Les petits potins de la bande dessin�e



On vient de l'apprendre

Angoulême 2003 : Loisel président et liste des Alph Art

Grand prix de la ville d'Angoulême 2003 : Régis Loisel. Découvrez son interview réalisée par BD Paradisio lors du Festival Angoulême, il y a juste un an...

Consultez également la liste des prix et Alph Art remis pour cette 30ème édition du Festival international d'Angoulême...

Notons que c'est la dernière année où les prix seront remis sous la forme et la dénomination des "Alph Art". En effet, pour remoderniser et redynamiser cette remise de prix, le Festival cherche une nouvelle appellation... Si vous avez de bonnes suggestions...

 
Joann Sfar : Prix BD Virgin Megastore 2003

Virgin Megastore décerne son Prix de la BD 2003 au dessinateur et scénariste Joann Sfar.

De janvier à novembre 2002, les Libraires Bandes Dessinées de l'enseigne Virgin Megastore ont repéré les albums les plus représentatifs, tant au niveau du dessin que du scénario, parus dans l'année. Ils ont ensuite présélectionné dix titres phares, toutes maisons d'édition confondues. Durant le mois de décembre 2002, les Libraires de tous les Virgin Megastore de France (qu'ils soient spécialistes BD ou pas) ont participé à un vote pour élire l'album de l'année.

Et c'est "Le Chat du Rabbin" de Joann Sfar (deux tomes parus en 2002 dans la collection Poisson Pilote aux Editions Dargaud), subtil mélange d'émotion et d'ironie servi par un dessin merveilleux de finesse et de drôlerie, qui remporte le Prix Virgin Megastore de la BD 2003.

Le Prix Virgin Megastore de la BD a une double vocation :
- d'une part, récompenser le talent d'un dessinateur et l'encourager dans son travail.
Un trophée et un chèque d'une valeur de 3.000 euros lui seront remis au cours d'une soirée événementielle au Virgin Café du Megastore des Champs-Elysées (Paris 8ème) au mois de mars prochain,
- d'autre part, soutenir un titre qui n'est plus dans l'actualité des nouveautés et ce grâce au soutien des Libraires de tous les Virgin Megastore de France qui s'engagent, une fois le Prix décerné, à remettre en avant l'album de nombreux mois durant dans leurs rayons Bandes Dessinées. "La Lecture des ruines" de David B. paru en 2001 et primé en 2002 a ainsi été découvert par de nombreux bédéphiles grâce au label "Prix Virgin Megastore de la BD".
Retrouvez à partir du 22 janvier les dix titres de la sélection définitive des Libraires pour le Prix Virgin Megastore de la BD 2003 (couvertures, résumés, extraits de planches, etc.) sur www.virginmega.fr
Communiqué officiel.

 
La nouvelle revue BANG !

BANG ! parce que PAN.
Le ton est donné dès l'ouverture de ce tout nouveau magazine trimestriel lancé par Casterman en partenariat avec le magazine “Beaux-Arts”, dédié à l'images et de bande dessinée.

Très ambitieuse, cette superbe revue de 150 pages en quadrichromie est diffusée en librairie et proposera chaque trimestre un autre regard sur les créateurs d'images : reportages en bande dessinée, publication d'inédits ou de planches rares, travaux d'images périphériques à la bande dessinée et dossier complet sur un auteur. Très riche en iconographie, destinée à être conservée, la revue se veut un “appel d'air frais, joyeuse et ouverte sur l'innovation”.

Au sommaire de ce premier numéro :
- Interview de François Schuiten suivie d'une BD originale : "Les Chevaux de Lune"
- Yves Got et Lewis Tronsdheim pour un comics strip explosif
- L'Amérique, Israël et les Arabes, vu par Reiser (redécouverte de dessins de presse inédits en albums)
- Reportage dessiné : enquête avec les BD "Matisse/Picasso" par Néaud & "PSG/OM" par Riss
- Récit : "L'empreinte de la petite main" par Thierry Van Hasselt (bande annonce inédite de 19 pages de son prochain album traité à la peinture à l'huile)
- "La vie est vraiment belle" ou le récit des aventures dépressives de Seth au Festival de Calgay, Canada (exclusif)
- Petite histoire de la BD : "Winsor McCay" épisode 1 suivi d'une BD de 1904 : "Petit Sammy éternue"
- "Sous l'emprise du numérique", regard coquin d'un auteur manga en panne d'inspiration face à son modèle, vu par Frédéric Boilet
- cahier critique d'ouvrages à lire
etc...

Le projet repose sur une équipe de poids :
- Directeurs de publication : Benoît Peeters et Fabrice Bousteau
- Rédacteur en chef : Vincent Bernière
- Rédacteurs : Benoît Mouchard, Erwin Dejasse, Laure Garcia, Virginie Maillard, Pierre Sterckx, Thierry Groensteen, Thomas Bauder, Romain Berthes, Bernard Joubert, Thierry Smolderen, Art Spiegelman, etc..

Prix : 18 euro.

 
Le nouveau Blacksad : très bientôt !

