1319. pm
- 23/05/24 12:42
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Le chant des Asturies de Zapico chez Futuropolis. Très bonne saga en quatre gros volumes sur la révolte des mineurs de 1934/35 et sa féroce répression, qui préfigurera la guerre d'Espagne. L'intelligent point de vue est d'aller du particulier au général avec des êtres tous plus attachants les uns que les autres, y compris leurs failles. Le dessin est relativement simple, la narration est très bonne. Il faut un peu de temps devant soi car les quatre tomes se lisent vraiment à la suite, c'est une belle lecture.
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1318. pm
- 19/05/24 19:45
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Les ennemis du peuple
, bande dessinée dans la veine sociale italienne de Bizzarri, auteur du très bon Les assiégés en 2022 et Pagani.
La fin de la classe ouvrière en tant que classe ( respectée) , la tentation de l'extrême droite, les migrants, le désespoir ( forme supérieur de la critique, rappelons-le), avec un dessin plutôt classe. J'ai moins été intéressé par le contrepoint HF qui ne fonctionne pas vraiment et est plutôt inutile mais cet album est dans la veine de la nouvelle bande dessinée italienne avec Gipi en chef de file. Vraiment intéressant quoique vite lu.
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1317. pm
- 13/05/24 21:04
- (en réponse à : Heijingling)
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J'étais sûr que quelqu'un reprendrait cette phrase, je me demandais juste qui le ferait.
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1316. heijingling
- 13/05/24 20:13
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"( un jeune couple d'ultra orthodoxes juifs qui ne sait pas ce qu'il faut faire pour avoir un enfant, si, si, ils s'enculent et un médecin est obligé de leur expliquer que non, ça ne va pas être très efficace !)"
Quel con ce médecin, fallait leur dire qu'ils étaient stériles ou n'importe quel bobard, mais surtout pas les aider à se reproduire!
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1315. helmut perchu
- 13/05/24 17:14
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Les vieux fourneaux - T1, T2, T3 Etant donné l'engouement autour de cette série j'ai emprunté les 3 premiers tomes à la médiathèque et ben tout ça pour ça j'ai envie de dire. Ca se lit bien, sans déplaisir, mais sans plus. Je ne pense pas emprunter les tomes suivants...
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1314. pm
- 13/05/24 14:11
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amour, sexe et terre promise
BD reportage, réalisée avant le 7/10 , très intéressante sur les relations intimes dans un pays fracassé par les a priori religieux qui se heurtent au modernisme ( un jeune couple d'ultra orthodoxes juifs qui ne sait pas ce qu'il faut faire pour avoir un enfant, si, si, ils s'enculent et un médecin est obligé de leur expliquer que non, ça ne va pas être très efficace !) , la difficulté d'être un couple mixte juif/arabe en Israël ( plus difficile qu'un couple homosexuel), l'impossibilité d'être homosexuel à Gaza ( le hamas les tue puis demandent une rançon à la famille, qui accepte, pour faire passer ce crime pour un martyr tué par Israël), l'extrême difficilté d'être une femme moderne en Cisjordanie où le regard concupiscent des hommes est quasi général, l'espoir tout de même d'utiliser les interstices pour se frayer un chemin.
Et puis, en postface, l'incroyable régression induite par l'attaque du hamas et la réponse israélienne.
Un très bon livre, pas si encourageant que cela finalement.
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1313. egoes
- 13/05/24 10:27
- (en réponse à : longshot)
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Grave erreur... ;-)
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1312. longshot
- 12/05/24 21:54
- (en réponse à : egoes)
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C'est à dire que les BD sont restées dans la maison familiale…
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1311. egoes
- 12/05/24 20:12
- (en réponse à : longshot)
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Quand on lit la malédiction des 7 boulets vertes... on est déjà en vacances !
