blutch, c'était le bonheur?

Les 556 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



56. Vieto - 29/10/05 22:42 - (en réponse à : Chassez le naturel...)
Je croyais qu'il ne fallait pas parler de Larcenet!

Pouf pouf

Ah, les mecs, décidément, vous ne me décevez pas, ce n'est pas pour rien que je kiffe tant (pas terrible, ça, pour les cahiers du cinéma, hein?) la tchatche avec vous, les keums.
Vous êtes GRAN-DI-OSES

55. Lices - 29/10/05 22:40
Flûte j'm'ai énervé. Mais bon. Mince aussi. Cest tellement consommateur comme attitude. Le lecteur lambda.

Putain la moitié de l'histoire de l'art est pas accessible à ce con de lecteur lambda. Pour le lecteur lambda y a l'aut'. Le Vulgarisateur.

J'emmerde le lecteur/spectateur/auditeur lambda.

54. Vieto - 29/10/05 22:39 - (en réponse à : Scarlet)
Marrant encore que mes posts en bon français soient moins intelligible que les intentions de Blutch : je n'ai pas réussi à ouvrir la porte, mais j'ai réclamé à corps et à cri des clés que tu as beaucoup rechigné à me donner.
Tu n'as pas daigné me répondre sur Godard et Blutch, au prétexte que l'un faisait du cinéma et l'autre de la BD. Enfoncer le béotien qui se revendique comme tel, c'est un mode d'éducation qu'on utilise pas, même au collège...

Bon, je relirais Mitchum avec la nouvelle grille de lecture que tu proposes. Merci pour ça.

A propos de portes, Lices, tu en enfonces une largement ouverte.
Je ne pleure pas que truc ou machin demande un effort.
Je te fais simplement remarquer que cet effort n'est pas à la portée du lecteur moyen (si tu préfère cela à "Lambda").
Les ouvrages de Blutch dont il est ici question sont tout de même, que tu le veuilles ou non, réservés à des personnes ayant une certaine éducation, une certaine sensibilité artistique.
Que tu le veuilles ou non, (et encore une fois, il ne s'agit pas d'un jugement de valeur, simplement d'un constat objectif), et ça me sidère d'avoir à argumenter sur ce point, ces bouquins SONT élitistes.

53. Scarlet - 29/10/05 22:38
En plus quand tu traites Blutch et Godard d'auteurs élitistes, là tu leur prêtes des intentions ridicules. Ils ne veulent pas te faire de mal tu sais. Ils sont moins riches que Larcenet je supposes. Et pourtant on les entend moins pleurnicher dans leurs oeuvres. Etonnant non ? C'est plus une question de classe je crois. Mais non, pas de classe sociale.

52. Scarlet - 29/10/05 22:28
"Pour ce qui est de Zidane et de Parker, c'était juste un petit délire pour montrer qu'ils sont comparables, comme le sont Blutch et Godard, auteurs élististes, contrairement à ce que tu avançais avec l'intention à peine déguisée de me ridiculiser (c'est pas bien, de ridiculiser un collégien ;-))."

Et bien maintenant imagines que tu possèdes autant de vocabulaire technique sur l'art que sur le sport ! Ca te permet d'émettre des idées qui refletent un jugement sur la BD qui soit autre que " On peut dire que son dessin est ceci ou cela mais d'un autre coté ça fait trop chialer putain".
Tu pourrais alors tenter de faire l'ébauche d'une parodie de critique des cahiers du cinéma par exemple. Si tu pouvais en plus avoir le meme recul sur l'écriture , of course.

51. Lices - 29/10/05 22:22
pardon. mais zut.

50. Lices - 29/10/05 22:21 - (en réponse à : AAAARRRRRHHHHH)
Colère.
Putain je lis même pas la suite de ton message !!!!!
OUI VIETO ! putain de bordel de merde il ya des choses qui demandent des EFFORTS ! tout n'est pas accessible tout de suite ! la littérature c'est compliqué, ça demande un apprentissage, une curiosité, qui forment la CULTURE, nom de dieu ! le cinéma pareil !
Ca veut dire quoi LAMBDA putain ! ça veut dire qu'il doit y avoir une NORME de compréhension par tout lecteur, tu crois qu'y a une équation que les éditeurs possèdent ?

