Les Cités Obscures et Nous (22)

Les 1249 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



399. René C37 - 10/11/07 14:04
A part Burns, Floc'h,... et Schuiten (mais suis-je impartial ?), je n'ai pas été très embalé par les histoires. Ca sent un peu trop la commande (et peut-être pire : la relecture par un comité Cartier, avec cahier des charges etc etc... Bof).

Mais bon pour revenir aux CO et s'agissant de temps la coïncidence est amusante. J'espère qu'on ne va pas être obligés de repartir dans notre casse-tête serpent-de-mer des déphasages Clair-Obscur :-)

398. Quentin - 09/11/07 21:14
René nous parlait du temps, et voilà que Théo nous donne justement un lien vers une histoire centrée exclusivement sur le temps. Cette histoire étonne car elle est assez éloignée de ce que fait Francois Schuiten d'habitude. Mais il ne s'en tire pas trop mal (surtout quand on compare à ce que fait Moebius - suis-je le seul à trouver ca très mauvais? Il devrait prendre sa retraite). J'aime beaucoup sa description d'un univers entier contenu dans une montre. Ca rejoint un peu l'idée que je me fait du bijou du Bugti dans la TGS.

397. René C37 - 09/11/07 20:44
Inestimable Théo, merci !
Quelqu'un connait la taille de l'abum original ?

396. Theo - 09/11/07 10:05

395. Theo - 08/11/07 15:27 - (en réponse à : Communication de la part de Yannick H.)
SOIRéE EXCEPTIONNELLE AVEC SCHUITEN ET PEETERS
LE 21 NOVEMBRE 2007 à DOUAI

DEGUSTAION
CONFéRENCE
SOUPER
+ ex-libris

Pour plus d'infos : http://portesdupossible.blogspot.com/



394. Quentin - 08/11/07 09:39 - (en réponse à : Bien vu)
D'autant plus que Benoît Peeters a bien précisé qu'il avait fait un effort tout particulier pour éviter les petites erreurs qui avaient tant perturbé les fans dans les albums précédents. On peut donc conclure que tout cela a du sens. Mais lequel? :o)

393. longshot - 07/11/07 15:21 - (en réponse à : hors-sujet pour Christophe et pfloyd)
Il semble que depuis quelque temps Hotmail ait placé Yahoo sur liste noire, ce qui explique sans doute que vous ayez du mal à vous joindre...

392. René C37 - 07/11/07 14:43
Oui, exactement. Autre signe de dilatations et contractions temporelles ?

391. Laurent CoIonnier - 07/11/07 00:05
(mais on ne connait pas le rythme d'apparition des pierres)
D'autant que ce rythme s'accélère, comme pour le sable.

390. René C37 - 06/11/07 20:38
TGS : il me semble que nous n'avons pas encore évoqué un problème de taille dans l'album : LE TEMPS !

En effet je crois qu'il s'agit d'un élément clef dans le scénario :

1 - Le Guerrier arrive, le temps n'est pas précisé... (arrivée intemporelle)
2 - Première date indiquée : 21/07/784, premières perturbations. Elsa n'a pas encore rencontré le Guerrier (page 21). Elle le rencontre en fin de journée.
Ensuite accident de tram.
3 - Page 34 : journal du matin du 22/07 qui relate l'accident.
Donc l'accident semble bien avoir lieu le 21 en fin d'après midi.
Page 37 : 22 juillet toujours, septième pierre (la première étant apparue le 21, voir Abeels page 72) (mais on ne connait pas le rythme d'apparition des pierres).
4 - 31/07 : Mary arrive.
Visite à la morgue : le policier précise à Mary que "le décès est survenu le 20 juillet" (dialogue repris en deuxième de couverture)

Citons enfin le Guerrier (page 24) : "Pour nous guerriers Bugtis il n'y a ni avance ni retard"...

Sphère armiliaire, sphère temporelle ?


Apparition du religieux : en effet (voir page 107, art sacré art profane), il semble que le Monde Obscur nous montre là une nouvelle facette...