Ras-de-marée dans le monde de la BD, le phénomène Blacksad (de Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido) n'épargna personne. Les éditions Dargaud annoncent la sortie du second album pour le 22 mars prochain ! Titre de celui-ci : Arctic-Nation, mettra en scène une dangereuse organisation prônant notamment la supériorité de la "race blanche" (entendez par là ours blanc, renard polaire et autres hermines !).

Chargé d'enquêter sur la disparition d'une jeune fille, Blacksad va se heurter à ce mouvement extrémiste, non sans mal… Weekly, un journaliste (une fouine, pardi !) le suivra tant bien que mal dans cette enquête fascinante qui prendra une tournure presque surréelle, surtout lorsque la neige se mettra à tomber, recouvrant peu à peu le paysage d'un manteau blanc… Tout cela pour un polar plus noir que jamais !

L'album comportera 54 planches, soit 8 planches supplémentaires que le premier épisode.

Plus d'infos : www.dargaud.com

 
Nouvelle collection au Lombard : Petits délires

Les éditions du Lombard lancent une nouvelle collection délirante : après les collections Signé, Troisième Vague, Troisième Degré qu'accueille déjà le catalogue, voici la collection "Petits Délires" qui a comme première particularité de ne pas proposer de bandes dessinées !

En effet, "à côté de leur travail principal qui consiste à poursuivre leur(s) série(s) BD, beaucoup de dessinateurs ne peuvent s'empêcher de s'amuser à croquer des scènes de la vie quotidienne. Ces plaisirs graphiques ne sont généralement partagés que par quelques amis et finissent souvent rangés dans l'oubli d'une armoire. Bien que n'ayant aucun rapport avec la BD, nombre de ces dessins confidentiels comportent de petites merveilles qui méritent pourtant d'être montrées au public. D'où, la décision de créer une nouvelle collection rassemblant et révélant ces "petits délires" d'artistes. " précise Yves Sente, directeur éditorial du Lombard.

C'est ainsi que dès ce 18 janvier, vous pourrez découvrir les délires de Verron (Au fil du zinc), Boucq (Cocktail transgénique), Jannin (On se détend à fond)... et bien d'autres prochainement.

Plus d'infos : www.lombard.be

 
Un bien triste début d'année 2003...

Cette année 2003 commence décidément bien tristement. Après la brutale disparition de Mic Delinx (La Jungle en Folie) ce 18 décembre dernier et de Franz ce 8 janvier, c'est Patrick Moerell qui nous quitte, décidément bien trop tôt, à l'âge de 52 ans. Il aurait été retrouvé mort, suite à une hémorragie interne, ce 14 janvier : son décès devrait remonter à la nuit de dimanche à lundi. Patrick Moerell était un pilier des éditions Fluide Glacial où il a fait la quasi intégralité de sa carrière. Privilégiant des aventures de la vie quotidienne virant tout doucement de l'ordinaire bien banal à l'invraisemblable, Patrick Moerell se mettait en scène dans toutes ses histoires, personnage principal hirsute, lunaire, décalé, faussement ahuri, assez libidineux également. Il aimait aussi pratiquer la distanciation avec une voix off commentant avec quiétude des images de plus en plus délirantes.
Les histoires courtes de Moerell ont été publiées chez Fluide/Audie, cinq albums en tout: "...Ou la cuisse?", "Vise l'ampleur", "Trot c'est trop", "Noce à moelle", "La boule à Zorro". Il préparait le sixième pour ce printemps. Le dernier dessin de Patrick Moerell, préparé pour la couverture du magazine, paraîtra dans le prochain Fluide, le 21 janvier.

Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

 
Disparition de Franz

Décédé ce 8 janvier 2003 à l'âge de 55 ans, Franz (Drappier) laisse un grand vide derrière lui. Après avoir collaboré à divers supports comme illustrateur, il avait fait ses véritables débuts dans la bande dessinée en mettant en images quelques courtes histoires pour les journaux "Spirou" et "Tintin". Associé à plusieurs scénaristes, il s’était ensuite révélé l’un des dessinateurs les plus doués et les plus originaux de sa génération en donnant vie à des personnages faisant aujourd’hui partie des classiques de la BD : "Korrigan" (avec Vicq) dans "Tintin" en 1971, "Christopher" (avec Y. Duval) dans "Le Soir Jeunesse" en 1972 et "San-Antonio" (avec P. Dard d’après F. Dard) pour les éditions Fleuve Noir en 1973.

A partir de 1975, Franz était devenu l’un des dessinateurs emblématiques du renouveau du journal "Tintin" et d’une nouvelle vague d’auteurs initiée par les Editions du Lombard. Il fut alors l’incomparable metteur en images de séries mémorables telles que "Mandrin" (avec Vicq), "Hypérion" (avec A.P. Duchâteau) et "Jugurtha" (avec J.L. Vernal).

