Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

Cet album est le premier du troisième cycle. C'est une des rares séries de Corbeyran (voire la seule) que je continue à acheter et lire. Et j'avoue que je ne suis pas déçu avec ce présent opus. On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série en suivant en parrallèle les aventures de Debrah, Nivek et Jill, sans oublier Abeau. On sent que les intrigues respectives vont se rejoindre dans les prochains albums, autour d'un mystérieux tueur en fuite, Sinner, portant le numéro 13 (tiens! tiens! un petit clin d'oeil!)mais je vous laisse le soin de voir à quoi cela se rattache. L'album se lit assez vite (les premières pages surtout)et j'ai été ravi de retrouver nos protagonistes. A noter que les coloristes se succédent à un rythme important sur cette série!
"Notre mère la guerre" est en passe de devenir, à mes yeux, une bd incontournable sur le conflit de 14, au même titre que les ouvrages de Tardi. Autant "la première complainte" tournait autour de l'enquête du lieutenant Vialatte, autant cet opus nous plonge dans les horreurs de la guerre avec dès les premières pages le récit d'un assaut sanglant. Le talent de Maël éclate dans ces pages, que ce soit dans les scènes de combat, ou celles plus intimistes avec le capitaine Janvier, ou encore avec les tirailleurs sénégalais sous la neige. Kris signe encore une fois un scénario impeccable, une histoire bien documentée. Décidemment, après le très remarqué "un long destin de sang" de Bollée et Bedouel (éditions 12 bis), la guerre de 14 est à l'honneur.
Deuxième aventure, deuxième one shot pour Margot, après le très réussi "mystère de la traction 22". Le moins que l'on puisse dire c'est que E.Van Der Zuiden sait dessiner les carrosseries....toutes les carrosseries. Le dessin, très style ligne claire, est soigné et très ancré années 60.(d'ailleurs le sosie de Lee Marvin a un beau rôle dans cette aventure) Si vous aimez les belles formes, les belles voitures, n'hésitez pas à parcourir cette bande dessinée. Par contre, le scénario n'est pas à la hauteur de ce "Vaillant" au féminin.C'est assez naïf, et surtout ce qui m'a exaspéré c'est l'intervention du chien (pages 37 et 38) qui vient gâcher une intrigue certes faible mais sympathique. Il faudrait remonter au premier albums de Tintin pour voir un chien intervenir de manière aussi anachronique.Bref, un os dans le scénario. Sinon, j'ai passé un agréable moment de lecture. A noter que, comme dans le précédent album, quelques "bonus" consacrés à Margot et à sa DS. En conclusion, ne cherchez pas midi à 14 heures dans la lecture de cette aventure qui se rapproche plus de la série américaine "la coccinelle" que d'un Michel Vaillant des débuts. Si les dessins n'étaient pas aussi réussis, je serai passé à côté de cette bd.
Leone Frollo continue dans ce deuxième volume à nous faire découvrir la vie d'un bordel parisien. L'ambiance début du 20ème siècle est fort bien retracée.Même si les scènes sont plus explicites dans le présent volume, le dessin est toujours aussi soigné. Leone Frollo nous offre les penchants et perversités des clients du "One Two Two",à travers des petites histoires dont certaines parfois "limites" (lisez celle consacrée à Monsieur Glandu, vous comprendrez), d'autres assez drôles ("meules d'or"), voire dérangeantes (Hugette et son anarchiste). Une bande dessinée evidement à ne pas mettre entre toutes les mains et réservée à un public averti. Les éditions Delcourt, avec leur collection Erotix, ont le mérite de ressuciter des petits bijoux oubliés voire censurés.