(Désolé Quentin si je ne rebondis pas sur ton sujet, on en reparlera)

389. Quentin - 05/11/07 11:53
Je lisais l'autre jour un article dans le courrier international sur le "Steampunk" (le traduit comme "futur à vapeur"), un sous-genre de la littérature de science fiction obsédé par le 19e siècle et par l'idée que l'ère informatique n'aurait pas succédé à l'ère industrielle, mais aurait évolué en parallèle. Le steampunk investi maintenant le champ artistique, et on trouve des ordinateur qu'il faut remonter avec une clé mécanique avant de pouvoir les utiliser, qui ont de belles touches d'anciennes machines à écrire, dont les écrans sont insérés dans des écrins de bois précieux. Ou encore des robots à vapeur, etc. le tout rebaptisé de noms bien obscur tels que "infumationiseur pneumatiforme modèle original 420". Les influences de la littérature steampunk remontent à HG Wells et à Jules Verne. Le mouvement est un retour au bricolage. Les "bidouilleurs mécaniques" du steampunk ont un amour pour les objets qui n'existent pas ou qui existent dans un monde parallèle. Ils rejettent l'uniformisation de la production de masse et veulent un retour aux objets beaux, singuliers, en intégrant la décoration à la forme et la fonction de l'objet.

L'article donne 2 sites d'artistes: steampunkworkshop.com, datamancer.net et un site de revue steampunkmagazine.com

Il me semble qu'on retrouve une certaine parenté avec les cités obscures (futur à vapeur avant la lettre?)

388. BOOMSTUD91 - 31/10/07 21:51 - (en réponse à : QUENTIN)
les commentaires de la prépublication sont à ta disposition,dés mon retour le 8 nov, voila, la vie est simple comme un contact entre amateurs des CO.( mail moi en direct )
Cordialement.

387. Quentin - 29/10/07 20:29 - (en réponse à : René)
Enfin notons que le bijou est en forme de demi sphère

Je crois aussi que l'aspect "sphère" est très important. Le site du soir avec la prépublication de l'album n'est plus en ligne, malheureusement (j'aurais dû sauver les précieux commentaires égrainés au fil des pages). N'ayant pas encore pu acheter l'album, je n'ai pas pu vérifier, mais dans mon souvenir, le bijou me faisait penser à une sphère armiliaire. On y retrouve un peu la même idée de représentation du monde dans sa totalité. Sauf que dans le cas présent, on dirait que le lien représentant-représenté soit inversé. Au lieu de représenter le monde, il semblerait que le bijou constitue un monde en soi, et régisse le monde qui nous entoure. Dérégler la mécanique du bijou amènerait à détraquer les lois régissant notre monde. On retrouve ici la logique de la magie sympathique et des rituels (des bonnes actions rituelles dérivent le bon ordre du monde). Même si toute l'histoire sera sans doute présentée comme le résultat d'un aspect technique et mécanique (découlant d'un déréglement de la mécanique du bijou) plutôt que comme le résultat d'une erreur dans les rituels ou les incantations, les frontières entre science et religion semblent s'estomper dans cet album. C'est un peu étonnant puisque Benoît Peeters avait jusqu'à présent toujours démenti l'existence de religions dans le monde obscur.

386. René C37 - 22/10/07 17:11
Jai lu à mon tour " la Théorie ".

Dun point de vue formel cest pour moi aussi une grande réussite. La présentation à litalienne dans un coffret rejoint les préoccupations bibliophiliques de BP et FS, ils nous offrent un très bel objet. Lutilisation du mat et brillant sur la couverture et la 4eme est superbe. Le bijou en place sur le guerrier sombre et formant "O" en même temps. Les planches sont à mon goût très réussies et je préfère mille fois ces très beaux contrastes (avec des noirs si denses) aux couleurs directes de "La Frontière" (désolé StJo, :-)))

(Pour le plaisir de pinailler je note une erreur page 102 case 1 : oublie du blanc sur le tas de sable balayé par la femme.)

Concernant le scénario je comprends parfaitement une déception de certains, car pour ma part il me parait évident, encore plus que dans "La Frontière", que les auteurs ont été forcés de couper l'histoire en deux tomes. C'est vraiment le gros problème du livre, ce "A Suivre" artificiel ne tient pas debout et n'a à première vue aucune justification scénaristique.

