réponse à : pm - post # 189)
Le pouvoir, c' est d' abord le lecteur.
Et ensuite le distributeur, puis le diffuseur, puis l' éditeur ou le groupe éditorial, le libraire ou vendeur en librairie, l' auteur.
Du circuit (estimé à plusieurs milliards) à l' individu (proche du seuil de pauvreté).

191. torpedo31200 - 12/02/20 21:30 - (en réponse à : Long bec)
C' était un éditeur particulier, régional qui est passé au niveau national + reprise de droits de vielles séries, mélangé à de la création, du patrimoine et de la traduction.

Après, il y a environ 250 éditeurs de bande dessinée.

190. suzix@bdp - 12/02/20 21:18
ah mais je suis d'accord mais cela mettrait définitivement sur la touche plein de monde.

189. pm - 12/02/20 21:08 - (en réponse à : Suzix)
C’est une erreur complète de publier tout et n’importe quoi, ça fait baisser le medium, ça encombre les librairies et ça leurre de jeunes auteurs n’ayant visiblement pas un grand avenir dans la profession.
Les libraires devraient peut-être s’associer pour avoir davantage de poids auprès des éditeurs et des diffuseurs, comme c’est un rapport de force ce serait sans doute un bon moyen pour assainir la profession.

188. Kipkool - 12/02/20 16:08
J'aimais bien les éditions du Long Bec. Principalement pour leurs intégrales (Palacios, Gine, ...), mais pas que. Les 2 tomes de "Max les années 20" valent largement le détour, El Nakom aussi même si c'est un cran en dessous.

De plus, ils commençaient à traduire du Fumetti, comme Mohawk River (de facture classique mais bien fichu)et Ken Parker devait débarquer en avril. Dommage...

Comme Marcel, je n'ai pas du tout aimé "L'or de Morrisson", je me suis arrêté au tome 1, idem pour Maxime Valmont du même Seiter.

187. suzix@bdp - 12/02/20 16:03
Ce qui est certain c'est que le milieu est malade. Il y a une course à la publication comme l'a expliqué il y a qq temps Torpedo. Il faut occuper le terrain pour que personne d'autre ne s'y mette. C'est une fuite en avant. Les éditeurs trient bcp moins. Rien que la nullité de certaines couvertures en dit long. Ce sont les bdphiles qui s'en chargent. D'où des séries qui ne vont jamais au bout même si cela me semble moins vrai depuis qq années j'ai l'impression. Peut-être parce que la numérisation ou la production permet maintenant de produire des petits tirages rentables!?
Je n'aime pas cette tendance. Et cela m'étonnerait que les professionnels aiment ça aussi. C'est de l'abattage en édition et c'est du gagne-misère pour la grande majorité des auteurs de BD ... la question est alors, est-ce qu'il faut moins éditer pour mieux payer ceux qui le seront encore ou bien continuer à bcp publier et payer mal mais payer un peu qd même une majortié des auteurs pro !?

186. pm - 12/02/20 15:40 - (en réponse à : Suzix)
Petit éditeur mainstream ce n’est économiquement pas tenable, il faut trouver une niche éditoriale, et éditer ceux qui sont refusés ailleurs ( et pas pour leur originalité ) n’est sans doute pas la solution.

185. helmut perchu - 12/02/20 15:37 - (en réponse à : froggy)
Attention à ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Ou alors je me suis mal exprimé. Je ne dit pas que tous les petits éditeurs doivent disparaitre. Certain font effectivement émerger des auteurs ou des oeuvres, de niche ou mainstream, qui valent le coup. Et certains font des trucs sans grand intérêts. Et vu leur nombre, je me dis qu'une structure en moins, c'est pas plus mal.

184. pm - 12/02/20 15:37 - (en réponse à : Torpedo)
Et peut être leur meilleur auteur.

183. torpedo31200 - 12/02/20 15:35 - (en réponse à : pm - post # 181)
Je pense que les Palacios étaient leurs meilleurs ventes.