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1310. longshot
- 12/05/24 15:23
- (en réponse à : pm, Egoes)
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Pareil, j'aime beaucoup cette série. Me souviens qu'on en avait parlé ici il y a… pffft. Longtemps. Et ça m'avait donné envie de la relire. Peut-être aux prochaines vacances…
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1309. pm
- 12/05/24 12:55
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Un peu déçu par l'adaptation de Petit Pays. Je précise que je n'ai pas lu le roman. C'est bien foutu, beaux dessins, bonne narration mais il manque l'âpreté d'un Deogratias pour en faire quelque chose de vraiment très fort.
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1308. egoes
- 10/05/24 19:47
- (en réponse à : pm)
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Pour une fois qu'on parle d'autre chose que de notre sujet favori...
Les aventures de Guillio sont l'une de mes séries favorites.
Une madeleine plus délicieuse à chaque fois.
J'ai découvert le premier récit, de deux pages en deux pages, dans des illustrés que nous recevions à l'école alors que j'avais 10-12 ans et redécouvert ensuite la totalité de l'histoire, via les bouquinistes d'occasion, puis fait découvrir celle-ci à la génération suivante. Chaque fois, ce fut un heureux moment.
Il y a quelque chose de magique -j'aime beaucoup la référence que tu fais à Tolkien- qui se dégage de ce récit, magie que je ne retrouve pas souvent ailleurs en bande dessinée.
Une simplicité, qui laisse pourtant la place à une histoire parfaitement passionnante et bien construite.
Le fait que l'auteur a commis tout en solo n'est sans doute pas étranger à ce sentiment de "complétude".
J'avais, lors de vacances en France, il y a 10 ou 15 ans, été attiré par une exposition de peintures au nom de l'auteur -en ne sachant pas s'il s'agissait de lui ou d'un homonyme- et rencontré sa femme (ou compagne), charmante Dame (avec majuscule !), qui m'avait alors expliqué qu'il s'agissait bien du même homme et que la série comptait encore pas mal de fans -évidemment plutôt de nos âges-, qui envoyaient de temps en temps des albums à l'auteur, lequel les dédicaçait gentiment, pro bono, allant parfois même jusqu'à prendre les frais de retour à sa charge, tellement il était heureux que son œuvre perdure.
Un grand Monsieur pour une grande Dame et une grande Œuvre, injustement méconnue.
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1307. pm
- 10/05/24 16:03
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La malédiction des sept boules vertes de Laurent Parcelier.
Je viens de lire les 5 tomes de cette série ( il me reste le hors série et les deux du spin-off) que je n'avais jamais lue et dont j'avais peu entendu parler. Il s'agit d'une saga heroïc-fantasy soft, probablement inspirée de Tolkien mais avec un ton bien différent et personnel, tirant vers le merveilleux. J'ai trouvé cette série très attachante et une très bonne narration, le dessin tout en ligne claire a priori très simple, fonctionne très bien.
Nous avions affaire à un vrai auteur qui, peut-être déçu par le manque de succès, a arrêté la bande dessinée et est devenu peintre ( néo-impressionnisme très intéressant, facile à trouver sur le net).
Pour ceux sue ça intéresse, je crois que paquet a réédité les cinq albums en intégrale il n'y a pas très longtemps, mais les albums unitaires se trouvent assez facilement sur les sites d'occasion.
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1306. froggy
- 09/05/24 00:53
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Les Bidochon 18 et19, Les Bidochon voient tout, savent tout ; Les Bidochon internautes
Dans le premier, Raymonde et Robert ont à faire avec des cartomanciennes, désenvouteurs et autres charlatans du même acabit. Robert constate avec effroi que les cartes lui disent qu'il est homosexuel et Raymonde de fondre en larmes parce que son cher mari va la quitter pour aller vivre avec des militaires. Dans le deuxième, notre couple infernal découvre les joies de l'informatique à domicile avec l'achat d'un ordinateur qui leur permet d'avoir Internet, d'avoir une adresse électronique et de passer des commandes.