Autre axe concernant l'énigme du "blanc" : si l'on se place du point de vue de chaque personnage qui a affaire à un phénomène, on peut se demander s'il n'y a pas une volonté (mais de qui de quoi ???) de mettre le doigt sur un détail pertinent de la vie de ce personnage. Les phénomènes n'arrivent pas n'importe comment à n'importe qui. Les deux enfants voient un rêve s'accomplir : du sable pour jouer. Constant trouve de quoi s'occuper durablement (casse-tête passionnant en même temps que réelle occupation physique de son temps) alors qu'il avoue page 15-16 "J'ai tout mon temps... Tout mon temps..." avec ce qui ressemble à une certaine mélancolie. Elsa voit sa maison envahie de signes de beuveries alors que de subtils preuves d'un possible problème d'alcool sont distillées (c'est le cas de le dire ! pardon :-))) par les auteurs : page 25 case 1, p28 c3, p29c2, p34-35 (vraiment un jus d'orange ?). Maurice avec un surpoids lié à son activité et qui s'envole... Que nous réserve le bijou dans la cabane des indigents de la dernière planche ?
En tout cas tous vont être obligés de fuir, si ce n'est fait, leurs lieux de vie (maison vendue, appartement déserté, restaurant sans clients, effondrement de plancher...). Nous ne savons pas ce qui est arrivé au collaborateur d'Edmond, mais au fond nous ne savons rien de lui...donc savoir de quel phénomène il est victime ne servirait peut-être à rien pour le scénario. (Comme dit Mary, inutile de tout analyser, l'important c'est la logique de la chose, donc les quelques exemples peuvent peut-être suffire). Cette fuite étrangement semble être une solution, puisqu'une fois installé le phénomène devient indépendant de la personne auquel il a été d'abord lié (le départ des enfants et le sable qui coule toujours en est la preuve). Sauf bien sur pour Maurice qui le "porte sur lui". Encore une énigme.

Le grain de sable serait ce petit truc qui va amener du chao (qui peut être dans un premier temps positif comme néfaste, mais qui à terme, par accumulation devient de toute manière "trop") dans la vie de chacun, en fonction de sa personnalité. Petit truc qui va finir par prendre de très grandes proportions, par effet boule de neige.

Enfin notons que le bijou est en forme de demi sphère, je ne peux m'empêcher d'imaginer qu'il existe son "pendant" (pour un bijou, décidément...;-) quelque part...
Pour un amateur d'Hergé comme BP, souvenons nous par parenthèse de ce qu'avait dit le psy d'Hergé au moment de la création du "Tibet" : "il vous faut détruire le démon de la pureté" (je cite de mémoire). Peut-on voir un clin d'oeil dans l'utilisation du blanc comme élément perturbateur ?

385. Christophe - 15/10/07 15:23
Bon, autre tentative.
Une de mes adresses est celle-ci:
chr1c0-bdp( at )yahoo.com
(mais en cherchant un tout petit peu, il n'est pas compliqué d'en trouver d'autres...)
Désolé pour le dérangement.

384. BOOMSTUD91 - 15/10/07 09:57 - (en réponse à : jmtur@libertysurf.fr)
www.lacotedesmontres.com/Ballon-Bleu-de-Cartier-No_6172.htm
bonjour, en suivant ce lien vous avez quelques beaux scans des dessins pour le collectif ballon bleu de Cartier,notamment "Kronos" de François Schuiten, j'ai actuellement la chance de consulter cette ouvrage c'est beau !!!!
cordialement.

383. pfloyd2 - 05/10/07 11:26 - (en réponse à : lambillotte@hotmail.com)
bonjour message pour christophe c est gentil de m avoir envoyé un email mais j ai rien recu hihihi je redonne mon adresse lambillotte@hotmail.com

382. Quentin - 04/10/07 11:56 - (en réponse à : Christophe)
Oui, ca on a bien compris, mais pourquoi le bijou cause-t-il tant de problèmes? Quels sont les mécanismes en question? Est-ce un phénomène physique ou pataphysique? C'est de ca dont on discute. Mais on peut aussi parler d'autre chose. Pourquoi les nombres premiers, par exemple? ;o)

381. alex - passages - 03/10/07 20:08
SAvez quoi? Je l'ai depuis 3 semaines et je ne l'ai pas encore lu...