49. Scarlet - 29/10/05 22:18
Non non non !!! Dire heuaip Blutch, Godard, Rohmer je mets ça dans le meme sac de trucs "imbittables" ce n'est pas comme de comparer le travail de Blutch à du Free Jazz. Là le monsieur il avait perçu un truc dans le travail de Blutch alors que toi tu expliques clairement n'avoir rien perçu du tout ( sinon que c'était imbittable comme un tas d'trucs heu... imbittab') . Pas pareil du tout du tout.

48. Vieto - 29/10/05 22:15 - (en réponse à : Scarlet)
Puisque tu comprends appremment mieux les improvisations oniriques que le fonctionnement de ce forum, je te précise que ler post que tu cites a été écrrit AVANT que je ne lise le reste.

Pour ce qui est de Zidane et de Parker, c'était juste un petit délire pour montrer qu'ils sont comparables, comme le sont Blutch et Godard, auteurs élististes, contrairement à ce que tu avançais avec l'intention à peine déguisée de me ridiculiser (c'est pas bien, de ridiculiser un collégien ;-)).

Il me dit qu'il peut plus rien pour moi, et son pote va continuer à me dire que zat ize notte ze pointe l'élitisme...

47. Vieto - 29/10/05 22:10
Eh t'as vu, Scarlet, Gauthey y parle de free jazz, alors que c'est de la musique, et là, on parle de BD? Il est fou lui!
Ca voudrait dire qu'on pourrait comparer les démarches artistiques d'un musicien avec celle d'un auteur de Bd et... et... (j'en tremble tellement c'est audacieux) d'un cinéaste.
Alors que leurs media sont différents!
Non, je divague, ça signifierait que ta remarque à l'emporte-pièce du post 34 n'était pas fondée, que tu pourrais par conséquent éventuellement avoir tort, et ça, ce n'est pas possible.

Blague à part, Lices, ça me troue un peu le fondement que tu refuses de voir le caractère élitiste de cette démarche.
Gauthey le dit lui même, c'est oeuvre qui demande un effort de la part du lecteur pour être comprise.
Sa simplification dont tu parles, c'est un peu, pour réutiliser la comparaison du jazz, celle de Portal qui joue la même note pendant un quart d'heure.
On en revient à des choses fondamentales, mais du coup, cette somme d'éléments ne forment plus un ensemble cohérent, du moins à des yeux profanes.
Je ne dis pas que je ne puisse pas être séduit pas une démarche de ce type. Cette démarche là ne me parle pas, comme je préfère écouter du Coltrane plutôt que du Portal.
Oui, il y a un message, oui, l'auteur, nous emmène quelque part, mais on n'est pas obligé d'y aller.
Le lecteur lambda que je suis n'a pas forcément ni l'envie ni les moyens de fournir cet effort.
Tu ne disais pas autre chose en caricaturant le beubeu de base dans ton message de début de sujet (ce qui a eu le don d'enerver Brusselman), et Scarlet ne fait pas autre chose en me ressassant sa litanie du collège.
Ce n'est peut-être pas une démarche difficile, mais c'est une démarche d'esthète, et en cela, une démarche élitiste.

Ce n'est pas nécessairement un jugement de valeur négatif de ma part, mais nier cette évidence me semble disons... étonnant.

46. Scarlet - 29/10/05 22:05
"Zidane et Parker sont deux meneurs de jeu, qui pour s'exprimer ont besoin d'un peu d'espace dans la défense. Il semble que la défense de zone leur convienne mieux que la défense individuelle, et leur technique hors norme leur permette de servir leurs coéquipiers dans des conditions idéales, tout en ne négigeant pas de marquer eux-mêmes.
C'est bateau, c'est peut-être faux dans le détail (je ne suis pas un grand spécialiste), mais c'est possible, et j'aurais pu écrire dix pages comme ça"

Mais tu veux démontrer quoi là ? Que tu peux faire semblant d'etre journaliste sportif ?????? Vas-y fais le même truc sur Godard qu'on rigole pour de bon.

45. Scarlet - 29/10/05 22:01
"objectivement beaux mais narrativement imbittables"
Toutes les explications là dessous avaient l'air pourtant claires. T'as lu tout ce qui précède et t'as toujours pas compris. A peu pu rin pou tô mon garçon, désolé.