Ca y est, j'ai enfin la collection complète de la série. Je ne sais pas si Binet va la continuer encore longtemps, le rythme de parution des nouveautés s'est considérablement ralenti, 7 ans entre le numéro 21 et 22, ce dernier, le dernier en date est sorti en 2019, 5 ans déjà. Une fois de plus, Binet s'en donne a cœur joie à se moquer des handicapes sociaux que sont Raymonde et Robert Bidochon incapables de s'adapter aux progrès technologiques qui bouleversent notre vie quotidienne ou bien victimes d'escrocs et autres arnaqueurs cherchant des proies faciles car tellement crédules. C'est une source de sujets inépuisables et de gags bien drôles que l'auteur emmène parfois jusque vers l'absurde sans que cela émeuve tant que ça le couple qui a dépassé depuis longtemps le stade de la beaufitude tellement les 2 époux sont ineptes.
Note finale ; 4/5. C'est drôle, c'est méchant. C'est irrésistible. C'est très bien. Ma seule crainte est de devenir un Bidochon maintenant.
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1305. pm
- 08/05/24 18:16
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Je n'ai pas lu souvent Tintin au Congo, mais j'avais quand même lu la version couleurs classique. Là je l'ai relu car j'ai acheté à l'automne dernier le coffret des 3 premiers albums noir et blanc colorisés, j'avais déjà le soviet mais pas les deux autres sortis en tirage limité je crois. La colorisation informatique n'est pas mauvaise d'ailleurs.
Je pense que c'est le plus mauvais album de la série, finalement bien pire que le soviets.
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1304. froggy
- 08/05/24 18:09
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J'ai lu Tintin au Congo pour la premiere fois quand j'avais 10/11 ans et je n'ai jamais beaucoup aime cet album que j'ai trouve d'une naivete deconcertante meme a l'epoque. Si le massacre des animaux m'a laisse de marbre, le gag du serpent et de Milou est completement idiot a mon avis, je ne comprenais pas du tout la description des congolais tels que vus par Herge, comment pouvaient ils etre aussi aussi primaires?
L'album s'eleve un peu avec les hommes-leopards et surtout, il m'avait choque avec le mauvais qui se fait quand meme devore par des crocodiles, et on voit des morceaux demembres de l'infortune, c'est violent pour un enfant de 10 ans au debut des annees 70.
J'agree donc avec Philippe sur la valeur de cet album qui est un des pires de la serie, si ce n'est le pire. Il donne une bien pietre image d'Herge, un jeune homme d'une naivete confondante et totalement ignorant de ce qui se passait vraiment au Congo ou des populations se sont fait massacrees par des colons belges qui les avaient reduist en esclavage. Heureusement qu'il s'est rattrape par la suite et ce des l'album suivant, Tintin en Amerique, avec la description du traitement des indiens d'Amerique nonobstant les noirs.
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1303. pm
- 08/05/24 16:52
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Parce que tu n'en parles pas comme d'un style graphique mais comme quelque chose de basiquement choquant, et j'avoue que je ne vois pas trop pourquoi, sinon pour des raisons personnelles qui te regardent.
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1302. longshot
- 08/05/24 16:47
- (en réponse à : pm)
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C'est donc bien la preuve que c'est un style graphique !
Mais je n'ai jamais dit le contraire, enfin ! C'est toi qui trouve super bizarre que j'en parle !
Si ce n'était pas un style graphique, ça voudrait dire que le dessinateur ne l'a pas fait exprès, qu'il s'est planté graphiquement
Ah ça peut être les deux : c'est fait exprès, et il s'est planté.
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1301. pm
- 08/05/24 16:37
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Je viens de lire la version colorisée de Tintin au Congo en noir et blanc, on peut tourner autour du pot, dire que c'était l'époque et tout un tas d'excuses, mais c'est complètement con. Pas tant graphiquement ni narrativement où il y a des trouvailles, dans les Soviets aussi, mais, outre les clichés à la pelle, la maltraitance animale est sans complexe et ce n'est même pas drôle. Je ne ferai pas lire ça à mes petits enfants, qui adorent Tintin, à partir du Lotus bleu.