380. Christophe - 03/10/07 08:50 - (en réponse à : Qui craint denfoncer des portes ouvertes.)
Ayant du mal à suivre, jessaie de lire entre vos lignes. Si vous dissertez sur lorigine des phénomènes, mon idée est quils sont causés par le bijou du Bugti. Toutes les personnes qui en sont victimes ont croisé lhomme de près quand il avait le bijoux ou le bijoux lui-même quand il ne lavait plus. Il suffi pour sen convaincre dobserver attentivement les personnes qui le croisent au début de lalbum.
P.S.: SI,si,si, Pink a mon adresse e-mail, je lui ai expressément envoyé un mail il y a queques jours.

379. nem° - 02/10/07 13:06 - (en réponse à : Raymond)
J'ai horreur des évidences.

378. Raymond - 02/10/07 11:44 - (en réponse à : nem°)
Cela parait évident. Personne ne peut avoir "une parfaite et infinie connaissance des conditions initiales".

377. nem° - 01/10/07 22:24 - (en réponse à : la tragèdie des lettres)
Euh! Je voulais dire "pourquoi bien entendu?", ça va de soi!

376. nem° - 01/10/07 22:23 - (en réponse à : les lettres, c'est capital)
"ce qui est bien entendu impossible"

Pourquoi impossible?

375. St Jo - 01/10/07 21:59
L'esprit de St Gainsbarre m'a demandé de vous demander si vous étiez étudiants en philo et lettres, les gugusses ?

374. Quentin - 01/10/07 20:24 - (en réponse à : Raymond)
Si j'ai bien compris, les attracteurs étranges n'ont que peu à voir avec une perturbation initiale. Je les vois plutôt comme des systèmes qui oscillent autour d'un équilibre diffus ou instable. De plus, la trajectoire des oscillations ne se répète jamais et est par conséquent imprévisible (on peut connaître le résultat en résolvant les équations non linéaires mais il est impossible de déduire le prochain mouvement en étudiant l'histoire des mouvements passés). Même dans des modèles purement théorique ou tous les paramètres sont controllés, on peut créer des attracteurs étranges (le modèle des variations de populations, par exemple). Le truc de la perturbation initiale, c'est dans la vie réelle. C'est ce qui montre que pour pouvoir prédire le comportement d'un système non linéaire, il faut atteindre l'omniscience et avoir une parfaite et infinie connaissance des conditions initiales, ce qui est bien entendu impossible. Bref, la différence que je vois, c'est qu'on trouve une certaine notion d'équilibre dans les attracteurs étranges, qui fait défaut dans l'histoire du battement d'aile du papillon. Mais dans les deux cas, on peut parler d'un certain ordre dans le chaos, et d'imprévisibilité de systèmes déterministes. Bon, en tout cas, c'est ce que je retiens de ma lecture du livre de James Gleick sur la théorie du chaos (que je recommande, d'ailleurs. C'est très bien écrit).

Pour la pataphysique, l'idée m'est venue en écrivant sur le phénomène du grain de sable et de la perte de poids et de "densité graphique". J'allais décrire cela comme un phénomène physique quand je me suis dit que ca ne pouvait pas vraiment passer pour tel. D'où l'idée qu'on peut sans doute parler de pataphysique, puisque Mary cherche une solution à un problème "imaginaire".

PS: je n'ai pas l'adresse e-mail de Christophe sous la main, mais elle se trouve sans doute saur ebbs.net, et en tout cas dans les forums précédents

373. nem° - 01/10/07 17:22
J'irai faire pousser des ibis royaux sur leurs crânes.

372. Raymond - 01/10/07 17:15
Mmmm ... Alfred Jarry et Boris Vian auraient sûrement apprécié un tel raisonnement.

371. nem° - 01/10/07 16:46 - (en réponse à : Raymond)
Si la théorie est une variante de celle du chaos, alors l'apparition de singularités, même scénaristique, provoquerait une sorte de remise à zéro du compteur causal. Conséquence, cette étrange attraction qui s'en suivrait, comme au souffle d'une explosion, celui d'une implosion succède.
De plus, souvenons-nous que l'on trouve du sable dans... un sablier.

370. Raymond - 01/10/07 15:14 - (en réponse à : Quentin)
Sinon, ce qui m'intéresse dans ma théorie de l'attracteur étrange (j'insiste :-) eh oui), c'est qu'il n'est pas une cause, mais plutôt une conséquence de la perturbation initiale, cette dernière étant impossible à identifier. Cette couleur blanche deviendrait alors un peu plus qu'une simple indication de couleur que les auteurs auraient utilisé pour marquer un ensemble de perturbations.