44. Vieto - 29/10/05 21:32
Ah, plein de posts avant le mien qui s'adressait au 37 de Scarlet.
Je m'en vais lire tout ça, et je reviens.

Brusselman : reconnais au moins que ce n'est pas avec tes injures que tu avais des chances de faire naître le débat que tu appelais de tes voeux...

43. Vieto - 29/10/05 21:28
Et en quoi consiste cette démarche?
En quoi, précisément, est-elle intéressante?

Sinon, je te "prends homo" en te prouvant qu'on peut parfaitement comparer des choses que tu prétends incomparable :

Zidane et Parker sont deux meneurs de jeu, qui pour s'exprimer ont besoin d'un peu d'espace dans la défense. Il semble que la défense de zone leur convienne mieux que la défense individuelle, et leur technique hors norme leur permette de servir leurs coéquipiers dans des conditions idéales, tout en ne négigeant pas de marquer eux-mêmes.
C'est bateau, c'est peut-être faux dans le détail (je ne suis pas un grand spécialiste), mais c'est possible, et j'aurais pu écrire dix pages comme ça.

Ce que j'attends de toi comme de Lices, c'est que tu te creuses un peu le ciboulot pour justifier, de façon un peu plus convaincante que jusqu'à présent, le fait de porter aux nues ce Blutch, qui se coupe sciemment d'une partie de son public.
Est-ce cette démarche qu'on pourrait qualifier d'avant-gardiste si le terme n'était pas galvaudé, qui lui vaut ton respect si inébranlable, où y a -t-il des qualités intrinsèques dans Mitchum ou C'était le Bonheur qui échappent à des lecteurs tels que moi, pour qui ces deux ouvrages sont objectivement beaux mais narrativement imbittables.

Bref, ce qui m'intéresse, c'est ce moment imperceptible où un lecteur commence à décrocher d'une oeuvre qu'il arrivait à suivre jusque-là, et pourquoi. Dans cette logique, il m'importe aussi de comprendre à quoi les fans de plus en plus rares (et de plus en plus fiers de cette spécificilté) se raccrochent.

42. Scarlet - 29/10/05 21:26
Putaing, j'ecris trop lentement.

41. Scarlet - 29/10/05 21:25
Outre la virtuosité de Blutch, c'est la recherche sur la structure du récit, ( et là où je le trouve plus fort que Chris Ware, c'est dans la spontanéité apparente du résultat ), sur le mouvement, la relation entre le geste de l'écriture et le dessin (une mise en évidence qui n'est pas si évidente que ça partout ailleurs, excepté chez d'autres bien inspirés ).En bref Blutch s'interroge sur les moyens qu'il emploie pour produire du dessin. Et ça c'est remarquable. Tu vois c'était dans le sujet pour troisièmes.

40. brusselman - 29/10/05 21:24 - (en réponse à : vieto)
Tu dis "...avant de partir en vrille" moi je dirais plutôt, irrité par ce tas commentaires et finalement on a pas encore parlé de "c'était le bonheur", le fond de ma pensée c'est quand même de dire que je ne comprends pas mais que je respecte l'auteur et que je le soupçonne de facilité.
Blutch, je le suis depuis son concours fluide en 1987(je crois), il y a des merveilles dans son travail, mais honnêtement ce truc chez futuropolis c'est n'importe quoi, ou on m'explique.
J'ai appelé une librairie "pointue" pour en discuter et là le vendeur me sort les mêmes arguments que j'ai pu lire dans la presse, à savoir ...c'est du Sempé...un couple se déchire..etc, enfin bref, pas vraiment d'arguments neufs mais un consensus mou pour perroquets vendeurs.

39. philma - 29/10/05 21:24
J'aimerais bien savoir ce que Lice et Scarlett, que je confond souvent dans ma lecture diagonale de ce forum(et j'en suis navré), pensent du dernier Blutch qui m'a singulièrement déçu. Je suis fan et admiratif du travail de cet auteur mais là on est très loin de la puissance de Vitesse Moderne ou de Sunnymoon tu es malade ou du Petit Christian. Enfin, c'est mon avis.

38. Lices - 29/10/05 21:12 - (en réponse à : Vieto)
Nan, mais c'est vrai Vieto, parlons de Blutch, pas L*, s'il te plaît. Oh là ! z'êtes partis vite ! Bon je tente de raccrocher la wagon.

