Je suis d'accord avec Torpedo, le deuxième Corto de Vivès "la reine de Babylone" est meilleur que le premier, qui me faisait trop l'impression de chercher à cocher les cases. Cet album est vraiment très bon.
890. torpedo31200
- 01/12/23 15:33
- (en réponse à : descriptif)
Extrait du descriptif sur Librairies Indépenantes = Boucq et Jodorowsky signent un nouveau Bouncer tres sombre qui regorge de surprises et de rebondissements avec une galerie de personnages tout aussi eétonnante et une mise en scene a couper le souffle ! Boucq s’est empareé du scénario en y insufflant toute son inventivité pour aboutir à une fresque grandiose (...)
Magnus : an 4000. Délicieusement kitsch, avec son futur style Les Jetsons, voiture volante et fringues moulantes. Le premier numéro est intéressant niveau scénario, d'une furieuse actualité. Par contre, personne ne me fera croire que Magnus n'est pas un androïde!
888. torpedo31200
- 01/12/23 15:29
- (en réponse à : pm - post #887)
Signé mais pas crédité. (Le récit commence directement sans mention des crédits, ce qui surprends plusieurs lecteurs)
Jodo est mentionné sur la couverture et le dos pour augmenter le potentiel des ventes.
887. pm
- 01/12/23 14:39
- (en réponse à : Torpedo)
Jodo est quand même crédité et Boucq dit qu'il a gardé peu de choses mais pas rien non plus.
L'édition grand format est peut-être épuisé chez l'éditeur mais disponible à peu près partout en librairie sur Paris. L'édition couleurs est également très belle.
886. torpedo31200
- 01/12/23 12:34
- (en réponse à : pm - post # 885)
Encore moins que très peu pour l' apport de Jodorowsky.
Mais oui excellent.
(L' édition n&b, très bien imprimée, est épuisée pour info)
Bouncer tome 12 de Boucq et ( très peu) Jodorowsky. Excellent album qui se lit quasiment comme un one shot, très bien dessiné, très bien raconté, personnages intéressants et évolutifs. Je crois bien que c'est Bouncer " le meilleur western depuis Blueberry".
Fils du soleil de Henninot et Nury d'après Jack London.
Histoire de perles, de pirates, de richesses, mâtinée de fantastique, traitement très classique, pas mal sans plus.
C'est juste. C'est pas John Ford qui avait dit un truc du genre?
"Quant a Ecoute jolie Marcia, je n'ai rien vu de tout ca. J'ai lu cette BD brute de forge sans savoir des intentions de l'auteur. Si il voulait y glisser un message, la prochaine fois, je lui demanderai de m'ecrire directement, cela sera plus simple et surtout plus rapide."
Moi non plus je ne connaissais pas ses intentions puisque je ne connaissais pas l'auteur et n'avais rien lu sur lui. C'est juste mon interpretation de pourquoi (entre autres) j'ai aime ce bouquin (il y a aussi le decoupage, la mise en scene...:), si ca se trouve je me plante completement quant aux intentions de l 'auteur. Mais ce ne serait pas la premiere foi qu'une oeuvre echappe aux intentions de son auteur...
882. froggy
- 30/11/23 00:27
- (en réponse à : heijingling)
Concernant Contrapaso, je te repondrai qu'un auteur de BD est toute une equipe de cinema a lui/elle tout seul, il/elle est donc tout ce que tu as decrit a la fois. En fait, une des cles de maitriser le 9eme Art est le decoupage qui correspond au montage au cinema, c'est a dire celui de choisir quelle action doit etre dessinee et laquelle ne doit pas l'etre et faire l'objet de l'entre-case, cet art de l'ellipse que tous les auteurs ne maitrisent pas. Il m'arrive regulierement de mentionner la composition des cases dans mes chroniques mais pas la effectivement parce que je n'y ai rien trouve a ecrire, le bon travail est invisible, tu sais.
Quant a Ecoute jolie Marcia, je n'ai rien vu de tout ca. J'ai lu cette BD brute de forge sans savoir des intentions de l'auteur. Si il voulait y glisser un message, la prochaine fois, je lui demanderai de m'ecrire directement, cela sera plus simple et surtout plus rapide.