La plénitude des talents de Franz ne se mesurait cependant que lorsqu’il mettait en images ses propres histoires. Tant au niveau de l’écriture que du dessin, sa sensibilité, sa générosité et sa truculence s’exprimaient alors avec une spontanéité rare. L’année 1979 marqua sur ce plan une très importante étape dans sa carrière. C’est alors qu’il créa en solo pour le journal "Tintin" le fameux personnage de "Lester Cockney". Anticonformiste et rebelle à toutes formes d’autorité, cet Irlandais enrôlé de force dans l’armée britannique se retrouvera impliqué dans les conflits coloniaux du 19e siècle et vivra de tumultueuses aventures (7 albums Le Lombard).
Le succès de cette série n’empêcha pas son auteur de publier d'autres ouvrages et de mettre parallèlement en images la série "Thomas Noland" scénarisée par D. Pecqueur.

Nanti d’une imagination débordante, Franz avait aussi écrit pour les dessinateurs J.L. Pesch ("Les Primeurs" 1983), C. Denayer ("Gord" 1986), Eric ("Les Perdus de l’Empire" 1990), Jarby ("Sandy Eastern" 1992). Avec le scénariste J. Annestay, il avait par ailleurs réalisé une superbe adaptation de "Hannah", le best-seller de P.L. Sulitzer (Dupuis). On lui doit encore des ouvrages tel que "Poupée d’Ivoire" (Glénat), "Wyoming Doll" ou de superbes albums tels que "Irish Melody" (1994) et "Shamrock Song" (1996).

En octobre 2002, Franz avait publié le second tome d’une série historique dont il était le scénariste et le dessinateur : "Compagnons de Fortune" (Delcourt). Il avait aussi mis en images le dernier tome de la série "Le Décalogue" écrite par F. Giroud : "La dernière Sourate" (chez Glénat).

Franz était resté particulièrement attaché au personnage de "Lester Cockney" qui avait fait de lui un créateur à part entière et un auteur à succès. Depuis près de deux ans, il travaillait à la suite de ses aventures avec deux nouveaux épisodes, et préparait la réédition des précédents tomes. Après avoir triomphé de nombreux périls en Europe et en Asie, son impétueux Irlandais allait explorer de nouveaux espaces de liberté… en Amérique ! Ces albums paraîtront prochainement au Lombard.

Avec la disparition de Franz, la Bande Dessinée franco-belge réaliste perd non seulement un dessinateur et un narrateur hyper-doué, mais également l’un de ses principaux représentants.

 
2002, l'année de la diversité

Gilles Ratier, secrétaire général de l'ACBD (Association des journalistes et Critiques de Bandes Dessinées) publie son rapport annuel. 2002 a été l'année de la diversité : diversité des genres, diversité des maisons d'éditions, diversité des origines, diversité des supports de pré-publication, diversité des prix...

* Diversité des genres afin d'éviter le piège de la surproduction : 1.494 nouveaux albums (contre 1.292 l'an dernier) ont été publiés en 2002.

Locomotive de l'édition, la BD voit ses ventes augmenter d'année en année avec une production toujours accrue, ceci pour la 7ème année consécutive. Notons que cette évolution à la hausse se confirme malgré une croissance du marché du livre légèrement moins bonne (par rapport aux deux dernières années) : la désaffection du public et la perte de prestige de ce support n'est pas encore de mise car la BD est totalement en phase avec notre civilisation de l'image ; elle sait innover en proposant des héros ou des séries aux nouvelles thématiques et en inventant de nouveaux genres graphiques proches de la littérature, du reportage ou de l'essai.

Pour ne pas être inquiétés par cet incessant développement, les grands éditeurs diversifient de plus en plus leurs productions. Si l'on met de côté les 274 livres publiés par les labels indépendants (contre 253 l'an passé) et les mangas (BD japonaises constituant un marché à part), on peut répartir les albums de BD en 6 catégories :

- Imaginaire (regroupant SF, heroic-fantasy, fantastique…) avec 270 titres contre 260 l'an passé,
- Humour avec 257 titres contre 217 l'an passé,
- Policier (prenant également en compte BD d'espionnage, romans contemporains et thrillers) avec 131 titres contre 122 l'an passé,
- Historique (intégrant également western et aventures de pirates) avec 118 titres contre 101 l'an passé,
- Erotique avec 19 titres contre 32 l'an passé
- BD pour tout petits avec 48 titres contre 38 l'an passé.

Au chiffre de 1.494 nouveaux albums, on doit encore ajouter 436 rééditions sous une nouvelle forme (contre 406 l'an dernier), 207 livres de recueils d'illustrations ou de dessins d'humour réalisés par des auteurs de BD (contre 146 l'an dernier) et 67 ouvrages d'essais et d'histoire de la BD (contre 46 l'an dernier). C'est à dire un total de 2.204 livres appartenant au monde de la BD (contre 1.890 l'an dernier), soit une augmentation de 311 titres (contre 327 l'an dernier) : une part non négligeable des 45.000 nouveaux livres publiés dans une année

Ceci explique aussi un certain encombrement dans les librairies, surtout quand on sait que 485 nouveautés (plus 222 rééditions et divers) - soit pratiquement un tiers de la production annuelle - paraissent entre septembre et novembre : surproduction substantielle si l'on compare avec le domaine romanesque où plus de 1.500 ouvrages sortent pendant la même période (on peut dénombrer, pour l'année, dans ce secteur : 6.500 romans dont 1.200 romans policiers et 600 histoires fantastiques ou de science-fiction).