182. froggy - 12/02/20 15:25 - (en réponse à : Helmut)
Je ne suis pas d'accord avec toi sur la disparition des petits editeurs car maintenant, je pense que ce sont eux qui font le travail de defrichage que les hebdomadaires classiques faisaient avant. Cela ne veut pas forcement dire qu'ils deviendraient gros, peut-etre que leurs dirigeants ne le veulent pas. au moins, ils ont le merite d'exister et de proposer des BD differentes des gros editeurs.

181. pm - 12/02/20 15:20
Le long bec rééditait joliment l’oeuvre de Palacios, bien mieux, plus complet, plus jolie maquette, que les eo .Rien que pour ça c’est dommage.
Je ne savais même pas qu’ils éditaient des nouveautés...

180. marcel - 12/02/20 14:44
J'ai deteste Trou de mémoire, L'or de Morrison a une des pires mises-en-scene que j'aie vu (j'en avais parle ici), et ils avaient la reputation de mal traiter leurs auteurs.
Voir le commentaire de Sternis sur cet article :
http://bdzoom.com/105704/patrimoine/antonio-hernandez-palacios/
Bien sur, il est le seul a en parler mais comme il se permet de citer nommement plusieurs de ses confrères, je me dis que c'est pas du flan.

Et en prime, ce que je disais sur L'or de Morrison :
J'ai lu L'or de Morrison et je le deconseille.
Premièrement, le scenario est classique, et je trouve ce tome de mise en place un peu vide, finalement. Pas mauvais, mais rien d'enthousiasmant.
Mais surtout, les dessins "a la Giraud" de Brecht sont vraiment tres mauvais. Je pourrais developper, comme je l'ai fait récemment pour Boiscommun, mais je vais faire court : a la lecture, je me disais qu'un recit beaucoup base sur les grands espaces comme celui-ci manquait de souffle et de realisme. En me penchant plus sur les dessins, j'ai repere ce qui me genait : sur 90% des cases, le dessinateur a choisi de placer la ligne d'horizon exactement au milieu de la case. Et on comprend mieux pourquoi quand on regarde les cases ou celle-ci est decalee : il y a des erreurs de perspective.
Si on ajoute a ca le fait qu'il essaye en permanence que tout soit present dans chaque case (évitant par exemple de couper un perso ou un element de decor avec le bord de la case, meme si ce n'est pas necessaire), ou bien qu'il se limite a deux plans (les personnages, et le decor derriere), on a plus une impression d'un scene de theatre sans aucune profondeur que d'un cadre de BD. Comme en plus le dessin en soi n'est pas non plus a tomber, ca plombe completement l'album.
Et c'est la qu'on se rend compte que, malgré tout ce qu'on peut ecrire, Hermann reste un maitre de la mise-en-scene...


Bref, pas de quoi chialer.

179. helmut perchu - 12/02/20 14:09 - (en réponse à : suzix)
C'est pas parce que tu mets un smiley avec un gros nez et un clin d'oeil que ça te donne raison. Je n'ai aucune idée de la part des "petits éditeurs" dans la sur-production actuelle mais vu leur nombre, ça me paraît évident que cela y participe.

Et oui c'est très bien que les auteurs puissent "choisir" avec qui ils bossent, mais je serais curieux de connaître la part choix réel / choix par défaut quand un auteur signait chez Long-bec par exemple.

178. suzix@bdp - 12/02/20 12:57 - (en réponse à : helmut)
La surproduction ne vient pas des petits éditeurs. (;o)
Je trouve que c'est bien que les auteurs puissent choisir avec qui ils bossent. Et puis artistiquement, cela ne peut qu'être favorable qu'il y ait toute sorte d'éditeur.
Et moi "Le Long Bec" j'aimais bien. De chez eux j'ai principalement (uniquement?) du Seiter :
- L'or de Morrison #1 & #2 (2017 & 2018): western classique mais efficace. Sympa à lire.
- Trou de mémoire #1 & #2 (2015 & 2016): policier, roman noir de bonne facture, pareil sympa à lire.
- Wild River (2015) : un très très bon album.