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1300. pm
- 08/05/24 14:39
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mais là c'est bien la moitié du casting qui est comme ça
C'est donc bien la preuve que c'est un style graphique ! Je ne comprends pas ton courroux. Peut-être que ce style t'insupporte, que tu as des proches anorexiques, je ne sais pas, en tout cas tu as le droit de ne pas aimer ce parti pris. Je ne comprends pas non plus pourquoi tu me traites de mauvaise foi.
Si ce n'était pas un style graphique, ça voudrait dire que le dessinateur ne l'a pas fait exprès, qu'il s'est planté graphiquement, or je suis persuadé du contraire.
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1299. pm
- 08/05/24 14:30
- (en réponse à : Longshot)
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Je ne comprends pas du tout pourquoi tu t'énerves pour si peu.
Cette discussion n'a aucun intérêt.
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1298. longshot
- 08/05/24 11:02
- (en réponse à : pm)
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Et ta mauvaise foi, c'est un style graphique ? Le nez de Gus ! Et celui d'Astérix, tant que tu y es ?
@ Victor : Giaccometti, sérieusement ? Oui, il y a des filles minces, et ce serait la seule, je dirais ok, c'est un moyen de la caractériser, mais là c'est bien la moitié du casting qui est comme ça, y compris une bonne partie des mecs (oui, il y a des hommes minces aussi, je sais). Un des persos est anorexique (et on la voit aussi au début de ses séances) et graphiquement, sans savoir qui ce serait impossible à deviner. Les seuls qui y échappent, et encore, sont quelques figures maternelles, et un antagoniste baraqué (d'autant plus que ça joue sur le contraste avec le physique de l'héroïne). Je me doute bien que c'est fait exprès (pardon, que c'est un styyyle grâphiiiique), au moins dans une certaine mesure (parce que sur d'autres cases c'est beaucoup moins prononcé…), mais j'ai quand même le droit de trouver ça bizarre ? Dans un style semi-réaliste ça détonne. Au jeu des comparaisons tirées par les cheveux, dans Order of the Stick, ça marche.
@ lien : moi j'ai plutôt bien aimé ce contraste entre le ton enjoué, comme tu dis, et une histoire assez sombre. Je cherchais quelque chose de léger (sans jeu de mot) et ça m'allait très bien comme ça. Ça a l'air parti pour être un personnage récurrent, comme souvent dans le polar, il y a clairement certains recoins du passé de l'héroïne qui ne demandent qu'à être explorés, donc je m'attends à ce qu'une partie des sujets évoqués soient développés dans les prochains albums. Non c'est vraiment le dessin qui m'a gêné.
@ helmut : Ah oui ? Je suis tombé dessus par hasard, donc j'avais sans doute moins d'attentes (et puis je suis bon public : ayant vécu dans la région, j'avoue que les références à Bédarieux ou Baillargues, ça me fait toujours rigoler), mais tu exagères, je trouve. Un autre passage que j'ai bien aimé, c'est les explications un peu méta vers la fin.
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1297. heijingling
- 08/05/24 08:25
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C'est amusant de parler poignet en illustrant son message d'un dessin dont la première bulle parle de veuve :)
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1296. Victor Hugo
- 07/05/24 23:35
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Elle n'est pas maigre, elle est mince.
Il suffit de voir sa cuisse pour comprendre qu'elle n'est pas maigre.
Quant au poignet, de profil ce n'est pas épais un poignet (regarde le tien), et certaines filles ont des attaches très fines, je trouve ça très sexy d'ailleurs.
Et en effet, c'est du dessin, c'est un style, sinon que dire des personnages de Giacometti...
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1295. pm
- 07/05/24 23:11
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Ça s'appelle un style graphique. Elle a des cheveux trop pointus style manga aussi.
Oui, j'ai noté sa maigreur comme le long nez de Gus ou d'Isaac.