A priori c'est pas trop mon genre graphique, très manga, mais j'ai bien aimé le dernier Jordi Lafèvre " Je suis leur silence", polar psychanalytique catalan. L'histoire est bien amenée et les personnages évoluent. J'en ai lu un ou deux autres de cet auteur, qui ne m'avaient pas vraiment convaincus, mais ce dernier est meilleur.
880. heijingling
- 29/11/23 07:35
- (en réponse à : egoes, froggy)
J'avais ecrit qq part tout le bien que je pense de Furieuse, qui estcomme tu l'as ecrit, et pourrait figurer parmi les meilleurs Donjon. J'etait dubitatif envers Geoffroy Monde, que dans ses albums d'humour comme auteur complet je trouve parfois un peu trop froid et distancie, mais dans ce premier album comme scenariste il a trouve la bonne approche et distance. Quant a Matthieu Burniat, il fait partie de ces auteurs qui, comme Cyrille Pomes, sont arrives a renouveller ce bon vieux style FB .
Contrapaso est tres bien, l'autrice retranscrit parfaitement les tons, ambiance, athmosphere, ce qui est essentiel pour un polar politique, mais j'attends lafin pour me prononcer, pour le moment c'est comme si je n'avais vu que la moitie d'un film.
A ce propos, froggy, je m'etonne qu'un cinephile comme toi, dans tes critiques de BD, parle du scenar, du dessin, des fois des couleurs et decors mais quasi jamais des cadrages et de la mise en scene. C'est comme si dans une critique cine tu parlais du scenariste, des acteurs, decorateur, chef op, mais pas du real.
Sans le porter aux nues comme le fait pm, j'ai bcp apprecie Ecoute jolie Marcia. L'aspect caricatural des persos, couleurs, histoire, est volontaire, c'est une transposition des telenovellas dans l'univers des favellas, et cette outrance formelle permet de faire mieux ressortir toute laviolence et l'injustice de ceux-ci (le personnage de la fille, prisonniere de l'illusion capitaliste, basee sur lafrustration), et en meme temps la fragilite comme la force des personnages. Un equilibre sensible tres reussi.
Tant mieux pour toi Philippe. J'y suis reste completemnt hermetique et pourtant je suis un grand sensible malgre ma rustre apparence, j'ai eu ma petite larme a La Traviata et a Sur la route de Madison.
878. pm
- 28/11/23 13:59
- (en réponse à : Froggy)
J'ai adoré ce livre que j'ai trouvé excellent à tout point de vue et extrêmement émouvant, une de mes lectures préférée ces dernières années.
Oyez, oyez, gentes dames et damoiseaux ! Lisez la complainte de la pauvre maman vivant dans sa favela de Rio de Janeiro qui se démène tant qu'elle peut pour ramener de l'argent dans son foyer afin que sa fille Jaqueline puisse avoir de belles robes et de belles choses et son concubin de quoi manger dans son assiette tous les jours. Mais le monde est bien ingrat, ma pov' dame, Jaqueline méprise sa mère et ne se gêne pas pour le lui faire savoir, c'est bien la peine d'avoir des enfants, c'est sûr ! Et pi's v’là t'y pas que son homme se retrouve à l'hôpital après avoir été tabassé par les gangsters avec qui sa fille s'est acoquinée. Que cela ne lui a pas porté chance car elle est maintenant en prison. Mais que va devenir Marcia qui va tout faire pour que sa fille sorte de la ? C'est la question posée par cette BD.
Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas du tout aimé cette BD que j'ai trouvée remplie de poncifs et de cliches. C'est un mélodrame dont le seul intérêt est que cela se passe dans une favela de Rio de Janeiro et que le scenario montre la gangrène qui imprègne ces quartiers défavorisés avec la corruption endémique et les gangs qui profitent de la faiblesse économique des habitants pour y faire régner leurs lois. J'ai trouvé les personnages principaux mal écrits, sans nuances, et surtout le caractère de la fille qui est une véritable vipère et qui est tellement insupportable qu'on se dit que quelques paires de claques dans son enfance lui aurait fait le plus grand bien. En lisant cet album et sur la relation mère gentille voire carrément conne vis-à-vis de son ingrate rejetonne, j'ai immédiatement pensé à ce merveilleux film noir/mélodrame de Michael Curtiz, Le roman de Mildred Pierce qui ressuscita la carrière de Joan Crawford après qu'elle ait du quitté la MGM pour la Warner, elle remporta même l'Oscar de la meilleure actrice cette année-là, 1945. Je ne sais pas si Marcello Quintanilha l'avait pour référence et voulut en faire une version moderne adaptée pour son pays, toujours est-il qu'il a raté son coup car ses personnages n'ont aucune profondeur.