Ils ont aussi sorti deux tomes pour "L'homme invisible" avec un gros effort sur les couvertures qui sont avec des découpages. Très joli et original. PAs acheté mais cela me démangeait ... (;o)
Le pb avec ces petits éditeurs c'est que la majeure partie de leur prod' ne va pas en nouveautés. Ca va direct en rayonnage ... si les liobrairies ont reçu. Quand je vois leur catalogue, je me dis qu'il y a des trucs que j'aurais aimé consulté par exemple "Zombie Walk".

177. helmut perchu - 12/02/20 12:33 - (en réponse à : froggy / suzix)
Je viens de voir ça effectivement. J'ai regardé leur catalogue et non seulement je n'ai jamais rien lu de chez eux. Je suis bien sur désolé pour eux et pour les auteurs publiés chez eux mais est-ce vraiment une mauvaise nouvelle ? On arrête pas de dire que la sur-production participe à la précarisation des auteurs. La disparition d'éditeurs de "second plan" (j'utilise ce terme sans volonté de dénigrement) devrait plutôt être bénéfique non ?

176. suzix@bdp - 01/02/20 00:28
ah merde. Je trouve qu'ils sortaient des trucs de bonne qualité.

175. froggy - 31/01/20 23:57
Lu en face, les Editions du Long Bec, editeur entre autres de Trou de memoire, le seul album que j'ai d'eux, mettent la cle sous la porte.

174. torpedo31200 - 15/11/16 18:12 - (en réponse à : marcel - post # 172)
Bamboo quitte DelSol (groupe de diffusion de Delcourt) et a donc besoin de grossir son catalogue de diffusion. Et puis Bamboo était 3 ou 4 fois plus gros que Fluide, qui était plus ou moins officiellement à la vente depuis un moment.

173. helmut perchu - 15/11/16 17:27 - (en réponse à : marcel)
En même temps ça fait un bon moment que Fluide n'est plus ce qu'il était. Du coup pour reprendre une expression que tu affectionnes, ça m'en touche une sans bouger l'autre.

172. marcel - 15/11/16 16:15
Quoi ?... Je viens d'apprendre un truc et personne en a parle ici ?...
Les editions Audie ont change d'actionnaire principal : elle sont maintenant sous la houlette de... Bamboo ?!!! Mon dieu... Tout fout le camp.

171. torpedo31200 - 08/03/14 14:32 - (en réponse à : suzix@bdp - post # 167)
A part les stocks en commun (sauf fusion), quasiment tout existe déjà depuis 4 à 10 ans (à l' exception des massages thaï).
Les stocks en temps réel, pas exactement, mais avec plusieurs mises à jour quotidiennes dans certaines librairies affiliées à divers réseaux.

170. chienvert - 08/03/14 09:42 - (en réponse à : Suzy)
BD fugue!!! Tu tel, tu demandes exactement la came que tu veux, ils t'envoient s'ils ont, ils sont sympas!!

169. suzix@bdp - 07/03/14 21:25
Ben déjà cela serait écologique en évitant que des types se déplacent en vain pour chercher des albums introuvables ... moi par exemple! (;o)

168. chienvert - 07/03/14 21:23
"permettre aux clients de voir le stock en temps réel?"

Mon Dieu quel cauchemar ce type! :)

167. suzix@bdp - 07/03/14 20:45
Les centre-villes ne sont peut-être pas les seuls endroit pour fourguer de la BD ...
Bon et puis je suppose que le stock est peut-être aussi un problème. Personne n'a pensé à (comme ça ç la volée):
- mettre ses stocks en commun : genre entre 3 librairies spé?
- permettre aux clients de voir le stock en temps réel?
- précommandes sur le net pour le neuf? ... ou intention de commande?
- des services annexes (bar (même sans alcool, salon de thé, massage thaïlandais ...) (;o)

Bref, autre chose que commander des BD, les mettre en rayon et les oublier jusqu'à ce qu'elles soient achetées ...