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1294. longshot
- 07/05/24 20:42
- (en réponse à : pm)
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D'où tu as vu que j'avais le temps de pondre dix lignes sur une BD, en ce moment ?
C'est ta comparaison avec Blain que je trouve super bizarre. Et je me demande comment tu as pu lire Je suis leur silence sans noter la maigreur des personnages, et sans remarquer ces poignets :
(C'est le sujet politique qui te rend soupe-au-lait comme ça ? Tu devrais faire une pause…)
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1293. pm
- 05/05/24 23:28
- (en réponse à : Longqhot)
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C'est super bizarre de baser sa critique sur la maigreur des personnages.
La prochaine fois que tu lis un Blain, fais nous 10 lignes sur les nez trop longs!
Sinon j'ai trouvé ça plutôt bien Je suis leur silence.
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1292. LienRag
- 05/05/24 20:52
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"Je suis leur silence" m'a plutôt déconcerté, à la fois pour le dessin comme tu le dis (pas seulement la maigreur caricaturale des personnages, mais aussi le caractère coloré voire enjoué, pour raconter une histoire qui ne l'est pas vraiment...
Je sais pas quoi en penser, j'ai l'impression que c'est quand même un peu bancal - vouloir faire un polar très différent est une bonne idée et il traite énormément de sujets, souvent intéressants, mais il me semble qu'il aurait dû mieux travailler la partie policière proprement dite vu que c'est elle qui aurait permis de tenir l'ensemble.
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1291. helmut perchu
- 05/05/24 20:10
- (en réponse à : longshot)
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Je trouve au contraire que T’inquiètes est totalement raté. Et ça me fait mal de dire ça car je suis très fan de Bouzard et j’aime beaucoup B-Gnet, Fabrice Erre et Fabcaro (comme toi je ne connaissais pas Rochier). Je m’attendais a un « ping pong » entre les auteurs (comme dans l’atelier Mastodonte) mais au final je trouve que chaque auteur joue un peu sa partition seul, le seul moment marrant étant justement quand il y a une interaction entre Bouzard et Fabcaro. Très déçu.
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1290. longshot
- 05/05/24 19:18
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T'inquiète, de B-gnet, Bouzard, Fabrice Erre, Fabcaro et Gilles Rochier. Album collectif assez réussi, dans le genre complètement barré. On a beau s'y attendre, connaissant les auteurs — sauf Rochier, dont même le nom ne me disait rien ? Mais quand même, ils font fort. Je me demande encore ce que j'ai lu, mais j'ai bien rigolé. (Et ils ont dû bien se marrer aussi.)
Je suis leur silence, de Jordi Lafebre. Recommandé par ma libraire. J'ai eu un peu de mal avec le dessin, c'est rare que je bloque là-dessus mais je trouve la plupart des personnages, surtout féminins, excessivement maigres. Bon il y en a une qui est censée être anorexique, mais franchement je crois que les autres devraient consulter, parce que la plupart n'ont vraiment que la peau sur les os — et encore, vu les poignets il doit leur en manquer, des os. Mais à part ça c'est un whodunit qui se lit bien.
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1289. egoes
- 05/05/24 09:54
- (en réponse à : Mes week-ends sont donc bien remplis, c'est clair !)
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Ténébreuse, tomes 1 et 2, de Mallié et Hubert, chez Dupuis.
On m'en avait dit beaucoup de bien, trop peut-être.
J'ai donc été un (tout petit peu) peu déçu.
Il s'agit clairement d'une bonne histoire, de jolis dessins, mais il manque ce petit quelque chose qui aurait fait que cette bd devienne un incontournable.
La "malaisante touch" qu'Hubert arrivait parfois à insuffler à ses récits ?
Reste que l'allégorie est bien traitée, avec suffisamment de finesse pour que la bd puisse se lire indépendamment juste sur le récit et non sur le message sous-jacent ;-).
Et ça, c'est déjà pas mal.