On peut bien sûr, comme toi, préférer une explication qui soit plus déterministe. Il y a un lien entre la couleur blanche et le bijou lumineux acheté par Elsa Autrique. Il y a aussi l'arrivée du guerrier bugti à Brüsel, qui semble coincider avec le début des événements. On retrouve alors une "malédiction" un peu plus ordinaire, avec une société industrielle perturbée par des "forces anciennes" (remises en liberté). C'était cela, je pense, ton idée.

Pour ma part, je préfère le (merveilleux) scientifique.

369. Raymond - 01/10/07 12:09 - (en réponse à : pfloyd2)
Il y a déjà eu plusieurs débats qui cherchaient à définir la "série complète" des oeuvres appartenant aux CO. La conclusion est que cette liste reste incertaine. Elle ne correspond en tout cas pas à ce que mentionne Casterman dans ses albums, car la liste change au cours du temps. De plus, il existe des livres qui ne sont pas édités par Casterman (par exemple les Souvenirs de l'Eternel Présent), ainsi que des oeuvres (comme le Dossier B) qui évoquent les CO et qui ne sont pas des livres. Il y a aussi des scénographies (comme le Musée des Ombres qui date de 1990) qui sont de véritables oeuvres, qui ont beaucoup compté à une certaine époque, mais dont il ne reste rien. Il y a enfin des oeuvres hybrides, dont Schuiten et Peeters ne sont pas vraiment les auteurs (tels que les lettres de Mary), mais dont ils ont tenu compte dans leurs récits. On peut faire la liste de tout cela, mais il y a toujours quelques chose qui manque, ou quelque chose en trop :-).

Sinon, pour ce qui concerne les planches sur Pahry, elles ont été effectivement retravaillées. Au départ, Schuiten les a regroupées dans "Le fugitif", histoire courte publiée dans un journal pour chômeurs, que l'on peut trouver dans le site de Quentin (si il existe toujours). Il est probable qu'il les a réassemblées de façon diférente dans la réédition de Samaris, et ce n'est peut être pas la dernière fois qu'il les modifie !

368. nem° - 30/09/07 13:27 - (en réponse à : Raymond)
Tu sembles en effet bien plus à l'aise avec les attracteurs étranges :)

367. pfloyd2 - 30/09/07 12:01 - (en réponse à : lambillotte@hotmail.com)
bonjour j ai plusieurs chose a dire tout d abord j ai remarqué plusieurs différences a la version de la petite histoire pahry j ai comparé la version a la fin de la réedition des murailles de samaris et la version de (a suivre) spécial architecture cases en + et certaines cases aggrandie.alors je ne sais pas pourquoi lors des réeditions des cités obscures on a mis sur la couverture au dos les portes du posssibles dans la série "les cités obscures" et on a enlevé le musée desombres,ainsi que l encyclopédie des transport présent et a venir et le mystère d urbicande album pour moi indispensable meme si epuisé.pour la comprehension de la "folie" de robick dans brusel.alors aussi POURQUOI schuiten ne fais t il pas une bd dont l histoire se deroulerai a calvani (hihihi) je suis conscient qu il y a du boulot mais ce serrai super,et alors QUENTIN je nai pas l adresse mai lde christophe pour envoyer mes photos voila c est tout a bientot

366. Raymond - 29/09/07 19:27
Nem° : ton idée qu'il y aurait dans l'histoire de "la Théorie du Grain de Sable" une succession de "singularités" est intéressante. Malheureusement, je suis trop ignorant dans ce domaine pour en saisir toutes les finesses. Ce que l'on peut dire, en tout cas, c'est qu'il y a (déjà) plusieurs manières de comprendre cette "malédiction du blanc".

Quentin : ta référence à la 'pataphysique est intéressante, mais l'idée ne me serait jamais venue dans ce cas précis. A ma connaissance, Benoit Peeters n'a jamais revendiqué cette influence (il faudrait plutôt chercher du côté du structuralisme). Il est vrai qu'il y a dans ses livres un mélange d'humour et de sérieux qui pourrait être assez proche de la patapsysique. Pourquoi as-tu pensé à la "science des solutions imaginaires" dans cette histoire?