* Diversité des maisons d'éditions : elles sont désormais au nombre de 180 (contre 150 l'an dernier).

L'augmentation du nombre de titres est due non seulement au développement des nouvelles maisons d'éditions mais aussi au redéploiement des plus importantes entreprises éditoriales (Glénat, Dargaud, Dupuis, Flammarion avec Casterman et Audie, Albin Michel, Delcourt, Soleil et Les Humanoïdes associés) qui ne laissent pas trop de terrain libre à leurs éventuels concurrents. En 2002, seulement 23 éditeurs publient à eux seuls la quasi-totalité des albums de BD, c'est à dire les 3/4 de la production en titres (ce qui représentent vraisemblablement 80 à 90 % des ventes du secteur).

Les éditeurs les plus prolifiques sont :

Glénat (144 nouveaux titres contre 122 l'an dernier),
Dargaud-Kana (126 nouveaux titres contre 97 l'an dernier),
Panini (100 nouveaux titres contre 35 l'an dernier),
Delcourt (98 nouveaux titres contre 87 l'an dernier),
Tonkam (80 nouveaux titres contre 70 l'an dernier),
Soleil (67 nouveaux titres contre 57 l'an dernier),
Dupuis (58 nouveaux titres contre 59 l'an dernier),
Casterman (57 nouveaux titres contre 54 l'an dernier),
Pika (52 nouveaux titres contre 51 l'an dernier),
Albin Michel (36 nouveaux titres contre 38 l'an dernier),
Vents d'Ouest (35 nouveaux titres contre 37 l'an dernier),
J'ai Lu - Flammarion (37 nouveaux titres contre 24 l'an dernier),
Lombard (31 nouveaux titres contre 32 l'an dernier),
Les Humanoïdes Associés (28 nouveaux titres contre 16 l'an dernier),
Semic (25 nouveaux titres contre 19 l'an dernier),
Paquet (23 nouveaux titres contre 13 l'an dernier),
L'Association (21 nouveaux titres contre 17 l'an dernier),
Audie (19 nouveaux titres contre 12 l'an dernier),
Bayard (14 nouveaux titres comme l'année pasée),
Bamboo (14 nouveaux titres contre 13 l'an dernier),
Les Requins Marteaux (13 nouveaux titres contre 19 l'an dernier),
Hors Collection (18 nouveaux titres contre 4 l'an dernier),
BD Erogène (12 nouveaux titres contre 10 l'an passé),
Hors Collection (11 nouveaux titres contre 18 l'an passé)…

Notons qu'en 2001, ils étaient 25 à regrouper le plus fort de la production annuelle. Il faut souligner que si les plus importantes maisons d'éditions en BD ont de lointains rapports avec les grands groupes éditoriaux, l'effondrement et le rachat de Vivendi par Hachette auront des conséquences, notamment au niveau de la diffusion. Un tableau joint permet de comparer les productions des principaux éditeurs, en tenant compte de leurs filiales. Enfin, il ne faut pas négliger les nouveaux arrivants (L'An 2, EP Editions, Jet Stream, Temps Forts…) et surtout les petits labels indépendants (Atrabile, Bulle Dog, Carabas, Clair de Lune, La Comédie Illustrée, Cornélius, Le Cycliste, Drozophile, Ego comme X, Erko, FLBLB, FRMK alias les ex Amok et Fréon, Joker, Loup, Mosquito, Petit à petit, PLG, PMJ, Point Image, Psikopat, Rackham, Reporter, Six Pieds sous Terre, Treize étrange, USA, Vertige Graphic….) qui publient régulièrement de la BD et ce depuis plusieurs années, construisant ainsi un catalogue non négligeable : ils réalisent un travail de fond en découvrant de nouveaux talents, même si leurs tirages tournent seulement autour de 2000 exemplaires par titres (certains peuvent néanmoins atteindre les 10 000).

* Diversité dans les plus gros tirages et les ventes : de nombreux titres atteignent des chiffres faramineux alors que le tirage moyen diminue.

Le nouvel album de "Titeuf" de Zep est le plus gros tirage de l'année (1.400.000 ex. + 100.000 ex. en retirage) et les anciens titres de cette série se placent également dans les meilleures ventes (toutes catégories confondues) ; en dix ans, ce héros a réalisé une percée spectaculaire, soutenu par un bouche à oreille fracassant dans les cours d'école et, plus récemment, par l'adaptation de ses gags en dessins animés, pour devenir le héros favori des 8-12 ans. Notons enfin que le collectif "Mégatchô", où ce personnage apparaît également, est tiré à 140.000 ex.

2002 confirme aussi le succès des grands classiques (valeurs sûres).