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1288. egoes
- 04/05/24 23:49
- (en réponse à : froggy)
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C'est précisément ce qu'il explique et dessine.
J'ai fini le tome 3, qui est dans la continuité des deux premiers, mais un chouïa en dessous.
Et, comique, un des chapitres s'appelle "désœuvré".
Je suis ravi de ne pas avoir acheté les albums, mais plutôt satisfait de les avoir lus.
Et j'avoue que voir Larcenet "sortir" La Route après cette trilogie prolonge gentiment le suspense annoncé par celle-ci : fera-t-il un jour une nouvelle "incursion personnelle déterminante" (comme La Combat et Blast) en BD ?
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1287. froggy
- 04/05/24 04:42
- (en réponse à : egoes)
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Parce qu'en plus, c'est en trois parties? Ca fait long de la perte d'inspiration. :-)
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1286. egoes
- 03/05/24 23:54
- (en réponse à : Jamais seul...)
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Thérapie de Groupe, de Larcenet, chez Dargaud. Tomes 1 et 2.
J'avais craint le pire, tant j'avais lu des avis négatifs partout. Mes voisins, gentils et prêteurs, m'ont confié les deux albums susmentionnés et c'est donc à reculons que je les ai, successivement entamés.
Bien m'en a pris.
Clairement, le Larcenet du Combat Ordinaire ou de Blast n'est pas à l'ordre du jour, mais c'est précisément le thème du livre.
On passera la questions de fluidité dans la narration, parfois un peu "limite" dans le tome 1 (ça va déjà nettement mieux dans le 2), pour s’appesantir sur le fait que j'ai quand même bien ri à plusieurs reprises -et que ce n'était pas gagné- et qu'en réalité, tout foutraque que les deux tomes sont, ils n'en posent pas moins des questions pertinentes en matière de création et de carrière d'artiste.
Thérapie de Groupe, c'est un peu le Désœuvré de Trondheim, avec la folie et la drogue en plus.
Je me réjouis de découvrir le tome 3.
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1285. froggy
- 02/05/24 00:02
- (en réponse à : froggy)
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Au sujet de l'album de Gil Jourdan, saviez-vous que Dupuis avait exige de Tillieux qu'il change son scenario.
En effet, l'auteur avait imagine que son chinois aurait eu des problems gastriques lui causant des flatulences severes. C'en etait trop pour Dupuis qui lui fit comprendre qu'il en etait hors de question. Surtout que Tillieux voulait appeler son histoire: Le Chinois à 2 roues pète.
Par où sors-je?
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1284. herve
- 01/05/24 21:05
- (en réponse à : pm #1282)
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Pas convaincu non plus par ce polar, et je ne suis pas sûr non plus de continuer cette série.
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1283. heijingling
- 01/05/24 19:44
- (en réponse à : pm#1281)
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Comme quoi, tout est dans le traitement. J'avais vu il y a quelques années (2018) en Chine un documentaire indépendant (en Chine, cela signifie au pire interdit, au mieux ignoré, soit aucune aide financière, aucune projection dans des salles de cinéma ou à la télé, uniquement des projections discrètes dans des lieux privés, souvent des librairies) d'une réalisatrice dont le nom m'échappe sur des routiers qui, entre le temps perdu par le mauvais état des routes, par les tractations sans fin avec des policiers corrompus qui refusent de laisser passer sans backchich, par le mauvais temps, passent parfois des semaines sur les routes sans rentrer chez eux. Le documentaire était passionnant par l'empathie que la réalisatrice créait avec les routiers, sans besoin d'histoire de vol et de honte (ce n'est pas que les routiers ne veulent pas rentrer, c'est qu'ils ne peuvent pas.
Je jetterai un œil sur ce bouquin, aussi parce qu'il parait chez Dupuis (mais pas dans Spirou, où il y avait eu Le Chinois à deux roues, dans le genre routier en Chine).
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1282. pm
- 01/05/24 17:07
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Quelque chose de froid de Labiano et Pelaez.