1)Arh, pitié Vieto, sincérement, du fond du coeur, pas le coup de l'élite VS le grand public . Ca peut pas tenir deux secondes cette éternelle rengaine. Comment peux-tu imaginer une seconde qu'un Blutch aurait comme but de se rendre inintelleligible alors, qu'il me semble que tout son travail tend vers la simplification et l'évidence.

2) Désolé ça va faire un long message. Le 21 février 1999, sur frab un gazier suggère que Mitchum, je cite "il s'agit plus
d'essais libres sans grand intérêt pour celui qui n'est pas fan absolu de Blutch que de véritables bd, non ?
. Et donc JL Gauthey répond ça :

Je ne peux que te plaindre très fort. Ramener l'expérience "Mitchum" à si peu de choses, un exercice gratuit, une récréation sans verve et sans valeur, m'amène à douter de ta capacité de lecteur: pour toi la surprise ne doit qu'être confortable? Et l'expérience suffisamment balisée par la narration ou les prouesses techniques pour susciter ton respect? Tu parles de "véritables BD". Tu peux définir? Ce qui me consterne le plus dans ta critique est que tu remets implicitement en doute la sincérité de Blutch dans ce travail, comme s'il s'agissait d'un petit caprice de star, d'un amuse-gueule pas très sérieux, d'un défoulement sans grande portée... Que tu glisses à côté de
la force d'évocation incroyable de ces pages, passe encore. Mais que tu les juges "sans grand intérêt" au prétexte apparent qu'il s'agit "d'essais libres" (et donc d'après toi pas de "bande dessinée") prouve simplement que tu ne comprends pas la valeur du projet, alors même que tu le nommes: "Essais Libre". Car OUI, il s'agit bien de ça! Et c'est ce qui lui donne tout son poids et ce qui devrait forcer ton admiration!
Cette oeuvre est unique, exceptionnelle et d'une richesse dont,
apparemment, la portée ne peut prétendre à l'évidence. Car totalement LIBRE et ouverte à tous les essais! "Mitchum" est un projet éditorial et artistique à l'écart des canons acceptés de la bande-dessinée. Les codes classiques y sont présents, parfois détournés, la plupart du temps respectés. Ce qui trouble est plus lié au principes narratifs perturbés ici par une logique issue des rêves ou de la hiérarchie toute particulière de la pensée. Il y a dans chaque "Mitchum" la matière nécessaire à des histoires parfaitement linéaires et limpides. Mais cette matière est ici livrée dans sa forme la plus brute, c'est l'essence qu'on donne à voir, par les succédanés! Rien n'a été passé au filtre des codes et des techniques narratives, c'est la première pression à froid, celle dans laquelle passe les impuretés mais dont toute la richesse a été préservée. C'est âcre, c'est noir, c'est fort, ça arrache un peu les yeux, habitués à moins de rudesse et plus de politesse... Mais c'est là une chance unique de goûter à la matière brute, à ces images et à ces impulsions qui sont à l'origine de l'envie de dessiner et de raconter, "Mitchum" permet de s'en approcher et de les apprécier sous leur forme la moins dénaturée. Vois-y une tentative de rendre un peu de ce champs de l'esprit qu'on dit inexpressible, ces rêveries éveillées qui s'abstiennent de logique et qui font qu'on ne peut répondre sans mentir à la question "A quoi tu penses?"
"A quoi je pense?.. A rien." C'est faux, bien évidemment. Mais comment dire des sensations ou des émotions dans ce qu'elles peuvent avoir de plus brut, de plus instinctif, de moins intellectualisé? Et comment rendre cet état par la bande-dessnée? Moebius s'est déjà penché sur cette gageure, et c'est bien l'exercice le plus périlleux auquel puisse se prêter un artiste, le moins sécurisant, le plus intime. Voilà pourquoi Joan parlait de free-jazz, sachant que la référence à la poésie serait tout aussi recevable, quand bien même mes références et mes goûts personnels sont aux antipodes de l'un et de l'autre.
D'une certaine façon, "Mitchum" (n°3, 4 et 5) opère comme un carnet de bord intime dont la parole ne serait pas raisonnée, dont les motivations ne seraient pas applaties, et dont les images ne seraient pas expliquées, c'est à dire traduites, c'est à dire trahies. Il faut accepter que la puissance de ces pages provient aussi de ce qu'il n'est pas nécessaire de tout comprendre, et que la beauté d'une oeuvre tient parfois à ce genre de postulat.
Je te le répète, il s'agit d'une expérience! Une expérience pour Blutch, bien sûr, épuisante à plus d'un titre, mais SURTOUT, et en premier lieu une expérience qui t'est destinée, à TOI, en tant que lecteur! Une expérience dans ce que ce terme peut receler de plus jubilatoire, de plus exhaltant, de plus jouissif! Dès lors que tu veuilles bien accepter le fait qu'il te suffit de jouer le jeu, d'essayer, tout simplement.