Si mes souvenirs sont bons, c'est Marcel qui nous fit savoir que le dessinateur était aussi celui d'une des séries de feue la collection Polyptyque parue au Lombard il y a une vingtaine d'année (déjà ?), Sept balles pour Oxford. Je le remercie pour cela car je n'aurais jamais reconnu le style graphique entre cette série et cet album. Je n'ai pas trop aimé le dessin non plus, avec en permanence les yeux ourlés de leurs cils pour tous les personnages. Cependant, ceux-ci sont bien caractérises, Il n'en est pas du tout de même pour les couleurs que j'ai trouvées franchement laides. Il y des associations dangereuses car elles ne sont pas en harmonie avec chacune d'entre elles, le rose, le vert pâle ou façon pastel et le mauve mis ensemble, ça fait tache. Le seul qui ose faire ça dans le FB est l'ineffable Philippe Francq dans Largo Winch, on peut comprendre un tel choix de couleurs chez une pauvre brésilienne vivant dans une favela de Rio, cela se conçoit moins chez un multi milliardaire éduqué en Europe mais qui s'avère avoir des gouts trumpiens.
Note finale ; 0,5/5. J'ai mis une note un peu élevée tout de même car les personnages ont de bonnes expressions parce que franchement le reste... J'avais été attiré par le pitch et de bonnes critiques émises ici. Décidément, après l'horrible Leo, je n'ai pas de chance avec la BD brésilienne. Et dire qu'il a eu le fauve d'Or a Angoulême en 2022, ça et là, il n'y avait alors rien d'autres de mieux ?
876. egoes
- 28/11/23 00:46
- (en réponse à : Pas content ! Pas content ! Pas content !)
Furieuse, de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat.
J'ai beaucoup aimé ce bouquin, malin et fin, mêlant féminisme pas gnan-gnan et contexte arthuréen revisité.
Le dessin se prête bien à l'histoire et (même si c'est peut-être un peu plus facile sur un "petit" format) Geoffroy Monde, que j'avais déjà pu remarquer avec la série Poussière chez Delcourt, a vraiment un sens du découpage assez exceptionnel.
Je conseille vivement.
J'avais par contre lu juste avant un petit pavé sur l'histoire de la première femme journaliste, qui se fait passer pour folle pour être internée et ainsi en mesure de dénoncer les atrocités de l'époque dans les asiles de femmes. Horriblement mal torché et, à cause de son "plein de bon sentiments", très désagréable à lire.
Comme quoi, quand on arrête de prendre la bd en otage pour faire du militantisme primaire et qu'on se place avec un peu de distance, tout est bien mieux, plus efficace... et agréable.
Dans l'Espagne du milieu des années 50 alors que la dictature franquiste est à son plein, deux journalistes spécialisés dans les faits divers enquêtent sur une série de meurtres dont les victimes sont des femmes. Le premier a plus de 20 ans de métier derrière lui, le deuxième est un jeune homme venu de France pas encore aguerri dans sa profession. C'est le début d'une enquête policière aux ramifications profondes et multiples qui va impliquer des membres éminents du corps médical madrilène ainsi que l'Eglise Catholique locale. Le tout bien entendu sous le couvert de la terrible censure franquiste. Je ne vais pas en écrire plus pour ne pas déflorer l'intrigue, cela serait vous gâcher vraiment votre plaisir de lire cet excellent album de bandes dessinées.
Cette intrigue est complexe mais simple à suivre malgré tout grâce à un habile scénario parfaitement rythmé grâce à un habile découpage. Cet album est absolument passionnant à lire et une fois plongé dedans, seule une violente bourrasque qui arracherait votre toit ou briserait les vitres de la fenêtre de la pièce ou vous seriez à ce moment-là pourrait vous en faire sortir. Et encore, ce n'est pas sûr du tout. Ou alors, quelqu'un dégusterait cette barre chocolatée en bas de chez vous.