Lu dans le grand format noir et blanc. Hommage aux films noirs qui va tout de même assez loin dans la noirceur, assez classique en apparence mais pas tant que ça sur le fond. Le traitement est convenable mais pas flamboyant. Les quelques pages après la BD, sur le film noir et plus généralement le film de genre, sont assez intéressantes.
Bref, pas mauvais, mais pas sûr de continuer ( a priori chaque album sera conclusif).
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1281. pm
- 30/04/24 17:58
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Les âmes noires
Un routier chinois qui vit de la vente de charbon exploité dans des mines illégales à ciel ouvert, se fait voler son camion, guérit de ses blessures et n'ose pas rentrer chez lui tant qu'il ne l'a pas retrouvé. Mouais, le coté documentaire sur ce traffic n'est pas inintéressant mais ce n'est pas la bande dessinée la plus passionnante qui soit, pas sûr de garder ce livre.
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1280. pm
- 30/04/24 10:37
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J'ai lu Carcajou paru chez Sarbacane, récit un peu western, un peu sur l'émergence du capitalisme et les horreurs engendrés, fantastique aussi ( mais on retombe sur ses pieds), avec des personnages avec de grosses failles. Les personnages ont de l'épaisseur, c'est plutôt un bon récit, bien construit, même si le dessin hésite entre plusieurs styles ( réaliste, genre Blain, naïf) n'est pas complètement abouti ni assumé.
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1279. MrDegryse
- 28/04/24 11:48
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A la fois d'accord avec Egoes sur Stern ( le dernier album est encore une fois très bon) mais aussi Pm sur Choc ( le premier album est bon puis cela se délite jusqu'à devenir chiant)
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1278. Piet Lastar
- 28/04/24 11:31
- (en réponse à : pm)
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J'ai eu exactement les mêmes impressions que toi sur ces 3 albums.
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1277. pm
- 28/04/24 10:54
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Je viens de lire la trilogie Choc de Maltaite et Colman et j'ai été bien déçu. J'avais lu le 1 à sa sortie et j'avais bien aimé. C'est le meilleur des trois mais globalement c'est raté. Le dessin de Maltaite est top ( lu dans l'intégrale n&b), mais le scénario est très chiant. Non seulement rien n'est fait pour qu'on s'y intéresse, les évènement se déroulent et on s'en fiche, il n'y a rien pour s'y accrocher, les personnages n'ont aucune substance, le pénible et inutile procédé narratif des flash backs incessants n'aide pas. Une lecture pénible.
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1276. froggy
- 28/04/24 00:03
- (en réponse à : egoes)
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Tu as entierement raison, Stern est mieux qu'Undertaker qui souffre d'un probleme chronique de deuxieme tome de chaque diptyque nettement moins bon que son premier. En faisant de chaque histoire de Stern un album unique, les freres Maffre echappent a cet ecueil. Il faut dire aussi que leur personnage est plus caracterise que l'autre qui est surtout marque par son amertume, Stern est triste et melancolique avec un physique malingre voire chetif.
Le deuxieme tome, La cite des sauvages est le meilleur de la serie a mon avis.
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1275. egoes
- 27/04/24 23:00
- (en réponse à : à peine une sensation...)
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Stern, Tout n'est qu'illusion, des Frères Maffre, chez Dargaud.
Il y a des autocollants "le meilleur western depuis Blueberry" qui ont clairement été mal placés : Chaque Stern démontre que, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas le Undertaker qui est le plus passionnant Croque-mort de l'Ouest.
Les frères Maffre livrent une fois de plus une excellente partition, toute en mesure et sans esbroufe. Je ne sais pas si la série ira plus loin que les 5 tomes qu'elle compte actuellement, mais le défi de réaliser des albums aussi différents les uns des autres que possibles et déjà remporté haut la main. Lecture vivement conseillée.