Rien à ajouter non ?

37. Scarlet - 29/10/05 21:12
Et bien sur que la démarche créatrice est aussi affaire de morale !!! On parle ici de cohérence dans la démarche et du projet que l'auteur poursuit. Je ne crois pas à la gratuité dans la création ,elle se fait toujours au dépend de quelqu'un ou de quelque chose. Même l'excuse de l'inconscient, alors qu' on sait depuis le surréalisme en définir les limites dans la création. Perso je ne suis pas toujours d'accord avec Blutch dans les résultats publiés, mais je trouve sa démarche mille fois plus interessante que... d'autres.

36. larry underwood - 29/10/05 21:08
Si j'ai bien compris ce message par toi posté, il est possible de dépasser la forme pour percevoir une intention dans la démarche de l'auteur, quelque soit le medium par lequel il s'exprime.

Non ?? Tu déconnes là dis ??

35. Vieto - 29/10/05 21:06
Toute oeuvre abstraite engage au dépassement de l'identification des composantes formelles, qui relèverait de la description, pour en questionner les caractéristiques ( materielles, spatiales, colorées, gestuelles...) et par là, permettre de percevoir les intentions et d'accéder à la compréhension de la démarche.L'analyse fournit l'occasion de réinvestir le vocabulaire acquis et de l'enrichir

Si j'ai bien compris ce message par toi posté, il est possible de dépasser la forme pour percevoir une intention dans la démarche de l'auteur, quelque soit le medium par lequel il s'exprime. Mais j'ai sans doute mal lu (ou alors, je suis vraiment crétin, ce qui est aussi une possibilité).
Je mets encore une fois un frein à mes ambitions (il est décidément difficile de te demander des explications précises, même de niveau troisième ;-))en n'associant plus le cinéaste qui fait des films et l'auteur de BD qui fait des livres :

quelle est, selon toi, la démarche de Blutch et en quoi est-elle admirable?

34. Scarlet - 29/10/05 20:56
Et bien si tu lis bien mon post précédent, tu verras que Blutch fait du dessin et Godard des films. Ca parait con dit comme ça hein ? Mais ton rapprochement est tellement étrange. Comme si quelqu'un qui ne s'interessait pas au sport demandait la différence entre Zidane et Parker "Et puis il te font dix pages dans l'Equipe sur un match de foot blablabla...vocabulaire abscon etc". Après en adulte responsable que tu es, tu sais ce qu'il te reste à faire.
Parceque t'expliquer ça ici en quelques posts ce serait déjà s'éloigner du truc.

33. Vieto - 29/10/05 20:29 - (en réponse à : Mais encore?)
Pourrais-tu être plus précis au lieu de me prendre pour un collégien?

Quid de Blutch : quel aspect de son oeuvre te paraît-il si spécifique, en quoi sa démarche se différencie-t-elle de celle de Godard?

32. Scarlet - 29/10/05 20:24
" Toute oeuvre abstraite engage au dépassement de l'identification des composantes formelles, qui relèverait de la description, pour en questionner les caractéristiques ( materielles, spatiales, colorées, gestuelles...) et par là, permettre de percevoir les intentions et d'accéder à la compréhension de la démarche.L'analyse fournit l'occasion de réinvestir le vocabulaire acquis et de l'enrichir".

C'est un commentaire de prof sur un sujet d'art plastique pour classe de troisième, si ça peut t'aider.