365. St Jo - 29/09/07 13:35 - (en réponse à : Quentin)
Ce que je n'aime pas dans ta critique, c'est que tu sembles ne pas avoir compris l'usage du noir et blanc et des contrastes, que tu te contredis en regrettant l'ancien et en voulant du neuf (sans reconnaître la nouveauté là où elle se trouve, y compris dans l'originalité du scénario) et que tu juges le dessin de Schuiten en le comparant à celui de Boucq, pris comme modèle.

1) Je ne pense pas qu'il y ait actuellement une explication claire sur le noir et blanc à la ecture de l'album (peu m'importe les justifications des auteurs pour l'instant : je les lirai après avoir lu la fin du tome 2). Comme je l'écris dans ma chronique : on verra au tome 2. En attendant, toute tergiversation sur l'usage du blanc est hypothétique. C'est pour cela que je ne m'étends pas dessus dans une chronique d'un tome 1 qui laisse sur sa faim.

2) J'ai dit que je regrettais l'originalité et la surprise des premiers tomes, et que le diptyque précédant (que je n'estime pas encore comme ancien) était à nouveau parvenu à me surprendre. Il me semblait qu'il y avait dans La frontière de l'invisible un vrai début de renouvellement... Une démarche qui aurait pu se poursuivre de manière intéressante. Dans le nouvel album, je retrouve un peu le côté "mou" des albums entre Brüsel et La frontière invisible, qui m'avaient procuré moins de plaisir.

3) Je me donne le droit de ne pas trouver le scénario du Grain de sable original jusqu'ici.

4) En citant Boucq, je ne veux pas dire que Schuiten a intentionnellement cherché à se rapprocher de son dessin. Ce serait un comble pour un dessinateur avec un style bien personnel. Non, il se fait que j'ai trouvé une similitude purement fortuite dans leurs réalismes quand Schuiten essaie de se défaire de sa raideur. Tu peux ne pas être d'accord. Je n'estime pas qu'on puisse déduire qu'une critique n'est pas intéressante sous prétexte que j'utilise un parallèle que tu n'aurais pas fait.

Désoleé de me répéter par moments ;-)

364. Quentin - 29/09/07 10:53 - (en réponse à : St Jo)
Critique excellente d'un album médiocre ou critique médiocre d'un album excellent? Une bonne critique ne doit pas nécessairement être positive. Elle doit surtout avoir de bons arguments, parler de l'album en question, et être à propos. Ce que je n'aime pas dans ta critique, c'est que tu sembles ne pas avoir compris l'usage du noir et blanc et des contrastes, que tu te contredis en regrettant l'ancien et en voulant du neuf (sans reconnaître la nouveauté là où elle se trouve, y compris dans l'originalité du scénario) et que tu juges le dessin de Schuiten en le comparant à celui de Boucq, pris comme modèle.

Quant aux discussions "prises de têtes", si tu dis qu'un lecteur des cités obscures doit être exigeant, tu peux bien accepter que les auteurs soient exigeants avec leurs lecteurs. Leurs albums méritent mieux qu'une lecture superficielle.

La comparaison avec Andreas ou Mattotti ne me semble pas tout à fait appropriée. Andreas est le maître de la construction et sait raconter des histoires comme personne d'autre. Le seul problème est qu'il n'a pas grand chose à raconter (et je dis ca en tant que grand fan d'Andreas). La prise de tête se trouve au niveau de la lecture de ses codes narratifs, pas dans une quelconque réflection qu'il aimerait susciter chez le lecteur. Mattotti, lui, n'a pas son pareil pour faire de la poésie en BD. Ses histoires en appellent aux sentiments et aux émotions du lecteur. L'aspect intellectuel passe au second plan - pas de prise de tête lors de la lecture (et je dis ca en grand fan de Mattotti). Le "couple" Schuiten-Peeters est différent. Il y a vértitablement ambition intellectuelle qui demande au lecteur de réfléchir sur un sujet. La comparaison avec MA Mathieu était mieux choisie, car même s'il joue beaucoup avec les codes narratifs, il nous demande également de réfléchir sur des sujets tels que l'art (album sur le louvre), l'informatique et la communication (mémoire morte), la notion de temps et d'espace (JCA). Ce n'est sûrement pas un hasard si c'est lui que Schuiten et Peeters ont choisi comme invité dans le DBD qui leur était consacré.