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1274. Yvon colonnier
- 26/04/24 19:00
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oh non fait pas ça Pm! j'ai une femme et trois enfants à nourrir, pitié ! j'm'excuse ! Philippe, je peux t'appeler Philippe? j'le ferai plus ! juré, craché! phillouuu ?
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1273. froggy
- 26/04/24 01:08
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Ce qui fait qu'apres ce qui a ete ecrit ces dernieres 24 heures, traiter de Ric Hochet et de Michel Vaillant, c'est quand meme beaucoup mieux. :-)
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1272. froggy
- 26/04/24 01:06
- (en réponse à : Philippe)
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Laisse tomber cette raclure Philippe, il ne vaut meme pas l'air qu'il respire. J'ai plus d'estime pour le cloporte qui participe a sa facon a la chaine alimentaire qu'a ce debris humain qui ne retrouvera une utilite que lorsqu'il se fera bouffer par les vers. A un tel degre d'ignominie, on ne meprise plus, on ignore et on passe tres rapidement ses dejections ecrites sans les lire bien entendu avec notre oeil gauche, ca nous portera bonheur a tous.
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1271. herve
- 25/04/24 23:10
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Sexual housewives El Bute
Je rapproche le style d'El Bute de celui de Casotto.
En effet, les premières histoires sont en noir et blanc, et les dernières en couleurs, mais dans le même mauvais ton des histoires mises en couleurs non par par Casotto, mais imposées à Giovanna Casotto. Tout cela pour dire que le noir et blanc sied beaucoup mieux aux histoires d'El Bute que la couleur.
Mais ceci est un sentiment personnel.
Par contre, comme dans les albums de Giovanna Casotto, j'ai beaucoup apprécié l'humour,la chute bien amenée de chaque histoire , presque au second degré. C'est souvent drôle comme dans "la maman et les papas", ou Revanche, choquant dans "le club libertin", voire peut-être autobiographique, avec La Vie d'artiste mais aussi mystérieux avec "une voisine surprenante" . Car comme dans les albums de Casotto, l'auteur n'hésite pas à se mettre aussi en scène .
Côté dessin, c'est du porno pur et dur, avec une obsession de l'auteur sur la fellation. Niveau scénario, outre l'humour assez présent, les femmes sont dans la plupart des cas,non pas soumises, mais très -voire trop-faciles à séduire. Les dialogues sont le plus souvent très crus mais collent parfaitement à l'ambiance.
Je découvre cet auteur avec cette intégrale et je dois dire que j'ai été séduit par son style.
Dans les bandes dessinées pour adultes, cet album mérite toute votre attention.
note : 4/5
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1270. herve
- 25/04/24 22:00
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l'ombre rouge , Buck Danny Classic # 11
Au fil des années, cette série dérivée frôle l'excellence, dépassant même les qualités de la série mère.
En s'inscrivant dans la période de la guerre froide, qui a donné tant de romans et de films exceptionnels, les auteurs nous offrent , en tout cas pour le vieux lecteur que je suis, un bol de nostalgie.
Etant en outre, grand fan du cinéma américain des années 30 à 50, je suis sous le charme de cette "ombre rouge" où l'on côtoie Ava Garner (dont le nom est à peine dissimulé ici), John Wayne (où j'apprends la tentative assassinat dont il a fait l'objet par les services secrets soviétiques), un ersatz de James Stewart, et un Howard Hugues plus vrai que nature.
Car nos trois héros, Buck Danny, Tumber et Sonny vont se lancer dans une histoire d'espionnage dans le monde du cinéma. Le scénario est assez réussi, même si on peut regretter le manque de scènes aériennes dans cet album.
Néanmoins, le dessin d'André Le Bras, est de très grande qualité et son côté vintage sied parfaitement à ce spin-off.
Amateurs d'espionnage, cet album vous comblera., en plus ce premier volume de ce diptyque s'achève sur un cliffhanger insoutenable.
Scénario prenant, dessins et couleurs très réussis, bref un album à lire!
note :4/5
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