31. Vieto - 29/10/05 20:14 - (en réponse à : Croisement de posts, comme d'hab)
Je ne dis pas qu'on ne doit pas juger une démarche créatrice, puisqu'à ton tour, tu me relances sur ce sujet ;-)
Ce qui me chiffonne, ce ne sont pas tes goûts, ce sont les jugements moraux que tu portes, qui n'engagent que toi, mais qui donnés de façon répétée sur un forum public, relève de la diffamation.
Mais nous avons déjà eu cette conversation, il me semble. Passons donc à autre chose.

Explique-moi la démarche créatrice de Godard et de Blutch, je me mets très sincèrement sans mon ironie habituelle dans la position de l'humble élève pour écouter ce que tu as à m'enseigner.

30. Vieto - 29/10/05 20:09 - (en réponse à : Je dirais même plus)
J'avais un pote, perdu de vue depuis, qui écoutait de la musique et n'aimait que des groupes inconnus, que même Bernard Lenoir il les connait pas.
Si on n'était pas plus de trois pelés à connaître et à apprécier un groupe, c'était génial.
Par contre, ce qui passait à la radio, c'était "commercial".

Je trouve qu'il y a un parallèle frappant entre cette attitude de mon pote et le fait de se féliciter de faire partie de l'Elite qui a compris une oeuvre hermétique et se revendiquant comme telle (idem pour le critique des Cahiers du Cinéma capable de pondre dix pages de prose absconse sur le dernier Godard).

Un tel comportement porte un nom, très (trop) employé en ce moment sur BDP : le snobisme.
En fait, ce qui relève du snobisme, c'est de ne pas donner de passerelles pour que ceux qui sont restés sur le quai puissent monter dans le train.
C'est ce type de demande que faisait Brusselman avant de partir en vrille.

Je la réitère donc sur un mode plus pacifique :

S'il vous plait, explique-moi un Blutch...

29. Scarlet - 29/10/05 20:09 - (en réponse à : Longtemps je me suis levieto)
A mon avis les démarches de Godard et de Blutch sont très différentes. Mais si je me souviens bien tu as un peu de mal à admettre qu'on puisse juger d'une démarche créatrice. C'est dommage, ça te ferme des portes.

28. Vieto - 29/10/05 19:49
Mais je n'arbitre rien du tout, cher Scarlet : je m'amuse simplement à mettre en exergue votre absence de nuance.

Mon intervention, très monocorde et il est vrai un peu ironique (mais je crois que tu ne dédaigne pas ce petit condiment pour relever ta sauce, toi non plus), se borne à constater ce hiatus entre l'auteur qui aurait toutes les tares et le Génie absolu qu'il est quasiment sacrilège de critiquer : c'est tellement caricatural que ça en devient grotesque.

Pour avancer un peu toutefois sans mêler Larcenet à la discussion (je pense avoir suffisamment appuyé, comme tu le relèves justement, sur votre parti-pris le concernant), parlons donc de Blutch et de lui seul.

Comme je l'ai dit ailleurs, Blutch me fait parfois le même effet que Godard (Jean-Luc, le cinéaste) : je suis allé voir certains de ses films, et j'en suis ressorti avec le sentiment qu'il me manquait des neurones pour comprendre. Même constant à la lecture de Mitchum et au feuilletage de C'était le Bonheur.

Alors les happy fews qui trouvent ça génial doivent pouvoir m'expliquer à moi, pauvre Béotien, où réside ce Génie (en dehors de la virtuosité graphique qui est devenue un lieu commun).
Je ne les suivrai peut-être pas, mais au moins, ça nous mènera plus loin que l'explication que nous fournit pour l'instant Lices : "c'est génial parce que c'est génial".
Je regrette, mais c'est un peu court, jeune homme!

Si je peux concevoir qu'une oeuvre se reçoive parfois comme un acte de foi ("ça te parle ou ça te parle pas"), je pense que les heureux croyants peuvent faire preuve de tolérance vis-à-vis des mécréants, et même tenter des les convertir...

27. Scarlet - 29/10/05 18:27
C'est un peu agréssif, mais il prevoit pas de beau temps ce weekend. Autant rester devant l'écran.