Fin de cet intermède publicitaire.
Je ne connaissais pas l'auteure de cet album et comme il m'arrive de l'écrire souvent ici dans mes chroniques de lecture, son dessin ne ressemble à rien que je connaisse. C'est un compliment. Je ne sais pas très bien décrire les dessins, je vais cependant tenter ici; pour les personnages, c'est un style réaliste légèrement caricatural cependant mais sans aucun excès, c'est tout à fait remarquable. Les décors sont bien rendus et dans le dossier qui conclut le livre, l'auteure explique qu'elle a passé beaucoup de temps à se documenter. Cela se voit et cela ajoute énormément à la qualité de cet album.
Note finale : 5/5. Il n'est rien de dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album. J'espère que la deuxième partie sera du même niveau. Croisons les doigts.
Je suis désolé de te contredire mais le dessin de Philippe Francq a un défaut mais majeur, de carrément hideux, il est passé à pas regardable.
873. longshot
- 18/11/23 18:34
- (en réponse à : herve)
J'ai juste été surpris par les dernières planches qui forment une petite aventure de Gaston, sur une dizaine de pages, un format dont nous n'avions pas l'habitude de lire pour cette série.
Dans un Spirou récent, Delaf disait (de mémoire) que c'était venu un peu comme ça (avec l'habitude des Nombrils), et qu'en même temps c'était une de ses motivations pour l'album.
Ce volume vient clôturer en beauté l'aventure débutée avec "la frontière de la nuit".
Et tout va vite dans cet album, voire trop vite pour un Largo Winch. A la lecture, je ne me suis pas ennuyé une seconde avec un scénario qui repose sur la finance(très peu) mais surtout sur des courses poursuites ,où l'humour reste tout de même présent.
En se frottant à une course effrénée aux technologies nouvelles, notre milliardaire ne rencontrera pas que des amis, et le lecteur devinera rapidement et un peu facilement qui tire les ficelles de ce complot.
Bien sûr Eric Giacometti (et Francq, qui co-signe le scénario) reste sur la continuité de Jean Van Hamme, en nous montrant quelques scènes osées avec Simon et ses conquêtes, ou encore en nous suggérant des amours saphiques .
Le dessin de Francq ne souffre d'aucun défaut pour peu que l'on s'habitue à ses femmes longitudinales et anorexiques !
Une intrigue qui va à cent à l'heure, qui se lit certes un peu vite, mais qui tient la route.
Le retour de Gaston Lagaffe Delaf, d'après Franquin
Annoncé par surprise lors du dernier festival d'Angoulême,en janvier 2022, sort enfin le Gaston Lagaffe signé Delaf. Je passe sous silence les aventures éditoriales et procès, dont j'avoue ne pas avoir compris grand chose, et la controverse sur la reprise par Delaf, dans mon avis, pour ne retenir que l'album à proprement dit.
Et bien, je dois dire que j'ai été assez bluffé par ces nouvelles aventures de Gaston. On retrouve évidement le style de Franquin (et pour cause ajouteraient certains...), et l'effet madeleine de Proust joue à plein dans cette reprise.
Nous retrouvons ici l'ensemble des personnages de la rédaction de Spirou : Mlle Jeanne, M.Boulier, Prunelle évidemment toujours tendu comme la ficelle d'un string, mais aussi M. de Mesmaeker, Longtarin et Ducran et Lapoigne.
J'avais le regret au fil des pages de ne pas revoir Fantasio, mais Delaf le fait apparaitre sur plusieurs pages, ce qui m'a ravi.
Certains gags sont très bien amenés, d'autres plus faibles et on peut regretter peut-être l'abondance de jeux de mots un peu forcés.
Mais je dois avouer bien ri plus d'une fois en lisant cet album.
J'ai juste été surpris par les dernières planches qui forment une petite aventure de Gaston, sur une dizaine de pages, un format dont nous n'avions pas l'habitude de lire pour cette série.
N'en plaise aux gardiens du temple de Franquin et de Gaston, cette reprise est une réussite et atteint parfaitement son but, celui de divertir et de retrouver un personnage qui m' a accompagné depuis que j'achetais le journal Spirou lorsque j'avais à peine 10 ans, soit plus de 40 ans !