"Titeuf" de Zep (1.400.000 ex.),
"Largo Winch" de Francq et Van Hamme (556.000 ex.),
"XIII" de Vance et Van Hamme (500.000 ex.),
"Thorgal" de Rosinski et Van Hamme (350 000 ex.),
"Cédric" de Laudec et Cauvin (304 000 ex.),
"Lucky Luke" de Morris et Nordman (250 000 ex.),
"Les Schtroumpfs" du studio Peyo (220 000 ex.),
"Les Bidochon" de Binet à 210 000 ex. (210 000 ex.),
"Les Tuniques bleues" de Lambil et Cauvin (205 000 ex.),

Viennent ensuite :

"Kid Paddle" de Midam (200 000 ex.),
"Trolls de Troy" de Mourier et Arleston (180 000 ex.),
"Les femmes en blanc" de Bercovici et Cauvin (120 000 ex.),
"Marsupilami" de Franquin (120 000 ex.),
"La caste des Méta-Barons" de Gimenez et Jodorowsky (120 000 ex.),
"Yakari" de Derib et Job (110 000 ex.),
"Buck Danny" de Bergèse (102 000 ex.),
"Léonard" de Turk et de Groot (100 000 ex.),
"Les Profs" de Pica et Erroc (100 000 ex.),
"Les guides en BD" (collectifs à 80 000 ex. par titres)
"Bételgeuse" de Léo (80 000 ex.),
"Alpha" de Jigounov et Mythic (80 000 ex.),
"Bouncer" de Boucq et Jodorowsky (80 000 ex.),
"Sillage" de Buchet et Morvan (80 000 ex.),
"Atalante" de Crisse (80 000 ex.),
"Renaud : BD d'enfer" (80 000 ex.),
"Lefranc" de Martin et Simon (75 000 ex.),
"Le scorpion" de Marini et Desberg (70 000 ex.),
"Le Chat" de Geluck (70 000 ex.),
"Les Technopères" de Janjetov et Jodorowsky (70 000 ex.),
"Aquablue" de Tota et Cailleteau (65 000 ex.),
"Pierre Tombal" de Hardy et Cauvin (64 000 ex.),
"Golden city" de Malfin et Pecqueur (62 000 ex.),
"Ric Hochet" de Tibet et Duchâteau (60 000 ex.),
"Mégalex" de Beltran et Jodorowsky (60 000 ex.),
"Wayne Shelton" de Denayer et Van Hamme (60 000 ex.),
"Les chroniques de la lune noire" de Pontet et Froideval (60 000 ex.),
"IR$" de Vrancken et Desberg (60 000 ex.),
"Momo le coursier" de Margerin (60 000 ex.),
"Rester jeune à tout prix" de Jim et Fredman (60 000 ex.),
"Calvin et Hobbes" de Watterson (55 000 ex.),
"Papyrus" de De Gieter (52 000 ex.),
"Les Psy" de Bédu et Cauvin (50 000 ex.),
"L'élève Ducobu" de Godi et Zidrou (50 000 ex.),
"Plume aux vents" de Juillard et Cothias (50 000 ex.),
"Marlysa" de Danard et Gaudin (50 000 ex.),
"Tanguy et Laverdure" de Fernandez et Laidin (50 000 ex.),

Même des BD reposant sur le seul nom de leurs auteurs, comme celles de

Tardi (tirage de 200 000 ex. pour "Le cri du peuple")
Loisel (150 000 ex. pour "Peter Pan")
Gibrat (75 000 pour "Le vol du corbeau")
Schuiten et Peeters (50 000 ex. pour "La frontière invisible")
Hermann et son fils Yves H. (50 000 ex. pour "Manhattan Beach 1957")…

... ou des séries au concept original comme "Le décalogue" de Giroud (60 000 ex. par titres) et "Le triangle secret" de Convard (50 000 ex. par titres) obtiennent des scores qui font des envieux dans le monde de l'édition.

Notons aussi l'atout que représente la répartition en collections qui correspondent à différents segments de marchés et facilitent la vente. Le succès ne se dément pas pour les collections "Aire Libre", "Repérages", "Troisième vague", "Néopolis"… et cela explique la multiplication de ces dernières en cette année 2002 (chez Casterman et Soleil, par exemple). Même si, comme dans tous les secteurs de l'édition, les tirages sont souvent supérieurs aux ventes (le nombre de retours restant imprévisible), la BD est toujours aujourd'hui le domaine qui connaît la plus forte croissance et le plus fort développement !

Les chiffres des tirages ont été communiqués par les attachées de presse ou les responsables éditoriaux. Merci à Jérôme Aragnou,Virginie Arbib, Marlène Barsotti, Maud Beaumont, Pol Beauté, Régine Billot, Anne Caisson, Evelyne Colas, Cécile Cuillerier, Kathy Degreef, C. Humbert-Droz, Cédric Illand, Michel Jans, Emmanuelle Klein, Christophe Latger, Lise Louvet, Frédéric Mangé, Philippe Morin, Thierry Mornet, Loïc Néhou, Tanaquil Papertian, Stéphanie Parrault, Estelle Revelant, Olivier Sulpice et Hélène Werlé.

* Diversité des origines : en matière de BD étrangères, les séries traduites du japonais et de l'américain sont toujours très présentes sur le marché.