26. Scarlet - 29/10/05 18:24 - (en réponse à : Mouaip,)
Tu t'ennuies hein ? Tu t'ennuies sans nous hein! T'as fait une tentative sur BullD' et pis t'y trouvais pas ton compte. T'es personne là-bas ! Alors tu sautes sur l'occasion " Oh ! Ils reparlent de Blutch !" La bave aux lèvres tu nous ressorts ta panoplie de centriste tendance Larcenet. Mais comme tous les arbitres auto-proclamés, tu as besoin de joueurs pour exister et surtout de spectateurs ! D'ailleurs on sait ce que tu penses de nous, tu l'as très bien exprimer ailleurs. Pour ma part je ne vais pas embrayer sur Larcenet. Pas besoin de ça pour se friter, la preuve.

25. Vieto - 29/10/05 18:01 - (en réponse à : Scarlet)
Ah mais si je vous ai bien suivi, Lices et toi, Larnenet aurait pillé ce bon Blutch.
Que le talent soit selon vous réparti uniquement d'un seul côté m'interpelle quelque part (au niveau du vécu).

C'est le côté clair de la force contre le côté obscur, le Yin et le Yang, Bataille et Fontaine (euh, non, en fait). Tout est dans tout, et réciproquement.

Tu me suis?

24. Scarlet - 29/10/05 17:26 - (en réponse à : Vieto)
NOOOON NOOOOOOOOOONNN, le sujet c'est BLUTCH, pas Larcenet ! S'il te plait. Vieto. S'il te plait.

23. Vieto - 29/10/05 16:00 - (en réponse à : Elric)
C'est aussi lui qui a dit qu'il ne passerait plus pour répondre, et comme par miracle, il répond à Lices sur Godwin.

Mais bon, passons, ce n'est pas la première ni la dernière fois qu'un intervenant monte un peu vite en pression (je parle aussi pour moi, oeuf corse).

Lices : ce que je te reproche en fait, c'est d'être monolithique autant dans tes louanges de Blutch que dans tes critiques de Larcenet.

22. elric - 29/10/05 15:22
Cher brusselman, tu as dis en parlant de BDP :
"le ton des intervenants y est souvent agressif, peu argumenté"

Mais pourtant c'est toi qui a dit :
"bande de petits nazes", et un peu après un magnifique "tas de petits fachistes"

21. brusselman - 29/10/05 14:04
je réfute totalement les théories de Mike Godwin, elles tendraient à prouver que le débat contradictoire ne sert plus à rien et m'anipule l'épouvantail du fachisme pour se l'approprier, Godwin c'est le "constateur" par excellence.
"Libère toi le cerveau consommateur, nous savons ce qui est bon pour toi!"

20. Lices - 29/10/05 13:28 - (en réponse à : Mon pôv' Brusselman)
Tu fais les questions et les réponses, que veux tu qu'on te dise ?
J'veux des pistes mais je dis que c'est chiant comme du Romer, j'veux comprendre mais quand j'lis j'ai envie de pousser un cri, et tu veux des discussions "éclairantes" ? Tu parles.

On dirait que tu cherches à battre un record de vitesse du point Godwin.

Heu, Vieto, tu me donnes ton point du vue sur le "quoi qu'il produise".

19. Vieto - 29/10/05 13:08
C'est sûr que ça vaut le coup de se taper sur la gueule...

18. brusselman - 29/10/05 12:35
A la lecture/feuilletage de c'était le bonheur de Blutch, on a envie de pousser un cri, comme cette spectatrice au festival d'Avignon qui en pleine représentation de son spectacle interpelle jan Fabre et lui lance "pourquoi vous nous faites souffrir comme ça, qu'est-ce qu'on vous a fait?".
Je ne pense pas avoir ici de discussions éclairantes, le ton des intervenants y est souvent agressif, peu argumenté et certains on la prétention de se prendre pour des "plumes", petits critiques pseudo intello officiants au café du commerce paradisio... à moins qu'ils ne se prennent pour des correcteurs d'hortographe? ne vous défoulez pas sur ce message tas de petits fachistes de la pensée, je ne perdrai plus mon temps à passer par ici et si vous êtes de Bruxelles rencontrons nous, juste pour voir si vous êtes de vrais courageux!

17. Vieto - 29/10/05 00:36 - (en réponse à : En Anglais, c'est plus mieux?)
Ah, I think you're wrong : that is doubtlessly the point ;-)

16. Lices - 29/10/05 00:29
Ah, au passage je revendique ma béatitude pour le travail de ce type. A haute et intelligible voix. Quoi qu'il produise maintenant. Il est dans mon panthéon perso pour les siècles des siècles.