Leone Frollo a dessiné cette série de 1985 à 1987. Il relate l'histoire d'un bordel parisien, en s'inspirant du célèbre "one two two" . Dans un style très élégant, Frollo relate, le plus souvent sous une forme humoristique, et à travers de courtes histoires, les exploits des pensionnaires de Madame Georgette, tenancière du bordel. Un dessin épuré, sans décor, qui permet d'admirer les courbes de ces dames.... Outre ces pensionnaires, Frollo nous offre une belle galerie de portraits de la bourgeoisie du début du 20ème siècle, fréquentant les maisons closes. Même si certaines cases sont très explicites, je n'arrive pas à classer cette bande dessinée dans la catégorie "pornographique". Malgré ses 330 pages et à raisons de deux vignettes par page, ce petit pavé se lit un peu trop vite. C'est plaisant, élégant sans aucune trivialité, ni vulgarité, bref classieux .
La sortie d'un "Blacksad" reste toujours un évenement, malgré le jeune âge de la série. Les auteurs nous amènent à la Nouvelle-Orléans, avec son jazz mais sans son bayou. L'enquête policière est certes classique mais narrée de manière assez désordonnée, ce qui peut nuire à la lecture.Des indications scénaristiques du genre "deux jours plus tôt" aurait été d'un bon secours sur certaines pages (page 6, par exemple). Une autre réserve réside dans le rôle joué par le sauveur de notre bien aimé détective.(page 41)ou bien dans le baiser volé pendant la parade. Hormis cela, l'album est de très grande qualité, et bien au dessus du précédent, à mon humble avis, avec quelques innovations comme les pleines pages oniriques ou encore la scène du carnaval. Et je suis resté admiratif des couleurs employées, et surtout du changement de ton d'une page à l'autre (admirez la scène du restaurant-pages 20 et 21- où lumière et ombre se marient parfaitement; histoire de nous faire baver d'impatience avant la sortie du tome 2 de "l'histoire des aquarelles", ). A lire et à dévorer d'urgence.
Le premier volume de "l'or et le sang" avait été une révélation et une très bonne surprise l'année dernière, et bien ce deuxième volume est , on peut le dire, jubilatoire. Les auteurs maitrisent avec perfection l'humour (ah!le discours de Calixte, avec un Mario médusé,devant les rebelles marocains -page 44 et 45-), l'aventure (le souffle de Lawrence d'Arabie plane sur cet opus) et le suspens voire la surprise (voir la dernière vignette de la page 53) Les dessins épurés de Merwan et Bédouel sont superbes, le tout souligné par les couleurs de Trystram. Le seul reproche que l'on puisse faire (mais il faut bien pinailler un peu) c'est que l'album se lit trop rapidemement. Cette série mérite de s'inscrire parmi les séries incontournables à venir et Fabien Nury (avec la complicité de Maurin Defrance) s'impose comme un scénariste redoutable.
J'ai aimé l'idée de départ et surtout le final, mais entre les deux, un scénario trop mal exploité à mon goût. L'idée de la rédemption est trop poussée et tourne en rond à force d'être répétée si tant et si bien que cela finit par en être lassant. En effet, j'ai eu l'impression d'une histoire un peu trop décousue où les tourments de l'un (la trahison), ou de l'autre (le viol) finissent par alourdir la lecture de cette bande dessinée. Dommage. Reste le dessin méticuleux de Béatrice Tellier, avec de superbes doubles pages, le tout dominé par la couleur rouge. Un conte original mais auquel il manque un peu de punch pour en faire une bonne histoire.
J'avoue avoir découvert assez récemment cet auteur complet, qui a fini par m'attendrir. Après l'excellent "Un homme est mort" et le fabuleux témoignage, "Les Mauvaises gens", Étienne Davodeau nous revient avec cette chronique familiale, enfin presque, puisque l'héroïne, Lulu a décidé tout d'un coup de vivre en rupture de sa famille, de partir, bref de vivre sa vie... C'est autour d'un repas, sur une terrasse, que nous découvrons l'histoire de Lulu, à travers le témoignage de Xavier, un de ses meilleurs amis. Lulu, mère de trois enfants, mariée à un abruti a décidé de ne pas rentrer chez elle....et tout s'enchaîne. Une histoire poignante, souvent drôle (car j'ai beaucoup ri à la lecture de cet album) et qui ne vous laissera guère indifférent : Charles et ses deux frères sont irrésistibles et la scène du "restaurant" romantique au camping est à mourir de rire. La couverture peut nous faire plonger vers la mélancolie mais Davodeau s'en éloigne rapidement et nous offre un hymne, un hymne à la vie, et à la jouissance (carpe diem !). Encore une fois, Davodeau m'a littéralement bluffé avec cet album, avec un dessin assez épuré et un scénario béton. Je ne peux que saluer le travail des éditions Futuropolis qui depuis quelques mois nous livrent des bandes dessinées de très grande qualité.