Les mangas sont les plus appréciées puisque 377 BD japonaises ont été publiées (contre 269 l'an dernier, soit une augmentation non négligeable de 108 titres pour ce marché de plus en plus porteur). Concentrées chez peu d'éditeurs (Glénat, Kana, Tonkam, Pika, J'ai Lu, Génération Comics, Akuma, Dynamic Visions, Akata, Atomic Club, Végétal Manga…), leurs principaux succès sont "Yu-Gi-Oh", "Love Hina", "G.T.O.", "Kenshin", "I''s", "Family Compo", "Ken le survivant", "Slam Dunk", "Hunter X Hunter", "Angel Sanctuary", "Novices Rookies", "Card Captor Sakura"… (tirés entre 8000 et 30 000 ex.). On dénombre aussi 129 BD américaines (contre 99 l'an passé), 27 BD italiennes (contre 23 l'an passé), 13 BD espagnoles (contre 10 l'an passé), 10 BD argentines (contre 11 l'an passé), 9 BD flamandes, 6 allemandes, 3 autrichiennes, 2 norvégiennes, 1 anglaise, danoise, finlandaise, uruguayenne, bosniaque, polonaise, serbe, slovène… : soit 586 traductions -tous horizons confondus- (contre 433 l'an passé), c'est à dire plus d'un tiers de la production annuelle. Par ailleurs, remarquons que si les éditeurs produisent de plus en plus d'œuvres non francophones, ils sont toujours à la recherche de nouveaux marchés dans les pays étrangers : ils convoitent désormais l'Asie du Sud-Est, les pays de l'Est et même les USA, malgré les déboires qu'ils y ont connu à la fin du siècle dernier.

* Diversité dans les supports de pré-publications, même si l'album reste le support principal de la BD.

La BD est de plus en plus présente dans toutes sortes de journaux (du quotidien au trimestriel) et aussi sur Internet. Cette année, 269 BD ont d'abord été publiées en revues (contre 259 en 2001). Il y a même, aujourd'hui, 16 magazines de BD vendus en kiosques et maisons de la presse (citons, par exemple, Spirou, Le Journal de Mickey, Picsou, Kid Paddle, Tchô, Fluide Glacial, Psikopat, Lanfeust Mag, Pavillon Rouge, Vécu…) -soit un de plus qu'en 2001-, même si 11 revues préfèrent la distribution en librairies spécialisées, à l'instar de Métal Hurlant qui réalise un come-back réussi. Notons également l'importance des périodiques parlant de la BD qu'il s'agisse des incontournables Bo Doï, La Lettre, DBD et L'Avis des bulles, des Wizard et Comic Box spécialisés dans les super-héros ou du dernier-né : Calliope. Par contre, dans ce même réseau, on note toujours une légère baisse des magazines publiant des BD américaines surtout consacrées au fantastique et aux super-héros ("Spider-Man", "X-Men", "Spawn"…) : 54 fascicules (tirés entre 25 000 et 50 000 ex.) paraissent régulièrement (contre 66 en 2001) dans ce secteur dominé par trois groupes (Panini, Semic, Dino).

N'oublions pas non plus les BD en petits formats ("Rodéo", "Kiwi", "Zembla", "Mustang", "Yuma", "Captain' Swing" et "Akim") qui atteignent des tirages d'environ 15 000 exemplaires par titres : ces pockets populaires, qui ne sont qu'au nombre de 8, publient des BD anciennes ou d'origine italienne tout en s'efforçant de proposer des créations originales.

* Diversité dans les prix proposés grâce à différentes opérations promotionnelles organisées par les éditeurs traditionnels de BD.

Dargaud, Glénat, Delcourt, Lombard, Dupuis (par exemple) s'appuient sur des produits à un prix modique ou offrant un plus (un autre album, un ex-libris, un cahier supplémentaire...). Notons, également, que les formats de poche qui ne dénaturent pas l'original se multiplient : après Librio (filiale de Flammarion) et Le Livre de Poche (filiale d'Hachette), voici Rivages (filiale du Seuil) qui propose désormais les "Peanuts" de Schulz dans une version de poche.

* Diversité dans les appréciations : à quelques exceptions près, comme dans toutes cultures de masse, les albums à très gros succès ne correspondent pas toujours aux coups de cœur de la critique. Il en faut pour tous les goûts !

La preuve, voici la liste (classée par ordre alphabétique d'éditeurs) des 20 albums, parus en 2002, les plus appréciés par les journalistes et les spécialistes du 9ème art :