Amen.

PS : La phrase "quoi qu'il produise maintenant" pourrait, dans le cadre de notre discussion vous donner des billes. Genre qu'il produirait n'importe quoi, style son opus. Tut tut. That is not the point.

15. Vieto - 29/10/05 00:26 - (en réponse à : Lices)
Non, je l'ai simplement feuilleté chez mon libraire, et ça m'a fait un peu la même impression que pour Mitchum, à savoir que je n'étais pas très à l'aise dans l'univers où l'auteur essayait de m'emmener.

Je reconnais le génie graphique de Blutch. Mais je dois avouer que si je n'ai pas un fil narratif à suivre, si ténu soit-il, j'ai du mal à accrocher.

14. Lices - 29/10/05 00:21 - (en réponse à : Et donc...)
Tu as lu "C'était le bonheur", Vieto ?

13. Vieto - 29/10/05 00:19 - (en réponse à : Yan)
Oui, comme tu dis...

12. yan - 29/10/05 00:13
« On n'est pas d'accord, mais au moins, ça reste courtois, ce qui est très appréciable. »
Une discussion courtoise?
Le rêve…

11. Vieto - 29/10/05 00:10 - (en réponse à : Lices)
Je suis prêt à te suivre sur des chemins que je n'ai pas réussi à défricher (grace à Helmut, j'ai réussi à rentrer dans Hicksville de Horrocks, dont je trouvais le début imbittable), mais je trouve que ton attitude vis-à-vis de Blutch est trop béate, tandis qu'elle est trop négative concernant mister L.

C'est cette absence de juste milieu qui me pousse à me foutre gentiment de ta poire...

10. Vieto - 29/10/05 00:06 - (en réponse à : Lices)
Tu as raison, j'aime bien débattre avec toi et ton comparse Scarlet (aucune notion de hiérachie là-dedans, n'est ce pas?).

On n'est pas d'accord, mais au moins, ça reste courtois, ce qui est très appréciable.

9. Lices - 29/10/05 00:02 - (en réponse à : Tiens ?)
Vieto. Tu peux vraiment pas te passer de moi. Ca faisait longtemps hein ? Ca va bien ?

J'aimerais bien moi transmettre toute l'admiration que je porte à Christian Hincker et à son oeuvre, filer des pistes, échanger autour du feu de bois, tu vois amour et tout.

Et puis :
Bon j'ai pigé que ce sont des instants de vie d'un couple qui se déchire...ennuyeux comme du Romer?

Très " bweuh j'ai bon là ?! c'est quoi ma note ?:

8. Vieto - 28/10/05 23:54 - (en réponse à : Brusselman)
pour un meilleur débat avec Lices, je te conseille d'apprendre par coeur les postulats suivants, énoncés par Lices et Scarlet (prix Chantal Nobel 2005) :

1°) Larcenet n'a aucun talent, et a tout pompé sur divers auteurs.

2°) Blutch est un génie, et si on ne comprend pas ses bouquins où il n'y a pas d'histoire, c'est qu'on est un peu demeuré.

Corollaire de ce postulat : Blutch est pillé par tout le monde, mais même quand il s'inspire de Sempé comme dans son dernier opus, là, ce n'est pas du pompage.

Sinon, on peut aussi avoir un avis nuancé sur des auteurs : j'ai pour ma part trouvé Mitchum pour le moins hermétique (alors que j'ai adoré Vitesse Moderne), et Contes de Printemps est certainement l'un des plus mauvais films qu'il m'ait été donné de voir (enfin donné, c'est une façon de parler, j'avais quand même payé 40 balles à l'époque), alors que j'ai bien aimé Pauline à La Plage...

7. Lices - 28/10/05 23:39
Oooohhhh, l'est pas content.
'Voulait une chtite grille de lecture, 'savait pas quoi penser. Mais en même temps il dit que c'est chiant, comme le quart d'heure du "Genou de Claire" ou de "l'Ami de mon ami" qu'il a réussi à regarder l'aut' soir. C'est compliqué des fois aussi pfff.On dit que c'est du cinoche ou d'la bédé, des chefs d'oeuvres même, alors que c'est rien que du mou d'jus d'cervelle. Trop nul.



 


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