Il serait dommage que tu te sentes exclu de ce sujet à cause de ta critique "négative". Tu n'es pas le seul à avoir une grand réserve vis à vis de ce premier tome (voir le commentaire de Crabouf). On est ici pour discuter, et les avis contradictoires discussions sont meilleures avec des interventions contradictoires. Il me semble cependant que ce genre de remarque fait partie de l'univers des cités obscures. Chaque nouvel album est tellement différent des précédents qu'il désoriente les lecteurs. Pas étonnant par conséquent de lire que la première lecture ne convainc pas tout à fait. On avait le même schéma avec la frontière invisible (il suffit de relire les commentaires postés sur ce sujet après la sortie du premier tome).

363. St Jo - 28/09/07 22:57
Mouais :-D

362. nem° - 28/09/07 22:54
Nexus 6

361. St Jo - 28/09/07 22:52 - (en réponse à : Nem°)
Tu cites Jacobs et tu aimes l'electro bien davantage que le jazz ou le rock. De quelle génération es-tu ?

360. nem° - 28/09/07 22:43 - (en réponse à : St Jo)
Moi cette couleur blanche m'évoque avec force une case du Piège diabolique de Jacobs, quand Mortimer revient du futur et observe le chronomètre à base de couleurs.

"Bon sang, ce blanc, j'y suis! C'est la couleur du présent!"

359. St Jo - 28/09/07 21:32 - (en réponse à : RenéC37, Quentin, ...)
J'ai bien compris qu'ici on n'acceptait que les excellentes ;-) critiques positives des Cités Obscures et que je suis le seul lecteur des Cités a avoir osé le sacrilège suprême d'avoir émis publiquement une grande réserve à propos de ce nouvel album.
Je n'entrerai pas dans des considérations métaphysiques prise de tête face à l'usage du blanc dans le cas présent. Il faut pas pousser : c'est ni du Andreas ni du Mattotti (auteurs que j'adore).
Ceci dit, comme je l'ai mentionné, je m'intéresserai (comme d'habitude, en bon lecteur des Cités) à la suite du Grain de sable, avec, bien-entendu, l'espoir d'être à nouveau positivement surpris.
A+

358. nem° - 28/09/07 20:55 - (en réponse à : Raymond)
L'idée de la singularité, mathématique, physique ou autre serait (je répète ce que j'ai lu hein) qu'il s'agirait d'un noeud fractal. C'est à dire un point de convergence où les dimensions s'effondrent les une sur les autres, telles les lignes de fuite d'une perspective. La singularité serait le point d'inversion (les physiciens parlent de renormalisation) où les lignes, inversées, divergent à nouveau.
On longtemps pensé que les trous noirs pouvaient être des portes sur un autre univers, il semblerait qu'ils se comportent plutôt comme des broyeuses à papier célestes qui régurgitent ailleurs une feuille vierge. Par les troucs blancs peut-être?
Le réusltat serait un univers qui porterait bien son nom (unique) s'auto-régénerérant, le père est le fils, l'alpha et l'oméga.

357. Quentin - 28/09/07 20:41
Voilà effectivement une excellente critique d'un excellent album ;o)

Lutilisation de différentes techniques graphiques agrémentées deffets innovants produit un album passionnant où la surprise attend le lecteur à chaque page (...) Un album dense et magnifique, dans la plus pure ligne des Cités Obscures !

Je suis assez d'accord avec cette vision des choses.

Raymond: je crois qu'effectivement, la référence à la théorie du chaos se retrouve déjà dans le titre de l'album. Le grain de sable, le battement d'aile du papillon, c'est un peu pareil. Après les fractals dans la frontière invisible, nous voici maintenant dans le monde des équations non linéaires, dans lequel l'application de règles déterministes produit quelque chose d'imprévisible.