- "Le chemin de Saint-Jean" par Edmond Baudoin à L'Association
- "Persépolis T.3" par Marjane Satrapi à L'Association
- "Dr Jeckyll et Mr Hyde" par Lorenzo Mattotti et Jerry Kramsky chez Casterman
- "Quartier lointain T.1" par Jirô Taniguchi chez Casterman
- "Carnets d'Orient T.6 : La guerre fantôme" par Jacques Ferrandez chez Casterman
- "David Boring" par Daniel Clowes chez Cornélius
- "Isaac le pirate T.2 et 3" par Christophe Blain chez Dargaud
- "Le chat du rabbin T.1 et 2" par Joann Sfar chez Dargaud
- "La valse des alliances" par Will Eisner chez Delcourt
- "Jimmy Corrigan" par Chris Ware chez Delcourt
- "Quelques mois à l'Amélie" par Jean-Claude Denis chez Dupuis
- "Vitesse moderne" par Blutch chez Dupuis
- "Journal T.4" par Fabrice Neaud chez Ego comme X
- "Le jeu lugubre" par Paco Roca chez Erko
- "Le dérisoire" par Olivier Supiot et Eric Omond chez Glénat
- "Norbert l'imaginaire T.2" par Nicolas Vadot et Olivier Guéret au Lombard
- "Garduno, en temps de paix" par Philippe Squarzoni chez Les Requins Marteaux
- "Torso" par Brian Michael Bendis et Marc Andreyko chez Sémic
- "Berlin, la cité des pierres T.1" par Jason Lutes au Seuil
- "Petit Polio T.3" par Farid Boudjellal au Soleil

Notons cependant que si la population francophone d'Europe lit de plus en plus de BD, elle s'estime toujours aussi mal informée sur l'actualité du 9ème art et elle met le doigt sur ce déficit, notamment à la télévision et dans la presse écrite. Les journalistes et spécialistes critiques ne sont bien sûr pas en cause : leur bonne volonté et leurs efforts ne suffisent pas à infléchir la politique et la programmation des médias !

* Diversité dans les métiers de la BD : ils emploient régulièrement, sur le territoire francophone européen, 1.240 auteurs (dessinateurs et scénaristes).

Ils n'étaient que 1.100 l'an passé à avoir un contrat pour au moins trois albums ou pour des publications systématiques dans la presse et à vivre (plus ou moins bien) de la BD. Ceci dit, notons que ces créateurs travaillent aussi de plus en plus pour d'autres médias : jeux vidéos, Internet, cinéma, télévision, presse généraliste ou spécialisée…

Parmi ces 1.240 auteurs remarquons que 150 d'entre eux sont scénaristes sans être également dessinateurs. Cette corporation, en constante augmentation, prend d'ailleurs de plus en plus d'importance. Dans l'année 2002, pas moins de 6 ouvrages lui sont exclusivement consacrés : le champion des ventes Jean Van Hamme accorde un long entretien à l'éditeur Niffle, le mystique Alexandro Jodorowsky romance ses mémoires chez Albin Michel, la face obscure de Jacques van Melkebeke est dévoilée chez Vertige Graphic, le vétéran André-Paul Duchâteau raconte ses souvenirs chez Memor, un bel album souvenir (aux éditions des Arènes) nous rappelle que 25 années ont passé depuis la disparition de René Goscinny et l'histoire de la BD est revisitée en partant uniquement du point de vue de ces raconteurs d'histoires ("Avant la case" chez PLG). Notons également que parmi les dessinateurs et les scénaristes, les femmes sont seulement au nombre de 85 (elles étaient 80 en 2001) et n'oublions pas non plus tous les métiers annexes de la BD (coloristes, lettreurs, maquettistes, traducteurs, éditeurs, responsables éditoriaux, journalistes, organisateurs de festivals…).

Enfin, évoquons les disparitions (rien que sur le territoire francophone européen) de Pierre Joubert (illustrateur de romans pour ados), Maurice Limat (scénariste et romancier populaire), Guy Vidal (scénariste, rédacteur en chef de Pilote et directeur de collections chez Dargaud), Jean-Marie Ruffieux (dessinateur de BD historiques), Marcel Denis (un de ceux qui ont œuvré sur "Tif et Tondu" et "Barbe Noire"), Marc-René Novi (dessinateur pour Marijac, Fillette, Lisette, Mickey…), de Jean Pape (dessinateur d'innombrables pockets) et de Charles Dupuis (éditeur du journal Spirou).

* Diversité dans les adaptations : la BD continue à être très souvent adaptée dans d'autres formes d'art ou pour d'autres médias.

Au cinéma, elle est à l'origine des succès qui culminent au top des entrées avec "Astérix" et "Spider-Man" ("From Hell", "Ghost World", "Blade", "Jean-Claude Tergal" et "Road to perdition" sont aussi sortis en 2002 et de nombreux projets sont en cours dont "Les Pieds Nickelés", "Jack Palmer", "XIII", "Bob Morane", "Blake & Mortimer", "Blueberry", "Michel Vaillant", "Lucky Luke", "Tintin", "Thorgal", "La femme piège", "Neige", "Tanguy et Laverdure", "Monsieur Jean"…)
On retrouve aussi des BD sous forme de téléfilms ("Jeremiah" aux USA ou "Ric Hochet" en tournage), de dessins animés ("Corto Maltese", "Arzach", "Titeuf", "Lucky Luke", "Jack Palmer", "Agrippine", "Petit Vampire", "Kaput & Zösky"…), de jeux vidéos ou de société ("Astérix", "Thorgal", "XIII", "Lucky Luke", "Papyrus", "Largo Winch"…), de comédies musicales ("Tintin" adapté par l'écrivain Didier Van Cauwelaert, "Bob et Bobette" en flamand…), de pièces de théâtre ("De cape et de crocs"…), de produits dérivés…