Par contre, n'aurait-il pas fallu faire l'impasse sur la numérotation (n°22) ? En effet, vu la pagaille dans la numérotation des éditions et rééditions des Gaston Lagaffe, je ne connais pas un lecteur qui posséderait la série dans cet ordre.
Le rapport c'est que ni Tintin ni Gaston ne m'attirent. Mais Thorgal oui. Certains aiment bien le boudin blanc mais ni le boudin noir ni les quenelles!
867. heijingling
- 15/11/23 19:49
- (en réponse à : suzix)
Etrange. Autant je vois le rapport entre Thorgal et Tintin, des mecaniques narratives assemblant les idees courantes, parfaitement imbriquees et huilees, exactement ce que pourront produire les IA d'ici peu (svec quelques touches de folie dans Tintin, qui en font l'interet), autant Gaston c'est le foutoir. Donc separer les deux premiers et assembler les deux derniers, je vois mal le processus.
866. nem°
- 15/11/23 19:18
- (en réponse à : Suzix)
Bah il nous reste toujours Ric Hochet. Ric Hochet, ricochet, tu l'as?
860. nem° - 15/11/23 16:15 - (en réponse à : herve)
Je viens de lire Thorgal, j'avais jamais dépassé le tome 6 à l'époque. Etttttt... c'est toujours aussi chiant. Enfin les héros surtout. Trop vertueux, transparents, insipides. "Thorgal... Oui? Je t'aime. Moi aussi, ma douce, mon aimée." Au secours.
Je me suis trainé comme un damné jusqu'à La gardienne des clés, puis j'ai rendu les armes. Van Hamme, c'est pas ma came. Le dessin, je peut comprendre qu'on adore.
OK. Je te recommande chaudement de commencer à partir de "Les Archers" (tome 9) et d'aller jusqu'à "En terre et lumière" (tome 13). C'est la meilleure période de Thorgal. Graphiquement et scénaristiquement. Finis les bisous. Ca devrait te plaire.
859. herve - 15/11/23 16:12 - (en réponse à : Suzix #858)
Tu parles des Tuniques bleues ? :-)
ouh le coup bas! (;o)
... presque les TB. En fait je me dis que Lambil ne va pas pouvoir encore en sortir bcp de TB aloers je continue. Je parle principalelment de JKJ Bloche que j'ai arrêté trop tard et aussi de Jeremiah.
Toujours preferer l'original a la copie, mais meme Le Scrameustache ne fait plus rever.
860. nem°
- 15/11/23 16:15
- (en réponse à : herve)
Je viens de lire Thorgal, j'avais jamais dépassé le tome 6 à l'époque. Etttttt... c'est toujours aussi chiant. Enfin les héros surtout. Trop vertueux, transparents, insipides. "Thorgal... Oui? Je t'aime. Moi aussi, ma douce, mon aimée." Au secours.
Je me suis trainé comme un damné jusqu'à La gardienne des clés, puis j'ai rendu les armes. Van Hamme, c'est pas ma came. Le dessin, je peut comprendre qu'on adore.
859. herve
- 15/11/23 16:12
- (en réponse à : Suzix #858)
j'avoue ne plus ressentir d'émotion et surtout ce sentiment d'impatience dès l'annonce d'un nouveau Thorgal, la série devenant au fil des années une série comme une autre .
"Cauchemars ex machina" de Smolderen et Gonzales.
L'histoire est assez tordue: pour se débarrasser d'un scientifique allemand durant le 2nde guerre mondiale, les services secrets anglais utilisent les compétences de deux auteurs de romans policiers qui doivent monter une machination en manipulant un 3e écrivain, français, qui est ami avec le neveu du scientifique. L'histoire est découpée en 10 chapitres. Le dessin est particulié, semi-réaliste, glacé, assez rebutant pour moi au début, mais finalement tout à fait adapté à l'histoire La dernière partie qui se joue à Chamonix évolue dans une atmosphère presque fantastique qui m'a rappelé, bien que L'histoire n'ait aucun rapport, le film "L'assassinat du père Noël ". Vraiment pas mal.