La notion d'attracteur étrange, d'après ce que j'en ai compris, c'est plutôt la succession d'événements qui se ressemblent sans jamais vraiment se répéter, donc sans jamais être tout à fait prévisibles. Les saisons se succèdent dans le même ordre, mais on n'aura jamais deux fois exactement la même météo d'une année à l'autre. Les séries de battements de coeur se succèdent selon un schéma reconnaissable, mais qui ne sera jamais exactement le même (impossible de prédire quel sera le rythme du prochain battement de coeur, même si on peut estimer une fourchette). Si je devais parler d'attracteur étrange dans les cités obscures, je penserais plutôt aux murailles de Samaris, dans lesquelles le héros tombe de Charybde en Scylla. Son voyage oscille entre deux villes qui se ressemblent. Les différents voyages se ressemblent également, sans jamais exactement se répéter. En prime, on peut vraiment parler d'un pouvoir "d'attraction" et d'un effet hypnotique des villes, dans cet album.

Dans la théorie du grain de sable, par contre, si on trouve effectivement une couleur qui se répète, je la verrais comme l'indicateur bien précis d'un phénomène (pata)physique plutôt que comme une répétition "qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre" ;o). Bref, je crois que dans le cas présent, "l'effet papillon" est plus important que les attracteurs étranges. Il me semble qu'on a plutôt affaire à un mécanisme déterministe qui produit un chaos imprévisible, quoique par ailleurs reconnaissable (d'où l'intuition de Mary). Mais je me trompe peut-être.

J'ai mentionné la pataphysique. On en avait déjà eu un avant-goût dans l'enfant penchée, mais cet album est sans doute le plus pataphysicien de tous ceux de la série.

356. RenéC37 - 28/09/07 18:46
Une courte mais excellente ( ;-))) critique ici : http://www.actuabd.com/spip.php?article5694

355. Raymond - 28/09/07 16:29
Peut-être mais ... est-ce que tu peux être plus précis ?

354. nem° - 28/09/07 14:07 - (en réponse à : Raymond)
Je vais encore déclencher les foudres de la secte scientifique, mais je crois que ç'a à voir avec les singularités.

353. Raymond - 28/09/07 14:03
A propos de cette lumière blanche, je me demande si on ne pourrait l'envisager comme un "attracteur étrange".

Je m'explique. Le récit nous montre une suite de phémomènes qui sont fantastiques (dans le sens d'inexplicable), et qui sont également chaotiques (il est impossible de comprendre leur évolution dans leur ensemble). Dans un interview, Benoit Peeters a fait référence à l'exemple du battement d'aile d'un papillon qui entraîne des perturbations météorologiques majeures de l'autre côté de la planète. Cet exemple se réfère à une théorie physique qui concerne l'étude du chaos. Je ne connais qu'imparfaitement ce domaine de la physique, mais je sais que cette théorie est applicable dans de multiples domaines (comme l'étude des phénomèmes météorologiques ou la croissance d'une population animale). L'idée principale est qu'il existe malgré tout une espèce d'ordre lorsqu'on étudie un ensemble de phénomènes aléatoires, et que l'on retrouve des données prévisibles à l'intérieur d'un système complètement désordonné. Je ne m'aventurerai pas à expliquer ce terme d'attracteur étrange qui a une définition mathématique, mais je sais qu'il correspond souvent à une image que l'on retrouve avec constance quelque soit la dimension du phénomène étudié (je pense par exemple à l'espace de Mandelbrot). Dans la Théorie du grain de sable, il n'y a pas une image, mais une couleur qui revient de façon répétitive, et cette couleur blanche représente une donnée constante au milieu d'un ensemble d'événements aléatoires. Tout cela me suggère l'hypothèse qu'il existe un système chaotique, et que dans ce cas, il pourrait y avoir un événement mineur (pour l'instant inconnu) qui soit à l'origine de toutes ces perturbations.

Il nous faudra attendre 1 an avoir d'avoir la réponse. Je me demande si Mary va aboutir à quelque chose dans son enquête ?

352. St Jo - 27/09/07 20:05
Une lumière - blanche - sur les cités obscures.

351. brigand - 27/09/07 00:48 - (en réponse à : Raymond)
Merci pour tes lumières!!!

350. Raymond - 26/09/07 20:57
"L'enfant penchée" est l'album BD que tu connais, alors que "Mary la penchée" est un livre pour enfant. Il présente du texte en pleine page et des illustrations en couleur. Il raconte la première moitié de l'histoire, et se termine au moment où Mary trouve refuge dans le cirque.
Au départ, "Mary la penchée" était vraiment destiné au enfants, mais je crois que maintenant, il intéresse surtout les collectionneurs obscurophiles ;)



 


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