Gibrat est le dessinateur des Femmes par excellence. Même si dans Le Sursis , on suivait l'histoire de Julien, c'est l'image de Cécile qui nous revient en tête. La même chose pour Le Vol du Corbeau où Jeanne vole la vedette à tout le monde. Pourtant là, avec "Mattéo", je sens un changement, un changement notable car même si Juliette et Amélie sont toutes deux des personnes très attirantes, elles s'effacent devant la Camarde, à savoir la guerre de 14-18, axe principal de cette bande dessinée. Plus que les personnages, ce sont les évènements qui font de ce premier album une BD exceptionnelle : du pacifiste bellant de 1914, nous passons à l'amoureux transi des tranchées de 1915, le tout dans une atmosphère pesante et oppressante, avec parfois des raccourcis saisissants de la part de Gibrat, scénariste : comme celui du départ à la guerre -page 23- ou de l'amnésie du commandant -page 50-. Le dessin de Gibrat est toujours aussi bon, aussi bien dans l'horreur de la guerre que dans les méandres de l'amour. En changeant d'éditeur, de Dupuis à Futuropolis, Gibrat n'a rien perdu de son talent, au contraire ; seules les couleurs me paraissent quelque peu plus transparentes que sur ses précédents albums.
Malgré toute l'admiration que j'ai pour Cosey, j'ai eu du mal à me passionner pour cet album. Sans doute à cause du format (4 histoires courtes) qui frustre le lecteur que je suis. (Je suis en effet beaucoup plus friand de romans que de nouvelles). En outre j'ai la nette impression que le dessin m'a paru beaucoup moins abouti qu'à l'accoutumé, comme si Cosey avait été pressé d'achever son album. Quant aux histoires, elles ne m'ont guère touchée hormis sans doute "Sur l'île" (ah l'amour de la lecture !) où l'on retrouve l'atmosphère calme voire reposante propre à l'univers de Cosey. Cet album se lit vite, trop vite et c'est d'ailleurs ce qui m'avait rebuté de l'acheter à l'époque. Bande dessinée à emprunter.
Parmi mes nombreuses lectures en retard ,figure le premier volume du codex Angelique. Et bien , je dois dire que je suis vraiment sous le charme de ce premier opus qui m'a conquis ,aussi bien au niveau du scénario, que du dessin. Dès l'incipit, j'ai été littéralement happé par les dialogues fort bien ciselés et cinglants de Thierry Gloris. Pourtant, à la lecture des premières pages, je pensais lire un énième avatar de "Jack l'eventreur". Cruelle méprise, puisque l'album se déroule , non dans les rues sordides de Londres, (comme dans "From Hell" )mais dans notre chère capitale, qui a du mal à se relever de la Commune, de l'instauration de la III République et de l'affaire Dreyfus. En outre, l'ambiance qui ressort de cette bande dessinée m'a fait songer à "H.H.Holmes" de Fabuel et Le Hennanf (Chez Glénat), que j'avais bien aimé. C'est beau, c'est bien et la fin de ce premier volume laisse augurer une suite que je n'aurais pas imaginé. Bref, un album déstabilisant , dans le bon sens du terme.