La Génétique au cœur, de Philippe Amouyel (médecin, spécialiste de santé publique) et Héloïse Chochois (autrice, donc). J'avais hésité à le prendre, la couv' m'avait fait croire, à tort, à un bouquin un peu fantastique. Finalement c'est de la vulgarisation sur les utilisations contemporaines, et les risques d'abus (avec un peu d'anticipation), de la génétique, avec notamment la question de ces fameux tests génétiques qui vous disent que vous avez 2 % d'origine norvégienne, et 4 % de gènes néandertalien, qu'on a évoqués récemment sur un autre sujet… Et l'arbre de la couv' reprend une astuce de narration où un personnage recherche un profil dans un « arbre » généalogique.
J'ai trouvé ça plutôt bien fait, avec une narration sous forme de faits divers, réels (ou présentés comme tels, mais en tout cas réalistes et crédibles) ou qui relèvent plus de l'anticipation, narrés par un personnage de généticien, avec en toile de fond une réflexion assez classique (àmha) sur l'identité et la paternité. Côté scientifique, il y a bien un dessin de méiose qui m'a fait tiquer, un peu dommage mais c'est un détail. Dans l'ensemble, en tant que biologiste (dans un domaine assez éloigné du mien, tout de même) j'ai trouvé que ça tenait très bien la route. Bonne lecture.
Après de désastreux tome 40 "Tupilaks", Yann reprend un tournant plus classique avec "Mille yeux". En effet, en nous présentant une aventure de Thorgal sur un seul album (encore que...vu la dernière case), Yann revient aux fondamentaux : une légende nordique, une magicienne, des enfants à sauver...bref que du classique, et cela fait du bien.
Seule la narration m'a déstabilisé. Je me suis demandé s'il ne manquait pas des pages à mon exemplaire tant je n'avais pas les tenants et aboutissants de ce que je lisais.
Ce parti pris scénaristique est certes surprenant mais, au vu du précédent album, il conviendra aux fidèles lecteurs de cette série.
Par contre, pour une fois, j'ai trouvé le dessin de Vignaux en deçà de ce qu'il produit habituellement pour cette saga . J'ai trouvé Thorgal assez méconnaissable sur les premières pages (un peu trop jeune, il faut dire que j'ai relu il y a peu le très réussi "Adieu Aarica".)
j'avoue ne plus ressentir d'émotion et surtout ce sentiment d'impatience dès l'annonce d'un nouveau Thorgal, la série devenant au fil des années une série comme une autre . (J'éprouve à présent cette même sensation presque blasée, pour la sortie des XIII par exemple, alors que pour la série "Blake et Mortimer", cette émotion demeure intacte.)
j'ai souvent souligné que les couvertures des dernières aventures de Buck Danny étaient ratées, et bien pour une fois, je la trouve réussie. Tout comme cet album qui vient clore une intrigue débutée avec "Programme Skyborg".
Tout va certes très vite, avec des retournements de situations, dont un que je n'ai pas vu venir, le tout sur un dessin très soigné de Gil Formosa,qui annonce en ouverture de l'album, son départ de la série mère.
Je trouve que, pour le précédent volume, que le scénario donne la part belle à Sonny Tuckson, moins gaffeur qu'à l'accoutumée, et qui nous réserve une surprise de taille sur la dernière page.
Bref un album qui , certes est plutôt basé sur des scènes d'actions sans pour autant oublier des scènes de combats aériens , qui ont fait le succès de cette série.
note :3/5
852. heijingling
- 08/11/23 08:34
Comme toi pour ce TB. Cauvin avait tendance a parfois diluer une idee sur trop de pages, la au contraire Kriss avait trop de matiere, et c'est un gachis d'avoir reduit sur 44 pages des personnages qui auraient merite une histoire a eux seuls. Plein de pistes non exploitees, ils auraient du faire un truc en deux tomes, maisca ne rentre pas dans le cahier des charges des TB.
851. helmut perchu
- 07/11/23 17:36
Les Tuniques Bleues - Tome 67 - Du feu sur la glace
Très bon démarrage (grâce au personnage de Stilman bien exploité) mais ensuite ça devient assez brouillon, on a l'impression que Kris a essayé de rentrer au chausse-pied toute son histoire mais qu'il lui manquait au moins une dizaine (voir plus) de pages. Dommage.