Les images créées par les auteurs de BD sont aussi utilisées en politique (mobilisation anti-Le Pen), pour la publicité dans de grandes campagnes de communication ("XIII" pour La Française des Jeux, "Boule & Bill" pour la Poste, "L'élève Ducobu" pour la Croix Rouge de Belgique…) et sur Internet, bien entendu. Enfin, de nombreuses expositions lui sont consacrées ("Maîtres de la bande dessinée américaine" au CNBDI d'Angoulême, "Au Pérou avec Tintin" au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles, "Reportages graphiques" au Musée de l'Homme à Paris…). La BD apparaît donc comme un loisir intégré dans les pratiques culturelles de l'Europe francophone et elle touche toutes les générations et les couches sociales. Aujourd'hui, par exemple, plus d'un tiers des Français lisent au moins un album de BD par an et disposent d'une bibliothèque de plus de 10 titres. Ces chiffres sont révélateurs d'une légitimité auprès de la population qui considère la BD comme éducative, originale et populaire ; et si le taux de lecture des BD décroît avec l'âge, il faut noter qu'il augmente avec le niveau d'études…

Informations et étude émanant de Gilles Ratier, secrétaire général de l'ACBD (Association des journalistes et Critiques de Bandes Dessinées). 29/12/02.

 
Les 3 Masques : nouvelle collection aux Humano

Dès janvier 2003, les Humanoïdes Associés lancent une toute nouvelle collection : Les 3 Masques.

Depuis Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux version Peter Jackson, Chihiro et quelques autres moins illustres, un nouveau sens a été donné au Fantastique qui n'est plus synonyme de noirceur ni de cercle restreint d'amateurs. Un phénomène magique bouscule les catégories professionnelles, et le Merveilleux a trouvé un accès royal vers le grand public. C'est dans cette optique que les Humano prennent part à ce renouveau du Rêve.

Première d'un nouveau genre, la collection Les 3 Masques sert de point de ralliement à ceux qui veulent se reconnaître dans une dimension universelle et drôle : un désir d'évasion qui passe par des univers plus proches de nous que les grandes sagas de SF. Il ne s'agit pas d'une collection jeunesse, mais les enfants à partir de huit ans pourront lie les albums présentés, qui ne seront pas moins fouillés sur le plan du scénario et originaux sur le plan graphique que le reste du catalogue. Certains titres du catalogue général des Humano seront d'ailleurs réédités sous ce label, tel que "Basil et Victoria"...

Dès janvier 2003, le public découvrira donc plusieurs nouveaux titres de la collection tels que Gargouilles (Filippi & Etienne), La Voie du Kung Fu (Loyau).. D'autres viendront se rajouter plus tard tels que Piccolo (Filippi & Cécil), Les Jumeaux magiques (Bess & Jodorowsky)...

Pour plus d'info : présentation officielle des 3 Masques : (présentation Gargouilles et prépublication complète de la Voie du Kung Fu).

 
Les auteurs BD au secours de la planète

Décembre 2002 : Des dizaines de dessinateurs et scénaristes ont répondu à l'appel de Greenpeace et se mobilisent pour l'opération "Dessins pour le climat" en offrant à l'association de protection de l'environnement des originaux (planches, couvertures, affiches…) existants ou réalisés spécifiquement à cette occasion.

La vente aux enchères de ces œuvres permettra à Greenpeace d'amplifier ses actions pour faire face à un des enjeux majeurs de ce siècle : les changements climatiques. Le climat est en danger. Les rapports des scientifiques montrent sans ambiguité la responsabilité de l'activité humaine - par ses rejets de gaz à effet de serre - dans le réchauffement du climat mondial que nous observons déjà. Les prévisions des scientifiques pour les décennies à venir sont alarmantes : hausse des températures (entre 1,5° C et 6° C d'ici 2050), élévation du niveau des mers (de 14 à 80 centimètres en moyenne d'ici 2050), fonte des glaciers et des banquises polaires, disparition d'écosystèmes, multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes… auront des conséquences dramatiques pour des millions d'êtres humains à travers la planète.

Il n'y a plus de temps à perdre et il n'est pas trop tard pour agir. C'est dans cet esprit que la planète BD a décidé de soutenir la campagne menée par Greenpeace pour la protection du climat. Les dessins des auteurs seront exposés dans le cadre du Festival International de la BD d'Angoulême à L'Hôtel Mercure, du 19 au 26 janvier 2003, et ensuite, du 28 au 31 janvier, à l'Espace Médiavillage, 8, rue Myhra - 75018 Paris. La vente aux enchères aura lieu à Paris le samedi 1er février après-midi. L'ensemble des bénéfices sera intégralement reversé à cette campagne.

Liste des auteurs participants à l'opération "Dessins pour le climat"

Plus d'info : Susanna Dell’Orto - chargée des projets spéciaux au + 33 1 44 64 02 24 - ou + 33 6 14 84 37 65 - e-mail : suzanna.delorto@diala.greenpeace.org ou via Internet : http://www.greenpeace.fr/operationBD/

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