Décidément la collection "écriture" de Casterman continue de m'enchanter. Après le très réussi "Kiki de Montparnasse", voilà "Petites éclipses", réflexion amère sur les trentenaires à travers 6 personnages. Même si l'ombre de Frédéric Beigbeder plane sur ce livre, Fane et Jim ont su créer un univers particulier qui allie histoire douce-amère, humour, violence, et déchéance. Car l'idée principale de ce pavé, qui se lit d'une traite, est bien de décrire la déchéance de couples qui , à travers 4 journées, vont s'aimer, se trahir, se déchirer et surtout vont parler à en faire mal. Je connaissais Fane seulement de nom (notamment avec sa reprise de "Joe Bar Team") et Jim, par ses séries d'humour. L'alchimie entre ces auteurs fonctionne à merveille, et le dessin de Fane s'adapte fort bien au scénario concocté par les deux auteurs. Ils nous livrent là, un récit sans concession sur les hommes et les femmes, récit où l'on rit tout de même beaucoup grâce aux dialogues savoureux qui parsèment l'ensemble de cette bande dessinée. Achetez -là.
Fin de l'aventure avec ce troisième volume. L'histoire, même si elle s'ancre dans la réalité au début de troisième opus, avec le bagne de Brest, prend résolument un tour encore plus fantastique que dans les deux premiers albums. L'atmosphère est encore plus noire ici. Le dessin de Patrick Prugne est toujours aussi formidable et c'est avec une certaine nostalgie et pointe de regret que j'ai quitté ces personnages attachants. Tiburce Oger a su méler dans son scénario, les légendes bretonnes, le fantastique et la vie quotidienne d'un village breton au 19ème siècle. Un scénario qui, au final, certes ne ménage pas le deus ex machina, mais, servi par un dessin réussi, se révèle très bon.
Dans le lot de mes nombreuses lectures en retard, je viens de tomber sur cet album, "le syndrôme de Cain" de Tackian et Red (autre pseudo de Mutti, je crois). Sous l'égide de la nouvelle série de Soleil "Terres Secrètes", cet épisode me déçoit sur plusieurs points. D'une part, on est ballotté aux quatre coins de monde (il faudrait une balise argos pour permettre de situer les personnages sur les différents continents); et d'autre part, on reste vraiment sur notre faim sur le fameux Caïn, avatar du célèbre juif errant (relisez plutôt le fameux roman de Jean d'Ormesson sur ce thème, vous perdrez moins votre temps). Et puis, petit coup de gueule en passant, ne pourrait-on pas pour une fois oublier le Vatican, voire l'Eglise dès qu'un complot pointe son nez (je viens de terminer aujourd'hui le tome 2 du "Légataire" et Giroud plonge aussi dans ce travers). A la limite, les premières et dernières pages de cet opus sont les plus en phase avec le titre ; tandis que les aventures policières et scientifiques menées par Zed et Myriam, entre-autres, finissent par lasser. Outre quelques élipses assez malvenues (j'ai eu du mal à saisir que le Professeur Mangiot et Myriam étaient enfermés par les "terroristes", page 42), je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. Cette série est ambitieuse, un peu trop peut-être, et pour l'instant je ne suis pas sûr de dépasser le premier numéro.
Parmi la pauvreté des sorties éditoriales du moment, "Quartier M" sort un peu du lot. J'ai longuement hésité avant d'acheter ce premier volume d'une série qui en comptera trois. En effet, les couleurs sont telles qu'elles desservent l'histoire. J'ai lu, ici ou là, que l'on croirait lire une bd avec la réverbération du soleil sur les pages ! Et bien c'est vrai ! Sinon le scénario est assez original (bien qu'une ville où -presque- uniquement les enfants survivent, nous l'avons déjà vu dans "seuls"), et l'histoire est bien traitée. Une éducation seulement basée sur le travail sur la mémoire... brbrbr.... cela laisse froid dans le dos. Un dessin, un peu lisse, à l'image des visages des personnages, qui fait songer aux mangas. Un thème original, et une bande dessinée qui mérite une attention particulière, mais qui se lit un peu trop vite.