850. Victor Hugo
- 06/11/23 23:36
J'ai lu L'Oiseau Rare de Stalner et Simon chez Grand Angle. C'est pas terrible, me suis fait chier et je trouve le dessin moche. Je les avais emprunté parce que j'ai vu qu'il y est question d'Eugène Atget, mais à peine en fait, et la Belle époque n'y est pas belle. Il y a en plus des trucs pas très clairs dans la narration.
849. Victor Hugo
- 06/11/23 23:31
J'ai lu Valhalla Hotel de Bedouel chez Comix buro, je me suis enquillé les 3 albums d'une seule traite.
Je me suis bien marré, c'est un gros délire qui tient toutes ses promesses, les dialogues sont excellents, les dessins sont efficaces bien que peu à mon goût. J'aurais adoré voir ça dessiné par Grégory Panaccione. Très bonne lecture.
848. egoes
- 06/11/23 21:53
- (en réponse à : Le meilleur croque-mort après Bouncer ?)
J'ai aussi lu le dernier Undertaker.
Beaucoup d'esbroufe, au niveau du scénario, qui offre une histoire très verbeuse -beaucoup de redites- et qui ne s'ennuie comme d'habitude pas beaucoup avec la vraisemblance (c'est peu dire), tant que les événements permettent d'amener l'intrigue où elle "doit" aller.
Au niveau de la mise en page, j'ai été pour la première fois interpelé par le fait que cet album présente des cases qui cherchent clairement l'efficacité "directe" (ce qui n'est évidemment pas une tare en soi, mais ce choix est malheureusement fait) au détriment de la beauté des planches ou des lignes de narration, qui font la marque des fabrique des grands dessinateurs de bd.
C'est évidemment une bd pop corn, mais c'est clairement du gâchis quand on réalise qu'elle est réalisée par des auteurs qui pourraient faire bien mieux (et, dans d'autres séries, font bien mieux).
Je pense que le public cible va adorer.
Undertaker, en définitive, c'est le Blake et Mortimer de fin d'année pour les 40-50 ans trop paresseux pour lire du texte, c'est le Blueberry pour ceux qui ne le liront jamais (et c'est évidemment en cela que l'autocollant apposé sur deux tomes est vraiment comique).
847. egoes
- 06/11/23 21:34
- (en réponse à : Journal, mon beau journal, dis-moi qui est le plus fidèle...)
Journal, donc, de Fabrice Neaud.
Des années que j'en entendais évidemment parler et que je me disais qu'il fallait tenter la lecture.
J'ai donc emprunté les Journal 1 à 4 et m'y suis mis.
C'est très impressionnant en termes de démarche et de mise à nu vertigineux -dans le premier sens du terme et que ce soit en positif ou en négatif- par moments.
Une œuvre -mais j'enfonce des portes ouvertes- inclassable et qui méritera clairement l'une ou l'autre relecture pour certains passages.
Merci à celui qui, sur ce forum, a précisé le nom de famille du "Dominique".
Et merci aux autres, qui m'ont amené à lire ces ouvrages.
Inutile de dire que je serai au rendez-vous pour le Dernier Sergent.
846. herve
- 03/11/23 16:37
Astérix : l'Iris Blanc
Je vais être beaucoup moins enthousiaste que certains sur cet album, déjà adulé par nombre de média et de lecteurs.
J'écarte de suite toute critique sur le dessin de Didier Conrad, qui maitrise parfaitement le style d'Uderzo, hormis César, qui ressemble plus à Vincent Cassel qu'au Jules César d'Uderzo. Comme d'habitude depuis quelques années, j'ai lu ce nouvel Astérix dans la version tirage de luxe, avec les crayonnés qui sont assez remarquables.
Par contre niveau scénario, je trouve que Fabcaro puise un peu trop d'idées dans les albums de "la Zizanie" et du "Devin", surtout en se servant , une nouvelle fois, de Bonemine.
Certes les jeux de mots de Fabcaro sont assez réussis et surtout un peu moins insistants que ceux de Ferri mais j'ai trouvé l'album un peu "verbeux", avec des scènes parfois longues voire inutiles. La page avec les pirates répond beaucoup plus aux exigences d'un cahier des charges qu'autre chose. L'épisode avec la trottinette ou encore avec la SNCF sont certes drôle mais un peu insistants.