Bon là d'accord, je divague mais là où je veux en venir c'est que ce boulot n'a pas évolué depuis les année 80 alors qu'il y a forcément plein de nouveaux outils et moyens pour développer le business.

166. torpedo31200 - 07/03/14 20:33
Loyers (et actionnaires ou fonds de pension pour Chapitre et Virgin), et il n' y en a pas tant que ça, des fermetures de librairies spécialisées.
C' est surtout la fin d' un cycle, les librairies ouvertes entre 1982 et 1984 (loi Lang de 83) et qui ne trouvent pas de repreneurs parce que les banques freinent et croissance stable.

165. suzix@bdp - 07/03/14 19:15
Ben alors comment tu expliques toutes ces fermetures?

164. torpedo31200 - 07/03/14 19:09 - (en réponse à : suzix@bdp - post # 163)
Vas-y choupinou, révolutionne tout !
Pour info, le secteur BD est un des rares secteur économique en France à avoir connu une hausse continue moyenne de 2 ou 3 %/an pendant 15 ans (de 95 à 2010 environ). Je crois avoir lu qu' il n' y avait que 2 ou 3 secteurs économiques à avoir autant progressé sur la même durée.

163. suzix@bdp - 07/03/14 17:45
vendre c'est vendre. On s'en branle de ce que l'on vend. Un bon vendeur d'électroménager sera aussi un bon vendeur de BD ... s'il est un amateur du genre évidemment.
Ecouter, poser les bonnes questions, connaître son produit et être avenant. Point barre.

162. suzix@bdp - 07/03/14 17:42
mais il est bien là le pb! Si le vendeur n'est pas à la vente alors c'est la raison du fouarage et pis c'est tout!

161. torpedo31200 - 07/03/14 16:46 - (en réponse à : suzix@bdp - post # 160)
Il existe des formations libraires, je crois.
Les formations ventes, c' est pour les vendeurs de voitures ou d' électroménager, ç-à-d ceux qui ne passent pas 80 à 85 % de leur temps en semaine à de la manutention.

160. suzix@bdp - 07/03/14 14:29 - (en réponse à : Torp')
les vendeurs sont-ils formés à la vente?

159. torpedo31200 - 07/03/14 14:28 - (en réponse à : suzix@bdp - post # 156)
Je te rassurre, les gens qui travaillent ne librairie font souvent les 3 à la fois (conseil, manutention et administratif).

158. chienvert - 05/03/14 20:52
Être libraire c'est mon rêve! Vous me plombez!

157. marcel - 05/03/14 18:41
Moi, c'est les librairies qui font de l'ancien que je vois disparaitre : 3 dans mon quartier (et seulement le quartier) rien que l'annee derniere. Une seule a ete reprise pour faire la meme chose.

156. suzix@bdp - 05/03/14 18:06
153. torpedo31200 - 05/03/14 16:20 - (en réponse à : Mr Degryse - post # 151)
Pareil, je déteste les obséquieux et avenants.
A une époque, je connaissais plusieurs dessinateurs qui n' allaient plus en librairies spécialisées, parce qu' ils détestaient qu' on leur saute dessus. Y en a même un qui ne supportait plus qu' on lui dise bonjour !
Je connais même des clients qui ne vont plus dans certaines librairies parce qu' ils ont perdu 30 à 40 mn à discuter avec des vendeurs. (Ce qui est une double perte, parce que le vendeur qui "perds" 40 mn avec un client, il sortira 40 mn + tard le soir)



Les auteurs sont des cas irrécupérables. Le principe du commerce, c'est l'écoute. ... donc ton vendeur qui raconte sa vie c'est un baltringue. Faut lui apprendre à vendre.