La dernière case du premier volume laissait présager une suite fantastique, et bien, je n'ai pas été déçu. Quel fabuleux bestiaire dans ce volume (Matthieu Bonhomme peut rivaliser avec Léo et son nouveau cycle "Antarès"): des monstres en forme de visages aux perfides "dauphins", les auteurs nous offrent une galerie de portraits assez étonnante. Malgré les nombreuses rencontres de Messire Guillaume, on n'oublie pas sa quête initiale, à savoir la recherche de son père. La seule chose que je regrette dans le présent album, c'est l'absence du chevalier de Brabançon, personnage bourru et sympathique qui avait pris beaucoup d'importance dans le tome précédent. Prévu en trois volumes, ce premier cycle souligne le formidable travail de Gwen de Bonneval, associé à Matthieu Bonhomme qui , du "voyage d'Esteban" au "Marquis d'Anaon" nous avait déjà démontré son indéniable talent. Une série surprenante et qui se renouvelle dans ce nouvel opus. A suivre de près.
Autant Jean Claude Bartoll excelle dans une de ses séries phares, à savoir "Insiders", autant je le trouve assez faible pour le scénario de "Mortelle riviera", qui multiplie les clichés assez éculés d'une côte d'Azur vérolée par un lobby mafio-politique. On songe évidemment à l'ère Médecin à Nice ou encore au combat mené par la députée Yann Piat (passée du FN à l'UDF). Dans ce second volume, je trouve que les ficelles sont un peu grosses: l'aventure de la gentille Aix des Maures, Robin des bois du Var, pourrait être plausible dans les années 70 voire 80, mais je trouve un peu dépassée actuellement, voire caricaturale. Il y a d'un côté les bons, et de l'autre les méchants (avec des gueules de méchants et des noms sortis tout droit d'un film d'Audiard : Dédé la Maltais, par exemple). Le dessin de Legrain est très agréable et l'histoire, prévue en trois volumes, se lit bien mais sans plus.
J'avais hâte de découvrir ce que le tandem Garetta (dessinateur de la série "Insiders" ) - Nury, fabuleux auteur de "Je suis légion" et de "W.E.S.T allait donner. Et bien, je n'ai pas été déçu et l'alchimie fonctionne à merveille. Même si le présent opus s'ouvre sur un incipit assez énigmatique et se clôt sur deux pages non moins mystérieuses au regard du récit que nous venons de suivre, l'histoire des deux frêres Benson se révèle passionnante. Une trame certes convenue (l'histoire de deux frères que tout oppose) mais qui, grâce au dessin de Garetta illustrant de manière parfaite la fin du 19ème siècle aux USA, renoue avec le genre. De l'action, une intrigue amoureuse naissante, une rivalité entre deux frères, bref tout les atouts pour faire de cette nouvelle série (prévue en deux cycles de deux volumes chacun) une série prometteuse.
Le premier volume de ce nouveau cycle est une longue introduction bien menéé, qui tranche avec les épisodes précédents. En effet, on retrouve Kim dans un décor inhabituel, un Paris asphyxié par la pollution et les décombres d'une guerre. Loin des terres vierges qu'elle affectionne, Kim affronte en outre la civilisation, ses excés, et la médiatisation croissante de sa personne. Léo ici, se moque de lui-même et des critiques que l'on porte souvent sur les tenues legères et fort peu affriolantes de Kim (voir, à la page 21, les remarques de sa co-locatrice ). Léo mène de front plusieurs intrigues dans ce nouvel opus,à la fois assez bavard, et riche en rebondissements. Des motivations des financeurs de la colonisation d' Antarès, aux déboires de Kim, en passant par les aventures des trois scientifiques sur Antarès , nous n'avons pas le temps de nous ennuyer! Le bestiaire est toujours aussi savoureux, et le dessin de Léo est égal à lui même, avec les mêmes travers. Il ne se départit pas en effet du côté «publicité ultrabrite» de ses personnages (la page 22 en est un exemple éclatant!). Enfin, Léo a osé nous laisser dans une situation angoissante... Vivement la suite.
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