Bien sûr, cet album s'inscrit dans l'air du temps avec une critique des bobos parisiens, de la cuisine nouvelle ou de la pensée positive, mais j'avoue que j'ai trouvé que nos deux héros ne jouaient pas un rôle primordial dans l'intrigue qui repose sur Abrararcoucix, Bonemine, et Vicévertus.
Un album qui ne m'a guère convaincu finalement, malgré deux lectures successives.
note:3/5
845. froggy
- 02/11/23 03:40
La fortune des Winczlav 2, Tom & Lisa 1910
C'est la deuxième partie de cette minisérie prévue en 3 volumes. L'action se déroule aux USA et en France durant le premier conflit mondial. Le lecteur suit les destinées parallèles de Tom et Lisa Winczlav, les deux enfants qu'a eu leur mère. Tom vit aux USA et sa sœur en France. Ils ne se connaissent pas car ils ont été séparés à leur naissance par leur génitrice. Je ne sais plus pourquoi, tout ça est expliqué en détail dans le premier tome. Si j'étais un critique de BD sérieux, je serais allé le relire mais je ne sais plus où il est place dans mes étagères. De toutes façons, c'est du Van Hamme, cela signifie qu'il y a un mélange de roman-feuilleton et de romans photos a l'eau de rose dans ses histoires du type, Les maitres de l'orge et Rani. Cela commence en 1910 quelque part dans les Balkans par un accident de carriole et cela se termine en 1933 a la fin de la prohibition et par la naissance de Nério Winch, celui-là même qui sera assassiné par qui vous savez dans les premières pages du premier Largo Winch qui débute la série, L'héritier. Entre temps, nous aurons couvert rapidement la première Guerre Mondiale où on apprend des choses sur le pilote d'avion allemand, Manfred von Richthofen, plus connu sous son surnom de Baron Rouge du fait de son triplan à la couleur écarlate, ces choses ne sont pas dans les
manuels d'histoire, je peux vous le dire. Après la guerre, on passera directement à la Crise Economique de 1929 et de la terrible dépression qui s'ensuivit.
On le savait dès le titre précédent, cela va vite, le scénariste a recours à l'ellipse tel qu'il l'a pratiquée avec Les maîtres de l'orge. Cela ne me dérange pas trop, cela passait bien avec les brasseurs de bière. Le problème ici est que cela se fait au détriment de développer les personnages plus longuement, puisque la série est prévue en 3 tomes alors que les brasseurs ont connu 7 albums, le huitième étant un peu à part et dont Jean Van Hamme a repris le principe avec ses deux XIII Mystery. Il y a donc peu d'empathie de la part du lecteur vis-à-vis de ces personnages qui agissent de façon stéréotypée, il faut dire que le peu que Van Hamme a fait pour les décrire ne les rend pas très sympathiques, ils sont franchement antipathiques voire carrément odieux.
Le dessin de Berthet qui est reste quasiment immuable durant toute sa carrière est en train de changer. Et pas dans le bon sens à mon avis. Ses personnages sont moins beaux qu'avant, le trait est plus raide, il n'y a plus ou presque de cette élégance très chic qui m'a toujours charmé chez lui. La question est de savoir s’il s'est mis au diapason du scenario très rigide que lui a concocté Van Hamme.
Note finale, 2,5/5. C'est de la BD pop-corn, cela se consomme de la même manière, on en prend, c'est bon sur le moment et on oublie aussi vite qu'on l’a lu. C'est de la pure distraction et rien d’autre. Cela ne mérite donc que la moyenne pour une BD honnête mais sans aucune saveur .
844. pm
- 30/10/23 11:02
Non seulement nombre de gags tombent à plat mais ils sont trop forcés, c'est dommage.
843. pm
- 29/10/23 11:25
J'ai lu ce dernier Astérix L'iris blanc. Globalement c'est pas trop mal construit, deux ou trois trucs drôles pour plein de gags lourds qui tombent à plat, graphiquement Conrad ne m'a pas paru au top de sa forme ( il a bien foiré César).