147. torpedo31200 - 05/03/14 15:50 - (en réponse à : Mr Degryse - post # 145)
Mais on est d' accord que ça n' existe pas. Mais Suzy veut un point conseil, quelqu' un qui passe son temps à renseigner des gens. Moi j' estime à 7 personnes qui travaillent beaucoup derrière pour permettre ce luxe utopique.



Pour moi c'est le type qui conseille qui bosse et fait un travail commercial. Les autres sont au choix des administratifs ou des manutentionnaires!

155. suzix@bdp - 05/03/14 18:03 - (en réponse à : stefan)
LOL!

154. stefan - 05/03/14 17:48
Moi ce que j'aime bien en librairie, c'est prendre un Thorgal et essayer de le refourguer la première personne qui rentre en lui faisant croire que je suis libraire. En général ils me disent: "Mais non monsieur, moi je viens acheter du Sacco", alors que j'ai bien vu qu'ils se dirigeaient vers le rayon cul pour feuilleter du Manara.

153. torpedo31200 - 05/03/14 16:20 - (en réponse à : Mr Degryse - post # 151)
Pareil, je déteste les obséquieux et avenants.
A une époque, je connaissais plusieurs dessinateurs qui n' allaient plus en librairies spécialisées, parce qu' ils détestaient qu' on leur saute dessus. Y en a même un qui ne supportait plus qu' on lui dise bonjour !
Je connais même des clients qui ne vont plus dans certaines librairies parce qu' ils ont perdu 30 à 40 mn à discuter avec des vendeurs. (Ce qui est une double perte, parce que le vendeur qui "perds" 40 mn avec un client, il sortira 40 mn + tard le soir)

152. torpedo31200 - 05/03/14 16:13 - (en réponse à : Mr Degryse - post # 149)
Ah oui, les librairies qui existent depuis 10, 20, 30 ans et qui meurent aujourd' hui, c' est souvent à cause des loyers dans les grandes villes et capitales.
Sur Paris, Londres et Bruxelles, doit y avoir très facilement 30 % de librairies en moins en 10 ans (me semble que la baisse est beaucoup plus sévère pour Londres)

151. Mr Degryse - 05/03/14 16:09
Bah les conseils, je m'en fiche dans une librairie.


J'ai horreur des vendeurs me sautant dessus : " que puis je pour vous ?"

Des conseils, j'en veux que si j'en demande et surtout si je connais bien le libraire et que j'ai confiance en ses goûts.

Sinon je m'en cale.

150. torpedo31200 - 05/03/14 16:05 - (en réponse à : Mr Degryse - post # 145)
J' ai quand même approché des librairies qui tournait à 6 ou 7 employés. Pas de point conseil (l' une d' elle limitait le temps consacrés aux clients à 2 mn maximum) mais ils devaient claquer facilement 10 000 euros/an en dédicaces.
Soit entre 1 et 2 % de leur CA en promotions/rencontres.

149. Mr Degryse - 05/03/14 16:00
C'est vrai que des libraires, j'en ai plus vu mourir que survivre....

A Lille, j'en ai vu 4 mourir : folle image , la marque zone à wazemmes, l'éléphant et album à Euralille.

Et je ne parle pas des librairies généralistes.


On parle toujours des charges des employés qui tueraient l'emploi en France mais en dialoguant on se rend compte que pour la plupart ce sont les loyers exorbitants que tuent le commerce.

A l 'époque, mon libraire dans le vieux Lille payé 2000 euros mensuel de loyer. Son bail arrivant à la fin, le propriétaire lui annonce que le loyer passera à 3800 euros mensuel.

Bah il a fermé. La différence correspondait à son salaire max les meilleurs mois.

Quand tu n'as pas les moyens d'être proprio de ton commerce, le loyer est ton ennemi numéro un



 


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